Le peintre Henri-Pierre Danloux
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Le peintre Henri-Pierre Danloux
J'ouvre ce sujet biographique et iconographique avec un portrait peint par Henri-Pierre Danloux, et conservé au Musée des Beaux-Arts de Tours.
Portrait d’Antoine-Marie, comte du Cluzel
Henri-Pierre Danloux
XVIIIe siècle
Huile sur toile 65, x 54 cm
Don de la comtesse de Cossé-Brissac, née Charlotte de Biencourt, 1942
Image : Musée des Beaux-Arts de Tours
La présentation de l'oeuvre sur le site internet du musée est accompagnée d'une notice biographique, que je cite :
Formé dans l’atelier de Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784), auprès de qui il s’initie à la peinture de genre et au portrait, Danloux devient ensuite l’élève de Joseph-Marie Vien afin d’appréhender le grand genre.
En 1775, Vien nommé directeur de l’Académie de France à Rome, permet à Danloux de poursuivre sa formation en Italie sans avoir concouru au Grand Prix.
Henri-Pierre Danloux séjournera à Rome pendant huit longues années, avant de rentrer en France en 1783.
L’artiste fera un second voyage en Italie entre 1787 et 1789.
Présentant ses premiers portraits dès 1771 au Salon de la jeunesse, l’artiste y est déjà remarqué. Il expose ensuite très régulièrement à ce Salon puis à celui de la Correspondance jusqu’en 1791. Il devient rapidement un portraitiste recherché notamment par les milieux artistiques et aristocratiques.
Ses amitiés au sein de la société de l’Ancien Régime l’obligent à quitter la France pendant les troubles révolutionnaires. Il se réfugie à Londres, avec d’autres artistes comme Elizabeth-Louise Vigée Lebrun, pendant près de dix ans et continue à peindre de nombreux portraits pendant cette longue période, notamment ceux des émigrés français : Portrait de Charles de France, comte d’Artois, 1796 (Versailles, musée national du château et de Trianon), Portrait de Louis- Henri-Joseph de Bourbon prince de Condé, 1797 (Chantilly, musée Condé).
La production de l’artiste devient alors plus sobre révélant en particulier l’influence du portraitiste anglais George Romney (1734-1802).
De retour à Paris, Danloux fait quelques essais en peinture d’histoire : Sully déchirant la promesse de mariage d’Henri IV à Henriette d’Entragues (Pau, musée national du château), tout en continuant à réaliser des portraits qui se caractérisent par une franchise psychologique et une représentation dénuée d’apparat superflu.
* Source texte (extraits) : MBA Tours - Silvana Editoriale 2008
Et, en complément, sa fiche bio Wikipedia :
Henri-Pierre Danloux (1753 - 1809)
Né le 24 février 1753 à Paris où il est mort le 3 janvier 1809, est un peintre, dessinateur et graveur français.
Autoportrait
Henri-Pierre Danloux
Dessin, 1791
Marseille, château Borély, musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode
Image : Ville de Marseille, Dist. RMN-Grand Palais
Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome, où il fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
Portrait de son épouse, Marie-Pierrette-Antoinette Danloux, née de Saint Redan (1765-1844)
Henri-Pierre Danloux
oil on canvas
Image : Sotheby's
Parmi ses meilleures œuvres, il faut noter le portrait de Melle Duthé, celui de Monseigneur de la Marche à son bureau (musée du Louvre) ou celui du duc de Choiseul dans sa prison (le neveu du célèbre ministre de Louis XV).
Le duc de Choiseul dans sa prison
Claude-Antoine-Gabriel, duc de Choiseul-Stainville (1760-1838)
Henri-Pierre Danloux
c. 1800
Image : Conseil Général des Vosges - Hommage au duc de Choiseul-Stainville, fondateur du Musée départemental des Vosges
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802.
Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.
Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux Anglais et Écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
Plusieurs de ses œuvres ont été gravées, notamment par les artistes anglais. Son journal a été partiellement publié par le baron Roger Portalis.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
* Source texte (extraits) : Wikipedia - Henri-Pierre Danloux
Portrait of the artist's wife and his son
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, c. 1791
Image : Sotheby's
This personal portrait by Henri-Pierre Danloux, depicts his wife, Marie-Pierrette-Antoinette de Saint Redan, with their second and only son, Jules, born in 1790 at the Chateau de Passy, Burgundy.
The painting can be dated between the end of that year and the beginning of 1791, when the artist produced a number of such works related to his family.
Here, the newborn is positioned in the far background to the right, swaddled in blue silk in his cot, with only his head exposed. His mother, at the center of the composition, rocks the cradle (which Portalis unfortunately mistook for a table in his description of the work in 1910 [see Literature]).
The young Marie-Pierrette-Antoinette seated in a medallion armchair, wears a dress of voluminous, pink silk, which Danloux exploits to demonstrate his virtuosic treatment of light, reflecting the varying hues of the fabric.
This painting is a particularly touching subject for the artist: while returning from Rome to Paris in 1788, the couple had been forced to stop at Lyon where Marie-Pierrette-Antoinette was taken ill, tragically causing her to lose her first child.
A suivre, une sélection de ses oeuvres...
