Le Palais de bois (Moscou)
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Le Palais de bois (Moscou)
Disney n'aurait peut-être pas osé… Le Tzar Alexeï Mikhaïlovitch, lui, n'a pas hésité pour se faire bâtir ce château de bois plein de fantaisie, dans les années 1660, au cœur de la forêt qui entourait la capitale russe. Un grand palais aux formes inhabituelles qui étonnait déjà visiteurs occidentaux, ambassadeurs et courtisans à l'époque. Palais d'été à l'origine, il fût finalement tellement apprécié par de nombreux Tzars qu'ils y séjournaient régulièrement et bien volontiers pour se mettre au vert, avec leurs familiers. 250 pièces, des porches sculptés, des cours intérieures, des passages, des bâtiments asymétriques aux formes déroutantes pour un palais clairement atypique.
Un palais entièrement détruit en 1768 pourtant... Hé oui, celui que vous voyez est une réplique exacte du bâtiment originel ! Depuis Pierre le Grand, Saint-Pétersbourg était la nouvelle capitale et l'impératrice Catherine II refusa de garder le palais de bois comme résidence moscovite. Les goûts avaient bien changé et la souveraine n'appréciait pas vraiment ce palais étrange, abandonné depuis des années et très dégradé. En 1768, elle le fît donc raser. Mais les plans avaient été soigneusement conservés et en 2010, la ville de Moscou décida de reconstruire le bâtiment tel qu'il était exactement à l'époque.
Deux différences majeures cependant : la "copie" est décalée d'un kilomètre au sud par rapport à l'emplacement d'origine (afin de préserver la forêt qui avait repris ses droits) et elle est en fait entièrement en béton recouvert de rondins, contrairement à l'original, entièrement en bois. Mais à part cela, tout a été minutieusement reproduit à l'identique. L'ensemble comporte six bâtiments, reliés entre eux par des passages couverts.
(Images : maison-monde.com)
(Images : darkroastedblend.com)
(Image : suisscastles.ch)
Un palais un peu fou, plein de fantaisie avec ses girouettes, ses formes étranges et ses couleurs. Les ambassadeurs en poste à la cour des Tzars, bien que décontenancés, ne tarissaient pas d'éloges sur le palais de bois dans leurs lettres et rapports où ils le décrivaient abondamment à leurs souverains. Il survécut à de nombreux incendies mais, abandonné après le transfert de la capitale, il tomba en ruine et c'est certainement l'une des raisons qui décida Catherine II à s'en défaire (il semble que la souveraine ait bien demandé un devis pour le faire restaurer mais ait fini par y renoncer).
Situé dans l'ancien domaine impérial de Kolomenskoye, entouré de vastes forêts, le palais de bois est devenu un incontournable des sorties moscovites. Et des touristes… Autant vous le dire tout de suite, vous n'y serez pas seul.
L'intérieur a été également reconstitué à l'identique avec meubles, tissus, vaisselle et costumes sur mannequins, suivant dessins et témoignages d'époque, dans le fameux style "vieux russe". Il est donc devenu un musée, destiné à témoigner de la vie quotidienne des Tzars et de la cour à l'époque. Mais seulement 24 pièces ont été reconstituées sur les 250. A l'époque, on trouvait même des bains et une chapelle privée réservée au Tzar à proximité de sa chambre, comme au Kremlin. Le palais était divisé en deux parties, une pour les hommes, l'autre réservée aux femmes et à l'impératrice. Lorsque les garçons devenaient adolescents, ils quittaient les appartements des femmes pour rejoindre ceux des hommes.
