Notre jeu de l'été

Hou ! la mauvaise année ...

Je parle du mariage religieux ou du moins la préparation pour une comédienne qui veut se marier à l'église .. Donc on brule on brûle c'est pas en août la 1ère cérémonie malgré ce que dit wiki le 14 août 1789 c'est le vrai mariage.. Là c'est facile.

À cause d'une émeute ? D’un événement révolutionnaire ailleurs dans Paris ?

Oui à Paris. Grand évènement révolutionnaire

... la " prise " de la Bastille ?

... les journées 5 et 6 d'octobre ?

Bravo Mme de Sabran ma devinette n'aura pas fait long feu.... En éffet pour son mariage Mlle Guimard le 14 juillet renonça officiellement le 14 juillet 1789 à son état de danseuse de l'opéra en l'église de Sainte Marie du temple.Pour.marquer sa retraite, le couple avait organisé une énorme fête personne n'est venu et pour cause. Le 14 août 1789 le mariage put être célébré peu de monde également. Ces protecteurs et autres amis fuyaient, un monde s'écroulait.



A vous, très chère. J'espère que vous aurez rigolé de ce pied de nez de l'histoire.

C'était vraiment jouer de malchance !  
Merci, cher M. Ventier.  

Voici la nouvelle énigmounette, les amis !  

Pourquoi, à une courte époque bien précise,  Frédéric II affectait-il de tourner en dérision le terme " babiole " ?

Indice :

En fait, il riait jaune ...

à cause d'un jeu ?
suite à une remarque désobligeante à son égard ?

Cela a t-il un rapport avec l'Autriche, ou la politique étrangère ?

Lors de la construction du château de Bellevue, Mme de Pompadour, disposait d'un petit pavillon dit de Brimborion, qu'elle appelait " sa babiole ". 
C'est là, dans la plus grande discrétion, en 1755  pour contrecarrer la puissance de Frédéric II de Prusse en Europe, que le cardinal de Bernis et le prince de Strahremberg conclurent une alliance, dit " Le Renversement des Alliances  ", laisant Frédéric II.

Dominique Poulin a écrit:

Lors de la construction du château de Bellevue, Mme de Pompadour, disposait d'un petit pavillon dit de Brimborion, qu'elle appelait " sa babiole ". 
C'est là, dans la plus grande discrétion, en 1755  pour contrecarrer la puissance de Frédéric II de Prusse en Europe, que le cardinal de Bernis et le prince de Strahremberg conclurent une alliance, dit " Le Renversement des Alliances  ", laisant Frédéric II.

, cher Dominique !  

Frédéric feignait de prendre le renversement des alliances pour une peccadille .
Babiole était le nom de cette petite maison située au bas de la terrasse de Bellevue.

A vous la main !

Voici l'énigme du jour :

Au XVe siècle, Charles VII, roi de France et au XVIII, les rois de Naples, puis d'Espagne, Charles III, enfin en Russie, Catherine II, songerent au même projet. Seul, Charles III, le mit à exécution. 
Quels projets similaires nourrirent ces souverains 

S'agit-il d'un décret, une loi, une réforme, une alliance ?

Non et oui.... Mais pour cela il faut rédiger soit un document, un testament par exemple, ou pourquoi pas enteriner une loi.

Est-ce une fondation ? Une alliance ? Une construction ?
Est-ce politique, dynastique, familial, personnel ?
Est-ce vis à vis des anglais ?

C'est d'ordre dynastique. 
Mais aussi familial et politique.

L'exclusion de la succession au trône de son fils pour cause de trouble mental ?

Pas uniquement pour trouble mental, mais les fils de Charles III et de Catherine II en avaient, quoique ce dernier souffrait plus de skizophrenie et de paranoïa que de folie.
Le fils de Charles III qui ne regna pas était atteint d'un grave retard intellectuel et cognitif, peut être était-il débile,en tout cas handicapé mental. 
Mais à l'époque de notre Charles VII, que pouvons nous dire de sa descendance dans notre problématique ?

Les trois souverains ont tenté de choisir leurs héritiers, passant outre les usages et au détriment des droits de leurs fils aînés ?

- Charles III exclut son fils aîné Philippe-Antoine pour raisons de santé

- Catherine II tenta de déshériter son fils Paul au profit de son petit-fils Alexandre, mais le premier découvrira le testament de sa mère à la mort de celle-ci et le fit brûler (dit-on)

- Charles VII, en pleine querelle avec son fils le dauphin et futur Louis XI, qui avait rallié le parti bourguignon, aurait envisagé de le déshériter au profit de son fils cadet Charles, duc de Berry

Bravo, Lucius et Momo, quand on aime l'histoire comme nous, nos antennes sont très réceptives comme les chats ! 

