Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
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Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Les Souvenirs diplomatiques de lord Holland sont à découvrir sur Gallica.
Je commence à les grappiller ...
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24596k/f20.item
Henry Vassall-Fox, 3e baron Holland, est un homme d’État anglais et l'un des plus importants leaders du parti whig en Angleterre, né à Winterslow-House le 21 novembre 1773, mort le 22 octobre 1840. Il est le neveu de Charles James Fox, dont il suit les traces, dès son entrée au Parlement, en 1798.
Lord Holland fait partie du dernier ministère de son oncle, Charles James Fox,
comme lord du sceau privé (1806-1807), et, en 1815, proteste seul contre l'exil de Napoléon, dont il adoucit, autant qu'il est en son pouvoir, la captivité, avec l'aide très zélée de son épouse ( fondue de Napoléon ) , comme le savons grâce à notre sujet:
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2465-elisabeth-lady-holland?highlight=holland
Holland est Lord du sceau privé de 1806 à 1807. Rentré dans le cabinet en novembre 1830, comme chancelier du duché de Lancastre, il prend une part active aux mesures whig qui suivent, surtout à la réforme parlementaire.
Orateur brillant et spirituel, propagateur de toutes les idées progressives, il est aussi un bon écrivain. On a de lui une Vie de Lope de Vega et de Guillen de Castro (1806, 2 vol. in-8°); des Discours prononcés à la Chambre des lords (1841, in-8°); Mémoires du parti whig à mon époque (1852-1854, 2 vol. in-8°).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Vassall-Fox_(3e_baron_Holland)
Un petit extrait ( d'autres suivront )
Louis XVI et la Constitution.
" Je devins pour un temps intimement convaincu du sincère attachement du roi pour la nouvelle constitution. Je me confirmai dans cette opinion en entendant le discours de Louis XVI à l'Assemblée législative, discours que le roi prononça d'une voix nette, mais émue, et avec une grande apparence de sincérité. Peut-être les termes expressifs dans lesquels Louis XVI reconnut qu'il avait approuvé et accepté la constitution donnèrent-ils une plus grande force à sa déclaration d'y demeurer fidèle. Il semblait n'éprouver aucune contrainte dans ses engagements pour l'avenir, quand il pouvait avouer si manifestement quelle avait été, dans le passé, sa répugnance à accepter la constitution.
Enfin je l'ai acceptée, et je la soutiendrai et dedans et dehors, ce sont des mots qui résonnent encore à mon oreille, et qui, à cette époque, produisirent une impression profonde sur mon esprit, dont l'endurcissement n'était point encore à l'épreuve des paroles et des proclamations royales, faute d'avoir fait l'expérience de leur inanité. Louis XVI était à ce moment sinon l'instigateur, au moins l'aide et le conseiller du parti qui sollicitait les puissances étrangères de renverser cette même constitution.
Louis XVI n'était pourtant ni un méchant homme, ni un sot, et certainement il n'était point cruel. Mais la sincérité n'est pas la vertu des princes élevés dans l'attente du pouvoir, et exposés aux dangers des discordes civiles. Louis XVI n'avait point hérité de cette vertu, et il ne l'acquit ni par l'éducation ni par la réflexion. Il voulait le bien du peuple qu'il se croyait destiné à gouverner. Mais il pensait atteindre plus sûrement ce bien en conservant tout entière plutôt qu'en abandonnant en partie l'autorité possédée par ses ancêtres. La vanité, plante indigène d'un pareil sol, et développée par le déluge de flatteries sans mesure dont sont abreuvées sans cesse les personnes de son rang, venait enraciner cette idée dans l'esprit de Louis XVI (1), et le détournait de donner réellement sa confiance à ses ministres et à ses conseillers ostensibles. Cette vanité lui faisait croire aussi qu'il ne pouvait jamais devenir le jouet de secrètes machinations ou l'instrument des personnes qui l'entouraient, et qu'il jugeait fort inférieures à lui-même en intelligence et en talent.
(1) Je dois, en toute justice, prévenir que Lafayette et quelques autres personnes mêlées aux affaires à cette époque, disculpent aujourd'hui encore Louis XVI de toute participation aux projets d'invasion que je n'ai point de renseignements particuliers sur ce point, et que mon opinion repose uniquement sur les documents historiques déjà publiés et accessibles à tous. "
" M. de Calonne m'a raconté que quand il se fut assuré que la reine et sa coterie étaient hostiles aux plans qu'il avait préparés, il se rendit près du roi, et déplora respectueusement et délicatement la désapprobation manifestée par la reine. Il pressa vivement le roi de condamner le projet sans délai, s'il n'était pas résolu à le soutenir jusqu'au bout, et à faire cesser toute opposition et tout dénigrement à la cour. Si, au contraire, le roi était résolu à persévérer, le ministre lui suggérait la convenance de faire connaître à la reine son désir sincère, sa volonté qu'il ne sortît de la bouche royale aucune parole de nature à faire douter de la bonté des mesures elles-mêmes, et surtout de la résolution prise par la cour de les adopter et de les soutenir. Louis XVI commença par rejeter bien loin l'idée que la reine, une femme, comme il disait, formât ou hasardât aucune opinion en politique. Mais quand M. de Calonne l'eut assuré que la reine avait parlé du projet en des termes de dénigrement et de censure, le roi sonna, fit venir la reine, et, après l'avoir vertement et même grossièrement grondée [1] pour se mêler de choses auxquelles les femmes n'ont rien à faire[/i], il la prit par les épaules, au grand ébahissement de Calonne, et la mit bel et bien à la porte comme un enfant indocile. Me voilà perdu, se dit Calonne à lui-même. Cela ne manqua pas d'arriver; quelques jours après il était renvoyé et ses plans abandonnés.
(1) : Je sais qu'en imputant ce défaut à Louis XVI, je contredis non seulement l'opinion commune et la tradition, mais le témoignage de bien des gens qui ont eu occasion d'étudier le caractère du roi. Mon opinion repose sur l'évidence des faits, sur le jugement et les récits de M. de Calonne, confirmés par quelques anecdotes que des émigrés et des hommes de la cour m'ont racontées sans penser à soutenir une thèse, et sur quelques détails des Mémoires de Bezenval et de madame Campan.
Ces derniers mémoires, en les dépouillant de la retenue, pour ne pas dire l'hypocrisie, avec laquelle un tel point devait être touché par une femme attachée à la cour, convaincront le lecteur, une fois mis sur ses gardes, que Louis XVI, aux yeux de madame Campan, était d'un caractère suffisant et peu obligeant, et qu'il était même brutal et grossier dans ses manières. "
Je commence à les grappiller ...
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24596k/f20.item
Henry Vassall-Fox, 3e baron Holland, est un homme d’État anglais et l'un des plus importants leaders du parti whig en Angleterre, né à Winterslow-House le 21 novembre 1773, mort le 22 octobre 1840. Il est le neveu de Charles James Fox, dont il suit les traces, dès son entrée au Parlement, en 1798.
Lord Holland fait partie du dernier ministère de son oncle, Charles James Fox,
comme lord du sceau privé (1806-1807), et, en 1815, proteste seul contre l'exil de Napoléon, dont il adoucit, autant qu'il est en son pouvoir, la captivité, avec l'aide très zélée de son épouse ( fondue de Napoléon ) , comme le savons grâce à notre sujet:
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2465-elisabeth-lady-holland?highlight=holland
Holland est Lord du sceau privé de 1806 à 1807. Rentré dans le cabinet en novembre 1830, comme chancelier du duché de Lancastre, il prend une part active aux mesures whig qui suivent, surtout à la réforme parlementaire.
Orateur brillant et spirituel, propagateur de toutes les idées progressives, il est aussi un bon écrivain. On a de lui une Vie de Lope de Vega et de Guillen de Castro (1806, 2 vol. in-8°); des Discours prononcés à la Chambre des lords (1841, in-8°); Mémoires du parti whig à mon époque (1852-1854, 2 vol. in-8°).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Vassall-Fox_(3e_baron_Holland)
Un petit extrait ( d'autres suivront )
Louis XVI et la Constitution.
" Je devins pour un temps intimement convaincu du sincère attachement du roi pour la nouvelle constitution. Je me confirmai dans cette opinion en entendant le discours de Louis XVI à l'Assemblée législative, discours que le roi prononça d'une voix nette, mais émue, et avec une grande apparence de sincérité. Peut-être les termes expressifs dans lesquels Louis XVI reconnut qu'il avait approuvé et accepté la constitution donnèrent-ils une plus grande force à sa déclaration d'y demeurer fidèle. Il semblait n'éprouver aucune contrainte dans ses engagements pour l'avenir, quand il pouvait avouer si manifestement quelle avait été, dans le passé, sa répugnance à accepter la constitution.
Enfin je l'ai acceptée, et je la soutiendrai et dedans et dehors, ce sont des mots qui résonnent encore à mon oreille, et qui, à cette époque, produisirent une impression profonde sur mon esprit, dont l'endurcissement n'était point encore à l'épreuve des paroles et des proclamations royales, faute d'avoir fait l'expérience de leur inanité. Louis XVI était à ce moment sinon l'instigateur, au moins l'aide et le conseiller du parti qui sollicitait les puissances étrangères de renverser cette même constitution.
Louis XVI n'était pourtant ni un méchant homme, ni un sot, et certainement il n'était point cruel. Mais la sincérité n'est pas la vertu des princes élevés dans l'attente du pouvoir, et exposés aux dangers des discordes civiles. Louis XVI n'avait point hérité de cette vertu, et il ne l'acquit ni par l'éducation ni par la réflexion. Il voulait le bien du peuple qu'il se croyait destiné à gouverner. Mais il pensait atteindre plus sûrement ce bien en conservant tout entière plutôt qu'en abandonnant en partie l'autorité possédée par ses ancêtres. La vanité, plante indigène d'un pareil sol, et développée par le déluge de flatteries sans mesure dont sont abreuvées sans cesse les personnes de son rang, venait enraciner cette idée dans l'esprit de Louis XVI (1), et le détournait de donner réellement sa confiance à ses ministres et à ses conseillers ostensibles. Cette vanité lui faisait croire aussi qu'il ne pouvait jamais devenir le jouet de secrètes machinations ou l'instrument des personnes qui l'entouraient, et qu'il jugeait fort inférieures à lui-même en intelligence et en talent.
(1) Je dois, en toute justice, prévenir que Lafayette et quelques autres personnes mêlées aux affaires à cette époque, disculpent aujourd'hui encore Louis XVI de toute participation aux projets d'invasion que je n'ai point de renseignements particuliers sur ce point, et que mon opinion repose uniquement sur les documents historiques déjà publiés et accessibles à tous. "
" M. de Calonne m'a raconté que quand il se fut assuré que la reine et sa coterie étaient hostiles aux plans qu'il avait préparés, il se rendit près du roi, et déplora respectueusement et délicatement la désapprobation manifestée par la reine. Il pressa vivement le roi de condamner le projet sans délai, s'il n'était pas résolu à le soutenir jusqu'au bout, et à faire cesser toute opposition et tout dénigrement à la cour. Si, au contraire, le roi était résolu à persévérer, le ministre lui suggérait la convenance de faire connaître à la reine son désir sincère, sa volonté qu'il ne sortît de la bouche royale aucune parole de nature à faire douter de la bonté des mesures elles-mêmes, et surtout de la résolution prise par la cour de les adopter et de les soutenir. Louis XVI commença par rejeter bien loin l'idée que la reine, une femme, comme il disait, formât ou hasardât aucune opinion en politique. Mais quand M. de Calonne l'eut assuré que la reine avait parlé du projet en des termes de dénigrement et de censure, le roi sonna, fit venir la reine, et, après l'avoir vertement et même grossièrement grondée [1] pour se mêler de choses auxquelles les femmes n'ont rien à faire[/i], il la prit par les épaules, au grand ébahissement de Calonne, et la mit bel et bien à la porte comme un enfant indocile. Me voilà perdu, se dit Calonne à lui-même. Cela ne manqua pas d'arriver; quelques jours après il était renvoyé et ses plans abandonnés.
(1) : Je sais qu'en imputant ce défaut à Louis XVI, je contredis non seulement l'opinion commune et la tradition, mais le témoignage de bien des gens qui ont eu occasion d'étudier le caractère du roi. Mon opinion repose sur l'évidence des faits, sur le jugement et les récits de M. de Calonne, confirmés par quelques anecdotes que des émigrés et des hommes de la cour m'ont racontées sans penser à soutenir une thèse, et sur quelques détails des Mémoires de Bezenval et de madame Campan.
Ces derniers mémoires, en les dépouillant de la retenue, pour ne pas dire l'hypocrisie, avec laquelle un tel point devait être touché par une femme attachée à la cour, convaincront le lecteur, une fois mis sur ses gardes, que Louis XVI, aux yeux de madame Campan, était d'un caractère suffisant et peu obligeant, et qu'il était même brutal et grossier dans ses manières. "
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Marie-Antoinette.
... et à nouveau cette fausse rumeur, que nous évoquions récemment, selon laquelle la reine serait morte avant d'être guillotinée:
Je ne fus pas présenté à la cour, je ne vis donc la reine qu'au théâtre, elle était alors dans l'affliction, et sa figure se ressentait sans doute d'une longue souffrance et de l'irritation qui la dominait. Je ne puis croire néanmoins que l'expression habituelle de son visage, même en des temps plus heureux, ait jamais été très-agréable. Sa beauté, qu'on a tant vantée, consistait exclusivement, à mon avis, en un beau teint, une taille élevée et un air imposant, que ses admirateurs appelaient de la dignité, et ses ennemis de la morgue et du dédain.
Le défaut absolu de jugement et de mesure dont elle fit preuve contribua sans doute aux désastres de la famille royale, mais il n'y eut aucun membre de cette famille pour qui le public se montra si constamment dur et injuste, et son procès et sa mort furent au nombre des épisodes les plus révoltants de cette grande catastrophe. Elle était déjà privée de sentiment quand on la conduisit à l'échafaud mais la persécution qu'elle avait eu à subir fut lâche, ignoble, cruelle et inhumaine au dernier degré.
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Ah ? C'est ainsi que tu comprends "elle était déjà privée de sentiment" ?Mme de Sabran a écrit:
...et à nouveau cette fausse rumeur, que nous évoquions récemment, selon laquelle la reine serait morte avant d'être guillotinée:
Je lis plutôt que Marie-Antoinette ne ressentait plus aucune émotion, qu'elle était impassible en somme, indifférente à son propre sort depuis l'énoncé de sa condamnation à mort.
Merci en tous cas pour ce témoignage.
C'est juste.Lord Holand a écrit:
(...) un air imposant, que ses admirateurs appelaient de la dignité, et ses ennemis de la morgue et du dédain.
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Je le comprendrais comme toi si " sentiment " était au pluriel : privée de sentiments.La nuit, la neige a écrit:Ah ? C'est ainsi que tu comprends "elle était déjà privée de sentiment" ?Mme de Sabran a écrit:
...et à nouveau cette fausse rumeur, que nous évoquions récemment, selon laquelle la reine serait morte avant d'être guillotinée:
Je lis plutôt que Marie-Antoinette ne ressentait plus aucune émotion, qu'elle était impassible en somme, indifférente à son propre sort depuis l'énoncé de sa condamnation à mort.
... et puis ce déjà ?!
Elle était déjà privée de sentiment quand on la conduisit à l'échafaud.
Ne signifie-t-il pas qu'elle aurait dû n'être privée de sentiment qu'après l'échafaud ?
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Va comprendre les expressions du temps...
Je pense que si Lord Holland voulait dire que Marie-Antoinette était arrivée à l'échafaud déjà morte il l'aurait écrit plus simplement. Être sans vie n'est pas seulement être privé de sentiment(s), n'est-ce pas ?
Je pense que si Lord Holland voulait dire que Marie-Antoinette était arrivée à l'échafaud déjà morte il l'aurait écrit plus simplement. Être sans vie n'est pas seulement être privé de sentiment(s), n'est-ce pas ?
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Ah bien écoute, c'est peut-être toi qui as raison, et moi qui dramatise ?!La nuit, la neige a écrit:Va comprendre les expressions du temps...
Je ne sais pas.
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Merci pour Les Souvenirs diplomatiques de lord Holland sont à découvrir sur Gallica.
Je soupçonnais qu'il devait y avoir de bons mémoires dans le domaine anglais, vous le montrez!
Je soupçonnais qu'il devait y avoir de bons mémoires dans le domaine anglais, vous le montrez!
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 74
Localisation : 75012 PARIS
Re: Les Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland ( 1773 - 1840 )
Certains vont hurler, d'autres peut-être méditer là-dessus :
Tous les hommes qui joignent l'amour de la liberté à la conviction que la monarchie est nécessaire, doivent reconnaître qu'en Angleterre un Nassau ou un Brunswick était préférable à un Stuart; et qu'en France un Bonaparte ou un d'Orléans est beaucoup plus compatible avec un gouvernement sensé et libre qu'un prince dont le titre dérive exclusivement du droit de primogéniture et de l'hérédité légitime.
( Lord Holland, Souvenirs diplomatiques )
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Mme de Sabran- Messages : 55260
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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