Héraldique
5 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts décoratifs
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Héraldique
Je vous proposer de visualiser un peut les armoiries de la famille royale française à la fin du XVIIIème.
J'espère qu'après cette petite rétrospective vous pourrez identifier les principales armes de la famille royale.
Je tenterai le plus possible de me servir de documents originaux, mais hélas ceux ci sont souvent sans les émaux (couleurs) je compenserai donc avec des dessins contemporains (principalement issus du site d'Arnaud Bunel)
Tout d'abord, Les parents de la famille royale
Louis Ferdinand, dauphin de France de sa naissance à sa mort, portera toute sa vie les armes delphinales ordinaires :
L'écu porte écartelées les armes de France et du Viennois, les dauphins (princes) de ce territoire transmirent leurs terres au royaume de France à condition que l'ainé le reçoive en apanage (ce qui assurait au Dauphiné d'être toujours présent dans l'esprit du Roi).
A remarquer que le dauphin porte une couronne particulière, ou les arcs de perles sont remplacés par des dauphins dorés.
Marie Josèphe de Saxe, princesse de Saxe et de Pologne, dauphine de France, portera ces armes à partir de son mariage en 1747;
à gauche les armes de son époux, à droite celles de son père, Roi de Pologne et Grand-duc de Lituanie élu (respectivement l'aigle et le cavalier, blancs sur fond rouge) et Elécteur héréditaire de Saxe (le petit écu avec des bandes). Ces armes ressemblent beaucoup à celles de Marie Leczynska, car son père, lui aussi Roi de Pologne, portait le même fond, avec juste le petit écu différent, puisque c'est celui qui porte les armes familiales du Roi élu.
J'espère qu'après cette petite rétrospective vous pourrez identifier les principales armes de la famille royale.
Armorial de la Maison de France
à l'époque de Louis XVI
à l'époque de Louis XVI
Je tenterai le plus possible de me servir de documents originaux, mais hélas ceux ci sont souvent sans les émaux (couleurs) je compenserai donc avec des dessins contemporains (principalement issus du site d'Arnaud Bunel)
Tout d'abord, Les parents de la famille royale
Louis Ferdinand, dauphin de France de sa naissance à sa mort, portera toute sa vie les armes delphinales ordinaires :
L'écu porte écartelées les armes de France et du Viennois, les dauphins (princes) de ce territoire transmirent leurs terres au royaume de France à condition que l'ainé le reçoive en apanage (ce qui assurait au Dauphiné d'être toujours présent dans l'esprit du Roi).
A remarquer que le dauphin porte une couronne particulière, ou les arcs de perles sont remplacés par des dauphins dorés.
Marie Josèphe de Saxe, princesse de Saxe et de Pologne, dauphine de France, portera ces armes à partir de son mariage en 1747;
à gauche les armes de son époux, à droite celles de son père, Roi de Pologne et Grand-duc de Lituanie élu (respectivement l'aigle et le cavalier, blancs sur fond rouge) et Elécteur héréditaire de Saxe (le petit écu avec des bandes). Ces armes ressemblent beaucoup à celles de Marie Leczynska, car son père, lui aussi Roi de Pologne, portait le même fond, avec juste le petit écu différent, puisque c'est celui qui porte les armes familiales du Roi élu.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
La fraterie de Louis XVI
Louis Joseph, duc de Bourgogne, portait selon cet exemple les armes de Bourgogne dites modernes, celles que portait le Téméraire par exemple :
mais d'autres sources indiquent un écartelé des armes de France et de Bourgogne anciennes
Louis Auguste, portera de sa naissance à la mort de son père le titre et les armes de duc de Berry, écartelées avec celles de France
puis, devenant dauphin, il prend les armes de son père, puis devenant Roi, celles de son grand père.
Louis Joseph, duc de Bourgogne, portait selon cet exemple les armes de Bourgogne dites modernes, celles que portait le Téméraire par exemple :
mais d'autres sources indiquent un écartelé des armes de France et de Bourgogne anciennes
Louis Auguste, portera de sa naissance à la mort de son père le titre et les armes de duc de Berry, écartelées avec celles de France
puis, devenant dauphin, il prend les armes de son père, puis devenant Roi, celles de son grand père.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
Louis Stanislas, fut comte de Provence à sa naissance, et il semblerait qu'il porta d'abord un écartelé des armes de France et de Provence moderne (première illustration) puis il reçut en 1771 celles qu'il portera jusqu'à la mort de son neveu Louis Charles : de France à la bordure endentée de gueules (seconde illustration);
il reçu ces armes en même temps que Louis XV lui conferait en apanage les duchés d'Anjou et d'Alençon etc....
