Le goût pour les papiers-peints chinois, pour les porcelaines de Chine et du Japon, pour les laques d'Orient. De Stéphane Castelluccio
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Le goût pour les papiers-peints chinois, pour les porcelaines de Chine et du Japon, pour les laques d'Orient. De Stéphane Castelluccio
Trois livres, du même auteur, qui raconte le goût des Européens, aux 17e et 18e siècles, pour tous les objets et objets d'art importés d'Orient.
Le goût pour les porcelaines de Chine et du Japon
à Paris aux XVIIe-XVIIIe siècles
De Stéphane Castelluccio
Editions Monelle Hayot
224 pages, 164 illustrations
Présentation :
Cet ouvrage, réalisé à partir d’archives inédites, retrace les circuits commerciaux, l’évolution du goût et des usages de la porcelaine de Chine et du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris, sujet qui n’a jamais été traité en France.
Les contemporains privilégiaient l’effet d’ensemble à la qualité individuelle de chaque pièce. À table, les porcelaines du Japon étaient utilisées pour le service du dessert, apothéose du repas.
À partir de la fin du XVIIe siècle, les importations se diversifièrent et les nouvelles générations rejetèrent l’accumulation des bleus et blancs pour préférer les pièces polychromes et les céladons, présentées en moins grand nombre dans les appartements. Les amateurs les mêlaient avec leurs collections de peintures et de bronzes, appréciant le contraste des matériaux. Le développement des montures de bronze doré fit des porcelaines orientales montées de véritables objets d’art.
Par le rôle important qu’elles jouèrent dans l’histoire du décor intérieur, les porcelaines de Chine et du Japon constituent un élément capital dans l’histoire du goût et des arts décoratifs européens aux XVIIe et XVIIIe siècles
Extraits :
De la cale au paravent
Importation, commerce et usages des papiers peints chinois au XVIIIe siècle
De Stéphane Stéphane Castelluccio
Editions Gourcuff Gradenigo (2018)
80 pages illustrées
Présentation :
Spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur les papiers peints chinois qui connurent une grande vogue en Europe au XVIIIe siècle.
Connu ici dès le XVIe siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, Hollande puis en France.
Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d’éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier : à base d’écorce de bambou, ou d’autres arbres tels que les muriers, ormes et cotonniers.
Richement illustré, l’ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d’oiseaux. Il met en évidence une production chinoise dédiée à l’exportation vers l’Europe qui l’apprécie pour son exotisme et son pittoresque.
Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu’aux résidences royales dans lesquelles il connaissent une grande vogue au XVIIIe siècle.
Panel of Chinese wallpaper (detail)
unknown maker, about 1750 – 1800, probably Canton, China.
Image : Victoria and Albert Museum, London
Le goût pour les laques d'Orient
en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
De Stéphane Castelluccio
Editions Monelle Hayot (2019)
292 pages, 150 illustrations
Présentation :
Au XVIIe siècle, les termes « lachinage » et surtout « verni » désignaient les objets laqués. Le mot « laque », bien que connu, commença à être employé dans l’acception actuelle à partir des années 1720, se développa à partir des années 1740, particulièrement dans les catalogues de vente, pour supplanter celui de verni, lequel resta toutefois en usage jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
De nos jours, le terme laque employé au féminin désigne la matière première non mise en œuvre, tandis qu’au masculin il désigne un objet laqué.
Cet ouvrage offre une synthèse de l’histoire du goût pour les laques en France à l’époque moderne, depuis leur importation jusqu’à leur usage, soit pratique soit comme pièces de collection. Cela permettra de distinguer les convergences et les divergences avec le commerce des porcelaines, dues à la nature des objets, à leur technique, à leurs usages…
Si l’appréhension des laques était différente de celle des porcelaines, l’intérêt suscité par ces objets témoignait de la fascination de l’Europe pour ces productions de la fabuleuse Asie.
