Hubert Robert en prison (1793-1794) : le peintre sur assiettes
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts graphiques et la sculpture
Page 1 sur 1
Hubert Robert en prison (1793-1794) : le peintre sur assiettes
Nous connaissons les oeuvres d'Hubert Robert, le concepteur de jardins, le dessinateur de paysages intégrant souvent des architectures en ruines, ou bien celui des vues d'édifices réels ou imaginaires etc.
Mais voici des créations plus inattendues et pour cause ! Puisqu'elles sont le souvenir d'une période...très particulière, celle de l'emprisonnement de l'artiste.
Autoportrait en prison
Hubert Robert
vers 1793-1794
Plume et encre brune, lavis brun, rehauts d’aquarelle et pierre noire
17,6 x 23,8 cm
Image : Galerie Coatalem / Commons wikimedia
Extrait de la fiche biographique Wikipedia - Hubert Robert
La Révolution française
Déclaré « suspect » par le Comité de surveillance révolutionnaire, Hubert Robert est emprisonné à Sainte-Pélagie le 29 octobre 1793, avant d’être transféré le 31 janvier 1794 à la prison de Saint-Lazare dont il est libéré le 4 août.
Autoportrait.
Hubert Robert dans sa cellule à Sainte-Pélagie
Aquarelle, 1793
Signé et daté sur le carton à droite: Robert / a Ste pélagie, 1793
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Malgré ces vicissitudes, Hubert Robert produit des peintures sur assiettes et des dessins témoignant de la vie carcérale. Ce fut lui qui dessina le portrait de Jean-Antoine Roucher que le poète envoya la veille de sa mort à sa femme et à sa fille.
Jean-Antoine Roucher in Prison
Hubert Robert,
Oil on canvas, c. 1793-1794.
32.1 x 40.4 cm.
Image : Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, CT. Allen Phillps
Le Ravitaillement des prisonniers à la prison de Saint-Lazare
Hubert Robert
Huile sur toile, vers 1794
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Ce tableau fut demandé à Hubert Robert par le chancelier Pasquier qui était son compagnon de captivité. Il souhaitait conserver le souvenir des porteuses de lait qui le distribuaient aux prisonniers.
La Révolution a également entraîné la destruction de certains de ses travaux : Robert a conçu les décors d'un théâtre d’environ 500 places dans l’Aile neuve, à l'emplacement de l'escalier Gabriel actuel dans le château de Versailles. Ce théâtre était destiné à servir de théâtre ordinaire de la cour, en remplacement du théâtre de la cour des Princes, trop vétuste et trop petit ; construite à partir de l’été 1785 et inaugurée début 1786, cette salle a été détruite sous Louis-Philippe.
Libéré après dix mois de détention, à la chute de Robespierre, il retrouve en 1795 son poste de conservateur au Museum, futur musée du Louvre, qu’il ne quitte qu’à sa mise en retraite en novembre 1802.
Visitors leaving a prison
Hubert Robert
1794-95
Pen and dark gray ink, brush and gray wash with watercolor over black chalk underdrawing
Image : Metropolitan Museum of Art
Voici donc quelques-unes de ces " assiettes de la Révolution " peintes par Robert dans sa cellule et que l'artiste et ses geôliers revendaient à l'extérieur de la prison pour quelques sous.
Paysage peint sur une assiette
Hubert Robert
Peinture sur faïence, 1794
Signé des initiales, et localisé, en bas à gauche : "H.R. / S.L."
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Commentaire historique du musée :
Hubert Robert, lors de son séjour à la prison Saint-Lazare (30 janvier-4 août 1794) pendant la Terreur, ne disposant pas toujours de toile pour peindre, eut l'idée d'utiliser comme support les assiettes dans lesquelles étaient servis ses repas. Elles auraient été vendues à l'extérieur de la prison par l'intermédiaire du portier. On en connaît une vingtaine d'exemplaires.
Geôlier inscrivant les noms des prisonniers entrant à la prison Saint-Lazare
Robert Fournier l’Américain, dans sa cellule, à Saint-Lazare (titre ancien)
Hubert Robert
Huile sur porcelaine, 1793-94
Image : Musée Lambinet, Versailles
Description du musée :
Réalisée sur le support original d’une assiette, cette peinture est l’œuvre du peintre paysagiste Hubert Robert. L’artiste avait été emprisonné pendant dix mois à Sainte-Pélagie puis à Saint-Lazare. Son caractère heureux lui avait permis de surmonter cette épreuve sans mettre un frein à son activité artistique. Il y utilisa des supports peu ordinaires, sans doute en raison du manque de matériel.
