Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
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Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Ce joli portrait, prochainement présenté en vente aux enchères, me donne l'occasion d'ouvrir un petit sujet biographique...
Portrait de S.A.R. Louis Charles d'Orléans, Comte de Beaujolais.
Victor Amédée Faure (Paris, 1801-1878)
Toile signée en bas à droite, et datée 1835.
Monogramme du roi Louis-Philippe au dos avec le numéro 1580.
Haut. 230 Larg. 117 cm. (accident)
Provenance :
- commande personnelle du roi Louis-Philippe Ier, 1835, pour le château d'Eu, sa résidence d'été où fut reçue la reine Victoria en 1843, puis de nouveau en 1845.
- par descendance, vente de la succession de S.A.R. Monseigneur le Duc de Nemours, Mes Ader et Picard, Paris, 10 mars 1971, n°10.
- collection du Président et de Madame Giscard d'Estaing, château de l'Étoile.
Présentation au catalogue :
Devenu roi en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier, le duc d'Orléans initie une vaste campagne de commandes artistiques visant à réconcilier les Français avec leur Histoire et à inscrire son règne dans le récit national. En juin 1837 sont inaugurées au château de Versailles les Galeries Historiques dédiées « à toutes les gloires de la France ».
Victor Amédée Faure bénéficie largement du mécénat royal, devenant l'un des peintres attitrés de la famille d'Orléans. Il réalise en 1835 pour le château d'Eu deux grands portraits du frère puiné et du dernier frère du monarque, Louis-Charles, dont les répliques sont conservées à Compiègne (images à suivre).
Il représente en pied les deux frères du souverain, décédés prématurément, soulignant leurs présences sur les champs de batailles révolutionnaires.
De mai à juillet 1792, le comte de Beaujolais, âgé de douze ans, accompagne en effet son père le duc d'Orléans sur le front où servent ses frères les ducs de Montpensier et de Chartres, futur Louis-Philippe. Ces portraits sont ensuite passés dans la descendance du Duc de Nemours, fils ainé de Louis-Philippe.
Le comte de Beaujolais (Paris, 1779-1808, Malte), en l'honneur duquel une rue est nommée à Paris, porte l'épée au côté et une cocarde tricolore à son chapeau. Sur fond de paysage romantique, les cheveux mi-longs et les yeux clairs, il pose en tenue de voyage, les éperons au pied.
Le plus jeune frère de Louis-Philippe, arrêté au Palais Royal, a été incarcéré enfant pendant la Terreur jusqu'en 1796, avant de retrouver son ainé à Philadelphie en 1797, et de voyager à travers les jeunes États-Unis d'Amérique. Installé en Angleterre en 1800, il meurt d'une maladie de la poitrine à Malte, où il est enterré, alors que le duc d'Orléans l'accompagnait afin de solliciter la main d'une des filles du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Une réplique de son gisant, par James Pradier, a quitté le musée de Versailles en 1986 et est installée dans la chapelle royale à Dreux.
Œuvres en rapport :
Victor Amédée Faure, "Antoine Philippe d’Orléans, duc de Montpensier" et "Louis Charles d’Orléans, comte de Beaujolais", une paire de portraits (219 x 117 cm), commandée en 1839 pour le musée de l'Histoire de France du château de Versailles et exposée au Salon de 1840 (n°555) ; depuis le 14 juin 1933 exposée dans les appartements historiques du château de Compiègne (n°INV. 4370 et INV. 4372).
A gauche : Antoine-Philippe d'Orléans, duc de Montpensier ; à droite : Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Victor-Amédée Faure
Huile sur toile, 19e siècle
Musée du château de Compiègne
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne)
* Source et infos complémentaires : Rouillac - 34ème vente "Garden Party" (19 juin 2022, château d'Artigny)
Biographie du prince, à suivre.
Et si vous souhaitez jouer au jeu des 7 erreurs entre la version originale (provenance M. et Mme Giscard d'Estaing) et la copie conservée à Compiègne...
Portrait de S.A.R. Louis Charles d'Orléans, Comte de Beaujolais.
Victor Amédée Faure (Paris, 1801-1878)
Toile signée en bas à droite, et datée 1835.
Monogramme du roi Louis-Philippe au dos avec le numéro 1580.
