Charlène de Monaco
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Charlène de Monaco
Charlène de Monaco
Je tenais à partager ces quelques instantanés de Charlène de Monaco, la plus touchante (et mélancolique) des Princesses !
Biographie (par Philippe Delorme)
La princesse Charlène de Monaco est l’épouse du prince Albert II de Monaco. Née le 25 janvier 1978 au Zimbabwe, Charlene Wittstock a deux frères, Gareth et Sean. En 1990, elle s’installe avec sa famille en Afrique du Sud où elle entame une carrière de nageuse professionnelle. En 2000, elle rencontre son futur mari à l'occasion d’un meeting de natation organisé à Monaco. La même année, elle participe aux Jeux olympiques de Sydney. Malgré les rumeurs de tentatives de fuite, elle épouse le prince Albert les 1er et 2 juillet 2011. En 2012, elle lance sa propre fondation dont l’objectif principal est de lutter contre les noyades. Elle est la mère de jumeaux, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella, nés le 10 décembre 2014. La princesse quitte Monaco en mars 2021 pour l’Afrique du Sud où elle est dans l’obligation de rester plusieurs mois à la suite de complications médicales.
Si l'idylle avec Albert s’est étalée au grand jour à Sestrières, le 10 février 2006, lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, c'est en 2001 que la Sud-Africaine a véritablement fait la connaissance d'Albert. L'année précédente, Charlène était déjà venue sur la Riviera, à l'occasion du meeting international Mare Nostrum. Le prince lui avait remis la médaille d'or du cinquante mètres dos, mais ils n'avaient échangé que quelques mots. De retour à Monaco pour le même championnat, Albert vient la relancer à son hôtel pour l'inviter à dîner. Le couple danse toute la nuit, mais les choses en restent là.
Celle que les journalistes sud-africains ont surnommé "a blond with brain — une blonde avec un cerveau", était déjà relativement populaire dans son pays, sans avoir eu à rencontrer l'héritier du trône monégasque. Née le 25 janvier 1978 à Bulawayo, en Rhodésie — l’actuelle Zimbabwe — Charlène Wittstock a grandi à Benoni, dans le Gauteng, une cité industrielle au sud-est de Johannesbourg, comme l’actrice Charlize Theron. Ses ancêtres ont émigré d'Allemagne au milieu du XIXe siècle pour tenter leur chance aux antipodes.
Dès l’âge de trois ans, Charlène apprend à nager. Il est vrai que sa mère, Lynette Humberstone, a fait une carrière de plongeuse acrobatique. Le sport, chez les Wittstock, est une valeur sûre. D’abord imprimeur à Bulawayo, son père, Michael, regagne ensuite la région du Cap, où il monte une entreprise de services informatiques. Charlène ne quitte plus les bassins et rêve de disputer un jour les Jeux olympiques. À dix-huit ans, elle remporte les championnats juniors d’Afrique du Sud. Elle décide alors d’interrompre ses études pour se consacrer entièrement sa passion. Pour lui offrir les meilleurs atouts, la famille déménage à Durban, où Charlène est prise en mains par Graham Hill, un coach de réputation international.
La jeune sportive s’astreint à une discipline de fer, plus de six heures par jour. Ses rares heures perdues, Charlène les consacre à des enfants défavorisés, qu’elle initie aux joies de la natation.
Malgré sa ténacité et son abnégation, Charlène, poursuivie par une certaine malchance, n’enregistrera que des résultats inégaux. Sélectionnée pour les JO de Sydney, en 2000, elle n’y remporte aucune médaille. En revanche, elle décroche l’or au 50 mètres, et 100 mètres dos crawlé, lors des Jeux du Commonwealth, deux ans plus tard. Les championnats du monde de Moscou, en 2003, stoppent sa progression. Intoxiquée par de la nourriture avariée, Charlène met plusieurs semaines à se rétablir. Au cours de l’hiver de 2004, c’est une mauvaise blessure à l’épaule qui la tient durant six mois éloignée des bassins. Nelson Mandela, qu’elle rencontre dans un restaurant de Londres, en janvier 2005, l’exhorte à ne pas perdre courage, à préparer les Jeux Olympiques de Pékin. Mais Albert va bouleverser ses projets...