Charles Philippes, fut comte d'artois à sa naissance, et il semblerait selon les mêmes sources, qu'il porta dans sa première jeunesse les armes de France écartelées avec celles d'Artois, que portait déjà le célèbre Robert d'Artois !
Puis, en 1773 et 1776, il reçoit un nouvel apanage, composé entre autre des duchés de Berry, d'Auvergne, d'Angoulème, et se reçoit de nouvelles armes, qu'il portera jusqu'à la mort de son frère Louis XVIII, à savoir celles de France à la bordure bastillée de gueules
Il épousa Marie Thérèse de Savoie;
(merci La Nuit, la Neige)
Un fers est toujours inversé, j'ai donc du le retourner pour garder une certaine logique dans mon exposé.
il reçu ces armes en même temps que Louis XV lui conferait en apanage les duchés d'Anjou et d'Alençon etc....
Charles Philippes, fut comte d'artois à sa naissance, et il semblerait selon les mêmes sources, qu'il porta dans sa première jeunesse les armes de France écartelées avec celles d'Artois, que portait déjà le célèbre Robert d'Artois !
Puis, en 1773 et 1776, il reçoit un nouvel apanage, composé entre autre des duchés de Berry, d'Auvergne, d'Angoulème, et se reçoit de nouvelles armes, qu'il portera jusqu'à la mort de son frère Louis XVIII, à savoir celles de France à la bordure bastillée de gueules
Il épousa Marie Thérèse de Savoie;
(merci La Nuit, la Neige)
Un fers est toujours inversé, j'ai donc du le retourner pour garder une certaine logique dans mon exposé.
Dernière édition par Lucius le Jeu 15 Mai 2014, 12:48, édité 3 fois
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
Nous passons la branche espagnole pour à présent nous intéresser au premier Prince du Sang ; le duc d'Orléans :
jusqu'en 1785, c'est Louis Philippe, dit "le pieux", qui avait épousé Louise Henriette de Conti, décedée en 1759. Il porte les armes ordinaires de sa maison ;
de France au lambel d'argent
Il eut un fils, Louis Philippe le duc de Chartres, dont j'ignore les armes (portait il les mêmes que son père ?) qui deviendra ensuite le tristement célèbre duc d'Orléans.
Il eut une fille, Bathilde, Mademoiselle, avant d'épouser le duc de Bourbon, fils de Monsieur le duc, qui portait donc les armes de son époux et de son père (pas d'illustration).
Le duc de Chartres épousa en 1769 Mlle de Penthièvre, Louise Marie Adélaïde, qui portait dès lors :
Il eut en 1773 un certain Louis Philippe, alors titré duc de Valois, puis à la mort de son grand père, il reçut le duché de Chârtres. J'ignore aussi ses armes de jeunesse.
A présent, la Maison de Condé :
A la fin du XVIIIe, cette maison est réduite à fort peu de membre ;
Monsieur le duc, Louis V Joseph, prince de Condé depuis l'âge de 5 ans et qui mourra en 1818 : il porte les armes de sa maison, issue de l'oncle d'Henri IV, (et de ce fait ne sont pas princes de Navarre) c'est à dire celles de Bourbon, maison apparue avec un fils de St Louis ; de France à la bande de gueules.
A partir du XVIIe et pour des raisons simplement esthétique semble-t-il, la barre, comme le lambel, ne touchent plus le bord de l'écu, on parle alors de baton péri ( posé) en bande.
Il avait épousé la fille du prince de Soubise, qui apportait du chef de sa mère la succession à la principauté souveraine de Bouillon ( à l'exctinction des Condé, il passera aux Rohan). Elle mourut en 1750.
les armes de Rohan, au centre, sont associées à celles de Bretagne, puisque les Rohan furent reconnus par les ducs de Bretagne comme étant de leur parenté, comme quelques autres familles bretonnes.
Il épousa durant la révolution Catherine de Brignoles, douairières de Monaco
Il n'avait qu'un fils Louis VI Henri, duc de Bourbon, qui portait semble-t-il les armes de Bourbon avec un lambel d'argent (imaginé que vous assemblez les armes Oléans et Condé en une seule). Il épousa Bathilde d'Orléans, comme dit ci dessus, dont il n'eut qu'un fils, le célèbre duc d'Enghien.
Monsieur le duc avait aussi une fille, Louise Adélaïde, abesse de Remiremont, qui portait :
Les anges que l'on voit autours, portant l'écu, sont les "portants" traditionnels des armes de la maison de France.
Il nous faut à présent grimper dans l'arbre jusqu'à St Louis pour retrouver une autre branche ! Celui ci eut de nombreux fils, dont les deux derniers épousèrent respectivement les héritières des comtés de Clermont (d'où les Bourbon) et de Courtenay. Cette famille donnera quelques empereurs byzantins. Elles portait les armes de Courtenay, c'est à dire d'or à trois besans de gueules.
La dernière de cette famille, Hélène, Princesse du Sang, s'éteignit en 1768. Elle avait épousé le marquis de Bauffremont, qui fur créé prince du St Empire. Cette famille existe encore, et a repris les nom et les armes des Courtenay avec les siennes propres ;
En 1 et 4 (haut à gauche et basa à droite) de Bauffremont, en 2 et 3 de Courtenay.
jusqu'en 1785, c'est Louis Philippe, dit "le pieux", qui avait épousé Louise Henriette de Conti, décedée en 1759. Il porte les armes ordinaires de sa maison ;
de France au lambel d'argent
Il eut un fils, Louis Philippe le duc de Chartres, dont j'ignore les armes (portait il les mêmes que son père ?) qui deviendra ensuite le tristement célèbre duc d'Orléans.
Il eut une fille, Bathilde, Mademoiselle, avant d'épouser le duc de Bourbon, fils de Monsieur le duc, qui portait donc les armes de son époux et de son père (pas d'illustration).
Le duc de Chartres épousa en 1769 Mlle de Penthièvre, Louise Marie Adélaïde, qui portait dès lors :
Il eut en 1773 un certain Louis Philippe, alors titré duc de Valois, puis à la mort de son grand père, il reçut le duché de Chârtres. J'ignore aussi ses armes de jeunesse.
A présent, la Maison de Condé :
A la fin du XVIIIe, cette maison est réduite à fort peu de membre ;
Monsieur le duc, Louis V Joseph, prince de Condé depuis l'âge de 5 ans et qui mourra en 1818 : il porte les armes de sa maison, issue de l'oncle d'Henri IV, (et de ce fait ne sont pas princes de Navarre) c'est à dire celles de Bourbon, maison apparue avec un fils de St Louis ; de France à la bande de gueules.
A partir du XVIIe et pour des raisons simplement esthétique semble-t-il, la barre, comme le lambel, ne touchent plus le bord de l'écu, on parle alors de baton péri ( posé) en bande.
Il avait épousé la fille du prince de Soubise, qui apportait du chef de sa mère la succession à la principauté souveraine de Bouillon ( à l'exctinction des Condé, il passera aux Rohan). Elle mourut en 1750.
les armes de Rohan, au centre, sont associées à celles de Bretagne, puisque les Rohan furent reconnus par les ducs de Bretagne comme étant de leur parenté, comme quelques autres familles bretonnes.
Il épousa durant la révolution Catherine de Brignoles, douairières de Monaco
Il n'avait qu'un fils Louis VI Henri, duc de Bourbon, qui portait semble-t-il les armes de Bourbon avec un lambel d'argent (imaginé que vous assemblez les armes Oléans et Condé en une seule). Il épousa Bathilde d'Orléans, comme dit ci dessus, dont il n'eut qu'un fils, le célèbre duc d'Enghien.
Monsieur le duc avait aussi une fille, Louise Adélaïde, abesse de Remiremont, qui portait :
Les anges que l'on voit autours, portant l'écu, sont les "portants" traditionnels des armes de la maison de France.
Il nous faut à présent grimper dans l'arbre jusqu'à St Louis pour retrouver une autre branche ! Celui ci eut de nombreux fils, dont les deux derniers épousèrent respectivement les héritières des comtés de Clermont (d'où les Bourbon) et de Courtenay. Cette famille donnera quelques empereurs byzantins. Elles portait les armes de Courtenay, c'est à dire d'or à trois besans de gueules.
La dernière de cette famille, Hélène, Princesse du Sang, s'éteignit en 1768. Elle avait épousé le marquis de Bauffremont, qui fur créé prince du St Empire. Cette famille existe encore, et a repris les nom et les armes des Courtenay avec les siennes propres ;
En 1 et 4 (haut à gauche et basa à droite) de Bauffremont, en 2 et 3 de Courtenay.
Dernière édition par Lucius le Sam 21 Déc 2013, 14:54, édité 1 fois
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
Les princes légitimés les plus proches du trônes sont à l'époque ceux de la branche des Bourbon-Penthièvre.
Louis Jean marie fut duc de Penthièvre et de Rambouillet, comte de Toulouse, de 1737 à 1793. Il portait les armes de son père, bâtard légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, c'est à dire de France au baton péri en barre, à l'inverse des Condé. On considère généralement que la barre est la brisure que l'on donne aux bâtards.
l'ancre représente sa charge de grand amiral
Il avait épousé en 1744 la soeur ainée de la future princesse de Conti, Marie Thérèse Félicité d'Este, princesse de Modène, fille d'Aglaé d'Orléans.
