La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
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MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran
Si d'aventure...
Vicq d Azir
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: L'histoire de Marie-Antoinette :: Marie-Antoinette et la Révolution française
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La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Après la déclaration de guerre au roi de Bohême et de Hongrie et à celui de Prusse, la crainte suscitée par la conduite des généraux, l'inaction de l'armée, le renvoi par Louis XVI, le 13 juin, des ministres girondins Servan, Roland et Clavière, son refus de sanctionner les décrets de la Législative sur les prêtres réfractaires et sur l'appel des fédérés, enfin la formation d'un ministère feuillant annoncent une épreuve de force.
L'empereur Léopold II demandant à Louis XVI, encagé : « Que fais-tu là beau-frère ?… » « Je sanctionne. ».
Bibliothèque Nationale de France
Le 16 juin, La Fayette écrit à l'Assemblée pour dénoncer l'anarchie entretenue, selon lui, par les Jacobins, jugeant « la constitution française menacée par les factieux de l'intérieur autant que par les ennemis du dehors ».
Devant la menace d'un coup de force monarchique ou feuillant, les Girondins tentent d'utiliser le mouvement populaire, dans les sections, grâce à Pétion, malgré l'avis contraire de Robespierre et des membres les plus actifs du courant démocratique parisien, qui jugent l'entreprise prématurée.
Afin d'intimider les contre-révolutionnaires et de contraindre le roi à rappeler ses ministres et à retirer son veto, une manifestation est décidée.
Le peuple de Paris pénétrant dans le palais des Tuileries le 20 juin 1792
Jan Bulthuis, vers 1800, musée de la Révolution française.
Le 20 juin 1792, le peuple des faubourgs, encadré par des gardes nationaux et ses représentants, comme le brasseur Santerre (10 à 20 000 manifestants selon Roederer), pénètre dans l'assemblée, où Huguenin lit une pétition. Puis elle envahit le palais des Tuileries.
« Avec le courage passif qui est le sien », selon Michel Vovelle, le roi subit sans faiblir pendant deux heures le défilé de la foule, accepte de coiffer le bonnet phrygien et boit à la santé de la Nation pour faire passer les paroles de Legendre :
« Monsieur, vous êtes un perfide, vous nous avez toujours trompés, vous nous trompez encore », mais refuse de retirer son veto comme de rappeler les ministres girondins, invoquant la loi et la constitution.
Vers dix heures du soir, Pétion et les officiers municipaux font évacuer le château.
Même s'il a subi une humiliation, Louis XVI a fait échouer la manifestation, par son obstination imprévue et sa fermeté tranquille, et il se tient désormais sur ses gardes.
Surtout, elle renforce l'opposition royaliste, le déchaînement de la foule et le courage du roi suscitant un courant d'opinion en sa faveur. Des départements parviennent à Paris adresses et pétitions pour dénoncer la manifestation, même si de nombreux clubs envoient des pétitions hostiles au roi.
Pétion est suspendu de ses fonctions de maire.
La Fayette quitte alors son armée et se présente à l'Assemblée le 28 juin pour réclamer des mesures contre les Jacobins. Si la gauche ne parvient pas à obtenir un blâme pour son acte d'indiscipline, le général n'obtient le soutien ni de la Cour, qui se méfie de lui, ni de la garde nationale des quartiers bourgeois.
Il propose ensuite au roi de se mettre sous sa protection à Compiègne, où il a massé ses troupes, mais celui-ci refuse, espérant mieux.
Du côté des Girondins, plongés dans l'irrésolution par l'échec de la journée, leurs chefs oscillent entre la dénonciation de la trahison royale au début de juillet et la tentation de se rapprocher du monarque, tandis que les Feuillants sombrent dans le discrédit après avoir refusé de sanctionner La Fayette.
Prenant contact avec Louis XVI, qui ne fait rien pour les décourager, ils se mettent alors à dénoncer l'hypothèse d'un mouvement insurrectionnel et de la déchéance du roi, abandonnant ainsi l'appui populaire.
Louis XVI conserve sa détermination à défendre la Constitution en espérant un sursaut de l'opinion en sa faveur, ce qui se manifeste le 14 juillet, troisième fête de la fédération, étant l'objet de manifestations de sympathie.
Le manifeste du duc de Brunswick va tout faire basculer, et la tentative de la Commune et des Jacobins de se débarrasser du roi, le 20 juin, va être rejouée le 10 août 1792.
Source Article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_du_20_juin_1792
L'empereur Léopold II demandant à Louis XVI, encagé : « Que fais-tu là beau-frère ?… » « Je sanctionne. ».
Bibliothèque Nationale de France
Le 16 juin, La Fayette écrit à l'Assemblée pour dénoncer l'anarchie entretenue, selon lui, par les Jacobins, jugeant « la constitution française menacée par les factieux de l'intérieur autant que par les ennemis du dehors ».
Devant la menace d'un coup de force monarchique ou feuillant, les Girondins tentent d'utiliser le mouvement populaire, dans les sections, grâce à Pétion, malgré l'avis contraire de Robespierre et des membres les plus actifs du courant démocratique parisien, qui jugent l'entreprise prématurée.
