Le château de Saint-Cloud
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Re: Le château de Saint-Cloud
Votre travail de reconstitution est admirable, cher Hardouin. Grand merci !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci pour cette visite, savamment guidée...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Saint-Cloud
Impressionnante restitution, bravo ! La pierre que l'on voit dans le vestibule et l'escalier n'est pas sans rappeler celle de l'escalier d'honneur du petit Trianon.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le château de Saint-Cloud
La surprise est entière aussi, pour moi, d'être accueillie par Latone !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
La pierre est la même, sans doute parce qu'on utilisait les mêmes carrières pour les constructions royales. De plus le plan des deux escaliers, construits à quelques années de distance, est finalement très proche.
Pour la statue, je précise que la statue (une Vénus à la coquille) que j'ai mise n'est pas la modélisation de celle d'origine, que je ferai plus tard, mais elle rappelle la statue d'origine
[/url]
il s'agissait de la statue "la Nuit" de Joseph Pollet, retirée avant l'incendie et aujourd'hui à Compiègne
Deux vues complémentaires :
le vestibule vu depuis le premier palier de repos de l'escalier, avec par la porte-fenêtre l'entrée principale du château.
vue d'ensemble de la cage et du vestibule depuis le palier supérieur
Pour la statue, je précise que la statue (une Vénus à la coquille) que j'ai mise n'est pas la modélisation de celle d'origine, que je ferai plus tard, mais elle rappelle la statue d'origine
[/url]
il s'agissait de la statue "la Nuit" de Joseph Pollet, retirée avant l'incendie et aujourd'hui à Compiègne
Deux vues complémentaires :
le vestibule vu depuis le premier palier de repos de l'escalier, avec par la porte-fenêtre l'entrée principale du château.
vue d'ensemble de la cage et du vestibule depuis le palier supérieur
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
hardouin a écrit:
"la Nuit" de Joseph Pollet, retirée avant l'incendie et aujourd'hui à Compiègne
Ouf ! Quelle chance !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Une première promenade dans l'évocation du vestibule et de l'escalier maintenant achevés.
Nous arrivons au palais par l'avenue du palais qui débouche sur la cour d'honneur. Les bâtiments datent pour l'essentiel de Monsieur, frère du roi, avec quelques reprises à gauche de la cour à l'étage d'attique.
Au centre de la façade se trouve le vestibule de l'escalier d'honneur et dans l'angle à gauche celui de l'escalier de l'empereur (ou de l'impératrice si on en croit Schneider)
On accède au vestibule par une porte fenêtre
Le vestibule s'éclaire par deux fenêtres dans l'angle. Côté aile du fer à cheval, il donne accès par une porte symétrique de la fenêtre à des pièces du rez de chaussée de l'aile, qui sont en légère surélévation d'où les quatre marches devant la porte.
Il est meublé de deux fauteuils (dont un de veille), d'une chaise et de deux banquettes en bois peint en bronze et garni de velours cramoisi, ainsi que de trois bancs coffres peints en vert et garnis de même. Un poêle assure le chauffage de la pièce et son emplacement est indiqué par le registre 37DD3..
On y trouve également deux porte-chapeaux prévus pour 8 chapeaux chacun, que j'ai évoqué en suivant les quelques indications de l'inventaire et d'un modèle de la fin du XIXe s. Ils font 1,90 m de haut. Les parties cintrées en cuivre servent de porte parapluies. Je les ai placé là mais sans indication précise à ce sujet.
Trois portes fenêtres indiquées par Fontaine permettent de fermer mais aussi d'éclairer le vestibule dont la lumière semble venir principalement des trois fenêtres ouvertes sur le parc au premier étage de l'escalier.
L'ancien escalier de la Reine s'ouvre à nous par un portique délimitée par deux paires de colonnes ioniques et fermé par des arcades garnies de portes sur les murs latéraux. Celle de droite est vraie et ouvre sur des pièces situées sous la salle à manger, celle de gauche, près de la volée de départ de l'escalier est fausse et est là pour la symétrie.
Le portique de l'escalier
Le portique depuis le palier supérieur, la porte donnant sur des pièces secondaires
La fausse porte avec le fauteuil de veille
Les plans du palais en 1787 et le dessin de Fontaine montrent deux colonnes soutenant le palier supérieur, et les plans de 1847 et du second Empire deux paires de colonnes. On a sans doute dû doubler ces colonnes qui devaient être insuffisantes pour supporter le poids du palier. Deux consoles appuyées sur des piliers viennent également soutenir le palier aux extrémités, et elles datent de Mique.