De se mariage sont issus d'abord le prince de Lamaballe, apanage breton donné à l'ainé du duc de Penthièvre, terre bretonne elle aussi. Il portait les armes de son père, avec en plus une bordure, armes qu'il n'aurait dû porté que jusqu'à la mort de son père. Il épousa, comme tous le monde le sait, la douce Marie Thérèse de Savoie Carignan.
A gauche les armes du prince (les Conti inversés si vous voulez) à droite celles de la princesse, qui sont parti (coupées en deux zones verticales) de Savoie Carignan (la croix est de savoie, et la dentelure est la brisure de cadet) et de Bourbon Soissons. En effet, les Carignan héritèrent du comté de Soissons au début XVIIe (le comte de Soissons et Olympe Mancini furent les parents du célèbre prince Eugène).
Le duc eut sept enfants, mais seuls le prince de Lamaballe et sa soeur vécurent. cette soeur cadette était Louise Marie Adélaïde de Bourbon Penthièvre, héritère du duché d'Aumale et des biens de son père à la mort de son frère (les duchés étaient des apanages, et donc devaient revenir à la couronne à l'exctinction de la descendance mâle). Devenue immensément riche elle fut demandée par le duc de Chârtres, futur duc d'orléans.
Pour trouver la branche légitimée suivante, nous allons à présent faire un grands saut dans la généalogie pour remonter au XVe siècle ! Car il faut remonter jusque là pour trouver une autre branche des Bourbon.
Le tristement célèbre connétable de Bourbon avait un oncle, prince-évêque de Lièges (territoire indépendant et puissant). Celui ci eut dans sa jeunesse, et avant d'entrer dans les ordres, trois fils de Catherine d'Egmont. Certains avancent qu'il y eut un mariage, mais il n'y en a aucune preuve, et les intéressés eux même ne revendiquent rien.
L'ainé, le Bâtard de Lièges, épousa l'héritère de Busset en Auvergne, et ainsi apparut la branche des Bourbon Busset.
Cette maison portait, jusqu'au XIXe, les armes suivantes :
C'est à dire les armes de Bourbon, avec en chef les armes de Jérusalem.
Louis XIV les avait reconnu Cousin du Roi.
A l'époque qui nous intéresse, le chef de cette branche est François, comte de Busset et de Châlus, époux de Madeleine de Clermont Tonnerre. Il mourrut en 1793. Il avait une soeur, la comtesse d'Auray, et deux fils, le premier est l'ancêtre les branches actuelles de Bourbon Busset et Bourbon Châlus, et le second épousa l'héritière du comté de Lignière, branche éteinte depuis peu, et dont l'une des dernières épousa feu le duc de Parme.
Les Valois eurent un certain nombre de branches illégitimes. Citons par exemple Henri II qui eut entre autres le Bâtard de St Rémy, ancêtre d'une certaine comtesse, mais aussi ancêtre par les femmes de quelques familles nobles hongroises, dont les Széchenyi (d'où l'épouse de Metternich, ou encore l'actuelle marquise de Brissac :trop_content: ).
Mais une autre branche issue d'un bâtard nous intéresse, celle des Orléans-Longueville. Le duc d'orléans eut un fils illégitime, le comte de Dunois et de Longueville, compagnon de Jeanne d'Arc, et oncle de Louis XII et de François Ier.
Un dessin vaut mieux que mille paroles :
Il portait les armes d'Orléans (de France au lambel d'argent) avec un barre d'argent (symbole usuel des bâtard, mais pas systématique, voyez les Busset).
Longueville fut érigé en duché au XVIe, et compte par exemple le célèbre beau frère du grand Condé. Cependant elle s'éteignit au XVIIe. Mais l'un d'eux avait eu un bâtard, légitimé, à qui il avait donné une terre allemande qu'il avait hérité de sa mère Jeanne de Bade, le margraviat de Rothelin, en français marquisat de Rothelin. C'est la naissance de la branche, peu illustre à vrai dire, des d’Orléans Rothelin.
Il portait donc, écartelé en 1 et 4 de Bade (d'où leur venait le marquisat) en 2 et 3 de Neuchâtel, sur le tout d'Orléans Longueville.
A la fin du XVIIIe siècle, le marquis de Rothelin est Alexandre, marié à Catherine de Roncherolles. Il était le dernier de sa branche. Il avait deux filles qu'il maria très bien. L'ainée épousa le prince de Rochefort, cadet de la maison de Rohan, et la cadette le duc de Cossé (-Brissac). Cette dernière mourut en 1818.
