Sander, Heinrich: Description de ses voyages à travers la France, les Pays-Bas, la Hollande, l'Allemagne et l'Italie

Chers amis,

J'ai découvert un autre récit de voyage intéressant d'un jeune écrivain allemand  Heinrich Sander /1754-1782/
Sander, Heinrich: Beschreibung seiner Reisen durch Frankreich, die Niederlande, Holland, Deutschland und Italien. Bd. 1. Leipzig, 1783.

Cc'est un voyage en Hollande et en France, qu'il entreprit en 1777. mais ce récit de voyage fut publié en 1783, un an après sa mort prématurée. / décédé à l'âge de 27 ans/
Ce journal de voyage est accessible sur Internet, j'envoie un lien,

https://www.deutschestextarchiv.de/book/view/sander_beschreibung01_1783/

Mais il est nécessaire de traduire le texte proposé avec un traducteur.

J'envoie quelques extraits, pas très bien traduits à l'aide d'un traducteur.

C'est sa visite à la Chapelle de Versailles le 29. juin 1777.

Il y voit la reine..

La Chapelle du Roi. Ce magnifique édifice, que j'avais traversé plusieurs fois, était aujourd'hui, comme dimanche, extraordinairement avec des gens  rempli. Vous deviez écrire un livre si vous  voulu décrire la splendeur de cette église. le château l'église de Carlsruhe a le même design, sauf que la chaire est ici au milieu, et sous l'orgue le maître-autel est. Le sol est en noir marbre rouge et blanc. En bas dans la nef de l'église il n'y a pas de chaises du tout, des deux côtés il y a en bas et au sommet altare et petites chapelles. Entre le etter et Upper Porkirche se dressent les magnifiques blancs Colonnes cannelées corinthiennes. Il n'y en a pas au sommet endroits, mais toute la voûte supérieure est recouverte de ſten peintures remplies. Ils présentent des sujets de la Bible avant, mais sont si hautes et si fines que vous Impossible de voir même avec la Lorgnette. Le maître-autel est presque entièrement en or. Deux anges aux grandes ailes sont à proximité. Le plus sympa pour moi a toujours été le merveilleux travail de stuc de Gyps qui surpasse tout ce que vous pouvez voir.Les appuie-poitrines du fauteuil du roi et des tribunes sont en marbre rouge et blanc. Le fauteuil royal possède deux portes battantes presque entièrement dorées. Avant que le roi ne vienne, un serviteur vint, et étendre une couverture en velours rouge à franges dorées à ce sujet. Il n'y a pas de fenêtres ni de chaises, juste de longs et étroits bancs de velours rouge. A côté, de chaque côté, une sorte de Prie Dieu,comme un placard avec des portes vitrées, des baguettes dorées, et sur le dessus une forte couronne dorée. la chaire a beaucoup d'or, mais rien d'autre de spécial, et se tient très bien faible : une erreur que j'ai souvent corrigée dans les églises protestantes et catholiques. L'orgue est large et très pénétrant. Les fenêtres ont toutes un cadre de vitres au sol. les chapelles, où le Comte de Provence avec sa femme, et l'écoute de la messe du Comte d'Artois sont ci-dessous. Déjà vendredi j'ai vu la comtesse d'Artois sortir avec sa dame d'honneur en robe rouge, et aujourd'hui le Comt. de Provence,La reine entend la messe le dimanche debout dans le fauteuil royal après la messe du roi, car elle a son Aumonier a; mais aujourd'hui elle n'allait pas très bien, alors elle a entendu la messe en particulier dans une chapelle à gauche du Royal chaise à midi et demi. Un certain nombre de gardes du corps avaient déjà occupé la place avec leurs hallebardes. Elle est venue - avec une grâce et une majesté immenses - dans une robe de soie blanche,Modérément coiffé, maquillé et n'avait pas l'air mal. Une dame d'honneur en robe jaune et plus d'autres gardes du corps avec des fusils les accompagnaient. Elle s'agenouilla très dévotement sur sa chaise et partit  encore une fois amical et charmant à travers la foule bondée le spectateur à travers. Plusieurs milliers d'yeux la relevait dès qu'elle faisait le moindre mouvement  fait, et autant de milliers l'ont suivie jusqu'à elle a disparu de la foule lubrique.


Sinon, il note en détail divers points d'intérêt, notamment à Paris où il a vu à plusieurs reprises le Jardin de Plantes, où il décrit les collections
et en fait aussi une description détaillée presque comme un guide, comme l'appartement de Mesdames.

par exemple:

Parce que la reine a une crise de fièvre il n'était pas possible de voir sa chambre :
Mais les Mesdames étaient à Bellevue, et les Suisses aiment gagner de l'argent avec eux Étrange. Ce que tu y vois est royal, et chez tout le monde
Vous voyez beaucoup de pièces, et beaucoup de choses. Les manteaux et les lits étaient uniformes partout, juste celui flambé des trucs magnifiques que j'ai été à Choisy le Roi
avait admiré.

Chez Mdme. Sophie
j'ai vu surtout
1) Porcelaine de Sève, caractérisée par la beauté, la blancheur et La dorure, à laquelle Meißner ne cède vraiment pas grand-chose.
Seulement, il me semble, ce n'est pas si facile que ça.
2) Une Assiette en Mosaïque des Pays de Versailles. Le gars m'a donné une drôle de description
du travail parce qu'il ne pouvait pas la nommer; elle était mais belle en effet. En France il encore peu de gens qui le peuvent.
       3) ses toilettes ;
Tout était recouvert d'un manteau coûteux. Nous l'avons ramassé et avons vu les plus belles canettes,  Flacons etc.
      4) Peintures du Royal. Famille.
Mme. Clotilde en Piémont avec la guitare dans le la main était, à mon avis, la plus belle.-

Par contre, chez Madame Victoire, j'ai trouvé les meubles d'hiver, beaucoup de choses en velours vert.
On ne change que deux fois dans le château, salons d'été et d'hiver.
Les lits verts étaient richement et lourdement brodés d'or. Elle  avait
a) Un tableau de feu le Dauphin et sa femme.
b) La reine actuelle de Migniatur dans une rose, très fine.
c) piano et un Orgue dans un buffet en palissandre.
d) Un almanach astrologique, une petite bibliothèque, La Ste. Bible plusieurs fois


Sander est assez passionné par Versailles, son jardin, etc.  mais il est déçu de Paris qu'il doit traverser à pied... il se plaint constamment de l'odeur de boue dans les rues...
mais pas partout. il rencontre également l'empereur Joseph et décrit que la rue devant l'hôtel où il habite est assez propre.


Heinrich Sander (écrivain)
Heinrich Sander (25 novembre 1754 Köndringen - 5 octobre 1782 Karlsruhe) était un professeur et écrivain allemand.
Sander était le fils du surintendant Nikolaus Christian Sander (1722–1794); son frère était Karlsruher Oberkirchenrat Nicolaus Sander. Il a étudié la théologie à Tübingen et l'économie à Göttingen. En 1775, il devint professeur d'histoire naturelle et d'élocution au Gymnasium illustre de Karlsruhe. Sander, membre honoraire de la Société des amis des sciences naturelles de Berlin et de la Société princière allemande d'Anhalt à Bernburg, a effectué plusieurs voyages au cours desquels il a fait la connaissance de Klopstock à Wieland. Goethe et Lessing
En plus des écrits éducatifs et philosophico-scientifiques populaires, ils ont également créé des ouvrages sur la théologie et leurs célèbres récits de voyage.

Leos

Merci, mon cher Leos, pour ces nouveaux témoignages !
La traduction est parfois singulière mais cela lui donne un certain charme.