Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
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Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
« A une extrême bienveillance, qui se peignait dans sa belle et heureuse physionomie, à une douceur tendre que ses yeux bleus encore fort animés exprimaient de la manière la plus séduisante, M. Cazotte joignait le précieux talent de raconter mieux qu’homme du monde des histoires, tout à la fois étranges et naives, qui tenaient de la réalité la plus commune par l’exactitude des circonstances et de la féerie par le merveilleux. Il avait reçu de la nature un don particulier pour voir les choses sous leur aspect fantastique, et l’on sait si j’étais organisé de manière à jouir avec délices de ce genre d’illusion. Aussi, quand un pas grave se faisait entendre à intervalles égaux sur les dalles de l’autre chambre ; quand sa porte s’ouvrait avec une lenteur méthodique, et laissait percer la lumière d’un falot porté par un vieux domestique moins ingambe que le maître, et que M. Cazotte appelait gaiement son pays ; quand M. Cazotte paraissait lui−même avec son chapeau triangulaire, sa longue redingote de camelot vert brodé d’un petit galon, ses souliers à bouts carrés fermés très avant sur le pied par une forte agrafe d’argent, et sa haute canne à pomme d’or, je ne manquais jamais de courir à lui avec les témoignages d’une joie folle, qui était encore augmentée par ses caresses. »
( Charles Nodier )
Jacques Cazotte, né à Dijon au 9, rue du Four (devenue rue Claude-Cazotte, un de ses parents) le 7 octobre 1719 et baptisé en l'église Saint-Étienne le 8 octobre 1719, est le fils de Bernard Cazotte conseiller du roi, notaire à Dijon et commis-greffier aux états de Bourgogne.
Après ses études au collège des jésuites des Godrans de Dijon, où était passé avant lui Jean-Philippe Rameau, il s’installe à Paris et publie ses premiers ouvrages, La Patte de chat en 1741 et Les Mille et une fadaises en 1742. Il est employé dans l'administration de la marine et envoyé en 1747 à la Martinique comme contrôleur des Iles-Sous-le-Vent.
De retour en métropole, il épouse le 9 juillet 1761 Élisabeth Roignan, fille de Simon Roignan, conseiller du roi et lieutenant en la juridiction de Port-Royal de la Martinique. Ils ont trois enfants; deux fils et une fille, Élisabeth. Toute la famille, installée à Pierry, près d'Épernay, habite le château de la Marquetterie construit en 1734 par un neveu de l'architecte Gabriel sur la commande d'une riche et très ancienne famille de drapiers de la région. Cazotte était maire de la commune de Pierry. A la Marquetterie, il reçoit entre autres hôtes illustres Voltaire et André Chénier.
Il peut se consacrer à ses goûts littéraires.
Il publie en 1765 un poème en douze chants et en prose et vers : Ollivier .
En 1763, il publie L'Aventure du pèlerin, qui dénonce l'hypocrisie de la Cour, puis en 1772 Le Diable amoureux . Il apparaît comme le précurseur d’une forme de romantisme et de la littérature fantastique, deux veines qui domineront le siècle suivant.
Le Diable amoureux, empruntant aux contes anciens autant qu’annonçant le fantastique, se centre avec audace sur une figure diabolique aux grâces féminines. Au-delà des catégories telles que le vrai et le faux, le bien et le mal, le masculin et le féminin, dont le texte sans cesse souligne la porosité, comme souvent dans le registre du merveilleux...
Le héros narrateur, Alvare, originaire d’Espagne, est capitaine aux gardes du roi de Naples. Il se prend d’intérêt pour les esprits et la cabale, auxquels un camarade propose de l’initier. Quelques jours plus tard, dans les ruines de Portici, il défie devant témoins le Diable. Celui-ci apparaît alors sous les traits d’une tête de chameau.
L’horrible tête de chameau apparaît à plusieurs reprises, et à chaque fois demande : « Che vuoi ? » (« Que veux-tu ? »).
Illustration par Jean-Michel Moreau :
Gravure pour l'édition originale du Diable amoureux
de Jacques Cazotte (1772),
attribuée à Jean-Michel Moreau.
Le héros obtient alors que la tête de chameau se transforme en chien (qui se révélera être une chienne), puis que se dresse pour les jeunes gens un banquet fastueux, puis la chienne se transforme en page très gracieux. Le jeune homme, rentre chez lui avec ce nouveau page qui semble être une femme, et qu’il nomme Biondetta. Il tombe peu à peu amoureux de Biondetta , fuit avec elle à Venise, puis en Espagne afin d’obtenir de sa mère l’autorisation de l’épouser.
Ce voyage est cependant semé d’embûches ...
... et, une très sombre nuit d’orage, Biondetta apparaît à nouveau sous les traits de Belzébuth ...