Haut. 230 Larg. 117 cm. (accident)
Provenance :
- commande personnelle du roi Louis-Philippe Ier, 1835, pour le château d'Eu, sa résidence d'été où fut reçue la reine Victoria en 1843, puis de nouveau en 1845.
- par descendance, vente de la succession de S.A.R. Monseigneur le Duc de Nemours, Mes Ader et Picard, Paris, 10 mars 1971, n°10.
- collection du Président et de Madame Giscard d'Estaing, château de l'Étoile.
Présentation au catalogue :
Devenu roi en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier, le duc d'Orléans initie une vaste campagne de commandes artistiques visant à réconcilier les Français avec leur Histoire et à inscrire son règne dans le récit national. En juin 1837 sont inaugurées au château de Versailles les Galeries Historiques dédiées « à toutes les gloires de la France ».
Victor Amédée Faure bénéficie largement du mécénat royal, devenant l'un des peintres attitrés de la famille d'Orléans. Il réalise en 1835 pour le château d'Eu deux grands portraits du frère puiné et du dernier frère du monarque, Louis-Charles, dont les répliques sont conservées à Compiègne (images à suivre).
Il représente en pied les deux frères du souverain, décédés prématurément, soulignant leurs présences sur les champs de batailles révolutionnaires.
De mai à juillet 1792, le comte de Beaujolais, âgé de douze ans, accompagne en effet son père le duc d'Orléans sur le front où servent ses frères les ducs de Montpensier et de Chartres, futur Louis-Philippe. Ces portraits sont ensuite passés dans la descendance du Duc de Nemours, fils ainé de Louis-Philippe.
Le comte de Beaujolais (Paris, 1779-1808, Malte), en l'honneur duquel une rue est nommée à Paris, porte l'épée au côté et une cocarde tricolore à son chapeau. Sur fond de paysage romantique, les cheveux mi-longs et les yeux clairs, il pose en tenue de voyage, les éperons au pied.
Le plus jeune frère de Louis-Philippe, arrêté au Palais Royal, a été incarcéré enfant pendant la Terreur jusqu'en 1796, avant de retrouver son ainé à Philadelphie en 1797, et de voyager à travers les jeunes États-Unis d'Amérique. Installé en Angleterre en 1800, il meurt d'une maladie de la poitrine à Malte, où il est enterré, alors que le duc d'Orléans l'accompagnait afin de solliciter la main d'une des filles du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Une réplique de son gisant, par James Pradier, a quitté le musée de Versailles en 1986 et est installée dans la chapelle royale à Dreux.
Œuvres en rapport :
Victor Amédée Faure, "Antoine Philippe d’Orléans, duc de Montpensier" et "Louis Charles d’Orléans, comte de Beaujolais", une paire de portraits (219 x 117 cm), commandée en 1839 pour le musée de l'Histoire de France du château de Versailles et exposée au Salon de 1840 (n°555) ; depuis le 14 juin 1933 exposée dans les appartements historiques du château de Compiègne (n°INV. 4370 et INV. 4372).
A gauche : Antoine-Philippe d'Orléans, duc de Montpensier ; à droite : Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Victor-Amédée Faure
Huile sur toile, 19e siècle
Musée du château de Compiègne
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne)
* Source et infos complémentaires : Rouillac - 34ème vente "Garden Party" (19 juin 2022, château d'Artigny)
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Biographie du prince, à suivre.
Et si vous souhaitez jouer au jeu des 7 erreurs entre la version originale (provenance M. et Mme Giscard d'Estaing) et la copie conservée à Compiègne...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
C'est amusant, il était justement question de lui lors des dernières énigmes du Jeu : il n'a pas de biographe.
Ceci dit, dernier de la fratrie Orléans, c'est lui qui devait recevoir l'éducation la moins soignée et son tempérament léger ne semble guère l'avoir porté vers l'étude.
Avec la Révolution et encore très jeune, les événements s'enchaînent, son père est exécuté, sa mère trouve refuge dans une maison de santé, son frère aîné est passé à l'étranger : bref le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais seront incarcérés au fort Saint-Jean à Marseille dans des conditions assez rudes, c'est là que les deux frères contractent la tuberculose.
Le Directoire ne sait qu'en faire, et les pousse dehors. Ils retrouvent Louis-Philippe, nouveau duc d'Orléans. Alors on voyage, on découvre l'Amérique, mais Beaujolais lui brûle la vie par les deux bouts, la vie ne lui a pas fait de cadeaux, il multiplie les filles faciles et le vin coule à flots, sans doute était-il devenu alcoolique... Finalement, tout le clan Orléans rentre en Angleterre.