Devenu prince souverain depuis la mort de Rainier III, le 6 avril 2005, Albert n’a pas oublié la "Sirène sud-africaine". Sans doute sont-ils restés en contact. Quoi qu’il en soit, il rend secrètement visite à Charlène, lors d’un déplacement en Afrique du sud, en janvier 2006. Quelques semaines plus tard, tous deux apparaissent ensemble à Sestrières, déclenchant la bourrasque médiatique.
Les deux complices n’ont pas fini de jouer au chat et à la souris avec les journalistes ! Albert s’emploie à tempérer leurs ardeurs : "L’amour n’est pas une science exacte. C’est ce qui fait son charme." Durant plus de trois ans, le prince se plaira à brouiller les pistes, à souffler le chaud et le froid, tandis que les Monégasques attendent et espèrent…
À Stockholm, le 19 juin 2010, à la faveur des noces de Victoria de Suède et Daniel Westling, Charlène apparaît une fois encore impeccable dans son rôle d’éternelle future princesse. Mais sa présence, au milieu de la fine fleur du gotha, ressemble presque à une officialisation. De fait, quatre jours plus tard, les fiançailles sont enfin célébrées « dans la plus stricte intimité ». Quelques clichés, pris dans les jardins du palais, en sont l’unique témoignage. Discrétion... Charlène, les cheveux sagement tirés en arrière, porte une ravissante robe de soie couleur vert d’eau.
"Le palais princier annonce que le mariage religieux de SAS le prince Albert II de Monaco avec mademoiselle Charlène Wittstock sera célébré le samedi 9 juillet 2011. Le mariage civil aura lieu la veille, le vendredi 8 juillet, au Palais princier." Par ce bref communiqué, prend quatre années de suspens ! Ultérieurement, un rectificatif avancera les noces d’une semaine, afin qu’Albert II soit en mesure d’assister à la réunion du Comité international olympique prévue à Durban, la semaine suivante. Le premier voyage à l’étranger de la nouvelle princesse sera ainsi réservé à son pays d’origine.
À quelques jours de l’événement, les rumeurs les plus folles courent la Toile. On déclare le "mariage en péril". Charlène aurait voulu rentrer en Afrique du Sud, elle aurait été interceptée in extremis à l’aéroport de Nice. Car Albert serait sur le point de reconnaître un troisième enfant naturel !
En réalité, le 1er juillet, comme prévu Mademoiselle Wittstock devient Son Altesse sérénissime la princesse Charlène de Monaco. Un peu après 17 heures, dans la salle du trône, au même endroit que Grace en 1956, la jeune femme prononce un "oui" sans équivoque devant Philippe Narmino, directeur des Services judiciaires et officier d’État civil de la famille souveraine. Dix minutes plus tard, le nouveau couple princier sacrifie pour la première fois au rite immuable de l’apparition au balcon. Les Grimaldi et les Wittstock ont pris place aux fenêtres, de part et d’autre. 17 heures 55 : premier baiser romantique. Charlène incline tendrement sa tête sur l’épaule de son époux, tandis que le drapeau sud-africain flotte sur la tour de l’Horloge.
Un bain de foule sur la place du Palais, suivi d’un grand buffet réservé aux sujets monégasques, puis à la nuit tombée, le spectacle "pyromélodique" de Jean-Michel Jarre sur le port Hercule… suivi par quelque trois milliards de téléspectateurs à travers le monde.
Le lendemain, samedi 2 juillet, les noces religieuses auront lieu — selon la volonté du prince souverain — sous un velum tendu au-dessus de la cour d’honneur du palais, transformée pour quelques heures en chapelle provisoire. En prévision de la cérémonie, Charlène, baptisée protestante, s’est convertie au catholicisme, religion d’État à Monaco. Albert II a revêtu son uniforme d’apparat de carabinier. La mariée, à la silhouette sculpturale, porte une robe au magnifique décolleté asymétrique, en satin duchesse blanc cassé. Dessinée par Giorgio Armani, elle est constellée de quarante mille cristaux Swarovski, de vingt mille gouttes de nacre et de trente mille perles dorées. Une double traîne de cinq mètres, dite "à l’andrienne", la prolonge, aux ramages brodés, inspirés du muguet, la fleur favorite de la jeune femme. Celle-ci a ramassé ses cheveux blonds en un chignon bas à hauteur de la nuque, retenu par une guirlande de fleurs et de feuillages en diamants. Une double broche datant du XIXe siècle, montée "en trembleuse", et prêtée par la princesse Caroline.
Huit cent privilégiés entourent le prince et la princesse. On remarque la présence du président Nicolas Sarkozy, des rois Charles XVI Gustave de Suède et Albert II de Belgique, de la jeune génération des altesses néerlandaises, danoises et norvégiennes, de l’ex-impératrice Farah Pahlavi, de la princesse Margarita de Roumanie, de la grande-duchesse Maria de Russie… Mais aussi de Bernadette Chirac, Karl Lagerfeld, Naomi Campbell, Bernard et Hélène Arnaud, parmi beaucoup d’autres célébrités.
Dans sa première interview sur France 2, le 12 juillet 2010, Charlène avait répondra sur le ton de la plaisanterie agacée, au journaliste Patrick Poivre d’Arvor, qui lui demandait si elle comptait bientôt donner des héritiers au trône : "Let's us take a break — Laissez-nous faire une pause !" Avant de devenir mère, elle a souhaité se familiariser avec la principauté et ses habitants, avec le protocole du palais. Relever le défi d’un nouvel environnement, d’une autre culture, d’un nouveau statut social.
Dès 2012, l’épouse d’Albert II crée la « Fondation Princesse-Charlène », en faveur des femmes et des enfants en difficulté dans le monde. Cette œuvre caritative est d’abord tournée vers la pratique des sports, en tant que facteurs d’éducation. Ainsi, elle lancera le programme "Learn to Swim — Apprend à nager", destinés aux enfants pauvres d’Afrique du Nord et d’autres pays en voie de développement. Elle soutient les Jeux olympiques spéciaux, destinés aux handicapés mentaux, et la Born Free Foundation, qui défend les animaux sauvages dans leur habitat naturel. Elle promeut également l’œuvre de son illustre compatriote Nelson Mandela, en tant que marraine de sa fondation.
Enfin, le vendredi 30 mai 2014, jour de l’Ascension, un bref communiqué du palais annonce la grossesse tellement espérée. "Le prince Albert II et la princesse Charlène de Monaco ont l’immense joie d’annoncer qu’ils attendent un heureux événement. La naissance est prévue à la fin de l’année."
Très vite, Mike Wittstock, le futur grand-père, vend la mèche : il s’agit de jumeaux ! Cependant, on n’en connaîtra pas le sexe avant l’accouchement. Le mercredi 10 décembre 2014, Charlène donne le jour à Gabriella Thérèse Marie, née à 17 heures 04, et à Jacques Honoré Rainier, à 17 heures 06, à l’hôpital Princesse-Grace. Le "choix du roi".
La règle de "priorité masculine" accorde la préséance au garçon, qui devient donc prince héréditaire et marquis des Baux. Quant à sa sœur, deuxième en ligne de succession, elle est titrée comtesse de Carladès. À 19 heures 40, la nouvelle est officiellement annoncée par quarante-deux coups de canon — vingt et un pour chaque enfant — tirés depuis le Fort Antoine. C’est la première naissance princière à Monaco depuis Stéphanie, près d’un demi-siècle auparavant.