La lune de miel, vous le devinez, devient cauchemar .
Bouuuh ! fais-moi peur ...
____________________
En rédigeant Voltairiade en 1783, Cazotte critique la philosophie des Lumières. Il publie encore la Guerre de l'opéra et le Lord impromptu, entre autres ouvrages.
À la fin de sa vie, il entre dans l'ordre des Martinistes qui serait un prolongement indirect de « l'Ordre des Chevaliers Maçons Elus-Coêns de l'Univers » fondé par Martines de Pasqually parti pour Saint-Domingue en 1772, avant d’avoir terminé l'organisation de son ordre, et qui n'en revint jamais.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_martiniste
Cazotte se fait remarquer par sa piété exaltée. Il ne craint pas de prendre parti contre la Révolution française, qu'il voit comme une gigantesque réincarnation de Satan et considère la lutte des royalistes contre les révolutionnaires comme l'exemple de la lutte du bien contre le mal et le clame à tout vent.
En août 1792, le voici suspect de complicité dans l’affaire des Chevaliers du poignard, à laquelle Jacques Scévole Cazotte, son fils, garde du corps de Louis XVI, se trouve effectivement mêlé.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2625-la-journee-des-claques-le-28-fevrier-1791
Jacques Cazotte est arrêté et incarcéré à l’Abbaye. Sa fille Elizabeth l’y a suivi pour le protéger et fait rempart de son corps lors des massacres de septembre quand les égorgeurs veulent s'emparer de son père.
Elle parvient alors à le faire libérer. Mais réincarcéré dans les jours qui suivent à la Conciergerie, il est guillotiné à Paris, sur la place du Carrousel, le 25 septembre vers 19 heures .
Ses derniers mots furent :
« Je meurs comme j'ai vécu, fidèle à mon Dieu et à mon Roi. »
Cazotte, prédicateur ou prophète ?
Cazotte, auteur autant exalté qu'inspiré, possède une vision personnelle de l'histoire qu'il considère comme une successions de scènes et de figures à interpréter dans les sens d'un combat contre l'oeuvre du Diable et d'une lutte du bien contre le mal.
La prédiction de Cazotte
L'écrivain et critique français d'origine suisse, Jean-François de La Harpe
rapporte dans un de ses ouvrages dénommé Prédiction de Cazotte
sois-disant écrite en 1788 (mais éditée en 1816), l'intégralité d'une étrange prophétie faite par Jacques Cazotte.
Un an avant la Révolution française, Cazotte décrit pour chaque personnage présent dans un salon où ils devisent, ce qu'il va advenir d'eux . Ces propos furent tenus ( prétend la Harpe ) en présence du mathématicien Nicolas de Condorcet, du poète et moraliste Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort et de la salonnière Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Grammont, auxquels Cazotte prédit une mort violente liée à la terreur révolutionnaire.
Le rapporteur des propos, Jean-François de La Harpe, le médecin et naturaliste Félix Vicq d'Azyr et le futur défenseur de Louis XVI, Malesherbes sont également présents.
Gérard de Nerval, les soupers des Illuminés et la prédiction de Cazotte
Publié par La dormeuse
http://belcikowski.org/ladormeuseblogue3/?p=7802
La chronique rapporte qu’au château d’Ermenonville, dans les années qui précèdent la Révolution, le marquis de Girardin accueillait les réunions illuministes connues sous le nom de « soupers des Illuminés ». Il semble que les dits soupers aient inquiété les autorités au point de susciter une enquête de police. Gérard de Nerval évoque en 1852, dans l’ouvrage sobrement intitulé Les Illuminés, l’étrange prédiction proférée en 1788 par Jacques Cazotte à l’adresse des convives réunis par de tels soupers.
Gérard de Nerval évoque le souper de 1788 à partir des textes antérieurement consacrés à Jacques Cazotte et au souper en question par Charles Nodier dans Contes de la veillée en 1853 et par Jean François de La Harpe dans Prédiction de Cazotte… en 1817, ostensiblement cités tous deux à titre de grands témoins, puisque Charles Nodier dit avoir, au temps de son enfance, rencontré Jacques Cazotte à Paris, et puisque Jean François de La Harpe semble avoir été présent au fameux souper de 1788, sachant qu’il laisse le récit de ce dernier dans ses papiers posthumes, publiés en 1806 par l’éditeur C.B. Petitot .
Ainsi habité par les voix de ses deux prédécesseurs, le texte de Nerval se présente comme la chambre d’écho de ce qui a été, vu et entendu, il le restitue, semble-t-il, au plus près de son éclat premier...