Là, affaibli, dolent, son frère aîné projette pour lui une union avec une fille du roi de Sicile. Moui, pas gagné et la course est déja finie, Beaujolais meurt à Malte, épuisé par l'incarcération de Marseille et ses excès en 1808 à 28 ans.
Ceci dit, dernier de la fratrie Orléans, c'est lui qui devait recevoir l'éducation la moins soignée et son tempérament léger ne semble guère l'avoir porté vers l'étude.
Avec la Révolution et encore très jeune, les événements s'enchaînent, son père est exécuté, sa mère trouve refuge dans une maison de santé, son frère aîné est passé à l'étranger : bref le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais seront incarcérés au fort Saint-Jean à Marseille dans des conditions assez rudes, c'est là que les deux frères contractent la tuberculose.
Le Directoire ne sait qu'en faire, et les pousse dehors. Ils retrouvent Louis-Philippe, nouveau duc d'Orléans. Alors on voyage, on découvre l'Amérique, mais Beaujolais lui brûle la vie par les deux bouts, la vie ne lui a pas fait de cadeaux, il multiplie les filles faciles et le vin coule à flots, sans doute était-il devenu alcoolique... Finalement, tout le clan Orléans rentre en Angleterre.
Là, affaibli, dolent, son frère aîné projette pour lui une union avec une fille du roi de Sicile. Moui, pas gagné et la course est déja finie, Beaujolais meurt à Malte, épuisé par l'incarcération de Marseille et ses excès en 1808 à 28 ans.
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Merci Dominique pour cette biographie. Tout est dit !
Voici la version longue (par Wikipedia), illustrée par mes soins :
Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais
Prince du sang français, né le 7 octobre 1779 à Paris et mort le 30 mai 1808 à Malte.
Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Albertus Jacob Frans Grégorius (1774-1853), d'après James Sharples (1751/52–1811)
Huile sur toile, 1823 (originale 1797)
Image : Miles Barton
Biographie :
Dernier des enfants de Louis-Philippe, duc d’Orléans, connu sous la Révolution française sous le nom de « Philippe-Égalité », et de Marie-Adélaïde de Bourbon, Louis-Charles d'Orléans naît au Palais-Royal à Paris et est ondoyé le même jour par l'abbé Jean-Baptiste Talon, aumônier du duc, en présence de Jean-Jacques Poupart, curé de l'église Saint-Eustache.
La famille du duc de Chartes (futur duc d'Orléans) au Palais Royal, en 1776
Edouard Cibot, copie d'après l'oeuvre de Charles Lepeintre
Huile sur toile, 1836-37
Personnes représentées : Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans ; Louise-Marie-Adélaïde Bourbon-Penthièvre, duchesse d'Orléans ; Antoine d'Orléans, duc de Montpensier, furtur
roi Louis-Philippe
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Ses parents destinaient Louis-Charles à une carrière ecclésiastique. En 1783, il reçut un précepteur particulier, l'abbé Mariottini, neveu du nonce apostolique Mgr Doria-Pamphili, mais celui-ci démissionna en 1786 à la suite d'un conflit avec le « gouverneur » des enfants du duc d'Orléans, la comtesse de Genlis. Beaujolais fut alors élevé par le premier valet de chambre, Barrois, avant d'être confié en 1789 au sous-gouverneur Lebrun, qui avait succédé au chevalier de Bonnard.
Louis-Charles-Alphonse d'Orléans, comte de Beaujolais, enfant (1779-1808)
Anonyme, 18e siècle
Miniature sur ivoire avec une bordure cerclée d'or. Au revers du médaillon, cheveux tressés formant un quadrillage
Succession de la reine Marie-Amélie (Inventaire des objets d'art de Twickenham.
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Le comte de Beaujolais à l'âge de onze ans
Jean-Urbain Guérin
Miniature sur ivoire, 1790
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Il montra des dispositions pour l'équitation, mais dans l'ensemble, son éducation fut d'autant plus négligée que la famille ne tarda pas à être prise dans la tourmente révolutionnaire. Le 24 mai 1792, le comte de Beaujolais, suivait son père et la maîtresse de celui-ci, la comtesse de Buffon, à l'armée du Nord.
Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres (ultérieurement duc d'Orléans, puis Philippe-Egalité), en uniforme de hussards
Copie d'après un original disparu de Joshua Reynolds
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Marguerite-Françoise Leclerc de Buffon (1767-1808), comtesse de Buffon
Anonyme
Huile sur toile datée 1788
Image : Galerie Etienne Levy - La comtesse de Buffon
Ils passèrent quelque temps à Valenciennes mais rentrèrent à Paris à la mi-juillet. Ils se trouvaient au Palais-Royal lors des massacres de Septembre et Beaujolais alors âgé de 12 ans, attiré par le bruit à une fenêtre, vit passer, fichée sur une pique, la tête de sa tante, la princesse de Lamballe.
Épisode des massacres de septembre 1792
Sylvestre et Cie (glyptographe) d'après Julian Russel Story (auteur)
Estampe, 1887
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En avril 1793, le prince de 13 ans fut décrété d'arrestation en même temps que tous les Bourbons et incarcéré au fort Saint-Jean à Marseille. Durant son emprisonnement, il contracta la tuberculose qui devait l'emporter. Détruit par la captivité qui avait ruiné sa santé c'était, au moral, un être « inculte, aboulique, paresseux » (Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Arthème Fayard, 1994).
Antoine-Philippe d'Orléans duc de Montpensier (1775-1807) et Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), en 1793, détenus à la prison du Fort Saint-Jean à Marseille, avec Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon (1750-1822), leur tante, sous les traits de leur ange gardien.
Anonyme
Miniature sur ivoire, 1793
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Le 13 fructidor an IV (30 août 1796), le Directoire décida enfin son élargissement et ordonna qu'il soit transféré à Philadelphie où le chargé d'affaire de la République française aux États-Unis lui verserait, de même qu'à son frère le duc de Montpensier, une pension annuelle de 15 000 francs. Il s'embarqua le 5 novembre 1796.
En février 1797, accompagné de son frère, il rejoignit son frère aîné, Louis-Philippe, à Philadelphie. Pendant deux années, ils voyagèrent en Nouvelle-Angleterre, dans la région des Grands Lacs et le Mississippi.
Ils rentrèrent en Europe en 1800 et s'installèrent en Angleterre à Twickenham (Highshot House sur Crown Road, détruite en 1927).
View Of The Highshot House In Twickenham
Louis Atthalin, 19th century
Source : Sotheby Orleans
En juin 1800, les princes d'Orléans louent à Twickenham, au bord de la Tamise, une maison de dix à douze pièces nommée Highshot House, près de la pension d'Ealing où loge leur demi-frère Saint-Pol, fils de Philippe-Egalité et de Mme Buffon. Ils y vivent avec le comte de Montjoie, le chevalier de Broval et quatre domestiques.
« Sous des airs de gentil garçon, c'était un écervelé inculte qui ne tarda pas à manifester […] les mêmes goûts que son père pour la dissipation et la boisson. » Selon le comte de Mesnard : « Lorsqu'on l'apercevait à la sortie de l'Opéra, on évitait de le rencontrer, craignant de le trouver dans un état complet d'ivresse. »
Le même auteur raconte également : « Un jour je dînais à Twickenham. Le comte de Beaujolais avait amené à son frère deux jeunes gens, très dignes sans doute de cet honneur, mais qui n'avaient pas le meilleur ton possible. Entre autres choses de mauvais goût, ils appelaient le prince tout bonnement « Beaujolais ». Le duc d'Orléans ne fit aucune observation, mais le souvenir lui en resta, car il me dit quand nous fûmes seuls : « Mesnard, qu'en pensez-vous ? Beaujolais ! Beaujolais ! » Et il partit de son gros rire, qui n'était pas toujours chez lui une marque de satisfaction. « Cela m'a semblé un peu fort », lui répondis-je. « Et à moi aussi, dit-il, car je voudrais bien que tout en fréquentant ces messieurs, puisqu'ils l'amusent, mon frère restât toujours un prince. »
Mauvais sujet, Beaujolais tenait parfois des propos inconvenants, qui valaient à son aîné des rappels à l'ordre du gouvernement britannique.
Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Anonyme, d'après Grégorius, Albertus-Jacob-Franz Grégorus
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
En septembre 1804, il s'engagea dans la Royal Navy britannique et accomplit une courte mission de reconnaissance le long des côtes françaises. Mais sa santé, minée par la tuberculose aggravée par l'excès de boisson, se dégrada rapidement.