Afin d'intimider les contre-révolutionnaires et de contraindre le roi à rappeler ses ministres et à retirer son veto, une manifestation est décidée.
Le peuple de Paris pénétrant dans le palais des Tuileries le 20 juin 1792
Jan Bulthuis, vers 1800, musée de la Révolution française.
Le 20 juin 1792, le peuple des faubourgs, encadré par des gardes nationaux et ses représentants, comme le brasseur Santerre (10 à 20 000 manifestants selon Roederer), pénètre dans l'assemblée, où Huguenin lit une pétition. Puis elle envahit le palais des Tuileries.
« Avec le courage passif qui est le sien », selon Michel Vovelle, le roi subit sans faiblir pendant deux heures le défilé de la foule, accepte de coiffer le bonnet phrygien et boit à la santé de la Nation pour faire passer les paroles de Legendre :
« Monsieur, vous êtes un perfide, vous nous avez toujours trompés, vous nous trompez encore », mais refuse de retirer son veto comme de rappeler les ministres girondins, invoquant la loi et la constitution.
Vers dix heures du soir, Pétion et les officiers municipaux font évacuer le château.
Même s'il a subi une humiliation, Louis XVI a fait échouer la manifestation, par son obstination imprévue et sa fermeté tranquille, et il se tient désormais sur ses gardes.
Surtout, elle renforce l'opposition royaliste, le déchaînement de la foule et le courage du roi suscitant un courant d'opinion en sa faveur. Des départements parviennent à Paris adresses et pétitions pour dénoncer la manifestation, même si de nombreux clubs envoient des pétitions hostiles au roi.
Pétion est suspendu de ses fonctions de maire.
La Fayette quitte alors son armée et se présente à l'Assemblée le 28 juin pour réclamer des mesures contre les Jacobins. Si la gauche ne parvient pas à obtenir un blâme pour son acte d'indiscipline, le général n'obtient le soutien ni de la Cour, qui se méfie de lui, ni de la garde nationale des quartiers bourgeois.
Il propose ensuite au roi de se mettre sous sa protection à Compiègne, où il a massé ses troupes, mais celui-ci refuse, espérant mieux.
Du côté des Girondins, plongés dans l'irrésolution par l'échec de la journée, leurs chefs oscillent entre la dénonciation de la trahison royale au début de juillet et la tentation de se rapprocher du monarque, tandis que les Feuillants sombrent dans le discrédit après avoir refusé de sanctionner La Fayette.
Prenant contact avec Louis XVI, qui ne fait rien pour les décourager, ils se mettent alors à dénoncer l'hypothèse d'un mouvement insurrectionnel et de la déchéance du roi, abandonnant ainsi l'appui populaire.
Louis XVI conserve sa détermination à défendre la Constitution en espérant un sursaut de l'opinion en sa faveur, ce qui se manifeste le 14 juillet, troisième fête de la fédération, étant l'objet de manifestations de sympathie.
Le manifeste du duc de Brunswick va tout faire basculer, et la tentative de la Commune et des Jacobins de se débarrasser du roi, le 20 juin, va être rejouée le 10 août 1792.
Source Article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_du_20_juin_1792
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Scène célèbre où le Roi prend la main d'un grenadier et la pose sur son coeur pour qu'il constate qu'il n'a pas peur :
Voici ce qu'on appelle le dévouement de Madame Elisabeth prête à se sacrifier pour Marie-Antoinette boudoi30 :
La même , colorée :
Le Roi coiffé du bonnet phrygien :puis buvant à la santé de la Nation :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
On sait que de Son côté , Marie-Antoinette est , Elle aussi , confrontée à la foule . On installe une table devant , Ses enfants et Ses femmes afin de les protéger...mais les révolutionnaires passent devant Elle afin de L'observer :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
On peut imaginer la peur de ces pauvres enfants !!!
Après on s'étonne du changement de caractère de Mousseline, mais rien d'étonnant !!!
Elle est restée choquée longtemps et son retour en France a été un retour sur ces lieux de terreur !!!
Je suis bouleversé en disant cela... Voir ces images, c'est un peu vivre ce qui s'y est passé...
Après on s'étonne du changement de caractère de Mousseline, mais rien d'étonnant !!!
Elle est restée choquée longtemps et son retour en France a été un retour sur ces lieux de terreur !!!
Je suis bouleversé en disant cela... Voir ces images, c'est un peu vivre ce qui s'y est passé...
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Merci, Majesté pour ces images et quelle horreur pour toute la famille cette journée-là. C'était une répétition pour le 10 août.
Osterreich, je pense comme vous au sujet de Madame Royale. Quand elle rentre en France on la loge aux Tuileries, témoin de ces journées affreuses - et on ne comprend pas pourquoi qu'elle n'est pas gaie et souriante!!
Osterreich, je pense comme vous au sujet de Madame Royale. Quand elle rentre en France on la loge aux Tuileries, témoin de ces journées affreuses - et on ne comprend pas pourquoi qu'elle n'est pas gaie et souriante!!
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Où se trouve, Majesté, la deuxième image que tu as postée?. Comme celle-ci, la première doit être bien sûr du XIXe, non?
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Les deux dernières images sont très réalistes,c'est pourquoi elles nous troublent autant!