En effet, au XVIIIe siècle, le roi de Naples, puis d'Espagne, Charles III, avait trois fils, tous guère brillants.
Mais l'aîné, Antoine-Pascal posa rapidement des problèmes. Son visage était très étrange, sa capacité d'éveil très en retard, ses sens cognitifs balbutiants et l'intelligence en dessous du médiocre. Il ne sut jamais parler correctement, et lire et écrire, encore moins.
Bref, quand son père fut appelé à ceindre la Couronne d'Espagne, en 1759, ce dernier réunit une assemblée de médecins pour juger de son état. Les docteurs furent sans appel : ses pathologies étaient incurables, il etait inapte comme prince dynaste. Cet enfant, écarté de la succession, fit néanmoins l'objet de soins indispensables et mourut très jeune.
C'est le frère cadet du prince, qui devint prince des Asturies, le futur Charles IV et le suivant, Ferdinand ceignit la Couronne de Naples sous le nom de Ferdinand IV.

De fait, les problématiques à la succession ne furent pas si rares.
Prenons l'exemple du tsarevitch Paul, le fils de Catherine II. Aucun des deux n'eprouvaient de la complicité ou de l'amitié, bien au contraire, ce n'était que méfiance, espionnage, peut être de la haine réciproque. L'impératrice était navrée de la médiocrité de sa culture et de son engouement pour la discipline militaire prussienne. De plus, Paul, au fil des années, fit preuve d'une instabilité caractérielle inquiétante, d'instints de cruauté et d'un manque cruel de discernement envers les hommes d'état.
En revanche, Catherine était enchantée de son petit-fils, Alexandre. Dans le plus grand secret, elle rédigea à la fin de sa vie un testament, lui transmettait la Couronne au détriment de Paul. 
Mais Paul n'était pas idiot, il avait eu vent que quelque chose se tramait : la tsarine était sur le point d'officialiser sa decision. Lorsque Catherine II fut aux portes de la mort en 1796, il pénétra dans les appartements de sa mère, faisant fouiller bureaux, cassettes, tiroirs, coffres. En possession du document, il le fit détruire. Catherine expira, Paul 1er devint le nouveau tsar, Alexandre ne broncha pas. 

Quant au frère de Louis XI, Charles de France, leur père Charles VII pensa écarter son fils Louis XI, pour felonie, désobéissance et toutes sortes de griefs. La haine père /fils était patente. Le duc de Berry, Charles était lui choyé de ses parents, mais l'idée ne fit pas son chemin. Il était très difficile d'écarter Louis, qui avait fait depuis longtemps preuve de ses capacités de gouvernement dans son Dauphiné et il aurait fallut changer les Lois Fondamentales du Royaume, ce qui aurait soulevé des querelles interminables. Le dauphin Louis devint donc Louis XI en 1461.

Voila, dans le cadre de cet énigme, les problématiques que peuvent soulever des héritiers malades ou rebelles. 

Lucius et Momo sont à égalité. Qui se lancera dans la bataille le premier 

Un peu de bibliographie... 

Pour Antoine-Pascal de Bourbon, je n'ai rien trouvé, sauf des bribes sur Internet. 
Il n'existe aussi, aucune biographie francaise de son père, Charles III, qui fut pourtant un grand roi d'Espagne de 1759 à 1788.

Pout Paul, le fils de Catherine II, je citerai " Paul 1er, la folie d'un tsar " de Alain Blondy, et " Paul 1er, le tsar batard " de Marina Grey. 
D'autres biographies, plus anciennes existent. 

Pour Louis XI et son frère Charles, se référer à " Louis XI  * de Paul Murray Kendall ou encore le " Louis XI " de Jean Favier. 
Son frère Charles a une biographie très ancienne et très documentée de 1921, "' Charles de France, frère de Louis XI " de Henri Stein.

Je laisse la main à Momo, je n'ai rien sous le coude en ce moment.

Pour ma part, j'en ai une, elle n'est pas de tout repos pour les chercheurs, mais les plus fidèles d'entre nous ne sont-ils pas des esprits tenaces dans leurs domaines. Nous lâchons rarement le morceau. 
Donc, si Momo me lit, dites le moi, sinon j'attendrais mon tour. 

Où suis-je ?

Château ? Musée ? Collection privée ?

On dirait une pièce d'orfèvrerie... Sur une porte, une fenêtre, un meuble, un livre, un coffre...?

A tout hasard, Louis XVI qui était habile, aurait fabriqué cette pièce....