Il parvenait, avec la complicité du portier, à vendre ces assiettes hors de la prison à des collectionneurs français et anglais friands de ces scènes d’intérieur de prison dans lesquelles règne une atmosphère étonnamment sereine, comme ici, où un geôlier apparaît au sein d’un décor adouci par la présence de deux chats et des objets familiers.
Lavandière dans un paysage italien à la cascade
Hubert Robert
Bassin d'une assiette en faïence fine, circulaire
Monogrammé en bas à droite : R/S/L
Au revers une signature incisée: H. ROBERT/St LAZARE et une étiquette ancienne : Une des 50 à 60 ébauches faites sur un/ fond d'assiette en terre de pipe par / Hubert Robert pendant sa captivité à / Saint Lazare. Le monogramme RSL veut / sans doute dire Robert St Lazare … / Dans la collection A…jer (Ecole de médecine de / Montpellier) on lit en bas d'un dessin d'H. Robert / " H. Robert in S.... ubertatis ( ) delineavit in Sti Lazari carceriant
Diam 16 cm
Image : Tajan
Présentation :
En raison de ses relations avec l’aristocratie sous l’Ancien Régime, Hubert Robert fut incarcéré pendant la Terreur, au couvent de Sainte-Pélagie à la fin d’octobre 1793, puis à la prison de Saint-Lazare de janvier à août 1794. Ayant épuisé son stock de toiles, il peignit de mémoire des paysages d’Italie ou de France sur le fond des assiettes en terre de pipe dans lesquelles on lui portait ses repas. Il les vendait au-dehors pour un louis chacune.
Elles ont très vite pris de la valeur et on a tenté de cacher leur forme octogonale pour en faire des petits tableaux ronds. Seule une trentaine nous est parvenue, soit près d’un tiers de cette production (une seconde série sur porcelaine estampillée de la manufacture de Sèvres fut réalisée par l’artiste quelques années après).
Images : Tajan
Bord de rivière
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1793
Ø 22,5 cm
Image : Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
La Cascade
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1793
Ø 19 cm
Image : Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
Présentation du musée :
La particularité de cette petite peinture est qu’elle a été réalisée lors de l’emprisonnement d’Hubert Robert à Saint-Lazare pendant la Révolution. Il se fait alors « reporter » de la vie dans les prisons de la Terreur, dont, grâce à son caractère optimiste, il ne montre que les moments paisibles.
Selon Louis Vigée, il y aurait réalisé cinquante-trois tableaux et de multiples dessins. Ici, c’est sur une assiette qu’il peint un petit paysage. On y retrouve un des thèmes favoris de l’artiste, celui de l’eau, non pas dans la vision « canalisée » des fontaines, jets d’eau ou abreuvoirs qu’il affectionne aussi, mais dans celle jaillissante ou au contraire paisible de l’eau naturelle et libre.
Si La Cascade (autre peinture sur assiette présente dans les collections du Musée de Valence) et son eau bondissante évoquent un paysage méditerranéen, le Bord de Rivière est celui des rives de la Seine que Robert a fréquentées au Moulin Joli chez Watelet.
Il a parfaitement su tirer parti de la forme circulaire des assiettes : éléments sombres et denses rejetés sur les bords, éléments clairs au centre, dans une partition verticale en trois registres. Ainsi, rochers et végétations à la sombre densité encadrent et appellent le regard vers la trouée lumineuse du ciel et de l’eau placés au centre. Les feuillages bruissants, que le souffle de l’air fait aussi converger souplement, accompagnent ce mouvement.
Plate
Hubert Robert
1793-94
Image : The Power Institute
Prison Scene
Hubert Robert
Oil on ceramic plate, 1793-94
D 23 cm
Image : The National Museum of Western Art, Japan
Corridor de la prison Saint-Lazare
Hubert Robert
Huile sur toile, vers 1794
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Tableau peint après le transfert de l'artiste en 1794, de la prison de Sainte-Pélagie à la prison Saint-Lazare. Le corridor représenté dans le tableau est sans doute le corridor "Germinal" qui desservait les cellules des hommes et tenait lieu de promenoir intérieur.
Landscape with a waterfall, painted on an earthenware plate
Hubert Robert
signed with initials and inscribed lower right: H.R./SL (for Saint-Lazare)
oil on earthenware octagonal plate, 1794
Image : Sotheby's
Torrent dans les gorges d’Ollioules
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1794
D. 22,8 cm
Image : Musée de la Révolution Française, Vizille
Mais voici des créations plus inattendues et pour cause ! Puisqu'elles sont le souvenir d'une période...très particulière, celle de l'emprisonnement de l'artiste.