(Image : amusingplanet.com)
(Images : amusingplanet.com)
(Image : russiaeguide.com)
(Image : suisscastles.ch)
Les bains de l'époque, la fameuse bania (vous savez, le truc où on se fouette avec des branchages et où on est censé se rouler à poil dans la neige après, j'ai essayé en ville, à Saint-Pétersbourg mais sans la neige, un truc de fous, faudra que je vous raconte) avec le poêle en faïence et tuiles vernissées :
(Image : suisscastles.ch)
Murs et plafonds étaient recouverts de peintures mythologiques ou bibliques aux vives couleurs, parfois de signes astrologiques comme ici, avec les signes du zodiaque encerclant le grand lustre :
(Image : suisscastles.ch)
S'y rendre est très facile puisque le palais ne se trouve qu'à 300 mètres de la station de métro Kashirskaya. Entrée payante et supplément pour pouvoir prendre des photos. Si vous optez pour une visite guidée, vous serez accompagné par des guides en costumes d'époque, c'est toujours sympa...
Dernière édition par Calonne le Dim 02 Fév 2020, 22:01, édité 1 fois
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Le Palais de bois (Moscou)
Merci, merci, mon cher Calonne !!!
Calonne a écrit: en 2010, la ville de Moscou décida de reconstruire le bâtiment tel qu'il était exactement à l'époque.
Deux différences majeures cependant : la "copie" est décalée d'un kilomètre au sud par rapport à l'emplacement d'origine (afin de préserver la forêt qui avait repris ses droits)
à la ville de Moscou !!! et pour l'initiative de reconstruction de ce palais enchanteur et pour ce scrupule très très louable de respecter la forêt.
C'est si rare, hélas ! Chez nous, un vrai jeu de massacre qui me fend le coeur ... notamment autour du beau Haras du Pin .
Je viens justement de voir au musée Thomas Henry de Cherbourg le tableau d'Emile Bin Le Bûcheron et l'Hamadryade Aïgeïros
Dans la mythologie grecque, les hamadryades sont des nymphes des arbres. Elles sont comparables aux dryades, sauf qu’elles sont liées à un seul arbre, et meurent avec lui s’il est abattu.
Calonne a écrit:
Un palais un peu fou, plein de fantaisie avec ses girouettes, ses formes étranges et ses couleurs. Les ambassadeurs en poste à la cour des Tzars, bien que décontenancés, ne tarissaient pas d'éloges sur le palais de bois dans leurs lettres et rapports où ils le décrivaient abondamment à leurs souverains.
... de quel bois ? du bouleau peut-être ?!
Calonne a écrit:L'intérieur a été également reconstitué à l'identique avec meubles, tissus, vaisselle et costumes sur mannequins, suivant dessins et témoignages d'époque, dans le fameux style "vieux russe".
Ah, que j'aime !!!!
Calonne a écrit:
Les bains de l'époque, la fameuse bania (vous savez, le truc où on se fouette avec des branchages et où on est censé se rouler à poil dans la neige après, j'ai essayé en ville, à Saint-Pétersbourg mais sans la neige, un truc de fous, faudra que je vous raconte) avec le poêle en faïence et tuiles vernissées :
Oui, oui, raconte-nous !!!
Moi je n'ai pas osé .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Palais de bois (Moscou)
En fait, le parc de Kolomenskoye vous réserve bien des surprises sur ses 390 hectares…
Le palais de bois donc mais aussi l'église Saint-Jean Baptiste, construite sur ordre d'Ivan le Terrible, l'église de l'Ascension (première église en pierre de Russie), celle de Saint-Georges (toute petite et toute en bois), celle de Notre-Dame de Kazan mais aussi la maison de bois de Pierre le Grand, une maisonnette qui, à l'origine, se trouvait sur une île du fleuve Dvina, près de la mer Blanche. Elle fût démantelée et transférée à Kolomenskoye en 1936.
La décision de déplacer le palais de bois lors de sa reconstruction fût prise pour protéger des arbres centenaires mais je serais en peine de te dire de quel type il s'agit… En tous cas, le parc est magnifique, une grande bouffée de nature aux abords de Moscou. Pour s'y rendre, prendre la ligne 2 et descendre à Kolomenskaya ou à Kashirskaya pour le fameux palais de bois (il est excentré par rapport aux autres bâtiments). Attention, il faut payer à chaque fois pour visiter chaque bâtiment. Mais on peut aussi tout simplement profiter gratuitement du parc où l'on peut faire promenades à cheval ou à vélo.
