Expositions : 2021, année Napoléon. Bicentenaire de la mort de l'empereur Napoléon Ier.

Mr ventier a écrit:
Un joli spectacle. Y avait il des spectacles scénettes musique ou autres ?

Il y a eu une démonstration équestre stupéfiante, et puis le tir au canon bien-sûr .  Mais je n'en suis pas encore là. Je m'apprêtais d'abord à vous emmener dans le bivouac et la tente militaire de Murat.

...    au bivouac donc, comme promis !  

Les hommes tombent l'uniforme, se reposent et mangent un morceau avant les manoeuvres.
La jolie tente très décorée, blanc et or, est celle du maréchal Murat qui est tout de même, comme nous le savons, le beau-frère de Napoléon par son mariage avec Marie-Caroline Bonaparte.     Pour autant, ils ne s'entendaient guère ...




Le ciel est de plus en plus menaçant mais, par miracle il ne fera que menacer ...  




 



Deux hussards nous expliquent que l'anneau d'or, qu'ils portent à l'oreille pour la plupart d'entre eux, servira à payer leur enterrement s'ils meurent sur le champ de bataille .




...  quartier V.I.P.   :   dans la tente de Murat .    
Comme nous sommes très indiscrets, risquons un oeil ...  







Remarquez sous les pieds du garde de planton  la " moquette " léopard, très en vogue au Premier Empire .  
  Napoléon avait tout à fait la même dans sa salle de bains du château de Fontainebleau.







Murat, nous dit WIKI,  est réputé pour ses tenues plus extravagantes les unes que les autres qui lui valent le surnom de « roi Franconi », du nom d'un écuyer de cirque connu dans toute l'Europe du début du XIXème siècle. Ce goût vestimentaire traduit sa vanité, sa volonté de se distinguer des autres généraux français. Il est aisément reconnaissable sur les tableaux évoquant le Premier Empire  par le port systématique d'énormes panaches blancs sur ses chapeaux.



Le voici, devant le Vésuve (    )



A SUIVRE, démonstration équine et tir au canon.

C'est une belle reconstitution
A part la bouteille d'Oasis et le dressing pour salades

Merci pour le partage Eleo, c’est splendide !

Bravo pour cet exercice difficile de reporter.

Mais non, mais non, c'est un plaisir, mon cher François !  
Je n'étais d'ailleurs pas tout à fait arrivée au bout ...

L'exercice équestre consistait en la traversée au grand galop d'un alignement de grognards. Ils se rapprochaient de plus en plus les uns des autres, pour finir par ne plus laisser que le passage minimum aux chevaux !  
 A leur place, je serais morte de peur sur place.    Mais pas eux !  


Et puis il y eut, bien-sûr, le tir au canon .  

Je ferai peut-être bientôt un petit sujet de présentation du Haras lui-même qui est, n'est-ce pas,   l'un des fleurons de notre belle Normandie !  

Belle exposition, c'est  certain, dans une scénographie immersive, mais parfois dans une demi-pénombre ...
Devinez qui nous accueille ?



Un chapeau de castor, une redingote grise en drap de Louviers. Dans l'inventaire des costumes du Premier Empire, on croirait pour un peu que ces effets modestes sont ceux d'un petit fonctionnaire, d'un commis des douanes. Ils ont plus de prestige que le costume du sacre,  car ils résument mieux toute une aventure. Ce chapeau fut un de ces traits de génie qu'eut Napoléon pour se faire distinguer par la simplicité de son costume des maréchaux empanachés de l'Empire, du vice-roi Murat rutilant comme un guerrier de cirque. La grisaille de l'uniforme du grand chef plaisait aux simples soldats.

( Le Journal de la France )








Napoléon Bonaparte, en 1780, par le sculpteur Guillaume Eugène Jean-Baptiste-Claude (1822-1905)





Et l'on ne présente plus l'incomparable Joséphine !    









Les garçons et Guillaume, à table !!!  

 







Marie Walewska est la seule femme peut-être qui l'ait réellement aimé.  





Marie-Louise, la traîtresse ( sous le chemin couvert de roses, l'abîme ) , et le petit Roi de Rome ( ne jurerait-on pas son père en miniature ?  )



Voici ce petit berceau que nous voyons  sur le tableau de François Gérard :



...  "La Victoire", berline du cortège du mariage de Napoléon et Marie-Louise









La plupart des tableaux nous sont archi-connus, mais je découvre Napoléon rendant la Religion à la France ...