Et maintenant, il ne nous reste plus qu'une branche à étudier, et celle-là est très éloignée, très ancienne, c'est celle des Rois du Portugal.
Hugues Capet eut un fils, Robert II le Pieux, qui en eut plusieurs. La cadet reçut par héritage le comté de Bourgogne. Son petit-fils eut lui aussi un cadet, qui en 1093 reçut le comté de Portugal, de part son mariage et son soutient dans la Reconquista.
Depuis, cette branche capétienne de Bourgogne a toujours détenu le trône de Portugal, sauf au XVIe, lorsque les Habsbourgs d'Espagne s'en emparèrent, avec des droits assez légitimes il faut le dire. La maison était éteinte dans la descendance légitime, mais au XIVe, un Roi de Portugal eut un bâtard, qui forma la branche des ducs de Bragance. L'un d'eux, en 1640, se soulève contre les espagnols et reprend le trône.
A la fin du XVIIIe, la famille royale de Portugal compte Joseph Ier, son frère Pierre III, qui avait épousé la fille de son frère, d'où Jean VI de Portugal et Ier de Brésil. De lui descendent les empereurs du Brésil (la dernière, Isabelle, épousera un d'Orléans, d'où les Orléans Bragance) et les Rois de Portugal, jusqu'à Don Duarte (Edouard) chef de la Maison de Bragance.
Louis Jean marie fut duc de Penthièvre et de Rambouillet, comte de Toulouse, de 1737 à 1793. Il portait les armes de son père, bâtard légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, c'est à dire de France au baton péri en barre, à l'inverse des Condé. On considère généralement que la barre est la brisure que l'on donne aux bâtards.
l'ancre représente sa charge de grand amiral
Il avait épousé en 1744 la soeur ainée de la future princesse de Conti, Marie Thérèse Félicité d'Este, princesse de Modène, fille d'Aglaé d'Orléans.
De se mariage sont issus d'abord le prince de Lamaballe, apanage breton donné à l'ainé du duc de Penthièvre, terre bretonne elle aussi. Il portait les armes de son père, avec en plus une bordure, armes qu'il n'aurait dû porté que jusqu'à la mort de son père. Il épousa, comme tous le monde le sait, la douce Marie Thérèse de Savoie Carignan.
A gauche les armes du prince (les Conti inversés si vous voulez) à droite celles de la princesse, qui sont parti (coupées en deux zones verticales) de Savoie Carignan (la croix est de savoie, et la dentelure est la brisure de cadet) et de Bourbon Soissons. En effet, les Carignan héritèrent du comté de Soissons au début XVIIe (le comte de Soissons et Olympe Mancini furent les parents du célèbre prince Eugène).
Le duc eut sept enfants, mais seuls le prince de Lamaballe et sa soeur vécurent. cette soeur cadette était Louise Marie Adélaïde de Bourbon Penthièvre, héritère du duché d'Aumale et des biens de son père à la mort de son frère (les duchés étaient des apanages, et donc devaient revenir à la couronne à l'exctinction de la descendance mâle). Devenue immensément riche elle fut demandée par le duc de Chârtres, futur duc d'orléans.
Pour trouver la branche légitimée suivante, nous allons à présent faire un grands saut dans la généalogie pour remonter au XVe siècle ! Car il faut remonter jusque là pour trouver une autre branche des Bourbon.
Le tristement célèbre connétable de Bourbon avait un oncle, prince-évêque de Lièges (territoire indépendant et puissant). Celui ci eut dans sa jeunesse, et avant d'entrer dans les ordres, trois fils de Catherine d'Egmont. Certains avancent qu'il y eut un mariage, mais il n'y en a aucune preuve, et les intéressés eux même ne revendiquent rien.
L'ainé, le Bâtard de Lièges, épousa l'héritère de Busset en Auvergne, et ainsi apparut la branche des Bourbon Busset.
Cette maison portait, jusqu'au XIXe, les armes suivantes :
C'est à dire les armes de Bourbon, avec en chef les armes de Jérusalem.
Louis XIV les avait reconnu Cousin du Roi.
A l'époque qui nous intéresse, le chef de cette branche est François, comte de Busset et de Châlus, époux de Madeleine de Clermont Tonnerre. Il mourrut en 1793. Il avait une soeur, la comtesse d'Auray, et deux fils, le premier est l'ancêtre les branches actuelles de Bourbon Busset et Bourbon Châlus, et le second épousa l'héritière du comté de Lignière, branche éteinte depuis peu, et dont l'une des dernières épousa feu le duc de Parme.
