Pour le roi... et l'amour d'une reine, les incroyables complots pour sauver Louis XVI et Marie-Antoinette. De Ghislaine Riccio

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Pour le roi... et l'amour d'une reine
Les incroyables complots pour sauver Louis XVI et Marie-Antoinette
De Ghislaine Riccio
Editions Jourdan (sept. 2022)
250 pages



Présentation :

Une période trouble de la Révolution : de Varennes l'exécution de Marie- Antoinette, une épopée tragique mais flamboyante où s'entremêlent complots et trahisons. 10 août 1792 : " A bas veto ! A bas le gros cochon ! Déchéance ! Vive la Nation ! "

Une meute hurlante envahit le palais des Tuileries, pillant, massacrant les gardes Suisses. Un carnage ! Louis XVI, pour protéger sa famille a finalement accepté de suivre les conseils de Roederer, procureur-syndic, et s'est réfugié avec sa parentèle au sein de l'Assemblée. Hélas, personne ne retournera au château, car au soir de ce 10 août , la monarchie n'est plus.
Le Temple servira de prison à la famille royale. Louis XVI y préparera son procès, rédigera son testament et en partira un matin de janvier 1793 pour gravir les marches de l'échafaud. En août, c'est Marie Antoinette qui seule, sera transférée à la Conciergerie.

Pourtant, dans l'ombre de fervents partisans oeuvrent : Fersen l'Ami si tendre, tentera de rallier l'Europe à sa cause, le baron de Batz, descendant de d'Artagnan, achètera des consciences.
Son arme ? L'argent. Habile négociateur, il ira jusqu'à Londres pour en trouver. Tous les conventionnels importants seront achetés, le duc d'Orléans, cousin de Louis XVI au comportement ambigu, Hébert le farouche fondateur du Père Duchesne, Barère, Danton. La comtesse de Maussion offrira de prendre la place de la prisonnière. Le bourreau Sanson apportera son aide. D'autres tenteront aussi de sauver la reine, Rougeville, Toulan conventionnel gagné à la cause de Marie-Antoinette, le chevalier de Jarjayes .

Pour le Roi ! Une épopée flamboyante où complots et trahisons s'entremêlent .

S'agit-il là d'un roman historique ?  

La nuit, la neige a écrit:
Pourtant, dans l'ombre de fervents partisans oeuvrent : Fersen l'Ami si tendre, tentera de rallier l'Europe à sa cause, le baron de Batz, descendant de d'Artagnan, achètera des consciences.
Son arme ? L'argent. Habile négociateur, il ira jusqu'à Londres pour en trouver. Tous les conventionnels importants seront achetés, le duc d'Orléans, cousin de Louis XVI au comportement ambigu, Hébert le farouche fondateur du Père Duchesne, Barère, Danton. La comtesse de Maussion offrira de prendre la place de la prisonnière ...

Qui donc est cette comtesse de Maussion ?     Il me semble n'avoir jamais lu ce nom auparavant .   Farfouillant sur le Net (    )  je trouve le commentaire d'un tableau d'Adélaïde Labille-Guiard qui serait son portrait :

Philiberte-Orléans Perrin de Cypierre, Comtesse de Maussion, qui aurait passé commande auprès de Labille-Guiard pour capturer ses traits. Nous ne connaissons pas grand chose de cette aristocrate, ni de l’historiographie de cette peinture. Pourtant, l’artiste nous livre ici un témoignage virtuose de la femme de son époque.




La comtesse est peinte en buste, détachée d’un fond sombre qui met sa peau pâle et ses atours en valeur. Pour se faire représenter, elle a pris grand soin d’assortir sa tenue, avec ces rappels de doré que l’on retrouve dans chaque élément. Ainsi, elle arbore une perruque volumineuse poudrée surmontée d’un voile brodé précieux, coiffure en vogue depuis les années 1770, ainsi qu’une parure de chaines.