Entre les deux colonnes ou paires de colonnes se trouvait jusqu'au début du Second Empire un vase posé sur un trépied, que l'on voit sur le dessin de Fontaine.
L'escalier comprend trois volées avec deux paliers de repos. Le plan du registre 37DD3 et une photo après l'incendie attestent de la présence d'une porte sur ce palier, qui s'ouvre sur des pièces s'éclairant sur le jardin. Une autre porte sous la troisième volée permet également d'accéder à d'autres pièces de ce côté.
Le palier de départ, avec ses marches arrondies, et la porte de service
La rampe très riche court jusqu'à la porte ouvrant sur la salle à manger au premier étage. Les murs de la cage sont simplement soulignés de tables sculptées qui épousent les formes des murs.
Sur les murs transversaux de la cage, les deux grands reliefs de Deschamps :
A l'Ouest on trouve la course d'Hippomène encadré des deux portes ouvrant sur la salle à manger.
La course d'Hippomène depuis le premier palier de l'escalier
A l'Est, le triomphe de Flore, encadré des portes menant à l'appartement de l'empereur à gauche (ancien appartement de la reine) et à l'appartement de l'impératrice (ancien appartement du roi ) à droite.
Vue du bas relief du second palier de repos de l'escalier
vue d'ensemble du palier supérieur Est. Les portes sont surmontées d'un entablement avec une frise représentant un culot et des rinceaux d'acanthe, dont j'ai trouvé un modèle identique à celui montré par les photos.
Les photographies avant l'incendie montrent le dallage de marbre blanc et noir. les murs sont percés de trois grandes fenêtres s'ouvrant sur le jardin et en symétrie sur le salon de l'Aurore.
Le plafond est plat, sans doute peint en blanc et soutenu par une corniche à denticules.
Le mobilier de l'escalier est constitué de six lampes en bronze doré, d'un lustre à huit lumières décrit plus haut, et d'un fauteuil de veille que j'ai placé au pied de l'escalier.
Nous arrivons au palais par l'avenue du palais qui débouche sur la cour d'honneur. Les bâtiments datent pour l'essentiel de Monsieur, frère du roi, avec quelques reprises à gauche de la cour à l'étage d'attique.
Au centre de la façade se trouve le vestibule de l'escalier d'honneur et dans l'angle à gauche celui de l'escalier de l'empereur (ou de l'impératrice si on en croit Schneider)
On accède au vestibule par une porte fenêtre
Le vestibule s'éclaire par deux fenêtres dans l'angle. Côté aile du fer à cheval, il donne accès par une porte symétrique de la fenêtre à des pièces du rez de chaussée de l'aile, qui sont en légère surélévation d'où les quatre marches devant la porte.
Il est meublé de deux fauteuils (dont un de veille), d'une chaise et de deux banquettes en bois peint en bronze et garni de velours cramoisi, ainsi que de trois bancs coffres peints en vert et garnis de même. Un poêle assure le chauffage de la pièce et son emplacement est indiqué par le registre 37DD3..
On y trouve également deux porte-chapeaux prévus pour 8 chapeaux chacun, que j'ai évoqué en suivant les quelques indications de l'inventaire et d'un modèle de la fin du XIXe s. Ils font 1,90 m de haut. Les parties cintrées en cuivre servent de porte parapluies. Je les ai placé là mais sans indication précise à ce sujet.
Trois portes fenêtres indiquées par Fontaine permettent de fermer mais aussi d'éclairer le vestibule dont la lumière semble venir principalement des trois fenêtres ouvertes sur le parc au premier étage de l'escalier.
L'ancien escalier de la Reine s'ouvre à nous par un portique délimitée par deux paires de colonnes ioniques et fermé par des arcades garnies de portes sur les murs latéraux. Celle de droite est vraie et ouvre sur des pièces situées sous la salle à manger, celle de gauche, près de la volée de départ de l'escalier est fausse et est là pour la symétrie.