Le 11 juillet 2015, Charlène réserve une merveilleuse surprise à Albert à l’occasion du dixième anniversaire de son règne. Une véritable déclaration d’amour en français, parachevée en monégasque ! Pour son premier discours dans la langue officielle du pays, la princesse a réussi à émouvoir son mari jusqu’à lui faire essuyer une larme. "Le prince Albert Ier fut explorateur, le prince Rainier bâtisseur, tu es le prince du cœur, et de mon cœur. Viva U Principu, Viva Münegù !"
Depuis lors, Charlène poursuit sa tâche mezzo voce, semble-t-il toujours un peu mal à l’aise dans son costume d’altesse sérénissime. Les observateurs s’étonnent des métamorphoses physiques et du curieux effacement de cette "princesse à éclipses". En mars dernier, elle s’est rendue en Afrique du Sud pour assister aux obsèques du roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini. Depuis lors, elle n’a pas regagné l’Europe, arguant de problèmes ORL, causés par des implants dentaires. C’est ainsi qu’elle n’était pas au côté de son époux pour fêter leur dixième anniversaire de mariage, en juillet. "Mon mari et mes enfants me manquent terriblement, a-t-elle déclaré récemment. Albert est mon roc et ma force." L’avenir nous dira ce qu’il faut en penser…
https://www.pointdevue.fr/biographie/charlene-de-monaco
Je tenais à partager ces quelques instantanés de Charlène de Monaco, la plus touchante (et mélancolique) des Princesses !
Biographie (par Philippe Delorme)
La princesse Charlène de Monaco est l’épouse du prince Albert II de Monaco. Née le 25 janvier 1978 au Zimbabwe, Charlene Wittstock a deux frères, Gareth et Sean. En 1990, elle s’installe avec sa famille en Afrique du Sud où elle entame une carrière de nageuse professionnelle. En 2000, elle rencontre son futur mari à l'occasion d’un meeting de natation organisé à Monaco. La même année, elle participe aux Jeux olympiques de Sydney. Malgré les rumeurs de tentatives de fuite, elle épouse le prince Albert les 1er et 2 juillet 2011. En 2012, elle lance sa propre fondation dont l’objectif principal est de lutter contre les noyades. Elle est la mère de jumeaux, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella, nés le 10 décembre 2014. La princesse quitte Monaco en mars 2021 pour l’Afrique du Sud où elle est dans l’obligation de rester plusieurs mois à la suite de complications médicales.
Si l'idylle avec Albert s’est étalée au grand jour à Sestrières, le 10 février 2006, lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, c'est en 2001 que la Sud-Africaine a véritablement fait la connaissance d'Albert. L'année précédente, Charlène était déjà venue sur la Riviera, à l'occasion du meeting international Mare Nostrum. Le prince lui avait remis la médaille d'or du cinquante mètres dos, mais ils n'avaient échangé que quelques mots. De retour à Monaco pour le même championnat, Albert vient la relancer à son hôtel pour l'inviter à dîner. Le couple danse toute la nuit, mais les choses en restent là.
Celle que les journalistes sud-africains ont surnommé "a blond with brain — une blonde avec un cerveau", était déjà relativement populaire dans son pays, sans avoir eu à rencontrer l'héritier du trône monégasque. Née le 25 janvier 1978 à Bulawayo, en Rhodésie — l’actuelle Zimbabwe — Charlène Wittstock a grandi à Benoni, dans le Gauteng, une cité industrielle au sud-est de Johannesbourg, comme l’actrice Charlize Theron. Ses ancêtres ont émigré d'Allemagne au milieu du XIXe siècle pour tenter leur chance aux antipodes.
Dès l’âge de trois ans, Charlène apprend à nager. Il est vrai que sa mère, Lynette Humberstone, a fait une carrière de plongeuse acrobatique. Le sport, chez les Wittstock, est une valeur sûre. D’abord imprimeur à Bulawayo, son père, Michael, regagne ensuite la région du Cap, où il monte une entreprise de services informatiques. Charlène ne quitte plus les bassins et rêve de disputer un jour les Jeux olympiques. À dix-huit ans, elle remporte les championnats juniors d’Afrique du Sud. Elle décide alors d’interrompre ses études pour se consacrer entièrement sa passion. Pour lui offrir les meilleurs atouts, la famille déménage à Durban, où Charlène est prise en mains par Graham Hill, un coach de réputation international.
La jeune sportive s’astreint à une discipline de fer, plus de six heures par jour. Ses rares heures perdues, Charlène les consacre à des enfants défavorisés, qu’elle initie aux joies de la natation.
Malgré sa ténacité et son abnégation, Charlène, poursuivie par une certaine malchance, n’enregistrera que des résultats inégaux. Sélectionnée pour les JO de Sydney, en 2000, elle n’y remporte aucune médaille. En revanche, elle décroche l’or au 50 mètres, et 100 mètres dos crawlé, lors des Jeux du Commonwealth, deux ans plus tard. Les championnats du monde de Moscou, en 2003, stoppent sa progression. Intoxiquée par de la nourriture avariée, Charlène met plusieurs semaines à se rétablir. Au cours de l’hiver de 2004, c’est une mauvaise blessure à l’épaule qui la tient durant six mois éloignée des bassins. Nelson Mandela, qu’elle rencontre dans un restaurant de Londres, en janvier 2005, l’exhorte à ne pas perdre courage, à préparer les Jeux Olympiques de Pékin. Mais Albert va bouleverser ses projets...
Devenu prince souverain depuis la mort de Rainier III, le 6 avril 2005, Albert n’a pas oublié la "Sirène sud-africaine". Sans doute sont-ils restés en contact. Quoi qu’il en soit, il rend secrètement visite à Charlène, lors d’un déplacement en Afrique du sud, en janvier 2006. Quelques semaines plus tard, tous deux apparaissent ensemble à Sestrières, déclenchant la bourrasque médiatique.
Les deux complices n’ont pas fini de jouer au chat et à la souris avec les journalistes ! Albert s’emploie à tempérer leurs ardeurs : "L’amour n’est pas une science exacte. C’est ce qui fait son charme." Durant plus de trois ans, le prince se plaira à brouiller les pistes, à souffler le chaud et le froid, tandis que les Monégasques attendent et espèrent…
À Stockholm, le 19 juin 2010, à la faveur des noces de Victoria de Suède et Daniel Westling, Charlène apparaît une fois encore impeccable dans son rôle d’éternelle future princesse. Mais sa présence, au milieu de la fine fleur du gotha, ressemble presque à une officialisation. De fait, quatre jours plus tard, les fiançailles sont enfin célébrées « dans la plus stricte intimité ». Quelques clichés, pris dans les jardins du palais, en sont l’unique témoignage. Discrétion... Charlène, les cheveux sagement tirés en arrière, porte une ravissante robe de soie couleur vert d’eau.
"Le palais princier annonce que le mariage religieux de SAS le prince Albert II de Monaco avec mademoiselle Charlène Wittstock sera célébré le samedi 9 juillet 2011. Le mariage civil aura lieu la veille, le vendredi 8 juillet, au Palais princier." Par ce bref communiqué, prend quatre années de suspens ! Ultérieurement, un rectificatif avancera les noces d’une semaine, afin qu’Albert II soit en mesure d’assister à la réunion du Comité international olympique prévue à Durban, la semaine suivante. Le premier voyage à l’étranger de la nouvelle princesse sera ainsi réservé à son pays d’origine.
À quelques jours de l’événement, les rumeurs les plus folles courent la Toile. On déclare le "mariage en péril". Charlène aurait voulu rentrer en Afrique du Sud, elle aurait été interceptée in extremis à l’aéroport de Nice. Car Albert serait sur le point de reconnaître un troisième enfant naturel !
En réalité, le 1er juillet, comme prévu Mademoiselle Wittstock devient Son Altesse sérénissime la princesse Charlène de Monaco. Un peu après 17 heures, dans la salle du trône, au même endroit que Grace en 1956, la jeune femme prononce un "oui" sans équivoque devant Philippe Narmino, directeur des Services judiciaires et officier d’État civil de la famille souveraine. Dix minutes plus tard, le nouveau couple princier sacrifie pour la première fois au rite immuable de l’apparition au balcon. Les Grimaldi et les Wittstock ont pris place aux fenêtres, de part et d’autre. 17 heures 55 : premier baiser romantique. Charlène incline tendrement sa tête sur l’épaule de son époux, tandis que le drapeau sud-africain flotte sur la tour de l’Horloge.
Un bain de foule sur la place du Palais, suivi d’un grand buffet réservé aux sujets monégasques, puis à la nuit tombée, le spectacle "pyromélodique" de Jean-Michel Jarre sur le port Hercule… suivi par quelque trois milliards de téléspectateurs à travers le monde.
Le lendemain, samedi 2 juillet, les noces religieuses auront lieu — selon la volonté du prince souverain — sous un velum tendu au-dessus de la cour d’honneur du palais, transformée pour quelques heures en chapelle provisoire. En prévision de la cérémonie, Charlène, baptisée protestante, s’est convertie au catholicisme, religion d’État à Monaco. Albert II a revêtu son uniforme d’apparat de carabinier. La mariée, à la silhouette sculpturale, porte une robe au magnifique décolleté asymétrique, en satin duchesse blanc cassé. Dessinée par Giorgio Armani, elle est constellée de quarante mille cristaux Swarovski, de vingt mille gouttes de nacre et de trente mille perles dorées. Une double traîne de cinq mètres, dite "à l’andrienne", la prolonge, aux ramages brodés, inspirés du muguet, la fleur favorite de la jeune femme. Celle-ci a ramassé ses cheveux blonds en un chignon bas à hauteur de la nuque, retenu par une guirlande de fleurs et de feuillages en diamants. Une double broche datant du XIXe siècle, montée "en trembleuse", et prêtée par la princesse Caroline.
Huit cent privilégiés entourent le prince et la princesse. On remarque la présence du président Nicolas Sarkozy, des rois Charles XVI Gustave de Suède et Albert II de Belgique, de la jeune génération des altesses néerlandaises, danoises et norvégiennes, de l’ex-impératrice Farah Pahlavi, de la princesse Margarita de Roumanie, de la grande-duchesse Maria de Russie… Mais aussi de Bernadette Chirac, Karl Lagerfeld, Naomi Campbell, Bernard et Hélène Arnaud, parmi beaucoup d’autres célébrités.
Dans sa première interview sur France 2, le 12 juillet 2010, Charlène avait répondra sur le ton de la plaisanterie agacée, au journaliste Patrick Poivre d’Arvor, qui lui demandait si elle comptait bientôt donner des héritiers au trône : "Let's us take a break — Laissez-nous faire une pause !" Avant de devenir mère, elle a souhaité se familiariser avec la principauté et ses habitants, avec le protocole du palais. Relever le défi d’un nouvel environnement, d’une autre culture, d’un nouveau statut social.
Dès 2012, l’épouse d’Albert II crée la « Fondation Princesse-Charlène », en faveur des femmes et des enfants en difficulté dans le monde. Cette œuvre caritative est d’abord tournée vers la pratique des sports, en tant que facteurs d’éducation. Ainsi, elle lancera le programme "Learn to Swim — Apprend à nager", destinés aux enfants pauvres d’Afrique du Nord et d’autres pays en voie de développement. Elle soutient les Jeux olympiques spéciaux, destinés aux handicapés mentaux, et la Born Free Foundation, qui défend les animaux sauvages dans leur habitat naturel. Elle promeut également l’œuvre de son illustre compatriote Nelson Mandela, en tant que marraine de sa fondation.