Autoportrait en prison
Hubert Robert
vers 1793-1794
Plume et encre brune, lavis brun, rehauts d’aquarelle et pierre noire
17,6 x 23,8 cm
Image : Galerie Coatalem / Commons wikimedia
Extrait de la fiche biographique Wikipedia - Hubert Robert
La Révolution française
Déclaré « suspect » par le Comité de surveillance révolutionnaire, Hubert Robert est emprisonné à Sainte-Pélagie le 29 octobre 1793, avant d’être transféré le 31 janvier 1794 à la prison de Saint-Lazare dont il est libéré le 4 août.
Autoportrait.
Hubert Robert dans sa cellule à Sainte-Pélagie
Aquarelle, 1793
Signé et daté sur le carton à droite: Robert / a Ste pélagie, 1793
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Malgré ces vicissitudes, Hubert Robert produit des peintures sur assiettes et des dessins témoignant de la vie carcérale. Ce fut lui qui dessina le portrait de Jean-Antoine Roucher que le poète envoya la veille de sa mort à sa femme et à sa fille.
Jean-Antoine Roucher in Prison
Hubert Robert,
Oil on canvas, c. 1793-1794.
32.1 x 40.4 cm.
Image : Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, CT. Allen Phillps
Le Ravitaillement des prisonniers à la prison de Saint-Lazare
Hubert Robert
Huile sur toile, vers 1794
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Ce tableau fut demandé à Hubert Robert par le chancelier Pasquier qui était son compagnon de captivité. Il souhaitait conserver le souvenir des porteuses de lait qui le distribuaient aux prisonniers.
La Révolution a également entraîné la destruction de certains de ses travaux : Robert a conçu les décors d'un théâtre d’environ 500 places dans l’Aile neuve, à l'emplacement de l'escalier Gabriel actuel dans le château de Versailles. Ce théâtre était destiné à servir de théâtre ordinaire de la cour, en remplacement du théâtre de la cour des Princes, trop vétuste et trop petit ; construite à partir de l’été 1785 et inaugurée début 1786, cette salle a été détruite sous Louis-Philippe.
Libéré après dix mois de détention, à la chute de Robespierre, il retrouve en 1795 son poste de conservateur au Museum, futur musée du Louvre, qu’il ne quitte qu’à sa mise en retraite en novembre 1802.
Visitors leaving a prison
Hubert Robert
1794-95
Pen and dark gray ink, brush and gray wash with watercolor over black chalk underdrawing
Image : Metropolitan Museum of Art
Voici donc quelques-unes de ces " assiettes de la Révolution " peintes par Robert dans sa cellule et que l'artiste et ses geôliers revendaient à l'extérieur de la prison pour quelques sous.
Paysage peint sur une assiette
Hubert Robert
Peinture sur faïence, 1794
Signé des initiales, et localisé, en bas à gauche : "H.R. / S.L."
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Commentaire historique du musée :
Hubert Robert, lors de son séjour à la prison Saint-Lazare (30 janvier-4 août 1794) pendant la Terreur, ne disposant pas toujours de toile pour peindre, eut l'idée d'utiliser comme support les assiettes dans lesquelles étaient servis ses repas. Elles auraient été vendues à l'extérieur de la prison par l'intermédiaire du portier. On en connaît une vingtaine d'exemplaires.
Geôlier inscrivant les noms des prisonniers entrant à la prison Saint-Lazare
Robert Fournier l’Américain, dans sa cellule, à Saint-Lazare (titre ancien)
Hubert Robert
Huile sur porcelaine, 1793-94
Image : Musée Lambinet, Versailles
Description du musée :
Réalisée sur le support original d’une assiette, cette peinture est l’œuvre du peintre paysagiste Hubert Robert. L’artiste avait été emprisonné pendant dix mois à Sainte-Pélagie puis à Saint-Lazare. Son caractère heureux lui avait permis de surmonter cette épreuve sans mettre un frein à son activité artistique. Il y utilisa des supports peu ordinaires, sans doute en raison du manque de matériel.
Il parvenait, avec la complicité du portier, à vendre ces assiettes hors de la prison à des collectionneurs français et anglais friands de ces scènes d’intérieur de prison dans lesquelles règne une atmosphère étonnamment sereine, comme ici, où un geôlier apparaît au sein d’un décor adouci par la présence de deux chats et des objets familiers.