Les Valois eurent un certain nombre de branches illégitimes. Citons par exemple Henri II qui eut entre autres le Bâtard de St Rémy, ancêtre d'une certaine comtesse, mais aussi ancêtre par les femmes de quelques familles nobles hongroises, dont les Széchenyi (d'où l'épouse de Metternich, ou encore l'actuelle marquise de Brissac :trop_content: ).
Mais une autre branche issue d'un bâtard nous intéresse, celle des Orléans-Longueville. Le duc d'orléans eut un fils illégitime, le comte de Dunois et de Longueville, compagnon de Jeanne d'Arc, et oncle de Louis XII et de François Ier.
Un dessin vaut mieux que mille paroles :
Il portait les armes d'Orléans (de France au lambel d'argent) avec un barre d'argent (symbole usuel des bâtard, mais pas systématique, voyez les Busset).
Longueville fut érigé en duché au XVIe, et compte par exemple le célèbre beau frère du grand Condé. Cependant elle s'éteignit au XVIIe. Mais l'un d'eux avait eu un bâtard, légitimé, à qui il avait donné une terre allemande qu'il avait hérité de sa mère Jeanne de Bade, le margraviat de Rothelin, en français marquisat de Rothelin. C'est la naissance de la branche, peu illustre à vrai dire, des d’Orléans Rothelin.
Il portait donc, écartelé en 1 et 4 de Bade (d'où leur venait le marquisat) en 2 et 3 de Neuchâtel, sur le tout d'Orléans Longueville.
A la fin du XVIIIe siècle, le marquis de Rothelin est Alexandre, marié à Catherine de Roncherolles. Il était le dernier de sa branche. Il avait deux filles qu'il maria très bien. L'ainée épousa le prince de Rochefort, cadet de la maison de Rohan, et la cadette le duc de Cossé (-Brissac). Cette dernière mourut en 1818.
Et maintenant, il ne nous reste plus qu'une branche à étudier, et celle-là est très éloignée, très ancienne, c'est celle des Rois du Portugal.
Hugues Capet eut un fils, Robert II le Pieux, qui en eut plusieurs. La cadet reçut par héritage le comté de Bourgogne. Son petit-fils eut lui aussi un cadet, qui en 1093 reçut le comté de Portugal, de part son mariage et son soutient dans la Reconquista.
Depuis, cette branche capétienne de Bourgogne a toujours détenu le trône de Portugal, sauf au XVIe, lorsque les Habsbourgs d'Espagne s'en emparèrent, avec des droits assez légitimes il faut le dire. La maison était éteinte dans la descendance légitime, mais au XIVe, un Roi de Portugal eut un bâtard, qui forma la branche des ducs de Bragance. L'un d'eux, en 1640, se soulève contre les espagnols et reprend le trône.
A la fin du XVIIIe, la famille royale de Portugal compte Joseph Ier, son frère Pierre III, qui avait épousé la fille de son frère, d'où Jean VI de Portugal et Ier de Brésil. De lui descendent les empereurs du Brésil (la dernière, Isabelle, épousera un d'Orléans, d'où les Orléans Bragance) et les Rois de Portugal, jusqu'à Don Duarte (Edouard) chef de la Maison de Bragance.
Dernière édition par Lucius le Sam 21 Déc 2013, 14:57, édité 2 fois
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
Messages pour l’instant déplacés ici.
Merci Lucius !
Nous sommes quelques-uns à nous souvenir de vos cours d’héraldique (même si, perso, j’ai presque tout oublié ), et je crois savoir que ce sujet en intéresse plus d’un.
Aussi, nous pouvons créer une section spéciale sur ce thème, dans cette section La France et le monde au XVIIIème, ou bien continuer à enrichir ici ce fil ? A vous de voir...
Merci Lucius !
Nous sommes quelques-uns à nous souvenir de vos cours d’héraldique (même si, perso, j’ai presque tout oublié ), et je crois savoir que ce sujet en intéresse plus d’un.
Aussi, nous pouvons créer une section spéciale sur ce thème, dans cette section La France et le monde au XVIIIème, ou bien continuer à enrichir ici ce fil ? A vous de voir...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Héraldique
On peut ce servir de ce support, je l'ai nommé héraldique pour qu'il soit ouvert aux questions éventuelles. J'ai transporté ces message-ci car il s'agissait de la partie la plus importante (et la seule synthèse sur le sujet que je connaisse sur le net).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Héraldique
Lucius a écrit:On peut ce servir de ce support, je l'ai nommé héraldique pour qu'il soit ouvert aux questions éventuelles.
C'est une très bonne idée !
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Besoin d'aide
Bonjour à tous,
Je termine en ce moment les derniers chapitres de mon prochain livre et dans l'inventaire après décès d'un des protagonistes, je découvre des couverts "avec l'empreinte d'une arme portant un lion couronné".