Les horreurs de la guerre ...
...   ces deux soldats épuisés dont on ne sait pas s'ils trouveront la force de poursuivre leur route, ou bien mourront là, dans les bras l'un de l'autre :











...  le même canon que sur le tableau ci-dessus :







La calèche qu'utilise Napoléon pour ses promenades dans l'île est transformée en corbillard et sert pour ses obsèques qui ont lieu cinq jours après sa mort, le 10 mai 1821. On le conduit dans le lieu qu'il a désigné, dans la vallée du Géranium, où il repose jusqu'en 1840 lorsque son corps est ramené à Paris.



Toute la garnison de Sainte-Hélène était là, sous les armes, rendant les honneurs, les mêmes honneurs que pour un général anglais. Pour la première fois, Napoléon passait en revue ses ennemis.

( Le Journal de la France )

Message initialement posté dans notre sujet : Le château de Saint-Cloud

marans a écrit:Bonjour à tous, j’ai pu assister ce week end à l’exposition sur les palais de Napoléon à la Galerie des Gobelins . Et c’était magnifique, je conseille à ceux qui ne l’ont pas encore faite, d’y assister avant la fin de l’exposition. De plus un magnifique ouvrage accompagne l’exposition ,pour lequel je n’ai pu résister.
En tout cas, félicitation à Hardouin pour ces restitutions 3D, qui ont un grand interêt dans cette exposition et permettait pour le visiteur de se faire une véritable idée de ce qu’était la splendeur impérial de ce mobilier dans leur décor d’origine . En effet les visiteurs commentaient beaucoup sur vos réalisations regrettant la disparition de ces palais. Et étaient heureux de se faire une idée de ces intérieurs. Encore BRAVO .

Il était temps de signaler ici cette exposition (qui s'achève   ), mais surtout de féliciter notre ami Hardouin pour le succès de ses reconstitutions numériques.    

Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, le Mobilier national présente l'exposition "Palais disparus de Napoléon" à la Galerie des Gobelins (Paris) du 15 septembre 2021 au 16 janvier 2022.



PALAIS DISPARUS DE NAPOLÉON
Galerie des Gobelins, Paris



Présentation :

Connu comme chef de guerre hors pair, comme travailleur infatigable et comme bâtisseur ambitieux, Napoléon Bonaparte l’est moins comme amateur d’artisanat d’art. Or, il était parfaitement conscient de l’importance stratégique mais aussi économique de l’ameublement des résidences impériales.


Napoléon et les arts décoratifs

Premier consul de la République puis empereur des Français, Napoléon Bonaparte fait siennes les « maisons royales » de l’Ancien Régime.

Entre 1800 et 1815, il convoque architecture, beaux-arts et arts décoratifs pour « finir la Révolution » et porter un message d’ordre et de grandeur. Au désir de créer un écrin prestigieux pour Napoléon et son entourage s’est surimposé un dessein politique et économique : occuper artistes, artisans et ouvriers des manufactures, c’est pacifier une société à peine sortie de la tourmente révolutionnaire tout en promouvant l’industrie française face à ses concurrentes européennes.


Fauteuil du deuxième salon du premier Consul - Jacob frères 1789-1799
Hêtre sculpté et doré ; damas de soie broché argent

Trois palais disparus : les Tuileries, Saint-Cloud et Meudon

Trois des principaux palais ainsi réinventés – les Tuileries, Saint-Cloud et Meudon – ont brulé en 1870 et 1871, durant la guerre franco-allemande et la Commune. De nombreux meubles et éléments de leurs décors mis à l’abri avant le conflit sont parvenus jusqu’à nous. Leur réunion, dans la galerie des Gobelins à l'occasion de cette exposition, ressuscite ces palais disparus et révèle l’inventivité des créateurs du premier XIXe siècle : de nouveaux types de meubles apparaissent, les arts du métal atteignent une sorte d’apogée, les murs des salons et les garnitures des sièges se parent de coloris acidulés d’une fantaisie absolue.

Des restitutions numériques remettent dans leur contexte mobilier, textiles et objets d’art.


