Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
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Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
Aimé Jacques Alexandre Goujaud dit Bonpland, né le 29 août 1773 à La Rochelle et mort le 11 mai 1858 à Paso de los Libres en Argentine, est ce botaniste et explorateur français que nous avons déjà suivi jusqu'en Amérique latine, dans le sillage de son ami et alter ego Alexander von Humboldt (1769-1859) .
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Fils du chirurgien Jacques-Simon Goujaud-Bonpland, il a un frère Michel-Simon qui quitte la Rochelle pour marcher dans les traces de leur père en allant étudier la médecine à Paris. Aimé l'y rejoint vers 1790 où les deux frères ont l'occasion de suivre les cours d'anatomie de Pierre Joseph Desault à Hôtel-Dieu de Paris.
Durant cette période, Aimé Bonpland se lie d'amitié avec un autre étudiant en anatomie, Marie François Xavier Bichat. À partir de 1791, ils fréquentent également les cours de botanique donnés au Muséum national d'histoire naturelle où leurs professeurs sont les célèbres Jean-Baptiste de Lamarck, Antoine Laurent de Jussieu et René Desfontaines.
En 1794, les deux frères Goujaud-Bonpland s'engagent dans l'armée comme médecins, Aimé dans la marine comme chirurgien. Il sera affecté à l'hôpital de Rochefort puis à Toulon. À la fin de son service militaire, en 1795, il retourne à Paris poursuivre ses études qu'il termine en 1797.
À cette époque, ses talents pour la botanique sont déjà reconnus par ses professeurs. Il passe de plus en plus de temps dans les serres du Jardin des Plantes où André Thouin lui fait découvrir les techniques d'acclimatation des plantes exotiques.
N. Huët, Les serres Buffon et Bardin.
Vue du Jardin des Plantes (avant 1821)
Muséum national d'Histoire naturelle
Sa réputation naissante lui permet d'être désigné comme naturaliste afin d'accompagner Louis Antoine de Bougainville (1729-1811) pour une seconde expédition autour du monde.
Bust silhouette portrait shows a man, perhaps the son of Amie Jacques Alexandre Goujaud Bonpland (1773-1858), facing left.
Bonpland, along with Alexandre von Humboldt, toured South America identifying and classifying plants, before returning to France in 1804.
Tandis qu'Aimé prépare ce qui doit être, à cette époque, la plus grande expédition scientifique française jamais entreprise, en 1798, à Paris, il fait la connaissance du déjà célèbre baron prussien Alexander von Humboldt (1769-1859). Ce jeune savant a visité l'Europe en compagnie du naturaliste et écrivain allemand Georg Forster. Partout où passe Alexander Humboldt, ses connaissances en géologie, botanique, astronomie, mathématiques, langues etc. impressionnent les milieux scientifiques. Bonpland et Humboldt se lient d'amitié très rapidement tant leurs passions pour les voyages et les sciences les rapprochent.
Ils sont fait pour s'entendre. Humboldt est un personnage qui réussit à combiner une vision scientifique avec un regard esthétique. En s'embarquant pour le Nouveau Monde avec Bonpland, il écrira : Mon véritable et unique but est d'étudier comment toutes les forces naturelles sont entrelacées, l'influence de la nature inanimée sur le monde animal et végétal vivant.
Humanitas, Literæ, Fruges
Gravure sur cuivre. Frontispice, in : A. de Humboldt :
Atlas géographique et physique du
Nouveau Continent [...], Paris, 1814 -1834
Universidad Iberoamericana, México DF
Photo : Agustín Estrada
Mais nous n'en sommes pas encore là. Entre-temps l'expédition projetée de Bougainville a changé de responsable, c'est maintenant Baudin qui doit conduire cette mission. Nicolas Baudin a d'ailleurs proposé à Humboldt de faire partie de cette expédition, mais comme passager payant. Après une longue période sans nouvelles, on informe Bonpland et Humboldt que l'expédition prévue n'aura finalement pas lieu.
Napoléon Bonaparte vient d'arriver au pouvoir, les caisses de l'État sont vides et tous les projets sont chamboulés.
Qu'à cela ne tienne ! Humboldt ( il est très riche ) propose à Bonpland de financer lui-même une expédition : ils iront en Égypte rejoindre l'équipe scientifique qui y suit Bonaparte. Projet exaltant ! Pendant que Humboldt réunit les fonds nécessaires, Bonpland réunit tout le matériel (sextants, télescopes, presses à herbier…) qui doit les accompagner.