Les sources d’archives demeurent riches et variées. La correspondance et les mémoires de commerce, rédigés par et pour les employés de la Compagnie française des Indes orientales, portent peu de jugement de valeur esthétique pour aborder les laques de manière pratique avec une approche essentiellement commerciale. Ces remarques apportent néanmoins des renseignements précieux pour connaître leurs conceptions des attentes du marché français.
Les inventaires après décès des marchands et des particuliers, collectionneurs ou non, apportent de nombreux renseignements sur l’état du marché, mais généralement sans description ni jugement de valeur. Ces derniers apparaissent dans les relations de voyageurs au Japon ou en Chine, dans certains traités techniques, dans les mémoires et les journaux des contemporains et surtout dans les catalogues de vente publiés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Généralement, les commentaires sur les laques apparaissent bien moins abondants que ceux sur les porcelaines, peut-être en raison de leur relative rareté sur le marché.
Cette recherche ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les collections mais cherche à définir les grandes lignes qui caractérisaient le marché et le goût pour les laques et leur évolution sur deux siècles, afin de suivre l’évolution des sensibilités vis-à-vis de ces objets qui ont toujours fasciné les Occidentaux.
Commode
Vanrisamburgh, Bernard II (ébéniste)
livraison de Hébert, Thomas-Joachim (marchand mercier) en 1745
Bâti : chêne, noyer (tiroirs). Placage : laque du Japon, amarante. Vernis parisien ; bronze ciselé et doré ; marbre brèche d'Alep
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique :
Livrée au Garde-Meuble de la Couronne par le marchand Hébert, le 23 janvier 1745 et inscrite sous le n° 1343, pour servir dans la chambre de la nouvelle Dauphine, l’infante Marie-Thérèse Raphaëlle d’Espagne (1726-1746), dans son appartement au 1er étage de l’aile du Midi, à Versailles ; placée dans la chambre de la nouvelle Dauphine, Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), dans l’appartement qui lui est aménagé en 1747, au rez-de-chaussée du corps central ; localisée au même emplacement dans les inventaires dressés en 1751 et 1765 ; dans la chambre du comte de Provence en 1776 ; chez la comtesse de Provence, dans la « Pièce des Nobles et grand Cabinet, faisant Sallon de Jeu » en 1785 et 1792 ; aliénée sous la Révolution. (...)
A réécouter (et voir) l'interview donnée en mars 2021 à la Société des Amis de Versailles (durée 8 mn) :
Le goût pour les porcelaines de Chine et du Japon
à Paris aux XVIIe-XVIIIe siècles
De Stéphane Castelluccio
Editions Monelle Hayot
224 pages, 164 illustrations
Présentation :
Cet ouvrage, réalisé à partir d’archives inédites, retrace les circuits commerciaux, l’évolution du goût et des usages de la porcelaine de Chine et du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris, sujet qui n’a jamais été traité en France.
Les contemporains privilégiaient l’effet d’ensemble à la qualité individuelle de chaque pièce. À table, les porcelaines du Japon étaient utilisées pour le service du dessert, apothéose du repas.
À partir de la fin du XVIIe siècle, les importations se diversifièrent et les nouvelles générations rejetèrent l’accumulation des bleus et blancs pour préférer les pièces polychromes et les céladons, présentées en moins grand nombre dans les appartements. Les amateurs les mêlaient avec leurs collections de peintures et de bronzes, appréciant le contraste des matériaux. Le développement des montures de bronze doré fit des porcelaines orientales montées de véritables objets d’art.
Par le rôle important qu’elles jouèrent dans l’histoire du décor intérieur, les porcelaines de Chine et du Japon constituent un élément capital dans l’histoire du goût et des arts décoratifs européens aux XVIIe et XVIIIe siècles
Extraits :
De la cale au paravent
Importation, commerce et usages des papiers peints chinois au XVIIIe siècle
De Stéphane Stéphane Castelluccio
Editions Gourcuff Gradenigo (2018)
80 pages illustrées
Présentation :
Spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur les papiers peints chinois qui connurent une grande vogue en Europe au XVIIIe siècle.
Connu ici dès le XVIe siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, Hollande puis en France.
Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d’éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier : à base d’écorce de bambou, ou d’autres arbres tels que les muriers, ormes et cotonniers.
