La célèbre ordonnance de 1629 dite "Code Michau" la plus fondatrice de l'Ancienne France
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La célèbre ordonnance de 1629 dite "Code Michau" la plus fondatrice de l'Ancienne France
La célèbre ordonnance de 1629
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La célèbre ordonnance de 1629 dite "Code Michau" (péjorativement) la plus réformatrice de l'Ancienne France, due au garde des Sceaux Michel de Marillac
A propos de cet article
In-f° (339 x 278 mm), [78] ff. manuscrits sur parchemin à l'encre brune vraisemblablement d'une seule main et [1] f. manuscrit sur papier à l'encre brune collé au recto du contreplat inférieur d'une autre main, annotations en marge à l'encre brune d'une graphie différente, réglure à froid, titre et note au verso du dernier feuillet de deux mains différentes, veau brun, dos à 6 nerfs orné, gardes de vélin, tranches rouges (relié en 1734). Expédition d'importance historique de la célèbre ordonnance de 1629 dite "Code Michau" superbement calligraphié pour son auteur, garde des sceaux sous Louis XIII Expédition d'importance historique de l'ordonnance de 1629 collationnée sur l'original par [Nicolas ?] Fardoil, conseiller et secrétaire du roi à l'attention du garde des sceaux Michel de Marillac. L'ordonnance de janvier 1629, dernière ordonnance générale dite « de réformation » composée de quatre cent soixante-et-un articles envisageait tous les aspects du gouvernement. Cette première tentative de la monarchie visant à entreprendre autant de réformes en un seul texte se présentait comme l'oeuvre d'un homme : le garde des sceaux Michel de Marillac. Issue des volontés réformatrices des états-généraux de 1614 et des deux assemblées des notables de 1617 et 1626, cette ordonnance se voulait également une réponse à deux précédents échecs : l'édit de juillet 1617 du garde des sceaux Guillaume Du Vair puis l'édit de juin 1627 de réformation de la justice de Michel de Marillac, qui avaient tous deux échoué suite à l'opposition du Parlement de Paris. L'hostilité des robins (magistrats du Parlement) qui lui reprochèrent d'avoir tenté de réduire, à travers l'ordonnance, leurs pouvoirs se matérialisa par le refus de plusieurs parlements de province d'enregistrer l'ordonnance. Le lit de justice du 15 janvier 1629, destiné à l'enregistrer de force à Paris à la demande du souverain, la discrédita définitivement. L'ordonnance de Marillac, trop libérale pour l'époque, et portant atteinte à trop d'abus ou de privilèges, ne fut malgré la procédure jamais enregistré, créant un précédent retentissant. Un feuillet collé au contreplat inférieur indique les « parlements ou conseils supérieurs » qui auraient enregistré, enregistré avec modifications ou refusé l'enregistrement de l'ordonnance. On y apprend que le seul qui l'aurait observé après l'avoir enregistré (avec modifications) serait celui de Dijon. A la suite de cet échec, on personnifia l'ouvrage en l'affublant du sobriquet de « Code Michau » et on tenta d'en faire une simple compilation alors qu'il s'agit d'un véritable travail intellectuel. Marillac chercha dès lors, à rebours de l'assignation personnelle du texte, à montrer combien il s'agissait au contraire d'un travail issu d'une élaboration collective, longue, et qui a puisé à toutes les sources de légitimité (ministres ; experts et praticiens, reconnus pour leurs compétences juridiques ; un cardinal pour les questions d'Église, puisque c'est Richelieu qui a supervisé cette partie, et un général pour les règlements militaires, puisqu'on a repris le règlement écrit à La Rochelle par Schomberg). À plus long terme, en revanche, le code constitua une sorte de référence constante, mais souvent souterraine ; admiré par beaucoup, il resta longtemps peu cité. Il faut donc distinguer le destin du « Code Michau » du texte de l'ordonnance : si le premier souffre d'une irrémédiable condamnation politique, parfaitement connu depuis longtemps, la seconde a continué à cheminer. Et ce mouvement annonçait les grandes ordonnances du Grand Siècle et la volonté unificatrice de Louis XIV. Ainsi, au sein même de l'administration monarchique, lorsque Colbert demande des mémoires afin de préparer l'ordonnance de 1670, ceux-ci citent abondamment l'ordonnance de 1629 et la définissent comme très bien conçue. Colbert, lui-même, la citera en ces termes : J'estime que nous devons spécialement nous attacher aux dernières Ordonnances, entre lesquelles est celle de M. le gard. N° de réf. du vendeur 222
Wiki donne le niveau de lutte avec le cardinal de Richelieu qui lui aussi veut la réforme de l'Etat.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Marillac
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