Mais ce qui est le plus intéressant est cette robe, apparue récemment, que l’on nomme chemise à la reine, robe en chemise, "en gaulle" ou encore "à la créole". Son origine proviendrait des femmes des colons qui portaient les mêmes vêtements que les femmes dominicaines. Faite d’une seule pièce et  à la taille rehaussée par un grand ruban, elle a la particularité de se porter sans les dessous contraignants que nécessitent la robe à la française. En effet, le XVIIIe siècle voit les critiques sur ces dessous affluer, et on prédomine un retour à la simplicité, à la nature. ( ... )

La femme noble des années 1780 s’affranchit donc des contraintes, se maquille peu, se cultive ; Adélaïde Labille-Guiard nous en peint ici un parfait exemple, qui terminera dans les collections du couple Cognacq-Jay.
https://www.coupefileart.com/post/le-portrait-pr%C3%A9sum%C3%A9-de-philiberte-orl%C3%A9ans-perrin-de-cypierre-comtesse-de-maussion
Marie-Jeanne, ne convulse pas !    

"Roman historique", du moins en français,, ne peut se traduire dans la grande majorité des cas, que par "roman"

De quel roman parlez-vous ?

Mme de Sabran a écrit:
Qui donc est cette comtesse de Maussion ?     Il me semble n'avoir jamais lu ce nom auparavant . Farfouillant sur le Net (...)

Philiberte-Orléans Perrin de Cypierre, Comtesse de Maussion, qui aurait passé commande auprès de Labille-Guiard pour capturer ses traits.

Je pense que ce n'est pas cette " comtesse de Maussion " là.
Attention, il faut bien suivre...


Tout d'abord, le musée Cognacq Jay qui conserve cette oeuvre précise :

Portrait présumé de Philiberte-Orléans Perrin de Cypierre, comtesse de Maussion
Adélaïde Labille-Guiard
Huile sur toile, 1787
Image : Paris Musées, Musée Cognacq-Jay, le goût du XVIIIe

Note du musée :

Il y a quelques confusions quant à l'identification du modèle, membre de la famille de Cypierre. Il semble qu'il s'agisse ici d'un portrait de Philiberte-Orléans Perrin de Cypierre, comtesse de Maussion, qui était âgée de vingt-six ans en 1787. Elle fut l'aïeule du baron Marochetti à qui appartint ce tableau (cf. Burollet, Thérèse, 2004, p.187).


Dans son incontournable Dictionary of Pastellists before 1800, notre bible iconographique en ligne, Neil Jeffares signale un portrait peint par Labille-Guiard d'une certaine :

Jeanne-Antoinette-Philiberte-Orléans Perrin de Cypierre (1762-1791)

Elle épouse en 1784 Etienne-Thomas de Maussion (1750-1793 ou 1794, selon les sources), conseiller au parlement de Paris, receveur général des Finances d'Alençon, maître des requêtes (en 1775), intendant de la généralité de Rouen (1786-1790).

C'est encore ce qui est précisé sur la fiche Geneanet de cette femme, prénommée, cette fois-ci... :

Jeanne-Antoinette-Roberte Perrin de Cypierre

Aucune mention n'est faite au sujet du titre de comte et/ou comtesse de Maussion.

Bref, la femme supposée du portrait est donc décédée en 1791. A moins qu'elle se soit proposée de prendre la place de Marie-Antoinette avant ou après Varennes, je ne vois pas trop à quelle occasion pouvait-elle remplacer la...." prisonnière ".  


Enfin, existait bien la / une (autre ?) comtesse de Maussion, contemporaine à Marie-Antoinette, mais née Angélique Fougeret (1772-1851), auteure de mémoires


Infos complémentaires : ICI

Née en 1772, elle est un peu jeune pour " remplacer la prisonnière " Marie-Antoinette : 17 ans d'écart, cela se voit.

Bon ! Attendons la sortie de ce livre...

Mme de Sabran a écrit: Marie-Jeanne, ne convulse pas !    

Point de perruque, point de gaule !

Quant à la " parure de chaînes ", Marie-Jeanne nous précisait qu'il s'agit d'un collier et de boucles " à la plaquette ".
C'était ici :

Le Petit Dunkerque, chez Granchez, bijoutier de Marie-Antoinette

...

Tant d'érudition me laisse pantois.