Lavandière dans un paysage italien à la cascade
Hubert Robert
Bassin d'une assiette en faïence fine, circulaire
Monogrammé en bas à droite : R/S/L
Au revers une signature incisée: H. ROBERT/St LAZARE et une étiquette ancienne : Une des 50 à 60 ébauches faites sur un/ fond d'assiette en terre de pipe par / Hubert Robert pendant sa captivité à / Saint Lazare. Le monogramme RSL veut / sans doute dire Robert St Lazare … / Dans la collection A…jer (Ecole de médecine de / Montpellier) on lit en bas d'un dessin d'H. Robert / " H. Robert in S.... ubertatis ( ) delineavit in Sti Lazari carceriant
Diam 16 cm
Image : Tajan
Présentation :
En raison de ses relations avec l’aristocratie sous l’Ancien Régime, Hubert Robert fut incarcéré pendant la Terreur, au couvent de Sainte-Pélagie à la fin d’octobre 1793, puis à la prison de Saint-Lazare de janvier à août 1794. Ayant épuisé son stock de toiles, il peignit de mémoire des paysages d’Italie ou de France sur le fond des assiettes en terre de pipe dans lesquelles on lui portait ses repas. Il les vendait au-dehors pour un louis chacune.
Elles ont très vite pris de la valeur et on a tenté de cacher leur forme octogonale pour en faire des petits tableaux ronds. Seule une trentaine nous est parvenue, soit près d’un tiers de cette production (une seconde série sur porcelaine estampillée de la manufacture de Sèvres fut réalisée par l’artiste quelques années après).
Images : Tajan
Bord de rivière
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1793
Ø 22,5 cm
Image : Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
La Cascade
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1793
Ø 19 cm
Image : Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
Présentation du musée :
La particularité de cette petite peinture est qu’elle a été réalisée lors de l’emprisonnement d’Hubert Robert à Saint-Lazare pendant la Révolution. Il se fait alors « reporter » de la vie dans les prisons de la Terreur, dont, grâce à son caractère optimiste, il ne montre que les moments paisibles.
Selon Louis Vigée, il y aurait réalisé cinquante-trois tableaux et de multiples dessins. Ici, c’est sur une assiette qu’il peint un petit paysage. On y retrouve un des thèmes favoris de l’artiste, celui de l’eau, non pas dans la vision « canalisée » des fontaines, jets d’eau ou abreuvoirs qu’il affectionne aussi, mais dans celle jaillissante ou au contraire paisible de l’eau naturelle et libre.
Si La Cascade (autre peinture sur assiette présente dans les collections du Musée de Valence) et son eau bondissante évoquent un paysage méditerranéen, le Bord de Rivière est celui des rives de la Seine que Robert a fréquentées au Moulin Joli chez Watelet.
Il a parfaitement su tirer parti de la forme circulaire des assiettes : éléments sombres et denses rejetés sur les bords, éléments clairs au centre, dans une partition verticale en trois registres. Ainsi, rochers et végétations à la sombre densité encadrent et appellent le regard vers la trouée lumineuse du ciel et de l’eau placés au centre. Les feuillages bruissants, que le souffle de l’air fait aussi converger souplement, accompagnent ce mouvement.
Plate
Hubert Robert
1793-94
Image : The Power Institute
Prison Scene
Hubert Robert
Oil on ceramic plate, 1793-94
D 23 cm
Image : The National Museum of Western Art, Japan
Corridor de la prison Saint-Lazare
Hubert Robert
Huile sur toile, vers 1794
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Tableau peint après le transfert de l'artiste en 1794, de la prison de Sainte-Pélagie à la prison Saint-Lazare. Le corridor représenté dans le tableau est sans doute le corridor "Germinal" qui desservait les cellules des hommes et tenait lieu de promenoir intérieur.
Landscape with a waterfall, painted on an earthenware plate
Hubert Robert
signed with initials and inscribed lower right: H.R./SL (for Saint-Lazare)
oil on earthenware octagonal plate, 1794
Image : Sotheby's
Torrent dans les gorges d’Ollioules
Hubert Robert
Huile sur assiette en terre de pipe, 1794
D. 22,8 cm
Image : Musée de la Révolution Française, Vizille
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Sujets similaires
» Le peintre Hubert Robert et le XVIIIe siècle
» Vendée, 1793-1794. De Jacques Villemain
» Exposition Hubert Robert à La Roche Guyon
» Exposition Hubert Robert au Musée du Louvre
» Hubert Robert - Activités thématiques au château de Rambouillet
» Vendée, 1793-1794. De Jacques Villemain
» Exposition Hubert Robert à La Roche Guyon
» Exposition Hubert Robert au Musée du Louvre
» Hubert Robert - Activités thématiques au château de Rambouillet
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts graphiques et la sculpture
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum