La chapelle du château de Trianon
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Re: La chapelle du château de Trianon
Merci, cher duc, voici un endroit que nous n'évoquons jamais, ou presque jamais .
Il est probable que Marie-Antoinette, dont nous connaissons la désinvolture en matière de piété, n'y passait pas des heures.
C'est l'occasion de rappeler notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1943-marie-antoinette-et-la-religion?highlight=religion
Il est probable que Marie-Antoinette, dont nous connaissons la désinvolture en matière de piété, n'y passait pas des heures.
C'est l'occasion de rappeler notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1943-marie-antoinette-et-la-religion?highlight=religion
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La chapelle du château de Trianon
Il est clair qu'elle ne portait pas d'intérêt à la religion. La chapelle fut d'ailleurs achevée en 1773, avant que Marie-Antoinette se voit attribuer le Petit Trianon.
Elle est de type palatin, surmontée d'un clocheton à bulbe et d'une croix.
Éclairé par quatre fenêtres latérales, l'intérieur est lambrissé de gris sur toute sa hauteur. Son décor, de style néo-classique, procède d'une extrême sobriété. Les boiseries, très dépouillées, furent réalisées par Thomas. Antoine Rousseau modela le chœur. La tribune royale fait face à l'autel. Ceinte d'une balustrade et supportée par quatre colonnes doriques, elle est accessible depuis le perron extérieur qui donne sur le Jardin français.
Deux colonnes ioniques en bois cannelé encadrent le maître autel, qui supporte un fronton cintré où Joseph Prévôt a sculpté une gloire rayonnante. Un retable du peintre Joseph-Marie Vien représente saint Thibaut offrant à Louis IX et Marguerite de Provence, venus en pèlerinage à l'abbaye des Vaux-de-Cernay peu après leur mariage, une corbeille de lys dont les onze tiges prophétisent leur postérité. Commandée par le Roi en 1767, la toile de 8 pieds 6 pouces de haut par 5 pieds 9 pouces de large, réalisée en 1774, ne fut installée que l'année suivante, sur ordre de Marie-Antoinette. Louis XV, mort un an auparavant, n'aura donc pu l'admirer. Une nouvelle bordure de bois doré, plus ouvragée, fut sculptée par Buteux en 1776.
En 1784, déplorant que « toutes les pendules du château [se sont] détraquées en même temps », Marie-Antoinette commanda à Robert Robin, fournisseur du Roi, une horloge pour orner le clocher. Installée l'année suivante moyennant 24 000 livres, elle sonne tous les quarts-d'heure et possède deux cadrans de tôle orientés l'un vers le château, l'autre vers les communs. Le 14 brumaire an II, elle fut démontée pour être transférée à la Convention nationale. Mais elle fut déposée au Muséum national d'histoire naturelle où elle se trouve encore aujourd'hui, incorporée aux boiseries de la salle des espèces menacées et des espèces disparues. Elle est classée monument historique.
Napoléon commanda à Pierre-Basile Lepaute, issu d'une grande famille d'horlogers, une nouvelle horloge. Non entretenue, celle-ci fut restaurée en 2004 et dotée d'un système de remontage automatique.
En même temps que la chapelle fut créé un petit corps de logis abritant la sacristie et la maison du Suisse. Celui-ci faisait office de portier du Petit Trianon. Il était seul à détenir la clef du domaine et, aussi, les droit et privilège de le faire visiter en l'absence de la Reine. À côté se trouvait le corps de pompiers.
En 2007, sur les conseils de Pierre-André Lablaude, la cour intérieure de l'angle nord de la chapelle fut transformée en patio pour permettre un meilleur accueil des visiteurs, qui s'effectue depuis lors par cette « Maison du Suisse ». On pénètre ensuite dans le château par une galerie couverte, derrière la salle des gardes.
Source : Wikipedia.
Elle est de type palatin, surmontée d'un clocheton à bulbe et d'une croix.
Éclairé par quatre fenêtres latérales, l'intérieur est lambrissé de gris sur toute sa hauteur. Son décor, de style néo-classique, procède d'une extrême sobriété. Les boiseries, très dépouillées, furent réalisées par Thomas. Antoine Rousseau modela le chœur. La tribune royale fait face à l'autel. Ceinte d'une balustrade et supportée par quatre colonnes doriques, elle est accessible depuis le perron extérieur qui donne sur le Jardin français.
Deux colonnes ioniques en bois cannelé encadrent le maître autel, qui supporte un fronton cintré où Joseph Prévôt a sculpté une gloire rayonnante. Un retable du peintre Joseph-Marie Vien représente saint Thibaut offrant à Louis IX et Marguerite de Provence, venus en pèlerinage à l'abbaye des Vaux-de-Cernay peu après leur mariage, une corbeille de lys dont les onze tiges prophétisent leur postérité. Commandée par le Roi en 1767, la toile de 8 pieds 6 pouces de haut par 5 pieds 9 pouces de large, réalisée en 1774, ne fut installée que l'année suivante, sur ordre de Marie-Antoinette. Louis XV, mort un an auparavant, n'aura donc pu l'admirer. Une nouvelle bordure de bois doré, plus ouvragée, fut sculptée par Buteux en 1776.
En 1784, déplorant que « toutes les pendules du château [se sont] détraquées en même temps », Marie-Antoinette commanda à Robert Robin, fournisseur du Roi, une horloge pour orner le clocher. Installée l'année suivante moyennant 24 000 livres, elle sonne tous les quarts-d'heure et possède deux cadrans de tôle orientés l'un vers le château, l'autre vers les communs. Le 14 brumaire an II, elle fut démontée pour être transférée à la Convention nationale. Mais elle fut déposée au Muséum national d'histoire naturelle où elle se trouve encore aujourd'hui, incorporée aux boiseries de la salle des espèces menacées et des espèces disparues. Elle est classée monument historique.
Napoléon commanda à Pierre-Basile Lepaute, issu d'une grande famille d'horlogers, une nouvelle horloge. Non entretenue, celle-ci fut restaurée en 2004 et dotée d'un système de remontage automatique.
En même temps que la chapelle fut créé un petit corps de logis abritant la sacristie et la maison du Suisse. Celui-ci faisait office de portier du Petit Trianon. Il était seul à détenir la clef du domaine et, aussi, les droit et privilège de le faire visiter en l'absence de la Reine. À côté se trouvait le corps de pompiers.
En 2007, sur les conseils de Pierre-André Lablaude, la cour intérieure de l'angle nord de la chapelle fut transformée en patio pour permettre un meilleur accueil des visiteurs, qui s'effectue depuis lors par cette « Maison du Suisse ». On pénètre ensuite dans le château par une galerie couverte, derrière la salle des gardes.
Source : Wikipedia.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: La chapelle du château de Trianon
Ce retable, ainsi que les commandes de Marigny et d’Angiviller aujourd’hui au Louvre, sont les premiers exemples du mouvement historiciste dans les arts en France : les personnages commencent à être représentés dans un cadre d’époque et non plus contemporain du peintre.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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