Portrait d’Antoine-Marie, comte du Cluzel
Henri-Pierre Danloux
XVIIIe siècle
Huile sur toile 65, x 54 cm
Don de la comtesse de Cossé-Brissac, née Charlotte de Biencourt, 1942
Image : Musée des Beaux-Arts de Tours
La présentation de l'oeuvre sur le site internet du musée est accompagnée d'une notice biographique, que je cite :
Henri-Pierre Danloux (Paris, 1753 - Paris, 1809)
Formé dans l’atelier de Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784), auprès de qui il s’initie à la peinture de genre et au portrait, Danloux devient ensuite l’élève de Joseph-Marie Vien afin d’appréhender le grand genre.
En 1775, Vien nommé directeur de l’Académie de France à Rome, permet à Danloux de poursuivre sa formation en Italie sans avoir concouru au Grand Prix.
Henri-Pierre Danloux séjournera à Rome pendant huit longues années, avant de rentrer en France en 1783.
L’artiste fera un second voyage en Italie entre 1787 et 1789.
Présentant ses premiers portraits dès 1771 au Salon de la jeunesse, l’artiste y est déjà remarqué. Il expose ensuite très régulièrement à ce Salon puis à celui de la Correspondance jusqu’en 1791. Il devient rapidement un portraitiste recherché notamment par les milieux artistiques et aristocratiques.
Ses amitiés au sein de la société de l’Ancien Régime l’obligent à quitter la France pendant les troubles révolutionnaires. Il se réfugie à Londres, avec d’autres artistes comme Elizabeth-Louise Vigée Lebrun, pendant près de dix ans et continue à peindre de nombreux portraits pendant cette longue période, notamment ceux des émigrés français : Portrait de Charles de France, comte d’Artois, 1796 (Versailles, musée national du château et de Trianon), Portrait de Louis- Henri-Joseph de Bourbon prince de Condé, 1797 (Chantilly, musée Condé).
La production de l’artiste devient alors plus sobre révélant en particulier l’influence du portraitiste anglais George Romney (1734-1802).
De retour à Paris, Danloux fait quelques essais en peinture d’histoire : Sully déchirant la promesse de mariage d’Henri IV à Henriette d’Entragues (Pau, musée national du château), tout en continuant à réaliser des portraits qui se caractérisent par une franchise psychologique et une représentation dénuée d’apparat superflu.
* Source texte (extraits) : MBA Tours - Silvana Editoriale 2008
Et, en complément, sa fiche bio Wikipedia :
Henri-Pierre Danloux (1753 - 1809)
Né le 24 février 1753 à Paris où il est mort le 3 janvier 1809, est un peintre, dessinateur et graveur français.
Autoportrait
Henri-Pierre Danloux
Dessin, 1791
Marseille, château Borély, musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode
Image : Ville de Marseille, Dist. RMN-Grand Palais
Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome, où il fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
Portrait de son épouse, Marie-Pierrette-Antoinette Danloux, née de Saint Redan (1765-1844)
Henri-Pierre Danloux
oil on canvas
Image : Sotheby's
Parmi ses meilleures œuvres, il faut noter le portrait de Melle Duthé, celui de Monseigneur de la Marche à son bureau (musée du Louvre) ou celui du duc de Choiseul dans sa prison (le neveu du célèbre ministre de Louis XV).
Le duc de Choiseul dans sa prison
Claude-Antoine-Gabriel, duc de Choiseul-Stainville (1760-1838)
Henri-Pierre Danloux
c. 1800
Image : Conseil Général des Vosges - Hommage au duc de Choiseul-Stainville, fondateur du Musée départemental des Vosges
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802.
Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.
Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux Anglais et Écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
Plusieurs de ses œuvres ont été gravées, notamment par les artistes anglais. Son journal a été partiellement publié par le baron Roger Portalis.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
* Source texte (extraits) : Wikipedia - Henri-Pierre Danloux
Portrait of the artist's wife and his son
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, c. 1791
Image : Sotheby's
This personal portrait by Henri-Pierre Danloux, depicts his wife, Marie-Pierrette-Antoinette de Saint Redan, with their second and only son, Jules, born in 1790 at the Chateau de Passy, Burgundy.
The painting can be dated between the end of that year and the beginning of 1791, when the artist produced a number of such works related to his family.
Here, the newborn is positioned in the far background to the right, swaddled in blue silk in his cot, with only his head exposed. His mother, at the center of the composition, rocks the cradle (which Portalis unfortunately mistook for a table in his description of the work in 1910 [see Literature]).
The young Marie-Pierrette-Antoinette seated in a medallion armchair, wears a dress of voluminous, pink silk, which Danloux exploits to demonstrate his virtuosic treatment of light, reflecting the varying hues of the fabric.
This painting is a particularly touching subject for the artist: while returning from Rome to Paris in 1788, the couple had been forced to stop at Lyon where Marie-Pierrette-Antoinette was taken ill, tragically causing her to lose her first child.
A suivre, une sélection de ses oeuvres...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre Henri-Pierre Danloux
Et tout d'abord, quelques figures familières du forum, dont les portraits sont peints généralement sur des supports de petits formats.
