Notre Jeu de l'Hiver !

Merci Le Cré Serions-nous en Silésie ?

Espagnols ? ...italiens ?

Une principauté abolie en 1918-1920 ?
Avant peut être ?
Vers 1940-1950 ?

Ni pestons ni testons ni gros ni petits ! Et aucun des prénoms rajoutés, encore moins Valentine puisqu'il s'agit d'un prénom masculin...Je vous mets tout de suite à l'aise : ce n'est pas Valentin ! Oui, c'est en Europe... mais n'allez quand même pas chercher jusqu'aux contreforts de l'Oural

Cette prinicipauté a tenu me semble-t-il jusqu'en 1920

Pierre, Alexandre, Nicolas ? ( suivez ma pensée )

jusqu'au traité de Versailles environ (1918 en grande partie - et 1922 pour la Silésie)
Dans mes branches slaves, je trouve :  Jacek - Dobromir - - Marek - Jozef - Karol - Andrzej - Frantz - Robert

Un peu plus loin... que la Silésie... mais vers l'ouest ! A peu près sur le même parallèle

Je suis la pensée de Mme de Sabran... non, ni Paul... il y a bien une Fedorovna.... mais attention nous remontons fort haut, là ! Pratiquement une contemporaine de la chère Anne de Russie, l'épouse de notre Henri !!

Oups, pardons,je voulais imprimer Henri premier, évidemment....

Pour Lady Jhane ; non, pas un des prénoms slaves proposés, mais c'est le patronyme qui doit alerter le lecteur attentif... mais on remonte là à une antiquité slave bien éloignée... qui toutefois prête toujours à des débats entre disons... l'Atlantique et l'Oural !!!!!!!

Lecréateur a écrit:... l'Atlantique

... l'Amérique ? ... les States ?

... en Livonie ?

Cette principauté était-elle vassale de l'empire russe ?
L'émirat de Boukhara ? Le khanat de Khiva ? 
Mais je suis perdu avec cette géographie... 

Un peu de géographie. Les deux principautés du même nom (indépendantes mais provisoirement réunies avant la premières guerre) font partie de l'Empire allemand fondé en 1871 : en conséquence elles ne peuvent être en Livonie (trop à l'est) et encore moins en Tatarie (bien plus loin vers l'est, puisque au delà de Moscou) et encore moins en Bachkirie (de plus en plus loin vers l'est, on pénètre presque en Sibérie !). J'avais dit à peu près sur le même parallèle que la Silésie, mais vers l'ouest. Entre Iéna et Chemnitz.
Ni Theodor ni Rudolf !
Il s'agissait de deux Etats minuscules (827 et 316 km2 !) mais ayant le même rang que les géants comme la Prusse et la Bavière. Qu'il s'agisse de géants ou de nains, chacun avait une cour, un orchestre (au moins) etc : heureuses contrées pour les musiciens, il y avait du travail !

Pour Dominique : il s'agissait de l'Empire allemand, même si les traces slaves ne manquaient pas... mais  ces questions étaient et sont toujours sensibles dans ces régions !

Les principautés de Reuss, dont tous les souverains s’appelaient Heinrich (jusqu’à Heinrich XLV !!!!) ?

Oui, cher Gouverneur, c'est bien cela ! Vous avez gagné, à vous la main ! Attention :  Non seulement tous les souverains s'appelaient Heinrich, mais également tous les rejetons mâles sans aucune exception, et de toutes les branches, qui furent nombreuses. Et ils n'eurent et n'ont jamais (toujours actuellement !) de nombreux prénoms supplémentaires comme cela devint peu à peu la coutume même chez les protestants, dont les réformés, ce qui permettrait quand même de commencer à s'y retrouver... Non ! Toujours un seul prénom, Heinrich, c'est-à-dire Henri comme ce fut la règle (donc en français !) dans l'Almanach de Gotha jusqu'à la fin de cette auguste publication en 1944. Les filles, elles, avaient tous les prénoms supplémentaires possibles.Il est d'ailleurs piquant de remarquer que c'est la propre petite-fille (Hermine, 1887-1947) du prince régnant Henri XXII (1846-1902) qui épousa l'empereur Guillaume II déchu en 1922, dont c'était les deuxièmes noces. Or ce prince avait été le plus féroce opposant de Bismarck et un ennemi plus qu'acharné de la Prusse... mais que pouvait le souverain d'un Etat plus que minuscule (316 km2 !) face au géant prussien ?!

Je dois toutes mes excuses à tous de n'avoir même pas dit explicitement dès le départ qu'il s'agissait de l'Europe allemande ! Cela allait tellement de soi (pour moi !) que sans m'en douter j'ai emmené plus d'un dans des errances géographiques dont je suis donc le seul responsable ! Après coup, pour tenter de me justifier devant moi-même, je me suis dit : "bof...à l'ouest de la Silésie, c'est clair, non ?!" Pas du tout, ça ne tient pas !