L’expédition 1799-1804
L'expédition Humboldt et Bonpland arrive à Marseille, d'où ils doivent s'embarquer pour l'Algérie afin de gagner l'Egypte. Mais après deux mois d'attente, ils apprennent que l'Algérie vient d'interdire l'entrée sur son territoire aux Européens. Décidés à mener coûte que coûte leur expédition, les deux savants partent à pied pour l'Espagne. Ils gagnent successivement Barcelone, Valence puis Alicante, mais sans trouver de bateau pour l'Orient.
Face à ces problèmes, ils changent leur destination, ce sera l'Amérique latine.
Arrivés à Madrid, Humboldt utilise ses relations diplomatiques pour se faire présenter à la Cour de Charles IV d'Espagne. Ils rencontrent également le nouveau directeur du Jardin botanique royal de Madrid, Antonio José Cavanilles.
Devant l'enthousiasme et les connaissances des deux jeunes savants, Cavanilles les présente aux scientifiques espagnols. En peu de temps, le charisme et les relations de Humboldt leur permettent d'obtenir un visa royal pour l'ensemble des colonies d'Amérique du Sud. Ils ont de plus toute liberté pour demander de l'assistance aux autorités espagnoles d'Amérique et pour faire toutes leurs observations scientifiques. Pour des raisons diplomatiques, Bonpland prend le rôle de secrétaire de Humboldt. Aucune expédition n'avait encore été entreprise avec autant de liberté dans ces colonies Espagnoles quasiment inconnues pour la Science.
Le 5 juin 1799, Humboldt et Bonpland embarquent de La Corogne à bord du Pizarro pour rejoindre Cuba. Une escale aux îles Canaries permet aux deux savants de faire l'ascension du pic de Teide et d'y faire des relevés botaniques très précis.
The interior of the crater of Pico de Teide, Tenerife. Etching by P. Parboni after J.G. Gmelin after A. von Humboldt.
Humboldt, Alexander von, 1769-1859.
Ils repartent des îles Canaries le 26 juin, mais une épidémie de fièvre jaune survient sur le bateau et le capitaine du Pizarro décide de débarquer au plus vite. Ainsi, le 16 juillet 1799, Humboldt et Bonpland posent le pied dans le petit port de Cumana au Venezuela.
Les deux voyageurs sont complètement émerveillés par la richesse de la nature qu'ils découvrent dans les environs de Cumana. Durant presque quatre mois, ils collectent des échantillons botaniques, réalisent des observations astronomiques ...
“Humboldt et Bonpland observent la chute d’étoiles filantes, sur la côte sud américaine en 1799”.
(Voyage d’études avec Aime Bonpland 1799–1800).
De : H. Kraemer éditeur, Weltall und Menschheit, 3ème vol., Die Erforschung des Weltalls, Berlin.
Ils dressent des cartes et organisent le voyage qui doit les mener aux sources de l'Orénoque pour vérifier si ce fleuve communique via le canal de Casiquiare avec le Rio Negro, un affluent de l'Amazone.
Avant de partir pour le Haut-Orénoque, Bonpland envoie à André Thouin des caisses d'échantillons botaniques contenant plus de 1 600 espèces dont plus de 500 sont nouvelles et accompagnées d'une description.
Le 16 novembre 17993, ils partent de Cumana pour Caracas, puis traversent les savanes vénézuéliennes pendant plus d'un mois, atteignent San Fernando de Apure et finalement le grand fleuve Orénoque en avril 1800. Ils remontent alors le fleuve en pirogue, mais dans des rapides perdent une partie de leur matériel et évitent de justesse de se noyer. Ils arrivent finalement à prouver l'existence du canal de Casiquiare et rejoignent Cumana après plus de 10 mois et 2 500 km parcourus.
Le 24 novembre 1800, Humboldt et Bonpland embarquent pour Cuba. Durant la première partie de cette expédition, qui a duré un an, ils ont récolté de nombreux animaux, et 20 000 spécimens botaniques. Le tiers de leurs récoltes est détruit par l'humidité et les insectes, mais le bilan reste néanmoins considérable. Ils envoient leurs collections morcelées pour être certains que quelques parties parviendront à destination. Une série sera envoyée par le fond, une autre capturée par les Britanniques (puis restituée à Humboldt par un acquéreur, des années plus tard).
De Cuba, ils ont appris que Nicolas Baudin doit finalement diriger une expédition autour du monde et qu'il devrait passer à Lima au Pérou. Bonpland et Humboldt décident aussitôt d'aller le retrouver là-bas pour intégrer cette expédition.