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
C'est une bonne idée d'évoquer cette journée terrible, répétition générale avant le funeste 10 aout...
Le 20 juin avait été volontairement choisi pour rappeler le départ pour Montmédy, un an plus tot, mais aussi un autre événement survenu un 20 juin, mais je ne sais plus lequel...
J'ai eu en main, lors d'une vente, un document rédigé bien après l'événement par un grenadier qui attestait que le Roi, au plus chaud de la melée, avait pris sa main, l'avait portée à sa poitrine et dit: "touchez mon coeur, sentez comme il ne bat pas plus vite": encore un témoignage du courage de Louis dans l'adversité...
Le 20 juin avait été volontairement choisi pour rappeler le départ pour Montmédy, un an plus tot, mais aussi un autre événement survenu un 20 juin, mais je ne sais plus lequel...
J'ai eu en main, lors d'une vente, un document rédigé bien après l'événement par un grenadier qui attestait que le Roi, au plus chaud de la melée, avait pris sa main, l'avait portée à sa poitrine et dit: "touchez mon coeur, sentez comme il ne bat pas plus vite": encore un témoignage du courage de Louis dans l'adversité...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
On voit bien que l'auteur de cette peinture s'est inspiré d'un buste de Marie-Antoinette (celui de Lecomte?) pour La représenter
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Majesté a écrit:Voici ce qu'on appelle le dévouement de Madame Elisabeth prête à se sacrifier pour Marie-Antoinette
Le même moment immortalisé par une statue au chateau de Chambord
Par Masson, 1873
Si d'aventure...- Messages : 38
Date d'inscription : 30/07/2014
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Oh ! merci, Si d'aventure .
Je ne connaissais pas .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Ah! j'ai reconnu la courageuse Elisabeth lorsque je devais avoir l'âge de notre Mimi
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
... âge à la veille de changer !
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
lors de cette journée, la Reine souhaitant rejoindre le Roi, elle a été renvoyée, avec peu d'élégance par ROUGEVILLE (le chevalier de maison rouge) et Monsieur D'AUBIER (celui de la chaussure du 10 AOUT)dans son appartement ....
nous avons dans les ouvrages de ces Messieurs, la narration de cette sinistre journée (elle est à votre disposition).
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
nous avons dans les ouvrages de ces Messieurs, la narration de cette sinistre journée (elle est à votre disposition).
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
.
Une superbe gravure évoquant cette sinistre journée : àè-è\':
On y reconnaît Marie-Antoinette, ses enfants et sa belle-soeur
Kiki écrivait :
J'aime assez cette gravure !
La jeune femme qui venait en tête de la délégation des manifestantes se nommait Louise Chabry. Devant le Roi, elle manqua même s'évanouir. Louis XVI lui annonça qu'il allait faire immédiatement venir du pain, et les femmes (une demi-douzaine) s'en repartirent en le louant. Quand les poissardes qui se pressaient devant la grille virent revenir les "négociatrices" en si bons termes avec le Roi, elles manquèrent les lyncher. Heureusement Louise et ses amies s'en sortirent saines et sauves.
Il est fort probable que d'honnêtes femmes comme Louise Chabry s'étaient retrouvées entraînées là-dedans contre leur gré, cela afin de donner quelque respectabilité à cette manifestation d'une rare violence qui dégénéra en meurtres le lendemain matin. De nombreuses femmes à cette manifestation étaient en fait des hommes déguisés ou des femmes de mauvaise vie, recrutées dans les bas-fonds. Mme de Tourzel, qui était témoin du drame, a décrit la plupart d'entre elles comme trop soignées pour être réellement miséreuses, et il est fort probable, donc, qu'elles avaient été payées pour jouer un rôle. Il apparaît clair que cette gigantesque opération faisait partie d'un plan soigneusement préétabli et était téléguidé depuis le Palais Royal.
Invité :
Voici un passage qui montre très facilement la haine que ressentaient Louis XVI et Marie-Antoinette pour Pétion et son incompétence constatée lors du 20 Juin : Pétion retourna aux Tuileries peu de temps après pour y rencontrer Louis XVI, suite aux plaintes de ce dernier envers l'incompétence de la mairie de Paris (C'est Hüe qui écrit):
" On a, dit Pétion avec arrogance, calomnié la municipalité de Paris. Elle est sans reproche; vous en aurez la preuve. Sans les mesures prudentes qui avoient été prises, il auroit pu vous arriver des choses beaucoup plus fâcheuses, non pour votre personne, on la respecte, mais...". Ces derniers mots furent accompagnés d'un coup d'oeil sur la Reine, que ceux qui, comme moi, étoient présens à cette scène, pouvoient seuls bien interpréter. "Taisez-vous", repris vivement le Roi. Le maire continua : "De quoi vous plaignez vous? répliqua-t-il; vos appartemens n'ont-ils pas été respectés?"--"Est-ce le respecter, que d'en briser les portes et d'y pénétrer à main armée? Ce qui s'est passé est pour la France le comble du scandale".--"Je connois, répliqua Pétion, l'étendue de mes devoirs et de ma responsabilité."--"Votre devoir, dit le Roi, est de veiller à la tranquillité de Paris : retournez à vos fonctions."