Richement illustré, l’ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d’oiseaux. Il met en évidence une production chinoise dédiée à l’exportation vers l’Europe qui l’apprécie pour son exotisme et son pittoresque.
Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu’aux résidences royales dans lesquelles il connaissent une grande vogue au XVIIIe siècle.
Panel of Chinese wallpaper (detail)
unknown maker, about 1750 – 1800, probably Canton, China.
Image : Victoria and Albert Museum, London
Le goût pour les laques d'Orient
en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
De Stéphane Castelluccio
Editions Monelle Hayot (2019)
292 pages, 150 illustrations
Présentation :
Au XVIIe siècle, les termes « lachinage » et surtout « verni » désignaient les objets laqués. Le mot « laque », bien que connu, commença à être employé dans l’acception actuelle à partir des années 1720, se développa à partir des années 1740, particulièrement dans les catalogues de vente, pour supplanter celui de verni, lequel resta toutefois en usage jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
De nos jours, le terme laque employé au féminin désigne la matière première non mise en œuvre, tandis qu’au masculin il désigne un objet laqué.
Cet ouvrage offre une synthèse de l’histoire du goût pour les laques en France à l’époque moderne, depuis leur importation jusqu’à leur usage, soit pratique soit comme pièces de collection. Cela permettra de distinguer les convergences et les divergences avec le commerce des porcelaines, dues à la nature des objets, à leur technique, à leurs usages…
Si l’appréhension des laques était différente de celle des porcelaines, l’intérêt suscité par ces objets témoignait de la fascination de l’Europe pour ces productions de la fabuleuse Asie.
Les sources d’archives demeurent riches et variées. La correspondance et les mémoires de commerce, rédigés par et pour les employés de la Compagnie française des Indes orientales, portent peu de jugement de valeur esthétique pour aborder les laques de manière pratique avec une approche essentiellement commerciale. Ces remarques apportent néanmoins des renseignements précieux pour connaître leurs conceptions des attentes du marché français.
Les inventaires après décès des marchands et des particuliers, collectionneurs ou non, apportent de nombreux renseignements sur l’état du marché, mais généralement sans description ni jugement de valeur. Ces derniers apparaissent dans les relations de voyageurs au Japon ou en Chine, dans certains traités techniques, dans les mémoires et les journaux des contemporains et surtout dans les catalogues de vente publiés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Généralement, les commentaires sur les laques apparaissent bien moins abondants que ceux sur les porcelaines, peut-être en raison de leur relative rareté sur le marché.
Cette recherche ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les collections mais cherche à définir les grandes lignes qui caractérisaient le marché et le goût pour les laques et leur évolution sur deux siècles, afin de suivre l’évolution des sensibilités vis-à-vis de ces objets qui ont toujours fasciné les Occidentaux.
Commode
Vanrisamburgh, Bernard II (ébéniste)
livraison de Hébert, Thomas-Joachim (marchand mercier) en 1745
Bâti : chêne, noyer (tiroirs). Placage : laque du Japon, amarante. Vernis parisien ; bronze ciselé et doré ; marbre brèche d'Alep
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique :
Livrée au Garde-Meuble de la Couronne par le marchand Hébert, le 23 janvier 1745 et inscrite sous le n° 1343, pour servir dans la chambre de la nouvelle Dauphine, l’infante Marie-Thérèse Raphaëlle d’Espagne (1726-1746), dans son appartement au 1er étage de l’aile du Midi, à Versailles ; placée dans la chambre de la nouvelle Dauphine, Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), dans l’appartement qui lui est aménagé en 1747, au rez-de-chaussée du corps central ; localisée au même emplacement dans les inventaires dressés en 1751 et 1765 ; dans la chambre du comte de Provence en 1776 ; chez la comtesse de Provence, dans la « Pièce des Nobles et grand Cabinet, faisant Sallon de Jeu » en 1785 et 1792 ; aliénée sous la Révolution. (...)
A réécouter (et voir) l'interview donnée en mars 2021 à la Société des Amis de Versailles (durée 8 mn) :
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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