Ils partent de Cuba en mars 1801 pour arriver à Carthagène en Colombie. De là, ils remontent le fleuve Magdalena pour arriver à Santa Fe de Bogotá en juillet 1801. Ils sont accueillis par José Celestino Mutis, à qui ils dédieront plus tard un de leurs livres, et repartent en septembre 1801 pour Lima par voie de terre. Le 6 janvier 1802, ils arrivent à San Francisco de Quito, où ils font la connaissance du jeune Carlos de Montúfar, noble créole, qui les suivra durant la suite de l'expédition. Arrivés au volcan Chimborazo, ils réalisent un relevé de sa végétation en tenant compte de l'altitude, du climat et de la topographie. Ce travail sera une des premières études de phytogéographie. Le 23 juin, ils entreprennent l'ascension du volcan Chimborazo mais n'atteignent pas le sommet situé à 6 310 mètres d'altitude. Ils deviennent à cette date les hommes les plus hauts du monde, il faudra attendre 1804 pour que Louis Joseph Gay-Lussac monte à plus de 7 000 mètres, mais il le fera en montgolfière. Déception ! Ils apprennent que Baudin ne fera pas d'escale à Lima, mais ils s'y rendent quand même à travers les hauts plateaux andins. Ils passeront deux mois à Lima avant de repartir en décembre 1802 par bateau pour Guayaquil en Équateur .
Pont suspendu indigène près de Penipe, en Équateur. Gravure de Humboldt
visipix.com (reproduction autorisée par le site d'origine)
Puis les voici à Acapulco au Mexique qu'ils atteignent en mars 1803. C'est durant ce trajet que Humboldt observera le courant marin qui porte maintenant son nom.
Les deux savants mettent une année pour traverser le Mexique et continuent leur travail d'observations scientifiques et de récolte naturaliste. De Veracruz, ils s'embarquent à nouveau pour La Havane en mars 1804. De là ils gagnent les États-Unis, Philadelphie et Washington en mai 1804. Ils y rencontrent le président Thomas Jefferson et organisent leur retour en Europe.
Humboldt et Bonpland quittent le nouveau monde le 30 juin 1804 à bord de La Favorite.
lls ramènent avec eux plus de 60 000 échantillons représentant 6 000 nouvelles espèces de plantes, des observations astronomiques, un nombre incroyable de notes géologiques, sociologiques, économiques, cartographiques… L'expédition de Humboldt et Bonpland, d'une durée de cinq ans, est l'une des plus remarquables expéditions scientifiques jamais réalisée.
Partis sans destination précise mais doués d'une force de caractère et d'une détermination à toute épreuve les deux jeunes savants ont en un seul voyage apporté énormément à la connaissance de ces régions. Durant le voyage c'est Bonpland qui a fait le plus gros travail botanique en réalisant une quantité impressionnante de descriptions d'espèces nouvelles. Ils arrivent enfin en France à Bordeaux le 3 août 1804.
Le retour
À leur arrivée en France, Bonpland se rend dans sa famille à La Rochelle alors que Humboldt va directement à Paris puis à Berlin où il commence les récits de leur expédition. Quand Bonpland arrive à Paris, le Muséum ne lui propose pas le poste de naturaliste qu'il espérait. Humboldt rédige les publications de géographie, d'astronomie et de zoologie alors que Bonpland se concentre sur celles de botanique. Bonpland entreprend alors le classement et la publication des 60 000 spécimens botaniques ramenés dont il fait don au Muséum national d'histoire naturelle. Durant ces années Bonpland fréquente notamment le futur général et célèbre homme politique sud-américain Simón Bolívar.
Il entreprend un court voyage à travers l'Europe où il retrouve, à Milan, Humboldt et Gay-Lussac qui vont à Berlin. Humboldt qui trouve que Bonpland ne publie pas assez rapidement les résultats botaniques lui demande alors d'envoyer à Berlin une partie des échantillons afin que Carl Ludwig Willdenow (1765-1812) les décrive. Bonpland, qui préfère la nature au travail de bureau, fera traîner la demande mais confiera finalement à Willdenow, en 1807 à Paris, une partie des spécimens pour lesquels il existe plusieurs parts. La majorité des spécimens, restés au Muséum, sera finalement décrite par le jeune botaniste allemand Karl Sigismund Kunth.
Lorsque Étienne Pierre Ventenat le botaniste du jardin de Malmaison, la résidence de l'impératrice Joséphine, décède en 1808 c'est Bonpland qui le remplace.
Devenu intendant général des domaines de Malmaison (et de Navarre par la suite), il reprend avec Pierre-Joseph Redouté la description des plantes cultivées dans ce jardin. Le jardin de Malmaison est à cette époque très prestigieux et reçoit toutes les plantes rares ramenées des campagnes Napoléoniennes ainsi que les présents faits à Joséphine, véritable passionnée de botanique, des grandes expéditions scientifiques de l'époque.
