Notre Jeu de l'Automne

Oui des romans historiques.

j'ai étudié toute la liste des historiens français, sur (Universalis.fr) aucun n'a apparemment travaillé avec son époux ou son épouse et très peu sont décédés en 78 et l'autre en 98. Là, je capitule.
j'ajoute que j'ai quasiment lu toutes les bio (s)

Ce ne sont pas des historiens, mais des romanciers.

Je vous offre des pistes :

Ce sont des romans des années 1970.
Le plus vendu à 900 000 exemplaires traite de la vie d'un grand seigneur féodal du Sud de la France fin XIVe et début XVe siècle.
Le second, à l'audience plus modeste raconte la vie d'une jeune fille très proche de la famille royale de France sous la Révolution et que nous connaissons très bien.

Je dirais bien Paul et Victor Margueritte mais je crains de me faire remonter les bretelles....!
dure énigme ...

Anne et Serge Golon
Myriam De Béarn, Gaston De Béarn

Les dates de décès correspondent. je pense que vous avez raison avec Myriam et Gaston mais je n'aurais jamais trouvé. Je ne les connaissais pas comme auteurs.

...moi non plus.

Ca me rassure !

Félicitations Charenton !  

Myriam et Gaston de Béarn sont des romanciers auteurs de :

- Gaston Phebus, éditions Menges, 1978.

Ce grand prince féodal, 1331-1391, était comte de Foix et vicomte de Béarn, et figurait parmi les seigneurs les plus puissants et influents du sud-ouest de la France pendant la première phase de la guerre de Cent Ans. Il fut un prince fastueux, mécène, réputé pour sa beauté, fin tacticien de la politique, n'hésitant pas à osciller entre les alliances avec les rois Valois et l'occupant anglais.
Bien avant Louis XIV, il prit pour emblème le soleil, d'où son surnom de phebus.

L'ouvrage de Gaston et de Myriam de Béarn atteignit 900 000 exemplaires.
Leur roman fut adapté à la télévision, remportant une très large audience.

- Le second roman est Pauline Aimée, puis Pauline Mariée et l'Enfant du Temple, parus en 1981 aux éditions Menges.

Il raconte la vie de Pauline de Tourzel, fille de la Gouvernante des Enfants de France sous la Révolution, les séjours à Versailles, aux Tuileries, puis les péripéties au cours de la période révolutionnaire.
Le tome 2 raconte le mariage de Pauline avec le comte de Béarn et aborde la question de Louis XVII autour de l'énigme du Temple.

Gaston de Béarn était un descendant de Pauline, née de Tourzel.

A vous cher Charenton  !

Alors là, bravo ! Ce n'était pas facile !!!

Je crois me souvenir que c'est la vieille comtesse de Bearn qui accepta d'être la " marraine " de Mme du Barry lors de sa présentation officielle...

Je passe. j'ai perdu mon enigme ....

Alors, qui se lance ?!

Voltaire, enfant de12 ans, reçu une petite somme d'argent de Ninon de Lenclos, mené par l'abbé de Chateauneuf.
Il avait fait un poeme.
C'est un poeme de quelle occasion ou déclamez ce poeme.

La veille des funérailles ?!
Pour un événement personnel de Ninon ?

Non.
Il fait ça pensant deja au roi et à la Cour.

Une pension ?
Est-ce un rapport entre Ninon et la Cour ?

non. Ninon donna une somme d'argent pour que Voltaire achete des livres.
Pas de rapport avec son poeme qui a donné l'idée à l'abbé de Chateauneuf de montrer Voltaire à Ninon.

Voltaire fait ce poeme au collège. Poussé d'ailleurs par le régent du collège .

S'agit-il de ce poème, qu'il écrit à l'âge de onze ans, pour un malheureux invalide de guerre ?

Est-ce un éloge ? Un petit discours de circonstance ?

Mme de Sabran touche au vif du sujet. Je pensais que c'était assez difficile.

Bravo!

Quoique je pense que rien n'est plus insipide que les détails de l'enfance et du collège, cependant je dois dire, d'après ses propres écrits et d'après la voix publique, qu'à l'âge d'environ douze ans, ayant fait des vers qui paraissaient au-dessus de cet âge, l'abbé de Chateauneuf, intime ami de la célèbre Ninon de Lenclos, le mena chez elle, et que cette fille si singulière lui légua par son testament une somme de deux mille francs pour acheter des livres, laquelle somme lui fut exactement payée. Cette petite pièce de vers, qu'il avait faite au collège, est probablement celle qu'il composa pour un invalide qui avait servi dans le régiment Dauphin, sous Monseigneur, fils unique de Louis XIV. Ce vieux soldat était allé au collège des jésuites prier un régent de vouloir bien lui faire un placet en vers pour Monseigneur: le régent lui dit qu'il était alors trop occupé, mais qu'il y avait un jeune écolier qui pouvait faire ce qu'il demandait. Voici les vers que cet enfant composa:

Digne fils du plus grand des rois,
Son amour et notre espérance,
Vous qui, sans régner sur la France,
Régnez sur le coeur des Français;
Souffrez-vous que ma vieille veine,
Par un effort ambitieux,
Ose vous donner une étrenne,
Vous qui n'en recevez que de la main des dieux?
On a dit qu'à votre naissance
Mars vous donna la vaillance,
Minerve la sagesse, Apollon la beauté:
Mais un dieu bienfaisant, que j'implore en mes peines,
Voulut aussi me donner mes étrennes,
En vous donnant la libéralité.

Cette bagatelle d'un jeune écolier valut quelques louis d'or à l'invalide, et fit quelque bruit à Versailles et à Paris. Il est à croire que dès lors le jeune homme fut déterminé à suivre son penchant pour la poésie. Mais je lui ai entendu dire à lui-même, que ce qui l'y engagea plus fortement, fut qu'au sortir du collège, ayant été envoyé aux écoles de droit par son père, trésorier de la chambre des comptes, il fut si choqué de la manière dont on y enseignait la jurisprudence, que cela seul le tourna entièrement du côté des belles-lettres.

Tout jeune qu'il était, il fut admis dans la société de l'abbé de Chaulieu, du marquis de la Fare, du duc de Sulli, de l'abbé Courtin. Et il nous a dit plusieurs fois que son père l'avait cru perdu, parce qu'il voyait bonne compagnie et qu'il faisait des vers.


https://artflsrv03.uchicago.edu/philologic4/toutvoltaire/navigate/1009/1/

C'est vrai, c'était difficile, mais j'ai trouvé la réponse dans le gros pavé bibliographique de Voltaire, de Jean Orieux.

Si quelqu'un a une idée d'énigme avant moi ...