Belle ambiance! :mrgreen:
Marie-Antoinette :
j'ai mieux à vous proposer - "déposition sur les tristes évènements de la journée du 20 Juin 1792 , comme témoins oculaire : et réflexions politiques par Monsieur DE ROUGEVILLE, Lieutenant Colonel de Cavalerie, chevaliers des ordres milaires de ST LOUIS et de CINCNNATUS - (plaquette de 11 pages éditée à la même époque)
suite et fin du texte de ROUGEVILLE
Les autres pages sont des réflexions politiques et seule l'action était importante pour le sujet !!!!
bonne lecture et bonne fin de journée
MARIE ANTOINETTE : : :
Invité :
Qui a dit que Marie-Antoinette se moquait du peuple? Voici ce que Hüe rapporte qui prouve allegrement le contraire :
"A la suite de cette journée, la Reine me fit venir. Instruite qu'on informeroit sur les faits du 20 Juin, elle avoit prévu que je serois appelé en témoignage. "Mettez dans votre déposition, me dit Sa Majesté, toute la réserve que permet la vérité. Oubliez, je vous le recommande de la part du Roi et de la mienne, que nous étions les objets de ce mouvement populaire. Il faut écarter tout soupçon que le Roi, ni moi, gardions le moindre ressentiment de ce qui s'est passé : ce n'est pas le peuple qui est coupable; et quand il le seroit, il trouveroit auprès de nous le pardon et l'oubli de ses erreurs."
Quelle leçon elle nous donne là :pleins:
Majesté :
Ce tableau illustre exactement cette scène :
Une mégère montre le poing à la Reine :
"Tu es une infâme , Antoinette, nous te pendrons.
"-Vous ai-je jamais fait aucun mal?interroge la Reine avec calme
"-Non, mais Tu as fait le malheur de la nation.
"-On vous trompe: j'ai épousé le Roi de France; je suis la mère du Dauphin, je suis française. Jamais je ne reverrai mon pays, je ne puis être être heureuse ou malheureuse qu'en France.J'étais heureuse quand vous m'aimiez."
La furie s'avoue domptée:
"Pardonnez-moi, je ne vous connaissais pas, je vois que vous êtes bonne."
Bien à vous.
La nuit, la neige :
Je vous propose cette autre version d'Alfred Elmore ; vous pouvez jouer aux 7 erreurs...
Et cet autre, même esprit...
La nuit, la neige :
La Reine était toujours dans la chambre du Roi, lorsqu'un valet de chambre de Mgr le Dauphin accourut tout hors de lui avertir cette princesse que la salle était prise, la garde désarmée, les portes de l'appartement forcées, cassées et enfoncées, et qu'on le suivait.
On se décida à faire entrer la Reine dans la salle du Conseil, par laquelle Santerre faisait défiler sa troupe pour lui faire quitter le château. Elle se présenta à ces factieux au milieu de ses enfants, avec ce courage et cette grandeur d'âme qu'elle avait montrés les 5 et 6 octobre, et qu'elle opposa toujours à leurs injures et à leurs violences.
Sa Majesté s'assit, ayant une table devant elle, Mgr le Dauphin à sa droite et Madame à sa gauche, entourée du bataillon des Filles-Saint-Thomas, qui ne cessa d'opposer un mur inébranlable au peuple rugissant, qui l'invectivait continuellement.
Plusieurs députés s'étaient aussi réunis auprès d'elle.
Santerre fait écarter les grenadiers qui masquaient la Reine, pour lui adresser ces paroles : " On vous égare, on vous trompe, Madame, le peuple vous aime mieux que vous le pensez, ainsi que le Roi ; ne craignez rien ".
-" Je ne suis ni égarée ni trompée, répondit la Reine, avec cette dignité qu'on admirait si souvent dans sa personne, et je sais (montrant les grenadiers qui l'entouraient) que je n'ai rien à craindre au milieu de la garde nationale ".
Santerre continua de faire défiler sa horde en lui montrant la Reine. Une femme lui présente un bonnet de laine ; Sa Majesté l'accepte, mais sans en couvrir son auguste front. On le met sur la tête de Mgr le Dauphin, et Santerre, voyant qu'il l'étouffait, le lui fait ôter et porter à la main.
Des femmes armées adressent la parole à la Reine et lui présentent les sans-culottes ; d'autres la menacent, sans que son visage perde un moment de son calme et de sa dignité.
Les cris de "Vivent la Nation, les sans-culottes, la liberté ! à bas le veto !" continuent.
Cette horde s'écoule enfin par les instances amicales et parfois assez brusques de Santerre, et le défilé ne finit qu'à huit heures du soir.
Madame Elisabeth, après avoir quitté le Roi, vint rejoindre la Reine, et lui donner de ses nouvelles.
Ce prince revint peu après dans sa chambre, et la Reine, qui en fut avertie, y entra immédiatement avec ses enfants.
La nuit, la neige :
Bah ! Qui sait ? :roll:
Le peintre s'est sans doute inspiré de cet écrit, ou encore de celui de Mme Campan pour illustrer cette scène.
C'est elle, d'ailleurs, qui cite les femmes qui entouraient la reine.
Je vous livre son souvenir de cet événement ; vous y trouverez justement quelques détails repris dans les peintures.
Il colle à peu près celui de la duchesse de Tourzel :
La reine n'avait pu parvenir jusqu'au roi ; elle était dans la salle du conseil et on avait eu de même l'idée de la placer derrière la grande table, pour la garantir autant que possible de l'approche de ces barbares.
Dans cette horrible situation, conservant un maintien noble et décent, elle tenait le dauphin devant elle, assis sur la table.
Madame était à ses côtés : madame la princesse de Lamballe, la princesse de Tarente, mesdames de la roche-Aymon, de Tourzel et de Mackau l'environnaient.
Elle avait attaché à sa tête une cocarde aux trois couleurs qu'un garde national lui avait donnée. Le pauvre petit dauphin était, ainsi que le roi, affublé d'un énorme bonnet rouge. La horde défila devant cette table ; les espèces d'étendards qu'elle portait étaient des symboles de la plus atroce barbarie. Il y en avait un qui représentait une potence à laquelle une méchante poupée était suspendue ; ces mots étaient écrits au bas : Marie Antoinette à la lanterne. Un autre était une planche sur laquelle on avait fixé un coeur de boeuf, autour duquel était écrit : coeur de Louis XVI. Enfin un troisième offrait les cornes d'un boeuf avec une légende obscène.
L'une des plus furieuses jacobines qui défilaient avec ces misérables s'arrêta pour vomir mille imprécations contre la reine.
Sa Majesté lui demanda si elle l'avait jamais vue : elle lui répondit que non ; si elle lui avait fait quelque mal personnel : sa réponse fut la même mais elle ajouta : "c'est vous qui faites le malheur de la nation.
- On vous l'a dit, reprit la reine ; on vous a trompée. Epouse d'un roi de France, mère du dauphin, je suis française, jamais je ne reverrai mon pays, je ne puis être heureuse ou malheureuse qu'en France ; j'étais heureuse quand vous m'aimiez".
Cette mégère se mit à pleurer, à lui demander pardon, à lui dire : "c'est que je ne vous connaissais pas ; je vois que vous êtes bien bonne".
Santerre, le roi des Faubourgs, faisait défiler ses sujets le plus promptement qu'il pouvait ; et l'on a cru dans le temps qu'il avait ignoré le but de cette insurrection, qui était le meurtre de la famille royale.
Cependant, il était huit heures du soir, quand le palais fut entièrement évacué.
Douze députés guidés par leur attachement à la personne du roi étaient venus se ranger auprès de lui, dès le commencement de l'insurrection ; mais la députation de l'Assemblée n'arriva aux Tuileries qu'à six heures du soir ; toutes les portes des appartements étaient brisés.
Je pourrai vous citer aussi l'extrait des Souvenris de la princesse de Tarente.
Mais c'est inutile.
Il est le même que celui de Mme de Tourzel.
Non pas qu'il le corrobore. Non, non !
C'est un copié/collé, presque mot pour mot. :roll:
Laquelle est une vilaine copieuse ? :mrgreen:
;
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
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Une superbe gravure évoquant cette sinistre journée : àè-è\':
On y reconnaît Marie-Antoinette, ses enfants et sa belle-soeur
Kiki écrivait :
J'aime assez cette gravure !
La jeune femme qui venait en tête de la délégation des manifestantes se nommait Louise Chabry. Devant le Roi, elle manqua même s'évanouir. Louis XVI lui annonça qu'il allait faire immédiatement venir du pain, et les femmes (une demi-douzaine) s'en repartirent en le louant. Quand les poissardes qui se pressaient devant la grille virent revenir les "négociatrices" en si bons termes avec le Roi, elles manquèrent les lyncher. Heureusement Louise et ses amies s'en sortirent saines et sauves.
Il est fort probable que d'honnêtes femmes comme Louise Chabry s'étaient retrouvées entraînées là-dedans contre leur gré, cela afin de donner quelque respectabilité à cette manifestation d'une rare violence qui dégénéra en meurtres le lendemain matin. De nombreuses femmes à cette manifestation étaient en fait des hommes déguisés ou des femmes de mauvaise vie, recrutées dans les bas-fonds. Mme de Tourzel, qui était témoin du drame, a décrit la plupart d'entre elles comme trop soignées pour être réellement miséreuses, et il est fort probable, donc, qu'elles avaient été payées pour jouer un rôle. Il apparaît clair que cette gigantesque opération faisait partie d'un plan soigneusement préétabli et était téléguidé depuis le Palais Royal.
Invité :
Voici un passage qui montre très facilement la haine que ressentaient Louis XVI et Marie-Antoinette pour Pétion et son incompétence constatée lors du 20 Juin : Pétion retourna aux Tuileries peu de temps après pour y rencontrer Louis XVI, suite aux plaintes de ce dernier envers l'incompétence de la mairie de Paris (C'est Hüe qui écrit):
" On a, dit Pétion avec arrogance, calomnié la municipalité de Paris. Elle est sans reproche; vous en aurez la preuve. Sans les mesures prudentes qui avoient été prises, il auroit pu vous arriver des choses beaucoup plus fâcheuses, non pour votre personne, on la respecte, mais...". Ces derniers mots furent accompagnés d'un coup d'oeil sur la Reine, que ceux qui, comme moi, étoient présens à cette scène, pouvoient seuls bien interpréter. "Taisez-vous", repris vivement le Roi. Le maire continua : "De quoi vous plaignez vous? répliqua-t-il; vos appartemens n'ont-ils pas été respectés?"--"Est-ce le respecter, que d'en briser les portes et d'y pénétrer à main armée? Ce qui s'est passé est pour la France le comble du scandale".--"Je connois, répliqua Pétion, l'étendue de mes devoirs et de ma responsabilité."--"Votre devoir, dit le Roi, est de veiller à la tranquillité de Paris : retournez à vos fonctions."
