Divine Dorothée, la dernière duchesse de Courlande. De Imants Lancmanis

Notre ami Leos l'évoquait à l'occasion de sa visite de la station thermale de

Carlsbad (Tchéquie)

Leos a écrit:
Au sud du centre thermal se trouvaient les plaines inondables de Dorotheiny, qui étaient l'une des promenades les plus populaires pour les curistes de Karlovy Vary depuis la fin du XVIIIe siècle.
Ici, en 1791, en signe d'admiration et d'amour, le comte de Prague Kristián Filip de Clam-Gallas fit construire un belvédère pour la duchesse Dorothée de Curonie. La construction du belvédère a été réalisée par le constructeur et maître charpentier Franz Knoll de la célèbre famille Knoll.

Dorothée, duchesse de Curonie, née comtesse du comte von Medem (1761-1821), était l'une des figures les plus éminentes de la société aristocratique, qui se réunit à Karlovy Vary vers 1800.
La duchesse est venue à Karlovy Vary pour la première fois en 1790. Dans une prairie de la vallée de la rivière Teplá, au-dessus de laquelle se dresse le belvédère de Dorotina (entre le Grandhotel Pupp et la galerie d'art), elle a organisé un magnifique petit-déjeuner pour la société aristocratique. D'où le nom de plaine inondable de Dorothea (...)

A paraître, début septembre...

Divine Dorothée
La dernière duchesse de Courlande
Imants Lancmanis
Editions Lacurne (Sept 2021)



Résumé :

À la fin du XVIIIe siècle en Courlande (l'actuelle Lettonie), la charmante Dorothée von Medem (1761-1821) épouse, à 18 ans, Pierre de Biron, de près de quarante ans son aîné, dernier souverain de ce duché indépendant.

Esprit cultivé acquis aux Lumières, célébrée pour sa beauté, la duchesse de Courlande est appréciée de tous. Elle tente de préserver le rôle de son pays dans le jeu diplomatique d'une Europe en plein bouleversement, travaille à réconcilier son mari avec la noblesse courlandaise, soucieuse de ses libertés, mais ne parvient pas à donner un héritier mâle au duché.
Amie des philosophes et muse des artistes, cette femme exceptionnelle séduit la société aristocratique et intellectuelle de son temps, à la cour de Russie, à Berlin, à Paris ou en Italie.

Après l'abdication du duc, elle séjourne en France et devient l'amie et la confidente de Talleyrand. Elle marie alors sa dernière fille, la future duchesse de Dino, avec le neveu et héritier du célèbre diplomate, d'où une importante descendance française.

À travers des centaines de reproductions, cet album retrace la vie de la “divine Dorothée”, à la charnière des Lumières et du romantisme. Il présente les lieux où elle vécut ainsi que de très nombreux souvenirs, peintures et documents la concernant.
Cette iconographie exceptionnelle et souvent inédite sert de trame au texte rédigé par l'un des plus grands historiens de Lettonie.

Il me faut ce livre, j'en suis déjà amoureux. 
J'ai un vieux livre déjà sur cette dame, elle a déjà fait l'objet de publications non négligeables.

Nous avions notamment cité cet autre livre, mais qui concerne aussi ses non moins célèbres filles.

Les dames de Courlande (Françoise Kermina)



Nées dans la seconde moitié du XVIIIe siècle dans le duché de Courlande, au bord de la Baltique et sous domination russe, imprégnées dès l'enfance de culture française, cosmopolites par leurs alliances et polyglottes, elles ont succédé aux égéries parisiennes des salons des Lumières que la Révolution avait balayés.

Toutes connaissent une vie sentimentale agitée, n'hésitant pas à divorcer ou à collectionner les amants. Toutes ont une influence politique auprès des grands de l'époque : la duchesse de Sagan, farouche opposante à Napoléon et reine du congrès de Vienne, fut la maîtresse de Metternich ; la duchesse de Courlande, celle de Talleyrand ; la baronne de Krüdener a influencé le tsar Alexandre Ier par ses idées mystiques et parrainé la naissance de la Sainte-Alliance ; la très anglophile princesse de Lieven fut l'égérie de Guizot ; la duchesse de Dino eut une longue liaison avec Talleyrand alors qu'elle était l'épouse de son neveu Edmond.


Egalement évoqué ce site internet, du même nom :

Les dames de Courlande




Ainsi que notre visite illustrée du...

Palais ducal de Sagan, chez mesdames de Courlande

J'ai voulu voir le prix du livre pour " Divine Dorothee "... et bien il n'est pas donné, 55 euros l'ouvrage, il est vrai qu'il est réservé à une elite resserrée de curieux ! 
Ce ne sera pas pour moi aujourd'hui, mais il me tiendra compagnie tôt ou tard, qu'on se le dise ! 

Dominique Poulin a écrit:J'ai voulu voir le prix du livre pour " Divine Dorothee "... et bien il n'est pas donné, 55 euros l'ouvrage

Comme vous dites, Domi. 
Ce n'est pas la divine surprise ...

C'est un beau livre cartonné, de 424 pages et 345 photos ! Voilà pourquoi son prix n'est pas celui des livres disons plus " communs ".  





Source éditeur : https://www.montbel.com/ii-lancmanis-ibrdivine-dorotheebrla-derniere-duchesse-de-courlande-c2x35933676


Commandez-le au père Noël, cher Dominique...

Je l'achèterai avec mes deniers un jour prochain, tôt ou tard, je tiens mes listes de livres à jour, un vrai rat de bibliothèque. 

Il est luxueux, il donne envie, qui dit luxe, dit coût, c'est logique.

Magnifique livre
Je ferai commande au Père Noël qui sait bien que Félix est l'homme le plus sage de 2021, donc j'ai bon espoir de le trouver bientôt sous mon sapin !