Dont le ravissant portrait, du baron de Besenval :
Le baron de Besenval dans son salon de compagnie
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1791
Image : National Gallery, London
Pierre Victor, baron de Besenval
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre)
Jean-Baptiste-Michel Dupréel ou Duprehel (graveur)
Estampe, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Mademoiselle Rosalie Duthé
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1792
Image : Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Les portraits de celui qui fut l'un des amants de la célèbre comédienne, le comte d'Artois, peints du temps de l'émigration du peintre en Angleterre :
Portrait du Comte d'Artois assis à son bureau
Pierre Henri Danloux
Huile sur toile d'origine, 1797
Image : Millon SVV Paris - Vente Prestige (9 décembre 2019)[/size]
Tableau représentant le comte d’Artois à son bureau durant son exil au d’Holyrood achevé le 3 août 1797 par Danloux pour le duc de Sérent.
Le visage du futur roi est ici identique à celui que l’on trouve dans un portrait original que Danloux peint d’après nature à Holyrood. Plusieurs copies de ce tableau furent reproduites par le peintre pour une clientèle d’exilés politique.
Danloux rencontre Armand-Louis de Kerfily, duc de Sérent (1741-1824) le 15 décembre 1795 lors d’un diner. Suite à une conversation sur la peinture qu’il eut avec les convives, le peintre décrit le duc comme « quelqu’un qui cherche à s’instruire et tire parti de tout ce qu’on dit ».
Danloux quitte l’Ecosse le 7 février 1797. Le journal du peintre fait mention d’une commande du duc de Sérent concernant une copie d’un portrait.
Pour l’exécuter le peintre va réemployer la tête du prince qu’il avait peint dans l’œuvre originale ; il élaborera le reste du corps probablement avec l’aide d’un autre modèle.
L’inscription « de Sérent » au dos de notre tableau laisse à penser qu’il s’agit de la copie du « petit portrait » achevé le 3 aout 1797 et payé 8 guinées par le duc de Sérent le 22 aout de la même année.
Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Charles Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836)
Pierre-Henri Danloux
Huile sur toile montée sur carton, 1798
Signé et daté PH Danloux / 1798
Provenance : Vente Tajan 20 juin 2007 lot 38
Image : Sotheby's
Les portraits des fils du comte d'Artois :
Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le musée Condé, domaine de Chantilly, possède également deux portraits de Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de Condé, mais les images sur le site internet du musée sont si dégueulasses, que je préfère ne pas les poster !
Louis Henri Joseph, duc de Bourbon (1756-1830), dernier prince de Condé (1818-1830)
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
Philippe Audinet (graveur)
Estampe, 1797
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Michel Urtado
Danloux a également peint un portrait de Madame Royale, jeune duchesse d'Angoulême, mais je ne suis pas parvenu à mettre la main sur la version originale.
A imaginer avec cette gravure, et ses "déclinaisons"...
Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulème
Audinet, P. (Graveur) ; Danloux, Henri Pierre (Peintre du modèle)
Published by H. Danloux n° 11. Charles Street, Middlesex Hospital, London
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Madame fille de Louis XVI
Née à Versailles le 19 7.bre 1778, enfermée dans la tour du Temple le 10 aout 1792, partie pour l'Autriche le 19 X.bre 1795 :
Vérité, Jean-Baptiste (1756-1837). Graveur
Danloux, Henri Pierre (1753-1809). Dessinateur du modèle
Estampe, c. 1796-1797
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Madame fille de Louis XVI
Née à Versailles le 19 7.bre 1778, enfermée dans la tour du Temple le 10 aout 1792, partie pour l'Autriche le 19 X.bre 1795 :
Vérité, Jean-Baptiste (1756-1837). Graveur
Danloux, Henri Pierre (1753-1809). Dessinateur du modèle
Estampe, c. 1796-1797
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Duchesse d'Angoulême
Jean-Baptiste Vérité, Paris (Graveur) d'après Henri-Pierre Danloux
Estampe
Image : Bibliothèque nationale de France
De même nous connaissons bien cette gravure d'un portrait de la princesse de Lamballe, dont le portrait ou dessin original demeure également inconnu...
Portrait de M. Th. L. de Savoie Carignan, princesse de Lamballe
Ruotte (Graveur), d'après Henri-Pierre Danloux (Dessinateur du modèle)
Dessiné par Danloux en 1791
Estampe
Image : Bibliothèque Nationale de France
Je signale qu'en 2012, un pastel signé DX et daté 1789, était passé en vente aux enchères. Décrit comme le portrait de la princesse de Lamballe, il fut attribué à Pierre-Henri Danloux.
Personnellement, je suis pas convaincu, mais bon...
Voir ici : Portraits de la princesse de Lamballe
Deux gravures présentent encore des portraits de Louis XVIII, d'après Henri-Pierre Danloux, mais j'ignore s'il a jamais existé des huiles sur toile originales.
Louis XVIII, roi de France et de Navarre
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
W. Skelton (graveur)
Estampe, 19e siècle
Image : Bibliothèque Nationale de France
Louis XVIII, roi de France
D'après Henri-Pierre Danloux (artiste)
Philippe Audinet (graveur)
Estampe, 19e siècle
Image : The Royal Collection Trust
Nous connaissons en revanche son grand portrait commémoratif du roi Louis XVI, et celui de son fidèle et dernier serviteur :
Louis XVI, au Temple, écrivant son testament
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, vers 1795
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Jean-Baptiste Canthaney, dit Cléry, valet de chambre de Louis XVI
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1798
Gravé pour l'édition du Journal de Cléry
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux
.....A suivre !