Le portique de l'escalier
Le portique depuis le palier supérieur, la porte donnant sur des pièces secondaires
La fausse porte avec le fauteuil de veille
Les plans du palais en 1787 et le dessin de Fontaine montrent deux colonnes soutenant le palier supérieur, et les plans de 1847 et du second Empire deux paires de colonnes. On a sans doute dû doubler ces colonnes qui devaient être insuffisantes pour supporter le poids du palier. Deux consoles appuyées sur des piliers viennent également soutenir le palier aux extrémités, et elles datent de Mique.
Entre les deux colonnes ou paires de colonnes se trouvait jusqu'au début du Second Empire un vase posé sur un trépied, que l'on voit sur le dessin de Fontaine.
L'escalier comprend trois volées avec deux paliers de repos. Le plan du registre 37DD3 et une photo après l'incendie attestent de la présence d'une porte sur ce palier, qui s'ouvre sur des pièces s'éclairant sur le jardin. Une autre porte sous la troisième volée permet également d'accéder à d'autres pièces de ce côté.
Le palier de départ, avec ses marches arrondies, et la porte de service
La rampe très riche court jusqu'à la porte ouvrant sur la salle à manger au premier étage. Les murs de la cage sont simplement soulignés de tables sculptées qui épousent les formes des murs.
Sur les murs transversaux de la cage, les deux grands reliefs de Deschamps :
A l'Ouest on trouve la course d'Hippomène encadré des deux portes ouvrant sur la salle à manger.
La course d'Hippomène depuis le premier palier de l'escalier
A l'Est, le triomphe de Flore, encadré des portes menant à l'appartement de l'empereur à gauche (ancien appartement de la reine) et à l'appartement de l'impératrice (ancien appartement du roi ) à droite.
Vue du bas relief du second palier de repos de l'escalier
vue d'ensemble du palier supérieur Est. Les portes sont surmontées d'un entablement avec une frise représentant un culot et des rinceaux d'acanthe, dont j'ai trouvé un modèle identique à celui montré par les photos.
Les photographies avant l'incendie montrent le dallage de marbre blanc et noir. les murs sont percés de trois grandes fenêtres s'ouvrant sur le jardin et en symétrie sur le salon de l'Aurore.
Le plafond est plat, sans doute peint en blanc et soutenu par une corniche à denticules.
Le mobilier de l'escalier est constitué de six lampes en bronze doré, d'un lustre à huit lumières décrit plus haut, et d'un fauteuil de veille que j'ai placé au pied de l'escalier.
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
La visite continue, toujours éblouissante ! Merci, cher Hardouin. Nous vous suivons pas à pas . Puis-je hasarder une petite réflexion ? Je trouve curieux les verres de lampes sur le lustre, un peu lourds ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci Hardouin. Quel travail !
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Saint-Cloud
Le travail magnifique de reconstitution de Hardoin nous restitue oh combien la splendeur de ce château de Saint-Cloud et tous les regrets de sa démolition à la fin du XIXe siècle.
C'est admirable ce travail.
C'est admirable ce travail.
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci, cher Hardouin
Merci pour la visualisation très réussie de ce château ..
Je regarde toujours ce site ..
J'aime vraiment cet escalier ... après quoi la reine est allée....
Je regrette que le château n'ait pas été restauré après 1870 ..
Leos
Merci pour la visualisation très réussie de ce château ..
Je regarde toujours ce site ..
J'aime vraiment cet escalier ... après quoi la reine est allée....
Je regrette que le château n'ait pas été restauré après 1870 ..
Leos
Leos- Messages : 799
Date d'inscription : 29/12/2013
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Localisation : Zlin, Tcheque
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci pour ces compléments. L'idée est d'être au plus près de que permettent de connaître les sources.
Pour ce qui est des globes du lustre, j'ai essayé de me baser sur la photo de l'escalier publié par Mme Austin Montenay, mais ils sont peut être un peu grands!
Afin d'avoir un effet de profondeur pour l'escalier, et aussi parce qu'il est difficile de ne pas vouloir ouvrir les portes, j'ai commencé à réaliser l'enfilade de l'appartement de l'impératrice, ancien appartement du roi.
Pour mémoire il se composait d'une série de pièces donnant sur la partie du jardin appelée "du fer à cheval", et se composait d'une antichambre, d'un salon des huissiers (appelé salon rouge), d'un salon des dames (ou salon vert, comme aux Tuileries), du Grand Salon de l'impératrice, ancienne chambre du roi, du cabinet de travail (ancien salon du conseil), du cabinet de toilette (ancien cabinet intérieur) et en retour sur la cour de la chambre à coucher (ancien grand cabinet de Marie Antoinette).