Un connaisseur parmi vous saurait-il à qui ou à quoi ces armes renvoient-elles?
Merci beaucoup.
Je termine en ce moment les derniers chapitres de mon prochain livre et dans l'inventaire après décès d'un des protagonistes, je découvre des couverts "avec l'empreinte d'une arme portant un lion couronné".
Un connaisseur parmi vous saurait-il à qui ou à quoi ces armes renvoient-elles?
Merci beaucoup.
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Re: Héraldique
C'est Lucius qui saura vous répondre, mon cher d'Eon .
Enfin, en tous cas je l'espère !!!
L'héraldique n'a pas de secrets pour lui ! :n,,;::::!!!:
WIKI se fend de tout un grand laïus, et cite pour exemple de lion portant couronne le blason de la ville de Bormes-les-Mimosas.
C'est très drôle : il y a même le Lion couard à la queue entre les jambes.
ou le Lion diffamé carrément dépourvu de queue. : : :
Enjoy ! :n,,;::::!!!:
Lion (héraldique)
Tête de lion arrachée
Tête de léopard arrachée
En héraldique, le lion et le léopard désignent le même animal, mais avec une position de tête différente.
Avec la tête de profil, c'est un lion.
Avec la tête de face, c'est un léopard.
La position du corps n'influe pas sur le nom, mais les deux « jumeaux » ont des positions préférées : ainsi le lion est « rampant » (debout), le léopard est « passant » (allongé). La queue du lion est traditionnellement tournée vers l'intérieur, celle du léopard vers l'extérieur, le léopard est moins barbu que le lion... mais il semble que tout cela ne soit que coquetterie d'illustrateurs.
Le « roi des animaux », avec sa réputation de force, de bravoure, de noblesse, si conforme à l'idéal médiéval, ne pouvait que séduire ceux qui voulaient se choisir des armoiries. Et de fait le lion et son alter ego le léopard sont très nombreux, surtout dans la zone anglo-normande (Plantagenêt). Le succès du lion est la cause de sa propre banalisation, ce qu'illustre bien le « dicton héraldique » : « qui n'a pas de blason, porte un lion ».
En fait, le léopard héraldique trouve son origine dans le « lion(leo)-panthère(pa)-bâtard(ard) » qui constituait l'idée médiévale du léopard: bâtard, donc mauvais. Mais les « léopards » plantagenêts n'en sont pas pour l'héraldique anglaise qui les ignore et les blasonne « lion passant regardant ». Royaux chez eux comme tout lion, ils sont vus bâtards et mauvais de l'autre côté de la Manche.
Ayant perdu sa capacité identitaire, le lion s'est vu attribuer toute une série de caractéristiques pour tenter de la recouvrer. On se trouve face à un nombre impressionnant de lions qui ne diffèrent parfois que par d'infimes détails comme la couleur des griffes, ou la position des pattes (si la patte arrière droite est posée, il est alors « sautant » et non plus « rampant »). On est loin de la règle qui veut que les meubles soient clairement identifiables de loin... mais il est vrai aussi que plus le temps passe, plus leur fonction s'éloigne de la poussière des mêlées...
Lion et Lion léopardé
Le lion par défaut est rampant, ce qui signifie qu'il est dans une position où il semble gravir une côte (= une rampe). (Sens primitif de ramper, provenant de l'ancien francique (h)rampon « grimper avec des griffes »). On trouve souvent une autre explication: le lion ne serait pas en train de ramper (= grimper), mais en train d’attraper quelque chose avec ses trois membres levés, en équilibre sur sa patte arrière qui occupe la pointe de l’écu. Le mot viendrait alors de rapiens, qui a la même racine que rapt. Cette étymologie longtemps retenue, semble maintenant non fondée.
Le lion est dit léopardé quand il est passant, position du léopard, la tête toujours de profil (qui est la caractéristique déterminante du lion).
Lion (rampant)
Lion passant = Lion léopardé
Léopard et Léopard lionné
La position par défaut du léopard est d'être « passant », c'est-à-dire allongé en appui sur trois pattes, la droite avant levée. Les léopards sont volontiers répétés deux ou trois fois. Ils sont normalement placés les uns au-dessus des autres.
Le léopard rampant (c’est-à-dire regardant de face, mais en position dressée) peut être blasonné léopard lionné.
Léopard (passant)
Léopard rampant = Léopard lionné
Autres différenciations du lion et du léopard
Lampassé
La couleur de la langue est différente de celle du corps.
Blason Bormes les mimosas.svg
Armé
La couleur des griffes est différente de celle du corps.