Ha, la Bania…
Grand amateur de hammam et autres bains, j'ai donc voulu essayer le bain russe. Suivez le guide.
La bania est une tradition encore très vivace en Russie. Elle est si possible située en extérieur, tous ceux qui en ont les moyens ont une Bania dans leur jardin. C'est une cabane en bois, de dimensions réduites. Un bain de vapeur, obtenu en aspergeant d'eau chaude un poêle en briques ou des pierres chauffées. D'où une température qui peut vite se révéler infernale, jusqu'à 120°... Ce qui explique que l'on n'y reste en général que cinq, voire dix minutes (pour les tarés) avant de sortir pour s'offrir un contraste violent en passant sous l'eau glacée. Autrefois, la fumée qui sortait du poêle était d'abord envoyée dans l'étuve même, afin d'y détruire microbes et germes. Elle était ensuite évacuée vers l'extérieur pour que les baigneurs puissent entrer. Rejetée dehors, la fumée noircissait les murs, d'où le nom de "Bania noire". C'était une mesure d'hygiène et l'on brûlait parfois des herbes odoriférantes afin, dans le même temps, de parfumer et purifier l'étuve avant l'entrée des baigneurs.
Autrefois, la Bania était partout surtout à la campagne, c'était "le bain des pauvres", pour un minimum d'hygiène, censé soulager et guérir rhumatismes, affections respiratoires, douleurs articulaires et autres.
Voici le rituel complet : on prend d'abord une douche chaude pour habituer le corps à la chaleur. Ensuite, une fois à l'intérieur, on se fouette vigoureusement avec des venik, des branches séchées de bouleau ou de frêne imprégnées d'eau. Ce qui active la sudation et stimule la circulation sanguine. Ensuite ? il faut subir le fameux contraste en passant au froid. A la campagne, on n'hésite donc pas à plonger dans un lac, une rivière, un trou creusé dans la glace (propoub) ou se rouler nu dans la neige... Le procédé, répété de nombreuses fois, aurait le mérite de :
- renforcer le système immunitaire.
- raffermir et tonifier la peau.
- favoriser la circulation sanguine.
- éliminer les toxines.
Attention si vous voulez essayer : en raison de la très forte chaleur, serviette et sandales sont impératives pour ne pas se brûler. Pas de nudité donc, contrairement aux bains japonais ou coréens. Petit conseil : la chaleur est moins forte sur les banquettes du bas.
Les habitués restent jusqu'à deux heures, alternant étuve brûlante et douche glacée. Suite au bain, on se repose en buvant un thé noir ou une vodka.
J'ai donc essayé, en ville, à Saint-Pétersbourg et je n'ai pas trop aimé. J'adore tout ce qui est hammam, j'aime rester dans la chaleur, je m'y endormirais presque. Mais là, c'est trop brûlant, insupportable au bout de cinq minutes. Et le contraste entre le chaud vraiment brûlant et le froid vraiment glacial m'a paru trop brutal. C'est surtout l'obligation de sortir, rentrer cinq minutes, ressortir, re-rentrer... qui m'a vite énervé.
Quant à la fameuse séance des veniks, grand moment de solitude… N'aimant pas les endroits touristiques, j''étais dans un établissement de quartier où seul l'accueil parlait anglais. J'étais donc là, avec trois ou quatre bonhommes et voilà que chacun prend ses branchages et commence à "fouetter" son voisin (c'est l'usage, quand on est plusieurs, on se rend ce service mutuellement bien qu'on puisse le faire seul aussi). Je me retrouve donc avec un type souriant qui me tend ses branchages et me tourne le dos, attendant visiblement quelque chose… Grand moment de solitude… Tu es là, à poil dans ta serviette, avec un type qui attend que tu le flagelle quoi… Bon, j'ai joué le jeu (gêné quand-même) et un des participants qui parlait quelques mots d'anglais m'a alors expliqué que je devais y aller plus fort… Enfin bon, l'impression bizarre de me retrouver sur le tournage d'un porno SM si tu me permets la comparaison… Ils étaient morts de rire mais ils ont apprécié que je joue le jeu, on a discuté autour d'un thé après avec le réceptionniste qui traduisait, ce fût malgré tout un bon moment. Et soyons honnêtes, le terme "fouetter" est un peu fort, c'est plus léger. Mais ça fait bizarre quand-même...
Le palais de bois donc mais aussi l'église Saint-Jean Baptiste, construite sur ordre d'Ivan le Terrible, l'église de l'Ascension (première église en pierre de Russie), celle de Saint-Georges (toute petite et toute en bois), celle de Notre-Dame de Kazan mais aussi la maison de bois de Pierre le Grand, une maisonnette qui, à l'origine, se trouvait sur une île du fleuve Dvina, près de la mer Blanche. Elle fût démantelée et transférée à Kolomenskoye en 1936.
La décision de déplacer le palais de bois lors de sa reconstruction fût prise pour protéger des arbres centenaires mais je serais en peine de te dire de quel type il s'agit… En tous cas, le parc est magnifique, une grande bouffée de nature aux abords de Moscou. Pour s'y rendre, prendre la ligne 2 et descendre à Kolomenskaya ou à Kashirskaya pour le fameux palais de bois (il est excentré par rapport aux autres bâtiments). Attention, il faut payer à chaque fois pour visiter chaque bâtiment. Mais on peut aussi tout simplement profiter gratuitement du parc où l'on peut faire promenades à cheval ou à vélo.
Ha, la Bania…
Grand amateur de hammam et autres bains, j'ai donc voulu essayer le bain russe. Suivez le guide.
(Image : fr.rbth.com)
La bania est une tradition encore très vivace en Russie. Elle est si possible située en extérieur, tous ceux qui en ont les moyens ont une Bania dans leur jardin. C'est une cabane en bois, de dimensions réduites. Un bain de vapeur, obtenu en aspergeant d'eau chaude un poêle en briques ou des pierres chauffées. D'où une température qui peut vite se révéler infernale, jusqu'à 120°... Ce qui explique que l'on n'y reste en général que cinq, voire dix minutes (pour les tarés) avant de sortir pour s'offrir un contraste violent en passant sous l'eau glacée. Autrefois, la fumée qui sortait du poêle était d'abord envoyée dans l'étuve même, afin d'y détruire microbes et germes. Elle était ensuite évacuée vers l'extérieur pour que les baigneurs puissent entrer. Rejetée dehors, la fumée noircissait les murs, d'où le nom de "Bania noire". C'était une mesure d'hygiène et l'on brûlait parfois des herbes odoriférantes afin, dans le même temps, de parfumer et purifier l'étuve avant l'entrée des baigneurs.
Autrefois, la Bania était partout surtout à la campagne, c'était "le bain des pauvres", pour un minimum d'hygiène, censé soulager et guérir rhumatismes, affections respiratoires, douleurs articulaires et autres.
Voici le rituel complet : on prend d'abord une douche chaude pour habituer le corps à la chaleur. Ensuite, une fois à l'intérieur, on se fouette vigoureusement avec des venik, des branches séchées de bouleau ou de frêne imprégnées d'eau. Ce qui active la sudation et stimule la circulation sanguine. Ensuite ? il faut subir le fameux contraste en passant au froid. A la campagne, on n'hésite donc pas à plonger dans un lac, une rivière, un trou creusé dans la glace (propoub) ou se rouler nu dans la neige... Le procédé, répété de nombreuses fois, aurait le mérite de :
- renforcer le système immunitaire.
- raffermir et tonifier la peau.
- favoriser la circulation sanguine.
- éliminer les toxines.
Attention si vous voulez essayer : en raison de la très forte chaleur, serviette et sandales sont impératives pour ne pas se brûler. Pas de nudité donc, contrairement aux bains japonais ou coréens. Petit conseil : la chaleur est moins forte sur les banquettes du bas.
Les habitués restent jusqu'à deux heures, alternant étuve brûlante et douche glacée. Suite au bain, on se repose en buvant un thé noir ou une vodka.
J'ai donc essayé, en ville, à Saint-Pétersbourg et je n'ai pas trop aimé. J'adore tout ce qui est hammam, j'aime rester dans la chaleur, je m'y endormirais presque. Mais là, c'est trop brûlant, insupportable au bout de cinq minutes. Et le contraste entre le chaud vraiment brûlant et le froid vraiment glacial m'a paru trop brutal. C'est surtout l'obligation de sortir, rentrer cinq minutes, ressortir, re-rentrer... qui m'a vite énervé.
Quant à la fameuse séance des veniks, grand moment de solitude… N'aimant pas les endroits touristiques, j''étais dans un établissement de quartier où seul l'accueil parlait anglais. J'étais donc là, avec trois ou quatre bonhommes et voilà que chacun prend ses branchages et commence à "fouetter" son voisin (c'est l'usage, quand on est plusieurs, on se rend ce service mutuellement bien qu'on puisse le faire seul aussi). Je me retrouve donc avec un type souriant qui me tend ses branchages et me tourne le dos, attendant visiblement quelque chose… Grand moment de solitude… Tu es là, à poil dans ta serviette, avec un type qui attend que tu le flagelle quoi… Bon, j'ai joué le jeu (gêné quand-même) et un des participants qui parlait quelques mots d'anglais m'a alors expliqué que je devais y aller plus fort… Enfin bon, l'impression bizarre de me retrouver sur le tournage d'un porno SM si tu me permets la comparaison… Ils étaient morts de rire mais ils ont apprécié que je joue le jeu, on a discuté autour d'un thé après avec le réceptionniste qui traduisait, ce fût malgré tout un bon moment. Et soyons honnêtes, le terme "fouetter" est un peu fort, c'est plus léger. Mais ça fait bizarre quand-même...
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Le Palais de bois (Moscou)
Merci Calonne pour cette visite si dépaysante ! Je ne connaissais pas ce bâtiment.
Et merci pour le récit de votre expérience de la bania et de sa séquence "vas-y, fais-moi mal"...
Très amusant !
Et merci pour le récit de votre expérience de la bania et de sa séquence "vas-y, fais-moi mal"...
Très amusant !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Palais de bois (Moscou)
Le parc vaut vraiment la visite, autant pour ses paysages bucoliques que ses monuments, dont beaucoup d'églises dont certaines en bois.
Depuis celle de l'Ascension, située sur une colline, on a une vue superbe sur le parc et la Moskova.
Coup de cœur pour celle de Saint-Georges le Victorieux, toute petite, toute en bois, perdue parmi les pins :
Elle aussi fût bâtie ailleurs, au nord du pays, puis démantelée et reconstituée à Kolomenskoye.
Pour les amateurs, en automne, se tient dans le parc une grande foire au miel : sous une vaste tente, des apiculteurs venus de toute la Russie mais aussi des pays limitrophes et d'Asie Centrale proposent aux promeneurs toutes sortes de miels, certains atypiques comme le miel à la violette ou au gingembre.
Depuis celle de l'Ascension, située sur une colline, on a une vue superbe sur le parc et la Moskova.
(Image : a-a-ah.com)
Coup de cœur pour celle de Saint-Georges le Victorieux, toute petite, toute en bois, perdue parmi les pins :
(Image : poznamka.ru)
Elle aussi fût bâtie ailleurs, au nord du pays, puis démantelée et reconstituée à Kolomenskoye.
Pour les amateurs, en automne, se tient dans le parc une grande foire au miel : sous une vaste tente, des apiculteurs venus de toute la Russie mais aussi des pays limitrophes et d'Asie Centrale proposent aux promeneurs toutes sortes de miels, certains atypiques comme le miel à la violette ou au gingembre.
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
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