Conseils de lecture / Divers

Fffffffffffffffffffffff !!!!!! un immense retard plus loin.......


Et ( humpf...... ) point trop trop l'envie de plonger tout de suite dans des oeuvres trop denses.......

J'ai quand même toujours sélectionné pour débuter l'été en douceur des romans historiques, je vais découvrir......


* L'enfant au masque de Philippe Bouin


* Les croix de paille du même


* La peste blonde du même

Trois romans policiers qui sont centrés au XVIIème siècle, autour du célèbre La Reynie........

ET LE XVIIIème ??

Mais si, bien sûr.........


* Le diable s'habille en Voltaire de Frédéric Lenormand


* Meurtre dans le boudoir du même


Et j'en ai PLEIN d'autres.......( téléchargés en douce, durant cette longue période de préparation au Bac )

Merci...

Ah ! Vous nous direz ce que vous pensez des romans de Frédéric Lenormand.  
Nous les avions présentés ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t515-les-romans-policiers-de-frederic-lenormand?highlight=lenormand

De mon côté, plusieurs livres en cours de lecture dont ceux de nos amis Roi Cavalerie (que je viens de recevoir), ainsi que le Rougeville de Michelle Sapori.

Et pour ce qui concerne la période "vacances" (en préparation du moins), j'ai également acheté :

Le Maître de Ballantrae
De Robert Louis Stevenson
Chez Folio classique



Présentation :
Ce roman d'aventures, qui commence en Ecosse en 1745, entraîne le lecteur sur les champs de bataille, sur les mers avec les pirates, vers les Indes orientales et enfin en Amérique du Nord avec sa terrible forêt sauvage, hantée par des trafiquants, des aventuriers patibulaires et des Indiens sur le sentier de la guerre.
On retrouve de L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886), car Stevenson poursuit son exploration obsessionnelle du mystère et des ambiguïtés du mal.
Le héros, James Durie, Maître de Ballantrae, livre à Henry, son frère cadet, un combat sans merci.
Stevenson décrit la fascination romantique que ce protagoniste diabolique, séduisant, raffiné, intelligent, implacable et sans scrupules, est capable d’exercer sur ses proches et jusque sur les narrateurs chargés de relater ses aventures prodigieuses.

Je l'ai téléchargé aussi !
Pour l'instant je délaisse les "classiques" même ceux qui sont avant tout des livres d'aventure;

J'ai lu hier soir deux policiers historiques de Jacques Neirynck = Le crime du Prince de Galles et La faute du Président Loubet;
Un bonne reconstitution documentée, notamment sur la mort de Félix Faure, et beaucoup d'humour;

Je relis pour ma part une deuxième fois la série des Aldo Morosini de Juliette Benzoni. Polar, suspens, passions... Dépaysement garanti à bord de l'Orient-Express dans les années 20-30 à la recherche de pierres précieuses historiques ! :n,,;::::!!!:

Chère Reinette, vous me tentez...... :\\\\\\\\:

Pour ma part, je n'ai pas le temps de lire . Je butine toujours de ci de là les souvenirs de Sophie von la Roche et la correspondance de Creutz, deux sacrés pavés, après avoir dévoré d'une traite le livre de notre ami Roi cavalerie .

Je suis TRÈS en retard pour mon petit debriefing lecture.......Pardon !

A vrai dire, je délaissé vite dès que l'intérêt faiblit.......Et je lis à saute mouton...... : si l'on peut dire........

J'ai ainsi délaissé les livres annoncés pour une séquence "nostalgie" en allant rechercher dans mes livres des lectures de Jeunesse......


* Légendes de Noël de G. Lenotre


* Le Bossu de Paul Féval père


* Les Dieux ont soif d'Anatole France
et

* Le crime de Sylvestre Bonnard


* Le mouron rouge de la Baronne Emmuska Orczy

Délicieux de voyager dans le temps avec les livres trouvés dans les bibliothèques des oncles et tantes......

Merci...

Tant que j'y suis, ma critique (très brève : ) du Stevenson que nous avions évoqué il y a quelques semaines :



M'ouais...bon, cela se lit l'été, si l'on veut.
Mais pas de quoi tomber le cul par terre, ni pour l'intrigue, ni pour le style.

Idem pour les Dieux ont soif que vous avez cité.
Pas mal mais, à mon avis, pas au niveau des critiques et louanges souvent lues.
Ou alors je suis passé à côté de cette oeuvre. Possible.

Pour ma part, entre autres lectures en ce moment, j'ai prévu :



Je ne l'avais pas lu. Balzac déçoit rarement...
On verra bien. boudoi32

C'est la p'tite cousine qui monte qui monte qui monte !  

Machiavélique, La cousine Bette........Un Balzac noir, et assez prenant; bon un peu exagéré malgré tout, mais bien agencé; il faut lire son pendant, Le cousin Pons que je trouve plus fin.......

Je n'ai pas lu le cousin ... shame on me !

Très chère Eléonore, si nous devions tous nous couvrir la tête de cendres pour tous les livres que nous n'avons pas lus, nous ressemblerions aux pentes du Vésuve et de l'Etna....... : : :

Cela vous offre une lecture possible de plus, et je vous certifie que l'on vit très bien sans l'avoir faite...... :;\':;\':; :\\\\\\\\:

Louise-Adélaïde a écrit:    nous ressemblerions aux pentes du Vésuve ....... : : :

...  qui a son sujet, lui aussi :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2514-le-vesuve-decrit-par-les-contemporains-du-xviiieme-siecle?highlight=VESUVE

Notre Forum est formidable !    : :n,,;::::!!!:

Louise-Adélaïde a écrit: il faut lire son pendant,  Le cousin Pons  que je trouve plus fin.......

C'est celui que j'avais choisi en premier (le sujet m'intéressait), mais j'ai lu qu'il s'agissait de la suite de La cousine Bette.
Donc...va pour Bette dans un premier temps ! :

Allons, mes amis, c'est la Rentrée........

Il est temps ( j'ai déjà fait pour ma part) de reprendre le collier, avec ( au moins chez moi) un temps d'été = 33° à l'ombre, je plains mes collègues qui sont face à leurs classes sans doute fort déconcentrées et ne rêvant que de poursuivre leurs vacances en liberté !!
Pour ma part, je professe dans l'intimité des cours particuliers, ce qui présente de sérieux avantages ( et quelques inconvénients aussi, m'enfin, c'est justice !)

J'ai continué à lire de façon buissonnière........Des romans policiers !!!!

Aussi en cette rentrée, je me permets de faire de la pub ( désintéressée) pour le nouveau roman de LUCIE BRASSEUR, qui est la cousine de notre chère Reinette; journaliste globe trotter, et brillante écrivain, elle signe après Les larmes rouges du citron vert, son premier livre policier décalé, et .......Je vous le laisse découvrir !!! elle signe, donc un second roman Il était une fois la Fée Chabada



Je viens de le télécharger, et je viendrai vous faire part de mes modestes jugements;

Pour l'instant, trois livres sont au programme = Louise Penny ( une Canadienne) avec En plein coeur; j'ai trouvé ensorcelant, et le Canada nous est proche du coeur.......
Ensuite, Mona Ozouf, Composition Française et Alexandre Dumas Joseph Balsamo;

Voilà, des critiques, bientôt !

Merci...
Voilà des choix très éclectiques... :\\\\\\\\:
Nous attendons vos critiques avec intérêt.

Tant que j'y suis, j'y vais pour mon petit commentaire de lecture au sujet de La cousine Bette : le Balzac que j'ai présenté et lu cet été.



Eh bien, la lecture fut poussive... :
J'ai trouvé que cela manquait de rythme. Beaucoup de longueurs descriptives (je suis de plus en plus à la peine avec ce que je considère être un défaut désormais).
Mais bon, c'est bien écrit, évidemment.

J'ai également lu :



Présentation :
Un jeune étranger séjourne à l'Instituto d'Arte de Rome dans les années 1930 pour y poursuivre ses recherches en histoire de l'art sur le peintre Poussin.
Il fait sa cour à Giulia Falconieri, jeune aristocrate à la pureté sculpturale, tandis que la sensuelle Wanda, d'origine polonaise, le pourchasse. Mais chacun triche déjà dans ce triangle amoureux, comme si le travestissement des sentiments n'était que la répétition générale du camouflage des identités.
Lorsqu'il fait la connaissance d'Igor, fils d'une famille de Russes blancs ayant fui la révolution d'Octobre pour se réfugier dans l'Italie mussolinienne, le narrateur rencontre son destin. Par amour pour ce garçon, il va devenir un espion au service du régime communiste.
A Moscou, où nos deux apprentis agents apportent les documents qu'ils sont parvenus à subtiliser à Rome, les mâchoires du piège se referment sur ces deux idéalistes dont le régime a su faire ses "idiots utiles"...