... que voici :
Il alla vers M. Cazotte, et lui dit, avec un ton pénétré : « Mon cher monsieur Cazotte, c’est assez faire durer cette facétie lugubre ; vous la poussez trop loin, et jusqu’à compromettre la société où vous êtes, et vous−même. »
Cazotte ne répondit rien, et se disposait à se retirer, quand Mme de Grammont, qui voulait toujours éviter le sérieux et ramener la gaieté, s’avança vers lui :
− Monsieur le prophète, qui nous dites à tous notre bonne aventure, vous ne dites rien de la vôtre. Il fut quelque temps en silence et les yeux baissés :
« Madame, avez−vous lu le siège de Jérusalem, dans Josèphe ?
− Oh ! sans doute ; qu’est−ce qui n’a pas lu ça ? Mais faites comme si je ne l’avais pas lu.
− Eh bien ! madame, pendant ce siège, un homme fit sept jours de suite le tour des remparts, à la vue des assiégeants et des assiégés, criant incessamment d’une voix sinistre et tonnante : Malheur à Jérusalem ! Malheur à moi−même ! Et dans le moment une pierre énorme, lancée par les machines ennemies, l’atteignit et le mit en pièces. »
Après cette réponse, M. Cazotte fit sa révérence et sortit.
Démystification
Le texte ayant été écrit presque vingt ans après les propos et relaté par les écrits posthumes d'un tierce personne (La Harpe est mort en 1803) peut être interprété comme une mystification ou une supercherie à vocation propagandiste pour défendre la cause royaliste et dénoncer les méfaits de la Révolution française. Cette évocation sera reprise par de nombreux auteurs, bien après la publication de cette prédication, avec très souvent des versions assez différentes de la version originale.
... que voici :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6121572h/f7.item.texteImage
Le biographe Adrien-Jean-Quentin Beuchot révéla la supercherie dans le Journal de la librairie, en évoquant une manipulation probable du bibliophile Antoine-Marie-Henri Boulard, exécuteur testamentaire de La Harpe.
bel article de Georges Kliebenstein : Une mystification absolue - Sur le «souper de Cazotte»
https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_2002_num_32_116_1105
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
Cazotte n’a-t-il pas été témoin du retour de la famille royale de Varennes, en 91 ? Peut-être à Epernay à l’auberge de Rohan ?
Je crois me souvenir de cela … Est-ce que ce détail vous évoque quelque chose ?
Je crois me souvenir de cela … Est-ce que ce détail vous évoque quelque chose ?
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
Vicq d Azir a écrit: Cazotte n’a-t-il pas été témoin du retour de la famille royale de Varennes, en 91 ? Peut-être à Epernay à l’auberge de Rohan ?
Je crois me souvenir de cela … Est-ce que ce détail vous évoque quelque chose ?
Mais bien-sûr, cher Févicq, vous avez tout à fait raison !
J'en parlais ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4371p50-le-retour-de-la-famille-royale-de-varennes-a-paris-juin-1791Mme de Sabran a écrit:
Hôtel de Rohan (Epernay)
Autrefois une plaque commémorant le passage de la famille royale se trouvait sur la façade.
Elle a été enlevée.
Ici se passe un épisode curieux qui aurait pu changer le cours de l'histoire. En effet, c'est Scévole Cazotte, le fils du célèbre Jacques Cazotte auteur du "Diable amoureux " et prophète de la révolution qui commande la garde. C'est ce fameux Cazotte qui a conseillé l'itinéraire par Epernay et suggéré une halte dans sa maison de Pierry. Il s'agissait bien évidemment d'un projet d'évasion. Mais la tentative échoue car le projet est refusé et c'est à l'Hôtel de Rohan (qui appartenait à la famille de Rohan-Soubise) que la famille royale va être hébergée quelques heures afin de se restaurer. (cet hôtel existe toujours, il est situé rue du Général Leclerc. Mais autrefois il occupait environ la moitié de la rue car juste à côté se trouvait une auberge (à l'emplacement des n° actuels 28 à 30). La famille royale va faire halte à l'Hôtel de Rohan mais également dans l'auberge (Si l'Hôtel fut en grande partie détruit en 1918, l'auberge du XVIII existe toujours et possède encore des lambris et des boiseries de l'époque. L'Hôtel et l'auberge possédait une cour, des écuries, des caves d'époque, des granges, pressoirs et logements de postillons. Elle était alors dirigée par Mémie Cousin. J'ai eu la chance de connaître les anciens occupants de cette maison, une très vieille famille d'aristocrates champenois. A cette époque de nombreux éléments étaient encore en place (la cour où s'était arrêtée la berline, des toilettes Louis XV, une belle rampe en fer forgée où la main de la reine s'était posée et la chambre où s'était reposée la reine, occupée par la fille de cette famille (au coin de la rue de Châlons (Gal Leclerc) et de la rue des Berceaux).
Le passage à l'Hôtel de Rohan où la berline parvient à 17 h le 23 Juin va être très éprouvant. Il est probable que Cazotte et son fils avaient là aussi échafaudé une tentative d'évasion mais la foule était si compacte et haineuse, armée de fourches et de piques, que la reine faillit défaillir sous les injures de la foule, les menaces de mort et les tentatives de lui arracher sa robe (qu'elle sera obligée de faire recoudre pendant la halte). Quant à l'enfant royal, il fut presque étouffé par la pression des révolutionnaires en délire. Il ne durent leur salut qu'à Scévole Cazotte. Ils parviennent enfin sous la protection de la garde et l'oppression d'une foule énorme (environ 15 000 personnes s'étaient massées aux alentours) à l'intérieur de l'Hôtel. Mais les imprécations et les huées continuent de pleuvoir à l'extérieur, on brandit des haches, des fourches, on promet qu'on va manger leur manger le coeur et le foie... C'est d'ailleurs ce qui va arriver à un malheureux curé qui avait eu l'audace de s'approcher un peu trop près des manifestants. Tandis que Marie-Antoinette fait recoudre sa robe déchirée le roi se restaure d'une omelette... Puis après un moment de repos le convoi reprend la route vers Paris. Une rouquine s'échappe alors de la foule et vocifère à l'encontre de la reine : " Allez, ma petite belle, on vous en fera voir bien d'autres ! "
"Avec quelle barbarie on lui a tenu parole ! " commentera Scévole.
La berline parvient à quitter Epernay sans encombre et traverse la forêt d'Epernay (actuelle avenue Jean Jaurès) par la route de Paris dont le trajet n'a pas changé. Ils passent par Mardeuil et mettront une heure pour atteindre le village de Boursault.
C'est alors que l'histoire s'apprête à changer.
A Paris le Club des Cordeliers vient de demander l'établissement de la république.
Les représentants de l'Assemblée Nationale (dont Barnave et Pétion) se sont alors rendus à la rencontre du roi en empruntant cette même route depuis Paris. Ils vont s'arrêter après le village de Port à Binson (autrefois - Pont à Binson) près du Hameau de la Cave où se trouve un petit hameau fait de chaumières : " La Ferme du Chêne Fendu ". (les amateurs de symbolisme s'attarderont sur ce signe...). Entre temps une foule très importante venue des villages voisins s'est massée le long des talus, des fossés et dans les champs près de la Marne. Le tumulte grossit ainsi que les clameurs. La famille royale approche.
La berline va s'arrêter au bas d'une descente en direction du village de Vauciennes près de la Ferme du Chêne Fendu (on peut voir une plaque qui commémore l'événement). A cet instant, Pétion sort de sa poche le décret de l'assemblée et le lit au roi puis, juché sur la berline royale, à la foule.
C'en est fini de la royauté. A partir de maintenant la famille royale est sous la protection de la - nation -.
L'histoire ne s'est pas écrite à Paris mais dans ce hameau isolé de la Champagne. Cependant proche d'un lieu qui pourrait interpeller : c'est en effet non loin de là dans le village de Châtillon sur Marne que s'élève la grande statue du pape Urbain II, village qui était un fief des chevaliers du Temple avant de tomber aux mains du roi Philippe le Bel.
https://www.facebook.com/notes/alexandra-schreyer/hotel-de-rohan-la-famille-royale-arr%C3%AAt%C3%A9e-%C3%A0-varennes-traverse-les-terres-de-champ/719111494801253/
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
Oui, c’est bien cela, merci chère Eléonore : ma mémoire ne m’a pas trahi …
En revanche, en tant que Vicq, je ne me rappelle plus ce fameux repas, où Cazotte aurait prédit l’avenir, et surtout le sort tragique des participants à cette rencontre. Cela ressemble fort à un récit fait à posteriori, mais peu importe , il a le mérite de poser la question essentielle : pourquoi des principes humanistes et généreux débouchent-ils souvent sur des régimes liberticides et la terreur ? Il me semble que cette question n’a toujours pas été réglée…
En revanche, en tant que Vicq, je ne me rappelle plus ce fameux repas, où Cazotte aurait prédit l’avenir, et surtout le sort tragique des participants à cette rencontre. Cela ressemble fort à un récit fait à posteriori, mais peu importe , il a le mérite de poser la question essentielle : pourquoi des principes humanistes et généreux débouchent-ils souvent sur des régimes liberticides et la terreur ? Il me semble que cette question n’a toujours pas été réglée…
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Jacques Cazotte, homme de lettres ( 1719 - 1792 )
C'est à désespérer de l'homme. Cette question est toujours d'actualité, la quadrature du cercle.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 513
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
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