Dont le ravissant portrait, du baron de Besenval :
Le baron de Besenval dans son salon de compagnie
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1791
Image : National Gallery, London
Pierre Victor, baron de Besenval
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre)
Jean-Baptiste-Michel Dupréel ou Duprehel (graveur)
Estampe, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Mademoiselle Rosalie Duthé
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1792
Image : Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Les portraits de celui qui fut l'un des amants de la célèbre comédienne, le comte d'Artois, peints du temps de l'émigration du peintre en Angleterre :
Portrait du Comte d'Artois assis à son bureau
Pierre Henri Danloux
Huile sur toile d'origine, 1797
Image : Millon SVV Paris - Vente Prestige (9 décembre 2019)[/size]
Tableau représentant le comte d’Artois à son bureau durant son exil au d’Holyrood achevé le 3 août 1797 par Danloux pour le duc de Sérent.
Le visage du futur roi est ici identique à celui que l’on trouve dans un portrait original que Danloux peint d’après nature à Holyrood. Plusieurs copies de ce tableau furent reproduites par le peintre pour une clientèle d’exilés politique.
Danloux rencontre Armand-Louis de Kerfily, duc de Sérent (1741-1824) le 15 décembre 1795 lors d’un diner. Suite à une conversation sur la peinture qu’il eut avec les convives, le peintre décrit le duc comme « quelqu’un qui cherche à s’instruire et tire parti de tout ce qu’on dit ».
Danloux quitte l’Ecosse le 7 février 1797. Le journal du peintre fait mention d’une commande du duc de Sérent concernant une copie d’un portrait.
Pour l’exécuter le peintre va réemployer la tête du prince qu’il avait peint dans l’œuvre originale ; il élaborera le reste du corps probablement avec l’aide d’un autre modèle.
L’inscription « de Sérent » au dos de notre tableau laisse à penser qu’il s’agit de la copie du « petit portrait » achevé le 3 aout 1797 et payé 8 guinées par le duc de Sérent le 22 aout de la même année.
Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Charles Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836)
Pierre-Henri Danloux
Huile sur toile montée sur carton, 1798
Signé et daté PH Danloux / 1798
Provenance : Vente Tajan 20 juin 2007 lot 38
Image : Sotheby's
Les portraits des fils du comte d'Artois :
Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry
Henri-Pierre Danloux
Huile sur bois, 1796-1797
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le musée Condé, domaine de Chantilly, possède également deux portraits de Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de Condé, mais les images sur le site internet du musée sont si dégueulasses, que je préfère ne pas les poster !
Louis Henri Joseph, duc de Bourbon (1756-1830), dernier prince de Condé (1818-1830)
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
Philippe Audinet (graveur)
Estampe, 1797
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Michel Urtado
Danloux a également peint un portrait de Madame Royale, jeune duchesse d'Angoulême, mais je ne suis pas parvenu à mettre la main sur la version originale.
A imaginer avec cette gravure, et ses "déclinaisons"...
Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulème
Audinet, P. (Graveur) ; Danloux, Henri Pierre (Peintre du modèle)
Published by H. Danloux n° 11. Charles Street, Middlesex Hospital, London
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Madame fille de Louis XVI
Née à Versailles le 19 7.bre 1778, enfermée dans la tour du Temple le 10 aout 1792, partie pour l'Autriche le 19 X.bre 1795 :
Vérité, Jean-Baptiste (1756-1837). Graveur
Danloux, Henri Pierre (1753-1809). Dessinateur du modèle
Estampe, c. 1796-1797
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Madame fille de Louis XVI
Née à Versailles le 19 7.bre 1778, enfermée dans la tour du Temple le 10 aout 1792, partie pour l'Autriche le 19 X.bre 1795 :
Vérité, Jean-Baptiste (1756-1837). Graveur
Danloux, Henri Pierre (1753-1809). Dessinateur du modèle
Estampe, c. 1796-1797
Image : Bibliothèque nationale de France
Marie Therese Charlotte de France, Duchesse d'Angoulême
Jean-Baptiste Vérité, Paris (Graveur) d'après Henri-Pierre Danloux
Estampe
Image : Bibliothèque nationale de France
De même nous connaissons bien cette gravure d'un portrait de la princesse de Lamballe, dont le portrait ou dessin original demeure également inconnu...
Portrait de M. Th. L. de Savoie Carignan, princesse de Lamballe
Ruotte (Graveur), d'après Henri-Pierre Danloux (Dessinateur du modèle)
Dessiné par Danloux en 1791
Estampe
Image : Bibliothèque Nationale de France
Je signale qu'en 2012, un pastel signé DX et daté 1789, était passé en vente aux enchères. Décrit comme le portrait de la princesse de Lamballe, il fut attribué à Pierre-Henri Danloux.
Personnellement, je suis pas convaincu, mais bon...
Voir ici : Portraits de la princesse de Lamballe
Deux gravures présentent encore des portraits de Louis XVIII, d'après Henri-Pierre Danloux, mais j'ignore s'il a jamais existé des huiles sur toile originales.
Louis XVIII, roi de France et de Navarre
D'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
W. Skelton (graveur)
Estampe, 19e siècle
Image : Bibliothèque Nationale de France
Louis XVIII, roi de France
D'après Henri-Pierre Danloux (artiste)
Philippe Audinet (graveur)
Estampe, 19e siècle
Image : The Royal Collection Trust
Nous connaissons en revanche son grand portrait commémoratif du roi Louis XVI, et celui de son fidèle et dernier serviteur :
Louis XVI, au Temple, écrivant son testament
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, vers 1795
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Jean-Baptiste Canthaney, dit Cléry, valet de chambre de Louis XVI
Henri-Pierre Danloux
Huile sur toile, 1798
Gravé pour l'édition du Journal de Cléry
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Franck Raux
.....A suivre !
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre Henri-Pierre Danloux
Merci pour l'ouverture de ce sujet !
Je trouve que Danloux a le pinceau plus heureux pour les messieurs .
Il assassine sans pitié les dames. Pfou ! Quelles sont vilaines !
Le vicomte de Reiset, auteur des Reines de l'émigration ( Mmes de Balbi et Polastron ) était convaincu que le portrait de Louise de Polastron attribué à Kucharsky était une oeuvre de Danloux.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le peintre Henri-Pierre Danloux
J'ai retrouvé cet extrait du vicomte de Reiset.
Le voici :
Deux tables de quinze toutes prêtes et des fleurs, des fleurs partout. C'est Mme de Polastron; elle avait voulu se charger seule d'en parer tout l'appartement. On me fit passer dans mon cabinet ; au-dessus de mon bureau, son portrait, de Kucharsky. Ah ! je fus ravie, je croyais qu'il ne serait fini que dans un mois ; il est encore, bien mieux que la dernière fois que je l'ai vu. Sous prétexte qu'il n'y travaillerait pas de plusieurs jours, elle n'avait pas voulu que j'y retournasse, afin de m'en donner la surprise; c'est elle absolument, il est aussi ressemblant que le mien.
Mme de Laage de Volude, Mémoires
" Alexandre Kucharsky, écrit Reiset, né à Varsovie en 1741, ancien page du roi Stanislas de Pologne, vint à Paris travailler sous la direction de Vanloo et de Vien, et ne tarda pas à devenir célèbre. Malgré mon désir de retrouver le portrait qu'il avait fait de Mme de Polastron, écrit le vicomte de Reiset, mes recherches sont demeurées infructueuses. M. Fournier-Sarlovèze a publié, dans la Revue de l'Art du 10 décembre 1905, un portrait de Mme de Polastron qu'il a retrouvé à Autun. chez la vicomtesse de Fontenay. Mais c'est à tort, à mon sens, qu'il l'attribue à Kucharsky et qu'il suppose que c'est celui dont parle Mme de Lage. Mme de Polaslron, à cette époque, était une jeune femme de vingt-cinq ans, dans tout l'éclat de la fraîcheur et de la beauté; or, le pastel d'Autun nous montre au contraire une femme approchant de la quarantaine, déjà éprouvée par les vicissitudes de la vie, et qui porte sur son visage amaigri les marques de la maladie qui doit l'emporter. Ce portrait, à mon sens, doit être attribué à Danloux, dont il rappelle absolument la manière; il dut être exécuté à Londres par le célèbre peintre, qui nous le raconte dans ses Mémoires inédits, peu d'années avant la mort de Mme de Polastron, au moment où il peignit le portrait de son fils.
Cette manière de voir est également celle du baron Portails, qui consacre en ce moment une longue étude à Danloux et dont l'opinion fait autorité en matière artistique. "
( Vicomte de Reiset, Les reines de l'émigration )
Le vicomte écrit en 1907, je suppose, s'il y a eu polémique Danloux ou Kucharsky, que l'on y voit plus clair maintenant ?
Par ailleurs, je trouve vilain le portrait de Louise de Polastron attribué à Danloux :
artnet.com
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le peintre Henri-Pierre Danloux
Le château de Versailles, qui conserve ce portrait, le présente toujours comme un pastel dessiné par Kucharski.Mme de Sabran a écrit:
Le vicomte écrit en 1907, je suppose, s'il y a eu polémique Danloux ou Kucharsky, que l'on y voit plus clair maintenant ?
Et signale sa provenance telle qu'évoquée ci-dessus :
Offert par comtesse de Polastron à la marquise de Lage de Volude, 21 mai 1789 ; collection vicomte et vicomtesse de Fontenay (Autun) ; collection de leur fille Charlotte de Fontenay, baronne Thierry de Ville-d'Avray ; don de la baronne Thierry de Ville-d'Avray au château de Versailles, avril 1969 ; entré au château de Versailles, 5 mai 1969
Mme de Sabran a écrit:
Par ailleurs, je trouve vilain le portrait de Louise de Polastron attribué à Danloux :
Il fut présenté en vente aux enchères comme un portrait de : Ecole du XVIIIe siècle, attribué à Danloux.
Mais il faut dire que nous ne voyons pas grand chose sur cette image...
Ces deux portraits sont présentés ici :
Louise d'Esparbès de Lusson, comtesse de Polastron
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le peintre Henri-Pierre Danloux
Quelques autres portraits peints par Danloux dont, notamment, très probablement celui de l'épouse du comte de Cluzel, dont le portrait fait l'ouverture de ce sujet...
Pour nos amis lecteurs en langue anglaise, je laisse bien visible la biographie du peintre qui complète le descriptif de ce portrait remarquable présenté, il y a peu de temps, en ventes aux enchères...
Portrait of Lum A'Kao
Henri-Pierre Danloux
Inscribed upper left in Chinese script: 香山林亞九
oil on canvas, 1793
Image : Sotheby's
Provenance : Collection of the artist and by descent to his son, in whose possession still in 1860 (...)
A rare instance of an eighteenth-century portrait of a Chinese sitter by a European artist, this highly unusual painting depicts Lum A’Kao, who came to London in 1793 from Canton as the attendant of Charles Constant de Rebecque (1762–1835), a swiss-born merchant and banker who travelled extensively with the East India Company, including three voyages to China between 1779 and 1793, After executing his portrait of A’Kao, Danloux had it published as a print by Joseph Grozer.1 Grozer’s mezzotint is lettered below the image with a dedication to ‘Mr. Chas. Constant de Rebecque’.
Both the portrait and the print are datable to 1793.
The Chinese characters inscribed in the upper left corner of the painting were probably by Danloux himself, their lack of fluidity perhaps due to his unfamiliarity with Chinese script and his use of a brush laden with paint rather than ink. The first two characters, Pan Shan in Mandarin, signify the place where the sitter is from, a town in the province of Canton; the third character, Lin in Mandarin is the sitter’s surname (Lum or Lam in Cantonese); the last two characters, Ya Jiu in Mandarin or A’Kao in Cantonese, is his informal name, used as a familiar or private term. Thus Lum A’Kao written as 林亞九 is his name in Cantonese and 番山 (or 香山, depending on how the first character is deciphered) corresponds with Euhun Sang, the place name adopted in the print.
Constant de Rebecque was an old friend of Danloux, a connection which might explain how the portrait came to be painted.
The relationship between the sitter and Constant de Rebecque is confirmed by Danloux’s wife, Marie-Pierrette-Antoinette de Saint-Redan (1765–1844), who later noted that she had received a letter from Mme de Sérilly, a family friend, brought to her by Lum A'Kao, the man whom her husband had painted.
Henri-Pierre Danloux
Henri-Pierre Danloux trained in the studio of Joseph-Marie Vien (1716–1809), the French academic painter and promoter of neo-classical ideals, whose pupils in the 1770s included the man who would become the pre-eminent painter of the French Republic, Jacques-Louis David (1748–1825).
In 1775 Danloux, like David, followed Vien to Rome on his teacher’s appointment to the directorship of the Académie de France. While in Italy he traveled to different artistic centers, already showing a talent for portraiture and a predilection in his work for informality and intimacy.
Danloux left Italy in 1783, though he was to return to Rome later in the decade, settling in Lyon before moving to Paris two years later. In the capital, his sitters were largely the aristocracy, foremost among them members of the royal family – Mme Elisabeth and the Dauphin – whose portraits he was commissioned to paint the very same year that the regime crumbled.
Danloux remained loyal to the monarchy, emigrating to London in 1792.
Danloux lived through a period of unparalleled social and political upheaval. In Paris his sitters were largely members of the aristocracy. His work there shows a predilection for informality and intimacy.
In 1792 he emigrated to London.
While in exile in Britain during the tumultuous years in the aftermath of the French Revolution, he found a receptive clientele among the French émigré community and obtained from them notable portrait commissions. He excelled in family group portraits and portraits of children, and moved towards a more restrained elegance in his work. He exhibited at the Royal Academy in 1793, the same year that he painted this portrait of Lum A’Kao.
Of the portraits executed by Danloux during his stay in London, the present painting is undoubtedly one of the most remarkable due to its exceptionally high quality and its appropriately spare evocation of the appearance of this foreign sitter.
In 1801, during Napoleon Bonaparte’s rule as First Consul, Danloux was back in Paris, where he painted fewer portraits and instead turned his attention to painting history subjects, with mixed success. His greatest achievements were in the realm of portraiture. He also continued with the series of portraits of artists and figures from the theater that he had begun before the Revolution.
Portrait of a Lady, head and Shoulders, wearing a Grey Hat
Henri-Pierre Danloux (1753-1809)
Oil on canvas, unfinished.
Image : Adam Williams Fine Art Ltd
Portrait of Jean-Paul-André de Razins, marquis de Saint-Marc
Henri-Pierre Danloux
Inscribed on the edge of the book lower left: ADELE / DE / PONTHIEL
Oil on canvas, oval
Image : Sotheby's
Jean-Paul-André de Razins, Marquis de Saint Marc, was an amateur lyric poet. Danloux's model, he was one of the artist's oldest clients.
His charming portrait, the frontispiece for his poetic works, carries an inscription at the bottom: engraved after the portrait by Danloux by Ch. Gaucher of the Academy of Arts of England (see R. Portalis, Henry-Pierre Danloux, peintre de portraits et son journal durant l'émigration (1753-1809), Paris 1910, p. 13, reproduced).
Portrait of a Sportman in Landscape with a Dog
Henri-Pierre Danloux
Indistinctly signed on the flask of the rifle lower left: Danloux.
Oil on canvas
Image : Sotheby's
The present portrait dates from Henri-Pierre Danloux's sojourn in England, where he emigrated to in 1791 whilst fleeing the French Revolution. The artist resided there until 1800, overcoming several financial issues.
During this period he became one of the principal portraitists of the French émigré nobility with whom he mingled; he apparently received fewer commissions from the English aristocracy, and the majority of his paintings representing English notables have remained anonymous.
The physiognomy and costume of our sportsman nevertheless suggest that the model was English.
During this period as an emigrant, Danloux was able to deepen his knowledge of British painters and especially to absorb the art of Van Dyck, still a major source of influence in England at that time.
Portrait of a Lady
Attributed to Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
Portrait of a young lady in a white dress
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
Portrait of Jean-Louis-Gustave d'Hautefort et de sa soeur, Marie-Thérèse-Thaïs d'Hautefort
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, 19th century
Image : Sotheby's
This handsome and colorful double portrait can be dated on stylistic terms to late in Danloux's career, when he had already returned to Paris from a sojourn in England (begun in 1792) and absorbed the art of Henry Raeburn, who had a deep impact on Danloux's late work.
Portrait of Henry John Lambert
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
In his journal (published by Baron R. Portalis, see Literature), Danloux described in remarkable detail his meeting with the present sitter’s mother, Sophia Lambert (née Whyte; d.1839) as well as the commissioning and execution of not only the present portrait, but also that of Mrs. Lambert (sold Paris, Sotheby's, 19 June 2006, lot 79):
“I have had a visit from M. Dellon, who tells me he had dined the previous evening with Mme. Lambert, daughter-in-law of Chevalier Lambert, the Paris banker, at the home of the Margrave (Prince) of Anspach. A rendezvous was made at my home [June 15, 1795], because she wanted to see my works. She arrived just after, recognized all the portraits of her acquaintances, asked my price and said she would present her husband to me.”1
Danloux also records the step by step process of the creation of this beautiful portrait, in eighteen seperate entries dating from 14 June to 3 August 1800, commenting not only on its progress, but also on the character of the young boy himself.
(...)
Portrait of Madame de l'Horme and her son
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
The sitters in this tender portrayal of a mother and her child are Madame Barthélémy Fleury de l’Horme (1774-1835) and her fourth son, Jean-Louis-Ernest (1800-1878). Between 1791 and 1816, she and her husband, a native of Lyon, had nine children – seven sons and two daughters – two of whom died in infancy.
Danloux depicts Madame de l’Horme as she nestles her young son on her lap, momentarily distracted by something she views out the window at left. As she holds back the curtain, light floods in dramatically illuminating her white gown and the pale yellow satin fabric draped over the side of the cradle.
The intimacy and spontaneity of the scene are reminiscent of a portrait Danloux painted of his own wife and son a decade earlier, in which he also made use of striking chiaroscuro effects.
Harriott Manningham, Mrs Charles Yorke
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, c. 1793
Image : The Athenaum / Wimpole Hall - National Trust (United Kingdom - Arrington)
Pour nos amis lecteurs en langue anglaise, je laisse bien visible la biographie du peintre qui complète le descriptif de ce portrait remarquable présenté, il y a peu de temps, en ventes aux enchères...
Portrait of Lum A'Kao
Henri-Pierre Danloux
Inscribed upper left in Chinese script: 香山林亞九
oil on canvas, 1793
Image : Sotheby's
Provenance : Collection of the artist and by descent to his son, in whose possession still in 1860 (...)
A rare instance of an eighteenth-century portrait of a Chinese sitter by a European artist, this highly unusual painting depicts Lum A’Kao, who came to London in 1793 from Canton as the attendant of Charles Constant de Rebecque (1762–1835), a swiss-born merchant and banker who travelled extensively with the East India Company, including three voyages to China between 1779 and 1793, After executing his portrait of A’Kao, Danloux had it published as a print by Joseph Grozer.1 Grozer’s mezzotint is lettered below the image with a dedication to ‘Mr. Chas. Constant de Rebecque’.
Both the portrait and the print are datable to 1793.
The Chinese characters inscribed in the upper left corner of the painting were probably by Danloux himself, their lack of fluidity perhaps due to his unfamiliarity with Chinese script and his use of a brush laden with paint rather than ink. The first two characters, Pan Shan in Mandarin, signify the place where the sitter is from, a town in the province of Canton; the third character, Lin in Mandarin is the sitter’s surname (Lum or Lam in Cantonese); the last two characters, Ya Jiu in Mandarin or A’Kao in Cantonese, is his informal name, used as a familiar or private term. Thus Lum A’Kao written as 林亞九 is his name in Cantonese and 番山 (or 香山, depending on how the first character is deciphered) corresponds with Euhun Sang, the place name adopted in the print.
Constant de Rebecque was an old friend of Danloux, a connection which might explain how the portrait came to be painted.
The relationship between the sitter and Constant de Rebecque is confirmed by Danloux’s wife, Marie-Pierrette-Antoinette de Saint-Redan (1765–1844), who later noted that she had received a letter from Mme de Sérilly, a family friend, brought to her by Lum A'Kao, the man whom her husband had painted.
Henri-Pierre Danloux
Henri-Pierre Danloux trained in the studio of Joseph-Marie Vien (1716–1809), the French academic painter and promoter of neo-classical ideals, whose pupils in the 1770s included the man who would become the pre-eminent painter of the French Republic, Jacques-Louis David (1748–1825).
In 1775 Danloux, like David, followed Vien to Rome on his teacher’s appointment to the directorship of the Académie de France. While in Italy he traveled to different artistic centers, already showing a talent for portraiture and a predilection in his work for informality and intimacy.
Danloux left Italy in 1783, though he was to return to Rome later in the decade, settling in Lyon before moving to Paris two years later. In the capital, his sitters were largely the aristocracy, foremost among them members of the royal family – Mme Elisabeth and the Dauphin – whose portraits he was commissioned to paint the very same year that the regime crumbled.
Danloux remained loyal to the monarchy, emigrating to London in 1792.
Danloux lived through a period of unparalleled social and political upheaval. In Paris his sitters were largely members of the aristocracy. His work there shows a predilection for informality and intimacy.
In 1792 he emigrated to London.
While in exile in Britain during the tumultuous years in the aftermath of the French Revolution, he found a receptive clientele among the French émigré community and obtained from them notable portrait commissions. He excelled in family group portraits and portraits of children, and moved towards a more restrained elegance in his work. He exhibited at the Royal Academy in 1793, the same year that he painted this portrait of Lum A’Kao.
Of the portraits executed by Danloux during his stay in London, the present painting is undoubtedly one of the most remarkable due to its exceptionally high quality and its appropriately spare evocation of the appearance of this foreign sitter.
In 1801, during Napoleon Bonaparte’s rule as First Consul, Danloux was back in Paris, where he painted fewer portraits and instead turned his attention to painting history subjects, with mixed success. His greatest achievements were in the realm of portraiture. He also continued with the series of portraits of artists and figures from the theater that he had begun before the Revolution.
Portrait of a Lady, head and Shoulders, wearing a Grey Hat
Henri-Pierre Danloux (1753-1809)
Oil on canvas, unfinished.
Image : Adam Williams Fine Art Ltd
Portrait of Jean-Paul-André de Razins, marquis de Saint-Marc
Henri-Pierre Danloux
Inscribed on the edge of the book lower left: ADELE / DE / PONTHIEL
Oil on canvas, oval
Image : Sotheby's
Jean-Paul-André de Razins, Marquis de Saint Marc, was an amateur lyric poet. Danloux's model, he was one of the artist's oldest clients.
His charming portrait, the frontispiece for his poetic works, carries an inscription at the bottom: engraved after the portrait by Danloux by Ch. Gaucher of the Academy of Arts of England (see R. Portalis, Henry-Pierre Danloux, peintre de portraits et son journal durant l'émigration (1753-1809), Paris 1910, p. 13, reproduced).
Portrait of a Sportman in Landscape with a Dog
Henri-Pierre Danloux
Indistinctly signed on the flask of the rifle lower left: Danloux.
Oil on canvas
Image : Sotheby's
The present portrait dates from Henri-Pierre Danloux's sojourn in England, where he emigrated to in 1791 whilst fleeing the French Revolution. The artist resided there until 1800, overcoming several financial issues.
During this period he became one of the principal portraitists of the French émigré nobility with whom he mingled; he apparently received fewer commissions from the English aristocracy, and the majority of his paintings representing English notables have remained anonymous.
The physiognomy and costume of our sportsman nevertheless suggest that the model was English.
During this period as an emigrant, Danloux was able to deepen his knowledge of British painters and especially to absorb the art of Van Dyck, still a major source of influence in England at that time.
Portrait of a Lady
Attributed to Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
Portrait of a young lady in a white dress
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
Portrait of Jean-Louis-Gustave d'Hautefort et de sa soeur, Marie-Thérèse-Thaïs d'Hautefort
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, 19th century
Image : Sotheby's
This handsome and colorful double portrait can be dated on stylistic terms to late in Danloux's career, when he had already returned to Paris from a sojourn in England (begun in 1792) and absorbed the art of Henry Raeburn, who had a deep impact on Danloux's late work.
Portrait of Henry John Lambert
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
In his journal (published by Baron R. Portalis, see Literature), Danloux described in remarkable detail his meeting with the present sitter’s mother, Sophia Lambert (née Whyte; d.1839) as well as the commissioning and execution of not only the present portrait, but also that of Mrs. Lambert (sold Paris, Sotheby's, 19 June 2006, lot 79):
“I have had a visit from M. Dellon, who tells me he had dined the previous evening with Mme. Lambert, daughter-in-law of Chevalier Lambert, the Paris banker, at the home of the Margrave (Prince) of Anspach. A rendezvous was made at my home [June 15, 1795], because she wanted to see my works. She arrived just after, recognized all the portraits of her acquaintances, asked my price and said she would present her husband to me.”1
Danloux also records the step by step process of the creation of this beautiful portrait, in eighteen seperate entries dating from 14 June to 3 August 1800, commenting not only on its progress, but also on the character of the young boy himself.
(...)
Portrait of Madame de l'Horme and her son
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas
Image : Sotheby's
The sitters in this tender portrayal of a mother and her child are Madame Barthélémy Fleury de l’Horme (1774-1835) and her fourth son, Jean-Louis-Ernest (1800-1878). Between 1791 and 1816, she and her husband, a native of Lyon, had nine children – seven sons and two daughters – two of whom died in infancy.
Danloux depicts Madame de l’Horme as she nestles her young son on her lap, momentarily distracted by something she views out the window at left. As she holds back the curtain, light floods in dramatically illuminating her white gown and the pale yellow satin fabric draped over the side of the cradle.
The intimacy and spontaneity of the scene are reminiscent of a portrait Danloux painted of his own wife and son a decade earlier, in which he also made use of striking chiaroscuro effects.
Harriott Manningham, Mrs Charles Yorke
Henri-Pierre Danloux
Oil on canvas, c. 1793
Image : The Athenaum / Wimpole Hall - National Trust (United Kingdom - Arrington)
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