Bien, bien ! En particulier la première partie concernant le séjour à Rome, l'étude des grands maîtres et en particulier de Poussin.
Dominique Fernandez est un érudit, et cela se lit.
Des longueurs aussi (mon obsession de l'été : ), et en particulier concernant les histoires de coeur du héros (m'intéressent pas... boudoi29   )
Très bien écrit aussi, agréable à lire.


Autre lecture de l'été :



Présentation :
« [...] je n'ai point encore dit l'immense plaisir que Gertrude avait pris à ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La symphonie pastorale. Je dis "précisément" car il n'est, on le comprend aisément, pas une œuvre que j'eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre. Longtemps après que nous eûmes quitté la salle de concert, Gertrude resta encore silencieuse et comme noyée dans l'extase.
- Est-ce que vraiment ce que vous voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. [...]
- Ceux qui ont des yeux, dis-je enfin, ne connaissent pas leur bonheur.
- Mais moi qui n'en ai point, s'écria-t-elle aussitôt, je connais le bonheur d'entendre.»

Je voulais de la brièveté et de la simplicité narrative ! C'est fait...
A mon avis donc : pas de quoi tomber à la renverse mais joliment écrit, plaisant, du charme.

Aaah !! éclectique, aussi.......
Balzac, oui, est rempli de "grumeaux" descriptifs, on a envie de lui dire de mieux mélanger la pâte......c'est qu'il s'applique, le pauvre, et qu'il en fait des tonnes.....Mais bon, il y a des éclairs de génie psychologique, qui sauvent l'ensemble;
Gide, style transparent, un maître......que je n'apprécie pas ( simple question de feeling);
Là, je vais me plonger dans Les faux monnayeurs, c'est au programme de TL, ainsi que le Journal, lecture génétique;

Balzac, comme Dumas, publiant en feuilleton, on sent chez eux trop souvent que certaines pages et descriptions tiennent plus d'un besoin pressant de trésorerie que d'une nécessité narrative : :

J'ai pourtant bien aimé la Cousine Bette, avec ses rebondissements annoncés en fin de chapitre qui font "pschitt" dès la lecture de la première ligne du chapitre suivant, et ses personnages haut en couleurs victimes de leurs passions : le sculpteur prometteur à la carrière ratée, le vieux baron libidineux qui pousse sa famille à la ruine pour quelques faveurs sexuelles, la jeune épouse dévouée...

Sans compter que Balzac sait utiliser les descriptions d'intérieur pour mettre en exergue les différences de statut (les Hulot avec leur mobilier empire dédoré et rapiécé, l'ex-maitresse logée dans un délicat mobilier neo-Boulle en écaille à la pointe de la mode...).

Un bon souvenir en tout cas !

Oui, il y a de cela aussi;
Mais Balzac a un projet d'écriture exhaustif, il veut restituer le monde = la société, les êtres, les sentiments, sensations, les décors, faire "plus vrai que vrai"; d'où une voracité descriptive......

Gouverneur Morris a écrit:Balzac, comme Dumas, publiant en feuilleton, on sent chez eux trop souvent que certaines pages et descriptions tiennent plus d'un besoin pressant de trésorerie que d'une nécessité narrative.

Certainement. Et Dumas, c'est (presque) pire... :

Gouverneur Morris a écrit:Un bon souvenir en tout cas !

Oui, oui. C'est moi : j'étais d'humeur farniente, et le cerveau ramolli par le soleil.

Cela reste assez triste car tout le monde, à part les enfants du baron, y perdent leurs ambitions.

Question pour tout le monde : êtes-vous plus Lucien de Rubempré ou Eugène de Rastignac ? Psys s'abstenir, merci

Assurément plus Lucien de Rubempré pour ma part ! :


Bien à vous.

Gouverneur Morris a écrit:

Question pour tout le monde : êtes-vous plus Lucien de Rubempré ou Eugène de Rastignac ? Psys s'abstenir, merci

Rubempré, sans hésitation .

Ni l'un ni l'autre ! mon personnage préféré, ils sont deux, en fait, Vautrin et Bianchon; l'un la démesure, le hors la loi, l'autre l'équilibre, le "spectateur" lucide;