Ces pièces avaient conservé leur décor du temps de Louis XVI malgré quelques ajouts et modifications de cloisons.
La porte à droite du bas relief de Flore s'ouvrait sur l'antichambre, une grande pièce à trois fenêtres.
Je sais par le registre 37DD3 que ses murs étaient couverts de tableaux en 1847 et qu'il n'est pas fait mention de tenture murale en 1855. J'ai donc pour le moment restitué un décor de baguettes or sur fond blanc en attendant de consulter le mémoire de travaux de 1853 qui devrait être très bavard. Sous Louis XVI la pièce était décorée "d'une tenture de toile peinte, à trophée de guerre en grisaille avec pilastres, et de banquettes en Savonnerie fond jonquille". (Austin Montenay, Saint Cloud, une vie de château, p 107)
Cette antichambre ouvrait par une porte en enfilade sur le salon rouge, ouvert par trois fenêtres sur le jardin et meublé de sièges Empire qui sont plus nombreux dans l'inventaire (un canapé, 8 fauteuils et 6 chaises en bois doré) que sur l'aquarelle de Fortuné de Fournier (1863). En revanche les chaises Chiavari ne sont pas mentionnées. Des remuments de meubles entre-temps?
Sous Louis XVI, la pièce, qui servait de seconde antichambre, était plus profonde, car le mur a été avancé à la fin du règne de Louis Philippe ou au début du Second Empire, pour créer un couloir passant entre les deux enfilades d'appartement. Mme Austin Montenay décrit précisément cette pièce à partir d'un inventaire dressé en 1793 : "On avait sobrement tendu la seconde antichambre dotée de deux dessus de porte par Sauvage, d'un taffetas vert passé au soleil convenant aux tableaux : un Méléagre de l'école italienne, Clélie de Romanelli, deux grandes toiles de Coypel, la Colère d'Achille et les Adieux d'Hector et Andromaque dans leurs cadres anciens, une autre du même peintre représentant Athalie et Joas et quatre portraits dont un de Descartes. L'intérêt du roi pour les objets scientifiques transparaît dans un baromètre de bois sculpté et doré"
Pour ce qui est des globes du lustre, j'ai essayé de me baser sur la photo de l'escalier publié par Mme Austin Montenay, mais ils sont peut être un peu grands!
Afin d'avoir un effet de profondeur pour l'escalier, et aussi parce qu'il est difficile de ne pas vouloir ouvrir les portes, j'ai commencé à réaliser l'enfilade de l'appartement de l'impératrice, ancien appartement du roi.
Pour mémoire il se composait d'une série de pièces donnant sur la partie du jardin appelée "du fer à cheval", et se composait d'une antichambre, d'un salon des huissiers (appelé salon rouge), d'un salon des dames (ou salon vert, comme aux Tuileries), du Grand Salon de l'impératrice, ancienne chambre du roi, du cabinet de travail (ancien salon du conseil), du cabinet de toilette (ancien cabinet intérieur) et en retour sur la cour de la chambre à coucher (ancien grand cabinet de Marie Antoinette).
Ces pièces avaient conservé leur décor du temps de Louis XVI malgré quelques ajouts et modifications de cloisons.
La porte à droite du bas relief de Flore s'ouvrait sur l'antichambre, une grande pièce à trois fenêtres.
Je sais par le registre 37DD3 que ses murs étaient couverts de tableaux en 1847 et qu'il n'est pas fait mention de tenture murale en 1855. J'ai donc pour le moment restitué un décor de baguettes or sur fond blanc en attendant de consulter le mémoire de travaux de 1853 qui devrait être très bavard. Sous Louis XVI la pièce était décorée "d'une tenture de toile peinte, à trophée de guerre en grisaille avec pilastres, et de banquettes en Savonnerie fond jonquille". (Austin Montenay, Saint Cloud, une vie de château, p 107)
Cette antichambre ouvrait par une porte en enfilade sur le salon rouge, ouvert par trois fenêtres sur le jardin et meublé de sièges Empire qui sont plus nombreux dans l'inventaire (un canapé, 8 fauteuils et 6 chaises en bois doré) que sur l'aquarelle de Fortuné de Fournier (1863). En revanche les chaises Chiavari ne sont pas mentionnées. Des remuments de meubles entre-temps?
Sous Louis XVI, la pièce, qui servait de seconde antichambre, était plus profonde, car le mur a été avancé à la fin du règne de Louis Philippe ou au début du Second Empire, pour créer un couloir passant entre les deux enfilades d'appartement. Mme Austin Montenay décrit précisément cette pièce à partir d'un inventaire dressé en 1793 : "On avait sobrement tendu la seconde antichambre dotée de deux dessus de porte par Sauvage, d'un taffetas vert passé au soleil convenant aux tableaux : un Méléagre de l'école italienne, Clélie de Romanelli, deux grandes toiles de Coypel, la Colère d'Achille et les Adieux d'Hector et Andromaque dans leurs cadres anciens, une autre du même peintre représentant Athalie et Joas et quatre portraits dont un de Descartes. L'intérêt du roi pour les objets scientifiques transparaît dans un baromètre de bois sculpté et doré"
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
Que de recherche en amont pour arriver à une aussi remarquable connaissance des lieux !
C'est vraiment bluffant !
Merci, cher Hardouin .
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci :-) C'est loin d'être achevé toutefois!
Une demande d'aide :
J'avais trouvé il y a presque 10 ans, quand j'avais commencé à m'intéresser à Saint Cloud, trois vues en coupe de la chapelle de Mique dont je me souviens qu'elles passaient en vente publique. J'en avais fait à l'époque des captures d'écran (voir ci-dessous) mais qui manquent de netteté. Je ne sais pas ce qu'elles sont devenues ni où elles se trouvent.
Elle sont très intéressantes car elles montrent notamment la tribune royale et le décor des compartiments peints en grisaille qui sont nommés dans un guide de visite de 1827 en anglais, dont voici la traduction "[au premier étage] On entre dans la Chapelle par une porte depuis le salon de Diane. Elle est longue de 46 pieds (soit 14 m) sur 36 pieds de large (soit presque 11 m) et peut accueillir 200 personnes. Elle est décorée de pilastres d'ordre ionique reposant un soubassement d'ordre dorique. Cette partie (=la tribune royale) fait face à l'autel et est soutenue par deux colonnes qui forment une galerie. Entre les pilastres figurent des arcs dans lesquels sont placés des balcons. Les fenêtres, sur la droite, ouvrent sur le parc et celles de gauche sur la galerie (d'Apollon). Les archivoltes des arcs supérieurs sont ornés de groupes d'anges par Deschamps. Devant l'autel, un bas-relief en pierre de six pieds de haut (1,80m) sur 5 de large (1,50 m), représente la Vierge, l'enfant Jésus, Saint Simon et Sainte Anne, par le même artiste. Le plafond de la voûte est peint en grisaille par Sauvage. Il est composé d'un compartiment central, sur lequel sont peintes les régions célestes. Il est entouré de 12 compartiments au dessus des pilastres ; les quatre caissons d'angle représentent les évangélistes ; les quatre dans le milieu montrent la Vérité, la Force, la Justice et la Charité ; les quatre autres sont des chandeliers à 7 branches, des ornements sacerdotaux, les tables de la Loi et l'arche d'Alliance"
(Galiglani's guide, Paris et ses environs, 1827, disponible sur Google Books.
Le salon de Diane est à gauche, au premier étage ; en dessous le vestibule de la Chapelle, qui permet aux courtisans d'accéder à la nef. La façade à droite correspond à la Galerie d'Apollon, qui se poursuivait jusqu'au salon de Mars.
L'un de nos membres aurait-il connaissance de l' emplacement actuel de ces coupes?
Une demande d'aide :
J'avais trouvé il y a presque 10 ans, quand j'avais commencé à m'intéresser à Saint Cloud, trois vues en coupe de la chapelle de Mique dont je me souviens qu'elles passaient en vente publique. J'en avais fait à l'époque des captures d'écran (voir ci-dessous) mais qui manquent de netteté. Je ne sais pas ce qu'elles sont devenues ni où elles se trouvent.
Elle sont très intéressantes car elles montrent notamment la tribune royale et le décor des compartiments peints en grisaille qui sont nommés dans un guide de visite de 1827 en anglais, dont voici la traduction "[au premier étage] On entre dans la Chapelle par une porte depuis le salon de Diane. Elle est longue de 46 pieds (soit 14 m) sur 36 pieds de large (soit presque 11 m) et peut accueillir 200 personnes. Elle est décorée de pilastres d'ordre ionique reposant un soubassement d'ordre dorique. Cette partie (=la tribune royale) fait face à l'autel et est soutenue par deux colonnes qui forment une galerie. Entre les pilastres figurent des arcs dans lesquels sont placés des balcons. Les fenêtres, sur la droite, ouvrent sur le parc et celles de gauche sur la galerie (d'Apollon). Les archivoltes des arcs supérieurs sont ornés de groupes d'anges par Deschamps. Devant l'autel, un bas-relief en pierre de six pieds de haut (1,80m) sur 5 de large (1,50 m), représente la Vierge, l'enfant Jésus, Saint Simon et Sainte Anne, par le même artiste. Le plafond de la voûte est peint en grisaille par Sauvage. Il est composé d'un compartiment central, sur lequel sont peintes les régions célestes. Il est entouré de 12 compartiments au dessus des pilastres ; les quatre caissons d'angle représentent les évangélistes ; les quatre dans le milieu montrent la Vérité, la Force, la Justice et la Charité ; les quatre autres sont des chandeliers à 7 branches, des ornements sacerdotaux, les tables de la Loi et l'arche d'Alliance"
(Galiglani's guide, Paris et ses environs, 1827, disponible sur Google Books.
Le salon de Diane est à gauche, au premier étage ; en dessous le vestibule de la Chapelle, qui permet aux courtisans d'accéder à la nef. La façade à droite correspond à la Galerie d'Apollon, qui se poursuivait jusqu'au salon de Mars.
L'un de nos membres aurait-il connaissance de l' emplacement actuel de ces coupes?
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
hardouin a écrit:
Une demande d'aide :
J'avais trouvé il y a presque 10 ans, quand j'avais commencé à m'intéresser à Saint Cloud, trois vues en coupe de la chapelle de Mique dont je me souviens qu'elles passaient en vente publique. J'en avais fait à l'époque des captures d'écran (voir ci-dessous) mais qui manquent de netteté. Je ne sais pas ce qu'elles sont devenues ni où elles se trouvent.
Je ne peux guère vous aider, et peut-être le saviez déjà, mais ces vues n'ont pas été vendues à l'époque.
Vous retrouverez ici la notice de la maison de vente : http://www.millon-associes.com/html/fiche.jsp?id=2017646
Malheureusement, l'agrandissement de l'image n'est pas d'une meilleure qualité que votre capture d'écran.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Saint-Cloud
MERCI BEAUCOUP!
Si les coupes n'ont pas été vendues à l'époque, peut être est-il possible d'avoir des clichés auprès de la maison de vente?
ou que la Conservation de Saint Cloud en fasse l'acquisition ^^
Si les coupes n'ont pas été vendues à l'époque, peut être est-il possible d'avoir des clichés auprès de la maison de vente?
ou que la Conservation de Saint Cloud en fasse l'acquisition ^^
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
Cher Hardouin, la vente date de 2008...
Je ne pense pas que la maison de vente conserve des photos HD aussi longtemps, mais essayez toujours, pourquoi pas ?
Je ne pense pas que la maison de vente conserve des photos HD aussi longtemps, mais essayez toujours, pourquoi pas ?
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci de cet encouragement... C'est fait!
Bien que je pense que je n'aurai pas de réponse, et encore moins une réponse positive... mais qui ne tente rien n'a rien!
Bien que je pense que je n'aurai pas de réponse, et encore moins une réponse positive... mais qui ne tente rien n'a rien!
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
De fait, pas de réponse (pour le moment)!
J'ai eu communication de divers documents qui m'ont permis de préciser le décor de l'antichambre, amplement remaniée pour Eugénie. L'antichambre était bien ornée de panneaux de boiseries, repeintes pour l'impératrice. Les murs étaient ornés de tableaux encastrés non réalisés initialement pour cette pièce et installés au début du Second Empire. Ils sont connus par un inventaire de 1857. Ces peintures étaient composées de trois dessus de porte dont 2 de Natoire, représentant des scènes de bergers, l'autre représentait une chasse d'après Teniers (original au Louvre). Six grands tableaux dont a les dimensions ornaient les murs : un de Dunouy, représentant une vue d'Italie, des paysages par Bertin et par Pierre Antoine Marchais, qui ont tous été détruits dans l'incendie.