Enfin, le vendredi 30 mai 2014, jour de l’Ascension, un bref communiqué du palais annonce la grossesse tellement espérée. "Le prince Albert II et la princesse Charlène de Monaco ont l’immense joie d’annoncer qu’ils attendent un heureux événement. La naissance est prévue à la fin de l’année."
Très vite, Mike Wittstock, le futur grand-père, vend la mèche : il s’agit de jumeaux ! Cependant, on n’en connaîtra pas le sexe avant l’accouchement. Le mercredi 10 décembre 2014, Charlène donne le jour à Gabriella Thérèse Marie, née à 17 heures 04, et à Jacques Honoré Rainier, à 17 heures 06, à l’hôpital Princesse-Grace. Le "choix du roi".
La règle de "priorité masculine" accorde la préséance au garçon, qui devient donc prince héréditaire et marquis des Baux. Quant à sa sœur, deuxième en ligne de succession, elle est titrée comtesse de Carladès. À 19 heures 40, la nouvelle est officiellement annoncée par quarante-deux coups de canon — vingt et un pour chaque enfant — tirés depuis le Fort Antoine. C’est la première naissance princière à Monaco depuis Stéphanie, près d’un demi-siècle auparavant.
Le 11 juillet 2015, Charlène réserve une merveilleuse surprise à Albert à l’occasion du dixième anniversaire de son règne. Une véritable déclaration d’amour en français, parachevée en monégasque ! Pour son premier discours dans la langue officielle du pays, la princesse a réussi à émouvoir son mari jusqu’à lui faire essuyer une larme. "Le prince Albert Ier fut explorateur, le prince Rainier bâtisseur, tu es le prince du cœur, et de mon cœur. Viva U Principu, Viva Münegù !"
Depuis lors, Charlène poursuit sa tâche mezzo voce, semble-t-il toujours un peu mal à l’aise dans son costume d’altesse sérénissime. Les observateurs s’étonnent des métamorphoses physiques et du curieux effacement de cette "princesse à éclipses". En mars dernier, elle s’est rendue en Afrique du Sud pour assister aux obsèques du roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini. Depuis lors, elle n’a pas regagné l’Europe, arguant de problèmes ORL, causés par des implants dentaires. C’est ainsi qu’elle n’était pas au côté de son époux pour fêter leur dixième anniversaire de mariage, en juillet. "Mon mari et mes enfants me manquent terriblement, a-t-elle déclaré récemment. Albert est mon roc et ma force." L’avenir nous dira ce qu’il faut en penser…
https://www.pointdevue.fr/biographie/charlene-de-monaco
Re: Charlène de Monaco
Très belle bio d'une très jolie princesse qui effectivement semble être très mélancolique et mystérieuse. Merci Eddy2000
Lady Jhane- Messages : 1318
Date d'inscription : 04/11/2021
Localisation : Gévaudan
Re: Charlène de Monaco
Lady Jhane a écrit:Très belle bio d'une très jolie princesse qui effectivement semble être très mélancolique et mystérieuse. Merci Eddy2000
Merci Lady Jhane !
Peu de livres ont écrits sur elle ! Deux ouvrages lui ont été consacrés :
- "Charlène et ces drôles de dames de Monaco", Philippe Delorme, Editions L'Express, Collection Point de vue, 2010
- "Albert et Charlène : Mariage princier à Monaco", Alain Perceval et Stéphane Loisy, Editions Didier Carpentier, 2011
Un autre livre, "Charlène de Monaco : Ce chemin que je suis seule à connaître", écrit par Isabelle Rivère devait paraître chez Fayard le 24 novembre 2021, mais pour l'instant, il n'est pas sorti !
Pour être honnête, je ne m'intéresse pas à l'actualité des familles royales ou princières ! Elle constitue pour moi une sorte d'exception, due, en grande partie, à son caractère de mystère, et à son côté touchant et mélancolique. Elle incarne à mes yeux la Princesse d'une rêverie "romantique", ce romantisme nostalgique que j'affectionne !
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