Sous prétexte de la rétablir, son frère aîné décida un voyage à Malte, d'où il avait l'intention de gagner la Sicile pour solliciter la main d'une des filles du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Malta Harbour, city of Valletta
Attributed to Anton Schranz (1769-1839)
oil on canvas, 19thc entury
Image : The Royal Collection Trust
Les deux princes s'embarquèrent à Portsmouth le 15 avril 1808 et débarquèrent à La Valette le 15 mai après avoir fait escale à Gibraltar et à Cagliari. C'est là que le comte de Beaujolais mourut le 30 mai 1808, quinze jours après son arrivée.
Son corps fut inhumé provisoirement dans la chapelle de Notre-Dame de Liesse puis transféré en 1843 dans la chapelle de France dans la cathédrale Saint-Jean de La Valette.
Inauguration du monument élevé à Malte à la mémoire du comte de Beaujolais, le 5 décembre 1843
Auguste Moynier et Amédée de Taverne
Huile sur toile, 1845
Commandé par Louis-Philippe Ier pour le musée historique de Versailles
Image : Popovitch ; Réunion des musées nationaux
Son tombeau a été sculpté par James Pradier. Une copie de son gisant, réalisée par le même sculpteur pour le musée de Versailles, a été placée en 1986 dans la chapelle royale de Dreux.
Image : Forum Marie-Antoinette / La chapelle royale de Dreux
* Source texte : Wikipedia - Louis Charles d'Orléans
Voici la version longue (par Wikipedia), illustrée par mes soins :
Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais
Prince du sang français, né le 7 octobre 1779 à Paris et mort le 30 mai 1808 à Malte.
Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Albertus Jacob Frans Grégorius (1774-1853), d'après James Sharples (1751/52–1811)
Huile sur toile, 1823 (originale 1797)
Image : Miles Barton
Biographie :
Dernier des enfants de Louis-Philippe, duc d’Orléans, connu sous la Révolution française sous le nom de « Philippe-Égalité », et de Marie-Adélaïde de Bourbon, Louis-Charles d'Orléans naît au Palais-Royal à Paris et est ondoyé le même jour par l'abbé Jean-Baptiste Talon, aumônier du duc, en présence de Jean-Jacques Poupart, curé de l'église Saint-Eustache.
La famille du duc de Chartes (futur duc d'Orléans) au Palais Royal, en 1776
Edouard Cibot, copie d'après l'oeuvre de Charles Lepeintre
Huile sur toile, 1836-37
Personnes représentées : Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans ; Louise-Marie-Adélaïde Bourbon-Penthièvre, duchesse d'Orléans ; Antoine d'Orléans, duc de Montpensier, furtur
roi Louis-Philippe
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Ses parents destinaient Louis-Charles à une carrière ecclésiastique. En 1783, il reçut un précepteur particulier, l'abbé Mariottini, neveu du nonce apostolique Mgr Doria-Pamphili, mais celui-ci démissionna en 1786 à la suite d'un conflit avec le « gouverneur » des enfants du duc d'Orléans, la comtesse de Genlis. Beaujolais fut alors élevé par le premier valet de chambre, Barrois, avant d'être confié en 1789 au sous-gouverneur Lebrun, qui avait succédé au chevalier de Bonnard.
Louis-Charles-Alphonse d'Orléans, comte de Beaujolais, enfant (1779-1808)
Anonyme, 18e siècle
Miniature sur ivoire avec une bordure cerclée d'or. Au revers du médaillon, cheveux tressés formant un quadrillage
Succession de la reine Marie-Amélie (Inventaire des objets d'art de Twickenham.
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Le comte de Beaujolais à l'âge de onze ans
Jean-Urbain Guérin
Miniature sur ivoire, 1790
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Il montra des dispositions pour l'équitation, mais dans l'ensemble, son éducation fut d'autant plus négligée que la famille ne tarda pas à être prise dans la tourmente révolutionnaire. Le 24 mai 1792, le comte de Beaujolais, suivait son père et la maîtresse de celui-ci, la comtesse de Buffon, à l'armée du Nord.
Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres (ultérieurement duc d'Orléans, puis Philippe-Egalité), en uniforme de hussards
Copie d'après un original disparu de Joshua Reynolds
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Marguerite-Françoise Leclerc de Buffon (1767-1808), comtesse de Buffon
Anonyme
Huile sur toile datée 1788
Image : Galerie Etienne Levy - La comtesse de Buffon
Ils passèrent quelque temps à Valenciennes mais rentrèrent à Paris à la mi-juillet. Ils se trouvaient au Palais-Royal lors des massacres de Septembre et Beaujolais alors âgé de 12 ans, attiré par le bruit à une fenêtre, vit passer, fichée sur une pique, la tête de sa tante, la princesse de Lamballe.
Épisode des massacres de septembre 1792
Sylvestre et Cie (glyptographe) d'après Julian Russel Story (auteur)
Estampe, 1887
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En avril 1793, le prince de 13 ans fut décrété d'arrestation en même temps que tous les Bourbons et incarcéré au fort Saint-Jean à Marseille. Durant son emprisonnement, il contracta la tuberculose qui devait l'emporter. Détruit par la captivité qui avait ruiné sa santé c'était, au moral, un être « inculte, aboulique, paresseux » (Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Arthème Fayard, 1994).
Antoine-Philippe d'Orléans duc de Montpensier (1775-1807) et Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), en 1793, détenus à la prison du Fort Saint-Jean à Marseille, avec Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon (1750-1822), leur tante, sous les traits de leur ange gardien.
Anonyme
Miniature sur ivoire, 1793
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
Le 13 fructidor an IV (30 août 1796), le Directoire décida enfin son élargissement et ordonna qu'il soit transféré à Philadelphie où le chargé d'affaire de la République française aux États-Unis lui verserait, de même qu'à son frère le duc de Montpensier, une pension annuelle de 15 000 francs. Il s'embarqua le 5 novembre 1796.
En février 1797, accompagné de son frère, il rejoignit son frère aîné, Louis-Philippe, à Philadelphie. Pendant deux années, ils voyagèrent en Nouvelle-Angleterre, dans la région des Grands Lacs et le Mississippi.
Ils rentrèrent en Europe en 1800 et s'installèrent en Angleterre à Twickenham (Highshot House sur Crown Road, détruite en 1927).
View Of The Highshot House In Twickenham
Louis Atthalin, 19th century
Source : Sotheby Orleans
En juin 1800, les princes d'Orléans louent à Twickenham, au bord de la Tamise, une maison de dix à douze pièces nommée Highshot House, près de la pension d'Ealing où loge leur demi-frère Saint-Pol, fils de Philippe-Egalité et de Mme Buffon. Ils y vivent avec le comte de Montjoie, le chevalier de Broval et quatre domestiques.
« Sous des airs de gentil garçon, c'était un écervelé inculte qui ne tarda pas à manifester […] les mêmes goûts que son père pour la dissipation et la boisson. » Selon le comte de Mesnard : « Lorsqu'on l'apercevait à la sortie de l'Opéra, on évitait de le rencontrer, craignant de le trouver dans un état complet d'ivresse. »
Le même auteur raconte également : « Un jour je dînais à Twickenham. Le comte de Beaujolais avait amené à son frère deux jeunes gens, très dignes sans doute de cet honneur, mais qui n'avaient pas le meilleur ton possible. Entre autres choses de mauvais goût, ils appelaient le prince tout bonnement « Beaujolais ». Le duc d'Orléans ne fit aucune observation, mais le souvenir lui en resta, car il me dit quand nous fûmes seuls : « Mesnard, qu'en pensez-vous ? Beaujolais ! Beaujolais ! » Et il partit de son gros rire, qui n'était pas toujours chez lui une marque de satisfaction. « Cela m'a semblé un peu fort », lui répondis-je. « Et à moi aussi, dit-il, car je voudrais bien que tout en fréquentant ces messieurs, puisqu'ils l'amusent, mon frère restât toujours un prince. »
Mauvais sujet, Beaujolais tenait parfois des propos inconvenants, qui valaient à son aîné des rappels à l'ordre du gouvernement britannique.
Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais
Anonyme, d'après Grégorius, Albertus-Jacob-Franz Grégorus
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
En septembre 1804, il s'engagea dans la Royal Navy britannique et accomplit une courte mission de reconnaissance le long des côtes françaises. Mais sa santé, minée par la tuberculose aggravée par l'excès de boisson, se dégrada rapidement.
Sous prétexte de la rétablir, son frère aîné décida un voyage à Malte, d'où il avait l'intention de gagner la Sicile pour solliciter la main d'une des filles du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Malta Harbour, city of Valletta
Attributed to Anton Schranz (1769-1839)
oil on canvas, 19thc entury
Image : The Royal Collection Trust
Les deux princes s'embarquèrent à Portsmouth le 15 avril 1808 et débarquèrent à La Valette le 15 mai après avoir fait escale à Gibraltar et à Cagliari. C'est là que le comte de Beaujolais mourut le 30 mai 1808, quinze jours après son arrivée.
Son corps fut inhumé provisoirement dans la chapelle de Notre-Dame de Liesse puis transféré en 1843 dans la chapelle de France dans la cathédrale Saint-Jean de La Valette.
Inauguration du monument élevé à Malte à la mémoire du comte de Beaujolais, le 5 décembre 1843
Auguste Moynier et Amédée de Taverne
Huile sur toile, 1845
Commandé par Louis-Philippe Ier pour le musée historique de Versailles
Image : Popovitch ; Réunion des musées nationaux
Son tombeau a été sculpté par James Pradier. Une copie de son gisant, réalisée par le même sculpteur pour le musée de Versailles, a été placée en 1986 dans la chapelle royale de Dreux.
Image : Forum Marie-Antoinette / La chapelle royale de Dreux
* Source texte : Wikipedia - Louis Charles d'Orléans
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Intéressant portrait du jeune prince, prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), vers 1793.
École française de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle
Huile sur toile. Légères griffures.
Dans un cadre rectangulaire de bois doré. H. 64 x L. 54 cm.
Porte au revers de la toile à gauche le tampon au pochoir au chiffre ALO de la princesse Adélaïde Louise d’Orléans dit Madame Adélaïde, soeur du Comte de Beaujolais et du futur roi Louis-Philippe. Au-dessus un “R” pour Randan.
Inscription au revers à droite : “LOUIS CHARLES D’ORLÉANS, / COMTE DE BEAUJOLOIS. / Né à Paris le 7 Octobre, 1779. / Mort à Malte le 30 Mai, 1808.”
Provenance : Collection de Madame Adélaïde (1777-1847) au château de Randan.
Note au catalogue
Copié / collé de la biographie Wikipedia que je reprends déjà : ci-dessus (avec illustrations)
(....)
Oeuvre en rapport École française c. 1793, Le Duc de Montpensier et le comte de Beaujolais en 1793, miniature sur papier, Musée Condé, Chantilly, inv. OA1412
Antoine-Philippe d'Orléans duc de Montpensier (1775-1807) et Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), en 1793, détenus à la prison du Fort Saint-Jean à Marseille, avec Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon (1750-1822), leur tante, sous les traits de leur ange gardien.
Anonyme
Miniature sur ivoire, 1793
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 25 mai 2023
Je lui trouve là un air de ressemblance avec Louis-Charles de France, notamment tel que représenté en 1792, sur le célèbre pastel de (ou attribué) à Kucharski, et conservé à Versailles.
Deux enfants emprisonnés à peu près au même moment...
Portrait de Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), vers 1793.
École française de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle
Huile sur toile. Légères griffures.
Dans un cadre rectangulaire de bois doré. H. 64 x L. 54 cm.
Porte au revers de la toile à gauche le tampon au pochoir au chiffre ALO de la princesse Adélaïde Louise d’Orléans dit Madame Adélaïde, soeur du Comte de Beaujolais et du futur roi Louis-Philippe. Au-dessus un “R” pour Randan.
Inscription au revers à droite : “LOUIS CHARLES D’ORLÉANS, / COMTE DE BEAUJOLOIS. / Né à Paris le 7 Octobre, 1779. / Mort à Malte le 30 Mai, 1808.”
Provenance : Collection de Madame Adélaïde (1777-1847) au château de Randan.
Note au catalogue
Copié / collé de la biographie Wikipedia que je reprends déjà : ci-dessus (avec illustrations)
(....)
Oeuvre en rapport École française c. 1793, Le Duc de Montpensier et le comte de Beaujolais en 1793, miniature sur papier, Musée Condé, Chantilly, inv. OA1412
Antoine-Philippe d'Orléans duc de Montpensier (1775-1807) et Louis-Charles d'Orléans, comte de Beaujolais (1779-1808), en 1793, détenus à la prison du Fort Saint-Jean à Marseille, avec Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon (1750-1822), leur tante, sous les traits de leur ange gardien.
Anonyme
Miniature sur ivoire, 1793
Image : RMN GP - Chantilly ; musée Condé
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 25 mai 2023
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Je lui trouve là un air de ressemblance avec Louis-Charles de France, notamment tel que représenté en 1792, sur le célèbre pastel de (ou attribué) à Kucharski, et conservé à Versailles.
Deux enfants emprisonnés à peu près au même moment...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
... à peu près au même moment, dis-tu, à peu près au même âge aussi. Pauvres petits, c'est effrayant. Justement, j'ai une question : à partir de quel âge les enfants etaient-ils susceptibles d'être emprisonnés, ou leurs aînés guillotines ? L'époque ne faisait pas de sentiment.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
J'imagine que quelques enfants ont peut-être suivi leurs mères en prison avant d'être séparés d'elles, d'une manière ou d'une autre. D'autres n'ont pas été enfermés avec leurs parents et étaient recueillis par des proches (pensons par exemple à Hortense et Eugène de Beauharnais), ou placés dans des établissements. Mais je ne pense pas que l'on ait envoyé des enfants à la guillotine.
En revanche, sans doute que les adolescents étaient davantage en danger, ce qui ne serait guère étonnant à une époque où l'on faisait carrière militaire dès 14/15 ans et où l'on pouvait se marier au même âge !
En revanche, sans doute que les adolescents étaient davantage en danger, ce qui ne serait guère étonnant à une époque où l'on faisait carrière militaire dès 14/15 ans et où l'on pouvait se marier au même âge !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Oui, dans les enfants , j'englobais les adolescents.
Je ne sais pas quel âge avait le jeune Calixte de Montmorin par exemple ?
Je ne sais pas quel âge avait le jeune Calixte de Montmorin par exemple ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Aveva 23 anni. Nacque nel 1771 e fu ghigliottinato nel 1794. J'ai lu que sa sœur Victoire est morte à 28 ans frappée de folie en prison ! Elle avait été incarcérée avec son amant, Charles Michel De Trudaine De La Sablière, également guillotiné en 1794.Madame de Sabran a écrit:Sì, nei bambini ho incluso gli adolescenti.
Non so quanti anni ha avuto, per esempio, il giovane Calixte de Montmorin?
Alessandra- Messages : 35
Date d'inscription : 09/05/2022
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Je vous remercie pour votre recherche, chère Alessandra.
Je ne suis toujours que sur mon téléphone portable. Calixte de Montmorin me semblait plus jeune. Le destin de Victoire fut également cruel.
Je ne suis toujours que sur mon téléphone portable. Calixte de Montmorin me semblait plus jeune. Le destin de Victoire fut également cruel.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
On trouve au sein du peuple en province des guillotinés à partir de 14 ans.
A Paris et parmi les grands noms de la Cour, on peut citer Jean Baptiste Marie de Saint-Pern, petit-fils de Magon de La Balue, guillotiné à 17 ans avec toute la famille de ce dernier...
A Paris et parmi les grands noms de la Cour, on peut citer Jean Baptiste Marie de Saint-Pern, petit-fils de Magon de La Balue, guillotiné à 17 ans avec toute la famille de ce dernier...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Quelle horreur ! A partir de 14 ans, voila qui repond à ma question. Merci, mon cher Momo.. Des gosses du peuple, en plus?!! Les égorgeurs ne faisaient pas de différence.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
... et ce petit Saint-Pern ! en famille.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
Vorrei avere notizie di Victoire e del suo amante, ma non posso... Dev'essere stata una bella storia d'amore. Qualcuno qui sa qualcosa?Madame de Sabran a écrit:Grazie per la tua ricerca, cara Alessandra.
Sono ancora solo al cellulare. Calixte de Montmorin mi sembrava più giovane. Il destino di Victoire è stato altrettanto crudele.
Alessandra- Messages : 35
Date d'inscription : 09/05/2022
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
... comme ça, à brûle-pourpoint, pas moi malheureusement.
Cherchons !
Cherchons !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
La suite à raconter ici, dans le sujet du comte de Montmorin Saint-Hérem, où nous évoquions déjà le triste sort de quelques-uns des membres de la famille durant la Terreur :
Armand-Marc-Aurelle, comte de Montmorin (1745-1792)
Armand-Marc-Aurelle, comte de Montmorin (1745-1792)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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