J'ai donc placé des tableaux des quatre peintres indiqués pour servir d'équivalence, sauf le Teniers pour lequel j'ai "installé" l'original. Les dimensions permettent de savoir que ces tableaux étaient par paire, de part et d'autre de la porte, se faisant face sur les murs les latéraux et des tableaux très étroits (1,02 m sur 3,16m) entre les fenêtres.
J'ai commencé à réaliser le mobilier. La tapisserie des sièges, livrée pour le second salon du roi à Saint Cloud, est un modèle quasiment identique à celui décrit par l'inventaire. Ils se composaient d'un canapé, 6 chaises et 6 fauteuils Empire en bois peint en gris à tapisserie de Beauvais "fond vert, médaillon et losange à lyre et oiseau, encadrement en guirlande de fleurs".
Il semblerait qu'une version du tableau de Dunouy "Vue de Naples prise auprès de Capo di Monte, " ait été conservée :
https://www.repro-tableaux.com/a/alexandre-hyacinth-dunouy/view-of-naples-from-capod-2.html
J'ai eu communication de divers documents qui m'ont permis de préciser le décor de l'antichambre, amplement remaniée pour Eugénie. L'antichambre était bien ornée de panneaux de boiseries, repeintes pour l'impératrice. Les murs étaient ornés de tableaux encastrés non réalisés initialement pour cette pièce et installés au début du Second Empire. Ils sont connus par un inventaire de 1857. Ces peintures étaient composées de trois dessus de porte dont 2 de Natoire, représentant des scènes de bergers, l'autre représentait une chasse d'après Teniers (original au Louvre). Six grands tableaux dont a les dimensions ornaient les murs : un de Dunouy, représentant une vue d'Italie, des paysages par Bertin et par Pierre Antoine Marchais, qui ont tous été détruits dans l'incendie.
J'ai donc placé des tableaux des quatre peintres indiqués pour servir d'équivalence, sauf le Teniers pour lequel j'ai "installé" l'original. Les dimensions permettent de savoir que ces tableaux étaient par paire, de part et d'autre de la porte, se faisant face sur les murs les latéraux et des tableaux très étroits (1,02 m sur 3,16m) entre les fenêtres.
J'ai commencé à réaliser le mobilier. La tapisserie des sièges, livrée pour le second salon du roi à Saint Cloud, est un modèle quasiment identique à celui décrit par l'inventaire. Ils se composaient d'un canapé, 6 chaises et 6 fauteuils Empire en bois peint en gris à tapisserie de Beauvais "fond vert, médaillon et losange à lyre et oiseau, encadrement en guirlande de fleurs".
Il semblerait qu'une version du tableau de Dunouy "Vue de Naples prise auprès de Capo di Monte, " ait été conservée :
https://www.repro-tableaux.com/a/alexandre-hyacinth-dunouy/view-of-naples-from-capod-2.html
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Voici quelques vues de l'antichambre complétée de tous ses éléments mobiliers sous différents angles.
L'antichambre depuis le salon rouge. J'ai réalisé une évocation du parquet marqueté (créé au début du Second Empire) à partir du dessin qu'en donne l'aquarelle de Fortuné de Fournier. Mme Samoyault rappelle dans son cours que Saint Cloud étant une résidence d'été, les tapis en sont en principe absents, et la marqueterie vise à réaliser un tapis "de bois". J'ai placé sur le mur "la rencontre entre le duc de Guise et Henri III" de Pierre-Charles Comte, acheté en 1855 et visible à cet emplacement sur une photographie du salon. Il est aujourd'hui au château de Blois. Mis aux dimensions il permet de reconstituer la largeur du panneau central de tenture murale et par ricochet des deux autres qui l'encadrent.
Vue d'ensemble depuis la porte de l'escalier, avec un vase "étrusque" de Sèvres (un modèle identique à Fontainebleau qui a servi à le modéliser) sur le buffet Empire et une table anglaise pliante en acajou. Les sièges sont au complet : le canapé (à gauche de la porte centrale), les six fauteuils et les six chaises. Je les ai placés en m'appuyant sur les usages montrés par les autres salons du château. L'antichambre était éclairée par un lustre en bronze à quatre lumières d'un modèle qui figurait aussi dans le Salon de l'Aurore dans le même palais et connu par une photographie.
Les entrefenêtres peints sous lesquels prenaient place deux "petites" consoles en acajou avec un dessus en marbre Malplaquet. S'y trouvaient sans doute les deux autres vases mentionnés par l'inventaire mais je ne les ai pas retrouvés. Des paires de rideaux en reps vert avec leurs rideaux de croisées garnissent les fenêtres.
