Notre jeu de l'hiver

On parle bien d’une berline de voyage ?

Gouverneur Morris a écrit:On parle bien d’une berline de voyage ?

Eh non !

Ah ok Un meuble alors ?

Gouverneur Morris a écrit:Ah ok   Un meuble alors ?

Non plus ...

Une boisson
Un en-cas
Une couverture
Un accessoire vestimentaire

Mr de Talaru a écrit:Une boisson
Un en-cas
Une couverture
Un accessoire vestimentaire

Tu brûles !!!

Une robe de chambre ?
Un manteau ?
Si tel est le cas Casanova et l’usurpateur pourquoi n’en auraient-ils pas eut ?

Mr de Talaru a écrit:Une robe de chambre ?
Un manteau ?
Si tel est le cas Casanova et l’usurpateur pourquoi n’en auraient-ils pas eut ?

Non, non !

Une ceinture
Une écharpe
Est ce un accessoire masculin ?

Mr de Talaru a écrit:Une ceinture
Une écharpe
Est ce un accessoire masculin ?

Non, non, et re-non.

Une montre ?

Gouverneur Morris a écrit:Une montre ?

Une robe de chambre ? Un bonnet de nuit ? Un déshabillé ?

Gouverneur Morris a écrit:Une robe de chambre ? Un bonnet de nuit ? Un déshabillé ?

Tu brûûûles !!! Plus qu'un simple bonnet de nuit, quelle est la vocation de la dormeuse ?

Tenir chaud ?

Une chemise de nuit ?

Gouverneur Morris a écrit:Tenir chaud ?

Une chemise de nuit ?

Tu refroidis ...

Une sorte de boucle d'oreille ?

Lecréateur a écrit:Une sorte de boucle d'oreille ?

Mais non, mais non.

Suivez la piste du bonnet de nuit, Messieurs, cependant la dormeuse a une vocation protectrice particulière.

Qu'est-ce qu'il y a à protéger la nuit en chemise de nuit?!
A l'époque, je veux dire ....

Il semble bien pourtant qu'une des vocations protectrices particulières  des dormeuses et semi-dormeuses était qu'elles ont été conçues pour «protéger» le sommeil ou le repos de la belle qui les portait puisque ces dormeuses lui permettaient  de ne pas les quitter durant son sommeil sans pour autant être gênée. Et il me semblerait que le système de fermeture ne demandait pas qu’eût les oreilles percées ce qui permettait de se passer de cette pratique barbare…. mais là je ne peux être vraiment sûr d’un souvenir de lecture déjà ancien !

Lecréateur a écrit:Il semble bien pourtant qu'une des vocations protectrices particulières  des dormeuses et semi-dormeuses était qu'elles ont été conçues pour «protéger» le sommeil ou le repos de la belle qui les portait puisque ces dormeuses lui permettaient  de ne pas les quitter durant son sommeil sans pour autant être gênée. Et il me semblerait que le système de fermeture ne demandait pas qu’eût les oreilles percées ce qui permettait de se passer de cette pratique barbare…. mais là je ne peux être vraiment sûr d’un souvenir de lecture déjà ancien !

La dormeuse est effectivement une énorme coiffe de taffetas, mais ce n'est pas le sommeil de la dame qu'elle protège ... qu'est-ce que c'est ?
Vous y êtes presque !!!

charenton a écrit:Qu'est-ce qu'il y a à protéger la nuit en chemise de nuit?!
A l'époque, je veux dire ....

That is the question !

"Une énorme coiffe de taffetas"...Malgré moi ces mots ont fait surgir la tête de la Castafiore perdue sous une énorme coiffe de plastique....Serait-ce donc ce qui sert à couvrir la tête - donc  les cheveux, donc à les protéger !?

Lecréateur a écrit:"Une énorme coiffe de taffetas"...Malgré moi ces mots ont fait surgir la tête de la Castafiore perdue sous une énorme coiffe de plastique....Serait-ce donc ce qui sert à couvrir la tête - donc  les cheveux, donc à les protéger !?

Pas exactement, cher Lecréateur, mais je vais considérer que vous faites mouche.  
 A vous la main !

 Plus que les cheveux, la dormeuse protégeait la coiffure du lendemain déjà prête et sur laquelle le coiffeur n'aurait plus qu'à disposer plumes, fleurs, rubans, que sais-je ?  quantité de petits ornements  ...
Et pourquoi la dame était-elle ainsi " accommodée "  la veille pour le lendemain ?
Parce qu'il y avait à Versailles beaucoup plus de dames à coiffer que de coiffeurs, lesquels ne savaient où donner de la tête ! Ainsi gagnaient-ils un temps précieux.





L’homme et la femme pour dormir ont la tête couverte, c’est le bonnet de nuit pour l’homme et le Bonnet Dormeuse pour la femme, la tête couverte aidé a combattre le peu de chaleur dans la pièce, et en plus pour la femme, a conserver sa coiffure.

Pour conserver au maximum une forme a sa chevelure la femme se fait faire par sa femme de chambre des papillotes nouées avec du ruban avant de mettre son bonnet dormeuse.

Récit de l’époque (Pour dormir et conserver sa coiffure pendant la nuit, la femme se couvre la tête d’un bonnet de nuit dit Dormeuse, en soie ou en taffetas, grâce à cela la coiffure et le fond de poudre se conserve facilement).

La veille d’une cérémonie certaines femmes dorment dans de gros fauteuils a oreille, pour ne pas défaire leur coiffure, fauteuil dont les cotés remonte très haut et sont très large du haut.

Texte de l’époque (….pour éviter de refaire chaque jour sa coiffure, durant la nuit madame protége ses cheveux et se couche avec une coiffe de taffetas impressionnante, un bonnet de nuit dit, dormeuse, sa passe ruchée encadre étroitement le visage, il est serré par un ruban se terminant au sommet de la tête par un noeud, ou un bonnet dormeuse orné de barbe en dentelle dont la passe, au lieu de descendre jusqu’au oreilles se relève au dessus de la nuque)

D’autres femmes portent une Cornette de nuit, coiffe plus petite que la dormeuse. Pour les hommes, ils portent un bonnet de nuit, dedans lequel ils mettent une coiffe de toile.
https://www.coiffure-ducher.fr/accommodage-des-coiffures/#ornements

Merci pour la mouche...et la main ! Et voilà qui nous contraint de revoir les limites que nous imposons aux pans de l'histoire : non, l'époque contemporaine a commencé bien avant que nous ne l'imaginons : il n'est que de penser à ces dames qui patientaient dans les pré-antichambres dans l'attente des coiffeurs qui étaient trop rares et dont elles dépendaient... On croirait entendre nos spécialistes-DRH : pénurie de main d'oeuvre, horaires décalés, flux tendus etc... et évidemment l'inévitable stress !

Lecréateur a écrit: des coiffeurs qui étaient trop rares ...

Comme vous dites, cher Monsieur, et donc très demandés !
... coiffeurs, capilliculteurs, figaros, ou encore merlans de l'ancien français merlenc , venant lui-même de merlu avec le suffixe germanique -enc. , se disait d'un perruquier, et surtout quand les perruquiers étaient blancs de poudre, comme les merlans roulés dans la farine avant d'être frits. Le mot est ensuite passé aux coiffeurs.