Expérience 3D Palais des Tuileries - SOCLE x Mobilier national

L'exposition "Palais disparus de Napoléon" nous ramène ainsi deux siècles en arrière, dans le grand théâtre d’un Empire entre deux mondes, étonnante synthèse de l’ancienne monarchie et de la France nouvelle.

Les sections de l'exposition

1.    Préambule : la disparition
2.    Espace d’introduction : l’installation de Bonaparte
3.    Les hommes du savoir-faire
4.    Du château au palais : les Tuileries du couple consulaire
5.    Saint-Cloud : tradition et innovation / Period room : le grand salon de Joséphine
6.    L’instauration d’une étiquette
7.    Les appartements de l’impératrice Marie-Louise aux Tuileries et à Saint-Cloud
8.    Le grand cabinet de l’empereur aux Tuileries en 1814
9.    Les Tuileries, palais officiel : l’apothéose du règne impérial
10.  Meudon, un palais pour les Enfants de France





Images : Twitter Mobilier National


Découvrez les reconstitutions en vidéo

Plongez dans le faste des décors des palais napoléoniens.
1870 : Guerre franco-prussienne, le siège de Paris, puis la Commune sont marqués par l’incendie de nombreux édifices. Parmi eux, des palais napoléoniens : Saint-cloud en octobre 1870, Meudon en janvier 1871, Les Tuileries en mai 1871.











* Source et infos complémentaires : Mobilier national - Exposition Palais disparus de Napoléons, Galerie des Gobelins


Bravo Hardouin !!  

Cette expo était très intéressante. J ai bien aimé la façon dont les tableaux de batailles étaient expliqués. Quelques jolies pièces de vaisselles un carrosse magnifique.
Et son masque mortuaire ou il avait l air en paix



Bravo à Hardouin pour ces reconstitutions de palais

Ce masque mortuaire, je lui trouvais un faux air de Mitterrand ...

Mr de Talaru a écrit:
Bravo à Hardouin pour ces reconstitutions de palais

Oui, formidable travail que celui de notre ami Hardouin !

Ce n'est pas la même expo, cher François. J'évoquais celle aux Gobelins, toujours en cours. Tes photos illustrent l'expo passée à la Grande Halle de la Villette.

Ah oui pardon je me suis trompé je m en excuse vivement.

Ce n'est pas grave !! J'ai préféré rassembler dans ce fil tous les évènements " Napoléon 2021 " afin de ne pas multiplier les sujets.

Pour revenir sur la très intéressante (mais un peu aride) expo des Gobelins, je poste ce tapis aux abeilles décapitées sous la Restauration ( ) qui a fait l'objet d'une des dernières énigmes du jeu de l'Hiver :







clichés personnels

Quelques autres vues des salles d'exposition :



























clichés personnels

Petit détail amusant, si l'on sait que le meuble de la chambre de Louis XVI à Saint-Cloud (soierie et lit) fut utilisé par Napoléon aux Tuileries jusqu'en 1808...



...on sait moins que l'alcôve de cette même chambre aux Tuileries fut alors encadrée (récupération oblige !) de la bordure provenant de la chambre de la Reine à Versailles (le roi et la reine partageant ainsi enfin une intimité conjugale sous l'Empire       ) :





clichés personnels

Gouverneur Morris a écrit:
Pour revenir sur la très intéressante (mais un peu aride) expo des Gobelins

Pourquoi " aride ", mon cher Momo ? Le coup d'oeil que tu nous en offres est somptueux.

Gouverneur Morris a écrit:
...on sait moins que l'alcôve de cette même chambre aux Tuileries fut alors encadrée (récupération oblige !) de la bordure provenant de la chambre de la Reine à Versailles (le roi et la reine partageant ainsi enfin une intimité conjugale sous l'Empire ) :

Oui, c'est cocasse .
Un grand merci !!!

Je suis comme toi vu de loin l expo semble intéressante. Merci

Vous avez jusqu’à dimanche pour vous y rendre les amis !!!

Heureux Parisiens qui avez tout à portée de la main ...  

Merci, cher Gouv', pour ce magnifique reportage-photos !

Napoléon "prononça le nom de Louis XVI, sur quoi s'arrêtant avec un air respectueux et triste,il dit : "Ce malheureux prince !" G. Maison et  A. et P. van Ypersele, Napoléon en Belgique, Bruxelles,2002, p. 253