Vilené
La couleur du sexe est différente de celle du corps.
d'azur au lion d'or, lampassé, armé et vilené de gueules, surmonté d'une couronne d'argent (Montceau-les-Mines)
Héraldique Ville BE Ans.svg
Éviré
Pour un lion dont on ne distingue pas le sexe (caractère infamant, extrêmement rare)
Blason Léon (Bretagne).svg
Morné
Pour un lion sans griffes, ni langue, ni dents (ni queue selon certains auteurs).
d'or au lion morné de sable (Seigneurie de Léon)
Fier
Pour un lion dont le poil est hérissé (ce qui est très rare).
Lion issant.png
Lion issant
demi-lion sortant d’une ligne de partition, ou d’un meuble, voire d’une pièce ou du champ.
de gueules à un pont d'or sur une rivière d'azur, un lion d’or issant du tablier du pont (qui est du Banat)
Différenciations de la queue
La queue du lion est aussi à l’origine de nombreuses variantes. Dans son dessin traditionnel, elle est recourbée en un crochet vers le bas, côté tête, et présente un renflement à mi-longueur. Le dessin moderne tend au contraire à recourber la queue côté extérieur, comme celle du léopard.
Queue nouée
Blason Boheme.svg
Queue fourchue
Double queue, les deux parties passées en sautoir
de gueules, au lion d'argent à la queue fourchée et passée en sautoir, couronné, armé et lampassé d'or (Bohême)
Lion couard
À la queue entre les jambes.
Lion diffamé
Dépourvu de queue.
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Héraldique
Merci chère Eléonore pour cet aperçu wikipédiesque. Le lion couard est à tomber. :
A l'aide Lucius et le monsieur le Comte!! Indirectement, cela concerne Mme du Barry car ces couverts ont été découverts chez l'épouvantable Greive et je me demandais si Madame du Barry pouvait avoir un lien avec de telles armes.
A l'aide Lucius et le monsieur le Comte!! Indirectement, cela concerne Mme du Barry car ces couverts ont été découverts chez l'épouvantable Greive et je me demandais si Madame du Barry pouvait avoir un lien avec de telles armes.
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Re: Héraldique
Quelles étaient les armes des Brissac ?
Je demanderai au Comte s'il sait quelque chose sur ces couverts. Enfin pas avant demain.
Je demanderai au Comte s'il sait quelque chose sur ces couverts. Enfin pas avant demain.
Invité- Invité
Re: Héraldique
Merci Reinette
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Héraldique
D'éon a écrit:Bonjour à tous,
Je termine en ce moment les derniers chapitres de mon prochain livre et dans l'inventaire après décès d'un des protagonistes, je découvre des couverts "avec l'empreinte d'une arme portant un lion couronné".
Un connaisseur parmi vous saurait-il à qui ou à quoi ces armes renvoient-elles?
Merci beaucoup.
Le lion couronné doit revenir souvent dans les armes, non?
Il pourrait s'agir de l'intendant Foucault (1643-1721) par exemple. Il possédait une bibliothèque fabuleuse, dont les livres sont frappés à ses armes :
Sur l'intendant Foucault, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas-Joseph_Foucault
Invité- Invité
Re: Héraldique
D'éon a écrit: ces couverts ont été découverts chez l'épouvantable Greive ....
Ah, l'abject individu ! J'en ai le poil qui se hérisse ...
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Héraldique
Cosmo a écrit:D'éon a écrit:Bonjour à tous,
Je termine en ce moment les derniers chapitres de mon prochain livre et dans l'inventaire après décès d'un des protagonistes, je découvre des couverts "avec l'empreinte d'une arme portant un lion couronné".
Un connaisseur parmi vous saurait-il à qui ou à quoi ces armes renvoient-elles?
Merci beaucoup.
Le lion couronné doit revenir souvent dans les armes, non?
Il pourrait s'agir de l'intendant Foucault (1643-1721) par exemple. Il possédait une bibliothèque fabuleuse, dont les livres sont frappés à ses armes :
Sur l'intendant Foucault, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas-Joseph_Foucault
Hélas, je n'ai que la description que je vous ai donnée.
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Re: Héraldique
Mme de Sabran a écrit:D'éon a écrit: ces couverts ont été découverts chez l'épouvantable Greive ....
Ah, l'abject individu ! J'en ai le poil qui se hérisse ...
Oui. Un véritable monstre.
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Re: Héraldique
Donc pas de lion. A priori, il n'y en a pas non plus chez les Du Barry. Le Comte ne sait rien à propos de ces couverts retrouvés chez ce sinistre individu, hormis qu'il n'y a aucun doute qu'il a pillé Louveciennes.
Invité- Invité
Re: Héraldique
Il avait vraiment tout pour plaire .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 1 sur 2 • 1, 2
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts décoratifs
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum