Notre jeu de l'été

Ne serait-ce pas l'ancêtre "ayant réussi" de la famille de Broglie (au départ évidemment : Broglia !) ?

Quel genre d'affaires brassa-t-il, cet homme ? Commerce ? Banque ?

Notre homme est issu d'une famille d'artisans italiens, un métier très répandu à l'époque, je ne précise pas pour l'instant.
Ayant obtenu un poste domestique à la Cour, il se fit des relations haut placées.
Ayant un goût prononcé pour l'argent, et grâce à son flair et son ingéniosité, avec de fructueux bénéfices, il devint banquier.

Il n'est pas issu de la famille de Broglie.

Un Gondi ?

Particelli d'Emery ?

Non et non. 

Artisans "italiens"... mais de quelle Italie ?! Car il y avait beaucoup d'Italies... comme il y avait beaucoup d'Allemagnes !

Sébastien Zamet ? (famille dont les tombeaux étaient aux Célestins de Paris)

Le nom du personnage mystère sonne-t-il italien, ou bien a-t-il été francisé ?

Le personnage initial était presque un familier des Bourbons... Lesquels : sans doute Condé ? Soissons ? ou famille royale elle-même ?
Son prénom (francisé ou non ) ?
Fut-il anobli au sens propre ?
Il y eut des mariages avec de grandes familles de la noblesse... et plus tard, au XVIIIe siècle par exemple ?
Des descendants actuels en France ?

Dominique nous fait languir !

Mais oui !

Me voila, me voila, les aléas de la vie empietent sur ma passion ! 

Mais oui, Lucius, il s'agit bien de Sébastien Zamet 1549 - 1614. 

Sebastiano Zamotti, dit Zabastien Zamet, était un fils issu d'une lignée de cordonniers Lucquois de Toscane. Il est fort possible qu'il apprit lui-même le métier dans sa jeunesse, mais sa position, son entregent et son ambition le pousserent à changer de condition. 

De l'autre côté des Alpes, la Cour de France avait une reine, d'origine italienne et de plus toscane. La Cour des Valois, grâce à cette souveraine, était un vivier d'italiens. Il n'en fallut pas davantage, pour qu'il prenne la route de Paris avec ses économies. 
Très intelligent, ayant le goût inné des affaires, drôle et ondoyant avec les nobles les plus en vue, il réussit à obtenir une place de valet au service de Henri III, un des premiers strapontins de son ascension sociale. 
Ses multiples services auprès des puissants de la Cour, lui apportèrent de substantiels bénéfices qu'il fit fructifier. Entré ensuite au service de Henri IV, le roi avait remarqué la finesse de son esprit. Le monarque lui donna des missions diplomatiques confidentielles, conscient de sa discrétion et de son goût pour démêler toutes les affaires. 

Riche à millions, devenu banquier de la Cour, il s'attira les sollicitations et en retour les faveurs et les honneurs. Son fastueux hôtel à Paris devint le rendez-vous de l'aristocratie et entré dans la familiarité du roi qui l'estimait fort, Henri IV se rendait fréquemment chez Zamet pour se délasser avec Gabrielle d'Estress ou d'autres... 
Pourvu de baronnies, il cumula les charges de gouverneur de Fontainebleau et de surintendant de la maison de la reine mère Marie de Medicis. Il avait la charge de gérer l'or de la reine et la perception des revenus de son douaire. 

De son mariage, son premier fils, Jean, avait comme belle-mère, la sœur du duc d'Epernon. Jean Zamet, eut une fille Catherine, qui épousa Roger-Victor de Pardaillan, le propre beau père de Mme de Montespan ! 
De sa descendance figurent donc les ducs d'Antin, qui se marièrent avec des Montmorency-Luxembourg, des Durfort de Civrac, des Crussol d'Uzes... 
D'autre part, grâce au second mariage de Marie-Victoire de Noailles, avec le comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV, ( son premier époux était Louis Pardaillan de Gondrin), Jean Zamet, issu d'une famille de cordonniers Lucquois, a une parenté par alliance ( non par le sang) avec le prince de Lamballe et le duc de Penthievre. 
Quel chemin ! Incroyable.   

Je suis désolé de votre maladie de langueur, cher Lucius, j'espère au moins vous avoir régalé désormais !  
C'est à vous maintenant ! 

Si vous êtes en manque j'ai une petite devinette bien rigolote sous le coude....

Quelle ascension fascinante !   Merci Domi !  

M. Ventier a écrit:
Si vous êtes en manque j'ai une petite devinette bien rigolote sous le coude....

Si notre petit Lulu est à court .  
Gardez-la précieusement en attendant.

Oui je la mets au chaud lol

Allez-y, je n'ai rien sous la main ...

Je vous fais cela demain matin

Bonjour à tous. Bon, une petite devinette fraîche et d'été !
Pourquoi le mariage de Mlle Guimard, grande danseuse de l'Opéra, amie de Sophie Arnould,  fut-il un bide complet ?  Au sommet de sa gloire, adulée par le tout-Paris. Elle voulait que son mariage fût le jour le plus faste pour son retrait de la scène de l'opéra . A l'église Sainte Marie  du Temple, notre danseuse et son futur mari M. Despréaux attendaient un millier de personnes et toute la noblesse. Même le cercle de l'Opéra était absent... Seulement quelques dizaines de petites gens étaient là sans grande conviction sur le perron. La dépense du mariage avait été faramineuse. Mais pourquoi cette cérémonie fut-elle un échec terrible pour Mlle Guimard ?

Portrait de Mlle Guimard peint par Fragonard.


https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/leys-georgia-elise-schielderup_portrait-de-mlle-guimard-copie-d-apres-fragonard_huile-sur-toile

Etait-elle victime d'une cabale ?
Est-ce en rapport avec son combat contre l'excommunication des gens du théâtre ?

Est-ce une désapprobation du mari ?

Y avait-il un spectacle où tout le monde s'est précipité en même temps ?

Lucius vous avancez c'est dans l'idée, mais on ne peut pas parler de spectacle.

Y avait-il eu maldonne dans la date ?

Non non. Mais la date est importante.

En plein carême ? Un jour de deuil royal ?

Je lis que le mariage eut lieu le 14 août 1789. A cause de l'abolition des privilèges ?

Je lis aussi sur Wiki :

10 - 14 août, France : décret pour le rétablissement de l'ordre et de la tranquillité dans le royaume. L'armée à l'obligation de prêter serment à la Nation, au Roi et à la Loi.

Un rapport avec la Grande Peur ?