Notre Jeu de l'Hiver !

charenton a écrit:Elle a pas été à Bordeaux?

Vous pensez à Teresa Cabarrus, peut-être ? Mais non, il ne s'agit pas d'elle .

Je pense à Aimée de Coigny, duchesse de Fleury, mais je n'y crois pas.

Était-elle une dame de la Cour ?

A t-elle écrit des mémoires, souvenirs, romans, lettres...?

Avait-elle une charge à la Cour ?

Réputée pour son esprit, sa beauté, son énergie, ses convictions...?

Était-elle princesse, duchesse, marquise, comtesse, vicomtesse, baronne ?

Bon ..

Dominique Poulin a écrit:Je pense à Aimée de Coigny, duchesse de Fleury, mais je n'y crois pas.

Était-elle une dame de la Cour ?

A t-elle écrit des mémoires, souvenirs, romans, lettres...?

Avait-elle une charge à la Cour ?

Réputée pour son esprit, sa beauté, son énergie, ses convictions...?

Était-elle princesse, duchesse, marquise, comtesse, vicomtesse, baronne ?

Ce n'est pas Aimée de Coigny.
On la vit à la Cour, sans assiduité.
Elle a écrit quelques romans et une très féconde correspondance.
Elle n'avait pas de charge à la Cour.
Titrée comtesse, elle possédait esprit, beauté, énergie ... quant à ses convictions, elles furent bien douchées par la Révolution. ...

ça doit se passer pendant le revolution à Paris, le Tribunal Révolutionnaitre, ses procédures, ses prisons ...?

on peut penser aussi à Germaine de Staël mais elle est baronne ....

charenton a écrit:ça doit se passer pendant le revolution à Paris, le Tribunal Révolutionnaitre, ses procédures, ses prisons ...?

on peut penser aussi à Germaine de Staël mais elle est baronne ....

Non, et ces dames ne s'aimaient pas énormément.

... Sans conviction, la comtesse Fanny de Beauharnais ?

Cette dame se trouvait-elle à Paris ou en province lors de l'émission des faux passeports ?

Est-ce en 1792, 1793, 1794, après ?

Ses romans ont-ils été publiés ?
Si oui, au XVIIIe ou au XIXe ?
Est-ce une romancière ?

Dominique Poulin a écrit:... Sans conviction, la comtesse Fanny de Beauharnais ?

Non, ce n'est pas Fanny de Beauharnais.

Dominique Poulin a écrit:

Cette dame se trouvait-elle à Paris ou en province lors de l'émission des faux passeports ?
Est-ce en 1792, 1793, 1794, après ?

1793, à Paris.

Dominique Poulin a écrit:
Ses romans ont-ils été publiés ?
Si oui, au XVIIIe ou au XIXe ?
Est-ce une romancière ?

... dès la fin XVIIIe et XIXe
Oui, cette dame peut être considérée comme une romancière .

La comtesse Sophie Potocka ?

Dominique Poulin a écrit:La comtesse Sophie Potocka ?

Non, non .

Est-elle française ?

A t-elle connu l'Empire ?

Ses romans sont-ils disponibles en poche ?

Dominique Poulin a écrit:Est-elle française ?

A t-elle connu l'Empire ?

Ses romans sont-ils disponibles en poche ?

Oui, oui, et non je ne crois pas.

Anne Marie de Beaufort d'Hautpoul
1763 1837
effectivement elle a beaucoup écrit. Enfin si c'est elle.

Lady Jhane a écrit:Anne Marie de Beaufort d'Hautpoul
1763 1837
effectivement elle a beaucoup écrit.  Enfin si c'est elle.

... mais non .

J'y croyais, elle remplissait toutes les cases

Lady Jhane a écrit:J'y croyais, elle remplissait toutes les cases

Désolée ...
C'est une dame que nous avons évoquée trois jours avant Noël .

Indice : cette dame était une grande amie de Gouverneur Morris...

La comtesse de Flahaut 1761-1838 ?

Dominique Poulin a écrit:La comtesse de Flahaut 1761-1838 ?

Bravo, mon cher Dominique , il s'agit bien ( encore !    ) de Mme de Flahaut.       Son mari a tout de même fini par être arrêté et guillotiné, en 1793, mais le ministre de Louis XVI, Bertrand de Molleville,  a survécu à la Révolution.

Le comte de Flahaut se cache chez un ami, et il écrit à sa femme d'aller chez Méhée de La Touche, secrétaire-adjoint de la Commune du 10 août, afin de chercher à obtenir des passeports. On sait que ce misérable, un des hommes les plus méprisables de la Révolution, les livrait à prix d'argent, quitte, il est vrai, à faire arrêter aux portes de Paris ceux-là mêmes auxquels il en avait délivrés. Lorsque Mme de Flahaut se présente dans le courant de la semaine, Méhée est en peignoir entre les mains de son coiffeur. Cet homme se retire, et Mme de Flahaut annonce l'objet de sa visite. Méhée dit qu'il n'a pas envie d'être guillotiné, qu'aucune considération ne pourra le déterminer à livrer un passeport à M. de Flahaut.
— En voilà bien, dit-il en mettant la main sur un paquet de papiers, mais vous n'en aurez pas. Ma vie serait compromise.
Puis il passe dans la pièce voisine pour enlever son peignoir et s'habiller.
De cette minute dépend la vie d'un mari qu'elle n'aime point... En cette minute, Mme de Flahaut se révèle dans un geste beau.
Se voyant seule, elle porte rapidement la main sur les passeports dont elle prend une poignée...
Hélas! Méhée a tout vu à travers une porte vitrée.
Il avance... Que va-t-il dire? A ses lèvres est suspendue maintenant la destinée de Mme de Flahaut elle- même...
C'est un complice indulgent. Il laisse échapper ces paroles d'une singulière clémence :
— J'espère que vous m'en laisserez ! Mais ces passe-ports ne peuvent vous servir. Ils n'ont point de signatures. En voilà un qui la porte. Je vous le confie à condition que vous le rapportiez demain.
Mme de Flahaut a compris ce que le sous-entendu comporte... Dans la nuit, elle imite le paraphe de Méhée sur plusieurs passeports, qui représentent peut-être autant de vies humaines. Elle en remet un à son mari qui bientôt part pour Boulogne. Elle en fait remettre deux autres à de malheureux suspects qui s'embarquent pour l'Angleterre. Elle en donne un quatrième à Bertrand de Molleville, ministre de Louis XVI, qu'elle connaît personnellement et qui est le frère de ses deux amis, l'abbé et le chevalier Bertrand.
Elle-même va songer au départ. Nous la rencontrons pour la dernière fois à Paris, le 2 septembre, alors que commence la série des massacres. Elle se trouve mal chez Gouverneur-Morris, non point à la pensée de son propre sort, « mais par crainte, dit-il, de celui de ses amis ». Quelques jours plus tard, le lendemain peut- être, elle quittera Paris, puis la France, victime comme tant d'autres de cette Révolution dont elle a cru, dans sa témérité, tenir un moment les fils, ces fils fragiles qui se brisent toujours sous la montée hurlante d'un peuple en courroux.
A vous la main !  

Merci.

Elle fut la seule princesse du XVIIIe siècle à porter ce prénom et il n'existe pas apparemment d'autre princesse occidentale qui le porta.

Quel est ce prénom et qui en fut dotée ?

Une princesse française ? allemande ? scandinave ?
Un prénom mérovingien ? Exotique ? De tradition grecque/byzantine ?
Est-ce une création des parents ? Est-ce en lien avec un lieu (comme chez nous Charles-Belgique-Hollande ou Sophie-Septimanie)

Une princesse française.

Un prénom d'origine grecque.

Pas Hélène, ce serait trop banal ...

.... Beaucoup plus original....

... un prénom qui rappelle la mythologie ?!