La table anglaise réalisée d'après les indications de l'inventaire et des modèles contemporains Placée ici elle sert à équilibrer visuellement l'ameublement
Gros plan sur le buffet, là encore réalisé d'après la desciption de l'inventaire, et le passage vers le salon rouge. Selon l'usage, les fauteuils encadrent les consoles ou commodes.
Vue d'ensemble depuis cette porte.
Le "coin" proche de l'entrée avec l'autre vase étrusque sur la console, un peu plus longue que celles d'entre fenêtres et dotée de deux tiroirs dans sa ceinture. J'ai placé le bureau à côté de l'entrée, comme cela semble être l'usage, pour filtrer les visiteurs. Il est placé sur un tapis "de dessous de bureau". Figure aussi une modélisation du guéridon en acajou mentionné par l'inventaire. J'en ai profité pour finaliser les portes avec poignées et volume des boiseries.
Vue du mur face aux fenêtres, avec la porte centrale surmontée de la copie du tableau de Teniers, et qui ouvre sur l'antichambre de l'empereur, ancienne antichambre de l'appartement de la reine.
L'antichambre depuis le salon rouge. J'ai réalisé une évocation du parquet marqueté (créé au début du Second Empire) à partir du dessin qu'en donne l'aquarelle de Fortuné de Fournier. Mme Samoyault rappelle dans son cours que Saint Cloud étant une résidence d'été, les tapis en sont en principe absents, et la marqueterie vise à réaliser un tapis "de bois". J'ai placé sur le mur "la rencontre entre le duc de Guise et Henri III" de Pierre-Charles Comte, acheté en 1855 et visible à cet emplacement sur une photographie du salon. Il est aujourd'hui au château de Blois. Mis aux dimensions il permet de reconstituer la largeur du panneau central de tenture murale et par ricochet des deux autres qui l'encadrent.
Vue d'ensemble depuis la porte de l'escalier, avec un vase "étrusque" de Sèvres (un modèle identique à Fontainebleau qui a servi à le modéliser) sur le buffet Empire et une table anglaise pliante en acajou. Les sièges sont au complet : le canapé (à gauche de la porte centrale), les six fauteuils et les six chaises. Je les ai placés en m'appuyant sur les usages montrés par les autres salons du château. L'antichambre était éclairée par un lustre en bronze à quatre lumières d'un modèle qui figurait aussi dans le Salon de l'Aurore dans le même palais et connu par une photographie.
Les entrefenêtres peints sous lesquels prenaient place deux "petites" consoles en acajou avec un dessus en marbre Malplaquet. S'y trouvaient sans doute les deux autres vases mentionnés par l'inventaire mais je ne les ai pas retrouvés. Des paires de rideaux en reps vert avec leurs rideaux de croisées garnissent les fenêtres.
La table anglaise réalisée d'après les indications de l'inventaire et des modèles contemporains Placée ici elle sert à équilibrer visuellement l'ameublement
Gros plan sur le buffet, là encore réalisé d'après la desciption de l'inventaire, et le passage vers le salon rouge. Selon l'usage, les fauteuils encadrent les consoles ou commodes.
Vue d'ensemble depuis cette porte.
Le "coin" proche de l'entrée avec l'autre vase étrusque sur la console, un peu plus longue que celles d'entre fenêtres et dotée de deux tiroirs dans sa ceinture. J'ai placé le bureau à côté de l'entrée, comme cela semble être l'usage, pour filtrer les visiteurs. Il est placé sur un tapis "de dessous de bureau". Figure aussi une modélisation du guéridon en acajou mentionné par l'inventaire. J'en ai profité pour finaliser les portes avec poignées et volume des boiseries.
Vue du mur face aux fenêtres, avec la porte centrale surmontée de la copie du tableau de Teniers, et qui ouvre sur l'antichambre de l'empereur, ancienne antichambre de l'appartement de la reine.
hardouin- Messages : 218
Date d'inscription : 11/08/2014
Re: Le château de Saint-Cloud
C'est admirable vraiment !
Merci, merci, cher Hardouin .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Saint-Cloud
Merci pour la suite de cette visite guidée...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Saint-Cloud
Superbe.. on attend de voir la chambre de la reine avec impatience !
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
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