Belle ambiance! :mrgreen:
Marie-Antoinette :
j'ai mieux à vous proposer - "déposition sur les tristes évènements de la journée du 20 Juin 1792 , comme témoins oculaire : et réflexions politiques par Monsieur DE ROUGEVILLE, Lieutenant Colonel de Cavalerie, chevaliers des ordres milaires de ST LOUIS et de CINCNNATUS - (plaquette de 11 pages éditée à la même époque)
suite et fin du texte de ROUGEVILLE
Les autres pages sont des réflexions politiques et seule l'action était importante pour le sujet !!!!
bonne lecture et bonne fin de journée
MARIE ANTOINETTE : : :
Invité :
Qui a dit que Marie-Antoinette se moquait du peuple? Voici ce que Hüe rapporte qui prouve allegrement le contraire :
"A la suite de cette journée, la Reine me fit venir. Instruite qu'on informeroit sur les faits du 20 Juin, elle avoit prévu que je serois appelé en témoignage. "Mettez dans votre déposition, me dit Sa Majesté, toute la réserve que permet la vérité. Oubliez, je vous le recommande de la part du Roi et de la mienne, que nous étions les objets de ce mouvement populaire. Il faut écarter tout soupçon que le Roi, ni moi, gardions le moindre ressentiment de ce qui s'est passé : ce n'est pas le peuple qui est coupable; et quand il le seroit, il trouveroit auprès de nous le pardon et l'oubli de ses erreurs."
Quelle leçon elle nous donne là :pleins:
Majesté :
Ce tableau illustre exactement cette scène :
Une mégère montre le poing à la Reine :
"Tu es une infâme , Antoinette, nous te pendrons.
"-Vous ai-je jamais fait aucun mal?interroge la Reine avec calme
"-Non, mais Tu as fait le malheur de la nation.
"-On vous trompe: j'ai épousé le Roi de France; je suis la mère du Dauphin, je suis française. Jamais je ne reverrai mon pays, je ne puis être être heureuse ou malheureuse qu'en France.J'étais heureuse quand vous m'aimiez."
La furie s'avoue domptée:
"Pardonnez-moi, je ne vous connaissais pas, je vois que vous êtes bonne."
Bien à vous.
La nuit, la neige :
Je vous propose cette autre version d'Alfred Elmore ; vous pouvez jouer aux 7 erreurs...
Et cet autre, même esprit...
La nuit, la neige :
Mmes de Lamballe, de Tarente, de La Roche-Aymon, de Mackau entouraient alors la reine, ainsi que Mme de Tourzel qui souligne dans ses Mémoires :Petit Normand a écrit:JMadame Elisabeth, qui se trouvait avec Louis XVI dans une autre pièce. A moins que la dame représentée à droite ne soit Mme de Tourzel?
La Reine était toujours dans la chambre du Roi, lorsqu'un valet de chambre de Mgr le Dauphin accourut tout hors de lui avertir cette princesse que la salle était prise, la garde désarmée, les portes de l'appartement forcées, cassées et enfoncées, et qu'on le suivait.
On se décida à faire entrer la Reine dans la salle du Conseil, par laquelle Santerre faisait défiler sa troupe pour lui faire quitter le château. Elle se présenta à ces factieux au milieu de ses enfants, avec ce courage et cette grandeur d'âme qu'elle avait montrés les 5 et 6 octobre, et qu'elle opposa toujours à leurs injures et à leurs violences.
Sa Majesté s'assit, ayant une table devant elle, Mgr le Dauphin à sa droite et Madame à sa gauche, entourée du bataillon des Filles-Saint-Thomas, qui ne cessa d'opposer un mur inébranlable au peuple rugissant, qui l'invectivait continuellement.
Plusieurs députés s'étaient aussi réunis auprès d'elle.
Santerre fait écarter les grenadiers qui masquaient la Reine, pour lui adresser ces paroles : " On vous égare, on vous trompe, Madame, le peuple vous aime mieux que vous le pensez, ainsi que le Roi ; ne craignez rien ".
-" Je ne suis ni égarée ni trompée, répondit la Reine, avec cette dignité qu'on admirait si souvent dans sa personne, et je sais (montrant les grenadiers qui l'entouraient) que je n'ai rien à craindre au milieu de la garde nationale ".
Santerre continua de faire défiler sa horde en lui montrant la Reine. Une femme lui présente un bonnet de laine ; Sa Majesté l'accepte, mais sans en couvrir son auguste front. On le met sur la tête de Mgr le Dauphin, et Santerre, voyant qu'il l'étouffait, le lui fait ôter et porter à la main.
Des femmes armées adressent la parole à la Reine et lui présentent les sans-culottes ; d'autres la menacent, sans que son visage perde un moment de son calme et de sa dignité.
Les cris de "Vivent la Nation, les sans-culottes, la liberté ! à bas le veto !" continuent.
Cette horde s'écoule enfin par les instances amicales et parfois assez brusques de Santerre, et le défilé ne finit qu'à huit heures du soir.
Madame Elisabeth, après avoir quitté le Roi, vint rejoindre la Reine, et lui donner de ses nouvelles.
Ce prince revint peu après dans sa chambre, et la Reine, qui en fut avertie, y entra immédiatement avec ses enfants.
invité a écrit: Nous avions oublié la Princesse de Lamballe en plus...ça peut aussi être elle sur la peinture...
La nuit, la neige :
Bah ! Qui sait ? :roll:
Le peintre s'est sans doute inspiré de cet écrit, ou encore de celui de Mme Campan pour illustrer cette scène.
C'est elle, d'ailleurs, qui cite les femmes qui entouraient la reine.
Je vous livre son souvenir de cet événement ; vous y trouverez justement quelques détails repris dans les peintures.
Il colle à peu près celui de la duchesse de Tourzel :
La reine n'avait pu parvenir jusqu'au roi ; elle était dans la salle du conseil et on avait eu de même l'idée de la placer derrière la grande table, pour la garantir autant que possible de l'approche de ces barbares.
Dans cette horrible situation, conservant un maintien noble et décent, elle tenait le dauphin devant elle, assis sur la table.
Madame était à ses côtés : madame la princesse de Lamballe, la princesse de Tarente, mesdames de la roche-Aymon, de Tourzel et de Mackau l'environnaient.
Elle avait attaché à sa tête une cocarde aux trois couleurs qu'un garde national lui avait donnée. Le pauvre petit dauphin était, ainsi que le roi, affublé d'un énorme bonnet rouge. La horde défila devant cette table ; les espèces d'étendards qu'elle portait étaient des symboles de la plus atroce barbarie. Il y en avait un qui représentait une potence à laquelle une méchante poupée était suspendue ; ces mots étaient écrits au bas : Marie Antoinette à la lanterne. Un autre était une planche sur laquelle on avait fixé un coeur de boeuf, autour duquel était écrit : coeur de Louis XVI. Enfin un troisième offrait les cornes d'un boeuf avec une légende obscène.
L'une des plus furieuses jacobines qui défilaient avec ces misérables s'arrêta pour vomir mille imprécations contre la reine.
Sa Majesté lui demanda si elle l'avait jamais vue : elle lui répondit que non ; si elle lui avait fait quelque mal personnel : sa réponse fut la même mais elle ajouta : "c'est vous qui faites le malheur de la nation.
- On vous l'a dit, reprit la reine ; on vous a trompée. Epouse d'un roi de France, mère du dauphin, je suis française, jamais je ne reverrai mon pays, je ne puis être heureuse ou malheureuse qu'en France ; j'étais heureuse quand vous m'aimiez".
Cette mégère se mit à pleurer, à lui demander pardon, à lui dire : "c'est que je ne vous connaissais pas ; je vois que vous êtes bien bonne".
Santerre, le roi des Faubourgs, faisait défiler ses sujets le plus promptement qu'il pouvait ; et l'on a cru dans le temps qu'il avait ignoré le but de cette insurrection, qui était le meurtre de la famille royale.
Cependant, il était huit heures du soir, quand le palais fut entièrement évacué.
Douze députés guidés par leur attachement à la personne du roi étaient venus se ranger auprès de lui, dès le commencement de l'insurrection ; mais la députation de l'Assemblée n'arriva aux Tuileries qu'à six heures du soir ; toutes les portes des appartements étaient brisés.
Je pourrai vous citer aussi l'extrait des Souvenris de la princesse de Tarente.
Mais c'est inutile.
Il est le même que celui de Mme de Tourzel.
Non pas qu'il le corrobore. Non, non !
C'est un copié/collé, presque mot pour mot. :roll:
Laquelle est une vilaine copieuse ? :mrgreen:
;
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Nous saurons bientôt tout sur le comportement de Gonze de Rougeville, ce jour-là !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Voici une image du triste événement du 20 juin 1792.
http://www.ebay.ca/itm/GRAVURE-ANCIENNE-19e-MARIE-ANTOINETTE-FACE-A-LA-FOULE-/171973302683?hash=item280a68599b:g:uq8AAOSwAYtWJQNJ
http://www.ebay.ca/itm/GRAVURE-ANCIENNE-19e-MARIE-ANTOINETTE-FACE-A-LA-FOULE-/171973302683?hash=item280a68599b:g:uq8AAOSwAYtWJQNJ
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Ce monsieur qui fait le geste de contenir la foule est peut-être Rougeville ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Il paraît que la série radiophonique "Varennes", diffusée sur Europe 1, rencontre un franc succès...
Les 7 épisodes sont accessibles ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3921-varennes-serie-originale-en-7-episodes-sur-europe-1-fr-et-plateformes-de-telechargements?highlight=varennes
Raison pour laquelle, hier, Franck Ferrand consacrait son émission Au coeur de l'Histoire à :
La journée du 20 juin 1792, l'invasion des Tuileries
Le dévouement de Madame Elisabeth le 20 juin 1792
Pierre Bouillon(1776 - 1831)
Dessin, 1794
Photo : Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Présentation :
Depuis deux semaines, vous êtes innombrables à écouter le podcast Varennes, avec les voix d’Europe 1.
Franck Ferrand nous emmène cet après-midi au cœur de l’histoire de la Révolution française, à travers le dossier complet que propose le Figaro histoire, et plus particulièrement à travers le regard de Louis XVI, l’incompris, dans la tourmente de la Révolution.
Son rédacteur en chef Michel de Jaeghere est notre invité.
Emission à écouter ici : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-linvasion-des-tuileries-20062018-3688145
Les 7 épisodes sont accessibles ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3921-varennes-serie-originale-en-7-episodes-sur-europe-1-fr-et-plateformes-de-telechargements?highlight=varennes
Raison pour laquelle, hier, Franck Ferrand consacrait son émission Au coeur de l'Histoire à :
La journée du 20 juin 1792, l'invasion des Tuileries
Le dévouement de Madame Elisabeth le 20 juin 1792
Pierre Bouillon(1776 - 1831)
Dessin, 1794
Photo : Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Présentation :
Depuis deux semaines, vous êtes innombrables à écouter le podcast Varennes, avec les voix d’Europe 1.
Franck Ferrand nous emmène cet après-midi au cœur de l’histoire de la Révolution française, à travers le dossier complet que propose le Figaro histoire, et plus particulièrement à travers le regard de Louis XVI, l’incompris, dans la tourmente de la Révolution.
Son rédacteur en chef Michel de Jaeghere est notre invité.
Emission à écouter ici : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-linvasion-des-tuileries-20062018-3688145
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Oui, "Louis 16 l'incompris", l'intellectuel , il suffit de voir son écriture fine penchée, de technocrate. C'est l'homme des dossiers... pas l'homme d'action, il a peu vu la France, mais il la connaissait bien, il a raté la seule action de sa vie, ce que n'eût pas raté l'officier Fersen. Et Louis 16 l'idéologue dans toute sa sottise aussi, "ne pas faire couler le sang de ses enfants", vous parlez d'enfants ! Pourrait-on le comparer au Grand-Dauphin confié à Fénelon qui d'un enfant terrible fit un petit agneau ? En tout cas Louis 14 était furieux. NB : La beauté incroyable de l'écriture de sa femme. Et ce trait léger, élégant pour dire, "c'est Moi".... J'ai décidé de consacrer mes lectures à Louis XVI l'an prochain.
Si je suis trop prolixe, coupez ! Mais à propos des Tuileries, je ne me souviens pas d'avoir lu ce quatrain en exergue au Voyage au bout de la nuit de L.-F. Céline ; "Notre vie est un voyage,
Dans l'hiver et dans la Nuit, Nous cherchons notre passage Dans le Ciel où rien ne luit."
Sait-on les circonstances de ces mots affreux ? Sauf que Céline a précisé la date de 1793.
Prélude aux grands massacres de la Première République (900 000 morts quand même, dont un, le fils adopté par notre Reine) + 900 000 morts sous "Poléon" qu'il n'aimait pas, puis 1793, c'etait le prélude à ce qu'il a connu (les massacres de 14-18). Sa page est terrible.
Si je suis trop prolixe, coupez ! Mais à propos des Tuileries, je ne me souviens pas d'avoir lu ce quatrain en exergue au Voyage au bout de la nuit de L.-F. Céline ; "Notre vie est un voyage,
Dans l'hiver et dans la Nuit, Nous cherchons notre passage Dans le Ciel où rien ne luit."
Sait-on les circonstances de ces mots affreux ? Sauf que Céline a précisé la date de 1793.
Prélude aux grands massacres de la Première République (900 000 morts quand même, dont un, le fils adopté par notre Reine) + 900 000 morts sous "Poléon" qu'il n'aimait pas, puis 1793, c'etait le prélude à ce qu'il a connu (les massacres de 14-18). Sa page est terrible.
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Le 20 juin 92, « choisi » comme premier anniversaire de la fuite manquée de Paris, et répétition générale du 10 août...
C’est le jour de tous les dangers, jour qui confirme, s’il en était besoin, que tout est perdu pour la famille royale.
Jour aussi où le Roi s’enferre dans la voie de la résignation (mais aussi du courage), et la Reine, dans celle du courage et de la grandeur... Quant à Mme. Elisabeth, n’oublions jamais qu’elle choisit de se sacrifier en se faisant passer pour la Reine, jusqu’à ce que celle-ci soit retrouvée...
C’est le jour de tous les dangers, jour qui confirme, s’il en était besoin, que tout est perdu pour la famille royale.
Jour aussi où le Roi s’enferre dans la voie de la résignation (mais aussi du courage), et la Reine, dans celle du courage et de la grandeur... Quant à Mme. Elisabeth, n’oublions jamais qu’elle choisit de se sacrifier en se faisant passer pour la Reine, jusqu’à ce que celle-ci soit retrouvée...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La journée du 20 juin 1792, l'invasion du château des Tuileries
Désolé la fonction images poste les photos de manière aléatoire, je corrigerai lundi
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
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