Merci beaucoup cher Lecré !

Je posterai ce soir

Je n'aurais jamais trouvé ...  

Lecréateur a écrit:Oui, cher Gouverneur, c'est bien cela ! Vous avez gagné, à vous la main ! Attention :  Non seulement tous les souverains s'appelaient Heinrich, mais également tous les rejetons mâles sans aucune exception, et de toutes les branches, qui furent nombreuses. Et ils n'eurent et n'ont jamais (toujours actuellement !) de nombreux prénoms supplémentaires comme cela devint peu à peu la coutume même chez les protestants, dont les réformés, ce qui permettrait quand même de commencer à s'y retrouver... Non ! Toujours un seul prénom, Heinrich, c'est-à-dire Henri comme ce fut la règle (donc en français !) dans l'Almanach de Gotha jusqu'à la fin de cette auguste publication en 1944. Les filles, elles, avaient tous les prénoms supplémentaires possibles.Il est d'ailleurs piquant de remarquer que c'est la propre petite-fille (Hermine, 1887-1947) du prince régnant Henri XXII (1846-1902) qui épousa l'empereur Guillaume II déchu en 1922, dont c'était les deuxièmes noces. Or ce prince avait été le plus féroce opposant de Bismarck et un ennemi plus qu'acharné de la Prusse... mais que pouvait le souverain d'un Etat plus que minuscule (316 km2 !) face au géant prussien ?!

Wiki précise pour cette incroyable histoire de prénoms :

- branche cadette :

Les membres de cette branche de la maison de Reuss s'appellent tous Henri et sont numérotés de manière chronologique par siècle : le premier Henri à naître dans le siècle reçoit le numéro 1, le deuxième le numéro 2, et ainsi de suite jusqu'au début du siècle suivant où le décompte recommence à 1. Ainsi, les numéros des pères et des fils ne se suivent pas : par exemple, les fils de Henri LXVII sont, dans l'ordre, Henri V, VIII, XI, XIV et XVI. Henri VII Reuss de Köstritz est quant à lui le fils d'Henri LXIII.

- branche ainée :

Suivant une tradition familiale remontant au XIIe siècle, les membres mâles de la branche aînée de la maison Reuss s'appellent tous Henri et sont numérotés en série suivant leur ordre de naissance (et non suivant leur succession sur le trône) : ainsi, les cinq fils d'Henri XI sont nommés Henri XII, XIII, XIV, XV, XVI et XVII. Ces séries reviennent au départ une fois le nombre 100 atteint. La dernière série a commencé avec Henri Ier, né en 1693.

C'esr gagné et bien gagné,cher gouverneur ! Vous avez tout compris à cet embrouillamini invraisemblable. Je vois ainsi que le premier fils d'un prince Henri LXXIV (né en 1798) est le prince Henri IX (né en 1827), ce qui ne veut surtout pas dire que le fils est né bien avant le père ! Non, entre les deux sont nés des kyrielles de petits princes dans diverses branches au point qu'il fallut remettre le compteur à 0 après la naissance d'un prince Henri... IC (j'espère que je ne me trompe pas !). C'est de la folie pure ! J'ai trois almanachs de Gotha (1850, 1883 et 1910, dont chacun compte plus de pages dévolues aux différentes branches de Reuss que celles occupées par les Romanov ! C'est que les deux branches principales comportaient un certain nombre de branchettes très respectables en elles-mêmes et prolifiques à qui mieux mieux... A mon avis, elles devaient mener une guère des naissances à outrance ! Il y eut une forte chute après la première guerre,  la branche aînée s'est éteinte en 1927, mais pas de panique, c'est bien reparti : l'actuel chef de famille est le prince Henri XIV, né en 1955, fils du prince Henri IV (1919-2012)  Il a trois enfants dont l'aîné est le prince héritier Henri XXIX, né en 1997. IL ne faut pas croire que ces princes ne trouvaient ou ne trouvent à se marier que dans les bas de gamme... je veux dire bas de Gotha ! Pas du tout, quand je feuillette ces trois almanachs j'y trouve souvent dans les épouse des noms connus comme Bavière, Mecklembourg, Saxe-Meiningen, Wurtemberg, Hohenlohe, Schaumbourg-Lippe etc. Pour compliquer le tout, il était difficile de distinguer dans tous ces princes égaux en droit (en théorie) les régnants... des autres, puisqu'ils étaient souvent dotés d'une place qui nous paraît, vu notre histoire, très honorable (Henri IV ou XIV ou X). Maintenant il n"y a plus de princes régnants, il est peut-être encore plus difficile de distinguer qui est qui !
Pour ceux qui ne l'aurait pas suspecté, Reuss... fait écho de manière à peine voilée à la même racine que "Russie" et renvoie aux débuts de la maison de Reuss dans des terres où Germains et Slaves déjà s'affrontaient.

excellent cette expression "bas de Gotha". Merci pour toute ces explications.