Un portrait de Joséphine Beauharnais
Andrea Appiani
Les roses ont été la plus grande passion (avec les hommes…) de Josephine Beauharnais,
première femme Napoléon Bonaparte.
Bonpland concentre alors toute son énergie dans la gestion du jardin et dans l'acclimatation et la multiplication d'espèces exotiques. En quelques années Bonpland acclimate des centaines d'espèces alors inconnues. Le jardin, également parc zoologique, devient incontournable en Europe pour tous les botanistes et amateurs de plantes et accueille notamment la plus grande serre d'Europe.
Pour Joséphine, Bonpland entreprend de nombreux voyages à travers l'Europe, en quête de plantes pour embellir davantage les jardins de Malmaison. Il décrit leurs caractères botaniques et leurs propriétés dans Plantes équinoxiales (1808-1816) et offre cette collection au Muséum national d'histoire naturelle de Paris.
La chute de Napoléon le désespère à tel point qu'il souhaite quitter l'Europe. En 1816, accompagné de Pierre Benoit, il s'embarque avec diverses plantes européennes à destination de Buenos Aires où il avait obtenu un poste de professeur d'histoire naturelle. Le 15 décembre 1817, il est élu correspondant de l’Académie des sciences (section de botanique).
Pour la petite histoire ... Pierre Benoît ( pas celui de l'Atlantide , l'autre ) est l'un des multiples vrais-faux dauphins.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2445-louis-xvii-et-la-piste-argentine
Ce sera un voyage sans retour ...
Aimé Bonpland s'inscrit dans la grande histoire des doux rêveurs : un homme épris des Lumières, de philanthropie et d'un humanisme candide. Depuis la cour napoléonienne jusqu'aux forêts brésiliennes, Eric Couthès a dressé un portrait inspiré de l'éternel voyageur, renonçant à son héritage charentais, à sa vie scientifique française, à son existence paraguayenne, à ses amours argentines. Ce livre constitue un roman historique et une histoire romantique.
Bonpland entreprend plusieurs expéditions d'exploration en Amérique du Sud. Il crée une plantation à Santa Ana (dans le Corrientes à l’époque) . Il découvre par la suite le mécanisme de la germination du maté, jusque-là plante sauvage, ce qui permet désormais de le cultiver à grande échelle.
En 1820, il est accompagné par ce fameux Pierre Benoît.
En exploration dans le nord de l'Argentine en 1821, voilà qu'il est arrêté par les troupes du dictateur du Paraguay, le docteur Francia ! Ce dernier craint que les travaux de Bonpland ne menacent son quasi monopole du maté. Il détruit ses plantations, pourchasse les indiens et maintient le scientifique en résidence surveillée jusqu'en 1831. Durant sa détention, Bonpland reprend son métier de médecin auprès des Indiens Guaranis, monte une menuiserie, un hôpital, une pâtisserie, une distillerie et élève des troupeaux constitués par le troc de son exercice de la médecine.
Les Guaranis (en espagnol : Guaranís)
groupe de populations indigènes des régions amazoniennes
du Brésil, d'Argentine, de Bolivie, de l'Uruguay et du Paraguay.
Une fois libéré, Bonpland s'installe au Brésil à San Borja où il reprend ses expériences agricoles et multiplie les va-et-vient entre ses résidences du Brésil, de l'Uruguay et de l'Argentine. Il meurt en 1858 à Paso de los Libres dans sa 86e année, sans jamais être retourné en France, malgré des souhaits répétés de revoir son « meilleur et le plus illustre des amis » : Alexander von Humboldt.
On lui doit la partie botanique du Voyage en Amérique, la Description des plantes rares de la Malmaison (1813) et une Vue des Cordillères et monuments indigènes de l'Amérique (1819). Ses manuscrits ont été acquis par la France.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
Quelle belle présentation de ce parcours si intéressant !
Et j'adore la gravure ci-dessous
Et j'adore la gravure ci-dessous
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
Comte d'Hézècques a écrit:Quelle belle présentation de ce parcours si intéressant !
Et j'adore la gravure ci-dessous
C'est aussi ma préférée !
Tu penses, moi qui ne manque jamais les Nuits des Etoiles à la mi-août. J'ai d'ailleurs été très gâtée, cette année.
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
Voilà un des avantages d'habiter à la campagne... Cela me manque énormément ces nuits étoilées ; c'est magique
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Mme de Sabran- Messages : 55260
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Re: Aimé Bonpland ( 1773 - 1858 )
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Mme de Sabran- Messages : 55260
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