Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
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Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
Ce sont les Carnets de Versailles qui nous annoncent cette très prochaine exposition estivale au Château .
A l'occasion des Jeux Olympiques, le cheval sera roi grâce à une exposition déployée à travers le château. Autour de cet animal mythique se sont mobilisés des musées du monde entier qui ont accoré des prêts exceptionnels.
Par exemple dans le salon d'Hercule l'alignement spectaculaire de trois statues équestres complètes, parmi les plus importante conservées en Europe, témoignera de la puissance des Cours de France, de Saxe et de Savoie. Le Wagenburg de Vienne permettra d'évoquer les spectaculaires figures exécutées par les chevaux des écuries impériales par le pinceau de Johann Georg de Hamilton. Le Prado a accepté de prêter le célébrissime portrait de Ferdinand d'Autriche par Rubens .... etc ... mais aussi des oeuvres plus inattendues du musée de l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort ... ou bien encore de la République tchèque, l'hypnotique portrait équestredu jeune Léopold de Médicis par Sustermans ...
( Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon )
En résonnance avec les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris 2024 accueillies sur le domaine de Versailles, le Château consacre une grande exposition au cheval et à la civilisation équestre en Europe. La première d'une telle ampleur sur ce thème.
l'exposition
Du 2 juillet au 3 novembre 2024, le château de Versailles présente l'exposition "Cheval en majesté au cœur d'une civilisation".
Près de 300 œuvres mettent ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIe au XXe siècle, jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.
Première exposition d'une telle ampleur dédiée au cheval, celle-ci s'articule en treize sections déployées sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du Château : les salles d’Afrique, le Grand Appartement du Roi, la galerie des Glaces, les salons de la Guerre et de la Paix, les appartements de Madame de Maintenon et ceux de la Dauphine.
Des chevaux et des rois
La première partie de l'exposition met en lumière le lien entre les chevaux et les souverains et empereurs européens. À travers une galerie des chevaux favoris des princes, l'exposition présente notamment la collection de portraits de chevaux de Charles XI de Suède et des portraits plus intimistes comme ceux des chevaux arabes de la reine Victoria.
Karl Girardet,
Visite de la reine Victoria au hameau de la Reine au Petit Trianon, le 21 août 1855.
Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Écuries royales : des palais pour des chevaux
La beauté et l’ampleur des écuries aristocratiques et royales bâties aux XVIIe et XVIIIe siècles manifestent à elles-seules la place accordée au cheval dans la représentation du pouvoir sous l’Ancien Régime. Les écuries royales de Versailles sont également un lieu d’enseignement et de transmission des savoirs et des gestes. C’est au manège royal de Versailles que l’art de l’équitation de tradition française atteint son point de perfection.
L’un des aspects les plus importants du compagnonnage qui lie l’homme au cheval est leur aventure commune dans la guerre et souvent dans la mort. L’exposition explore le motif du choc de cavalerie à partir de l’archétype de Léonard de Vinci, où chevaux et cavaliers forment une masse furieuse et spectaculaire.
L’exposition donne à voir l’autre hécatombe de la guerre moderne, celle des chevaux. Les nombreux cadavres jonchant les premiers plans des tableaux permettent aux artistes de mettre en avant la violence de l’affrontement et son coût.
Cheval de fête : le spectaculaire équestre
Le cheval, roi de guerre
Les fêtes équestres tiennent une place de premier plan dans la vie des cours européennes. L’exposition présente quelques rares témoignages de ces arts éphémères de la fête : lances d’apparat, écus et carquois de fantaisie, études de caparçons, grandes gouaches des carrousels suédois, dessins et manuscrits enluminés.
Le cheval et le luxe : trésors des Écuries
Dans le prolongement des arts de la fête, l’exposition dévoile un ensemble d’ornements pour chevaux d’un luxe prodigieux, façonnés comme des objets d’art. Un ensemble d’armures équestres de parade complètes prend notamment place dans le salon d’Hercule.
Le cheval et la science
L’exposition se penche également sur les relations entre art et sciences dans l’étude anatomique du cheval. Les premiers dessins d’Andrea del Verrochio et de Léonard de Vinci, qui font figures d’icônes, sont ici réunis pour la première fois grâce à la collaboration du Metropolitan Museum de New York et des collections royales anglaises.
Le cheval comme modèle
Le cheval est, à toutes les époques, un sujet privilégié et une source d’inspiration pour les artistes. L’exposition présente de nombreux chefs-d’œuvre du genre et s'intéresse à l’imaginaire débridé autour du corps du cheval dans l’art de la fin du XIXe siècle.
Théodore Géricault (1791-1824),
Tête de cheval blanc, vers 1800-1825, huile sur toile
Paris, Musée du Louvre
D’une civilisation à l’autre
L’exposition se termine par l'évocation de la fin de la civilisation équestre, alors que quelques dizaines d’années ont suffi pour bouleverser un mode millénaire d’existence avec l’avènement des industries ferroviaire et automobile.
https://www.chateauversailles.fr/actualites/expositions/cheval-majeste-au-coeur-civilisation#lexposition
Voir aussi
On ne saurait se représenter Versailles sous la monarchie sans envisager l’omniprésence du cheval dans ses diverses fonctions : pour le service de la famille royale, des courtisans et des visiteurs, pour accompagner les divertissements ou contribuer à la manifestation du pouvoir monarchique.
https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/les-grandes-dates/cheval-versailles#les-chevaux-du-roi
"Cheval en majesté au cœur d'une civilisation"
A l'occasion des Jeux Olympiques, le cheval sera roi grâce à une exposition déployée à travers le château. Autour de cet animal mythique se sont mobilisés des musées du monde entier qui ont accoré des prêts exceptionnels.
Par exemple dans le salon d'Hercule l'alignement spectaculaire de trois statues équestres complètes, parmi les plus importante conservées en Europe, témoignera de la puissance des Cours de France, de Saxe et de Savoie. Le Wagenburg de Vienne permettra d'évoquer les spectaculaires figures exécutées par les chevaux des écuries impériales par le pinceau de Johann Georg de Hamilton. Le Prado a accepté de prêter le célébrissime portrait de Ferdinand d'Autriche par Rubens .... etc ... mais aussi des oeuvres plus inattendues du musée de l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort ... ou bien encore de la République tchèque, l'hypnotique portrait équestredu jeune Léopold de Médicis par Sustermans ...
( Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon )
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En résonnance avec les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris 2024 accueillies sur le domaine de Versailles, le Château consacre une grande exposition au cheval et à la civilisation équestre en Europe. La première d'une telle ampleur sur ce thème.
l'exposition
Du 2 juillet au 3 novembre 2024, le château de Versailles présente l'exposition "Cheval en majesté au cœur d'une civilisation".
Près de 300 œuvres mettent ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIe au XXe siècle, jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.
Première exposition d'une telle ampleur dédiée au cheval, celle-ci s'articule en treize sections déployées sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du Château : les salles d’Afrique, le Grand Appartement du Roi, la galerie des Glaces, les salons de la Guerre et de la Paix, les appartements de Madame de Maintenon et ceux de la Dauphine.
Des chevaux et des rois
La première partie de l'exposition met en lumière le lien entre les chevaux et les souverains et empereurs européens. À travers une galerie des chevaux favoris des princes, l'exposition présente notamment la collection de portraits de chevaux de Charles XI de Suède et des portraits plus intimistes comme ceux des chevaux arabes de la reine Victoria.
Karl Girardet,
Visite de la reine Victoria au hameau de la Reine au Petit Trianon, le 21 août 1855.
Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Écuries royales : des palais pour des chevaux
La beauté et l’ampleur des écuries aristocratiques et royales bâties aux XVIIe et XVIIIe siècles manifestent à elles-seules la place accordée au cheval dans la représentation du pouvoir sous l’Ancien Régime. Les écuries royales de Versailles sont également un lieu d’enseignement et de transmission des savoirs et des gestes. C’est au manège royal de Versailles que l’art de l’équitation de tradition française atteint son point de perfection.
L’un des aspects les plus importants du compagnonnage qui lie l’homme au cheval est leur aventure commune dans la guerre et souvent dans la mort. L’exposition explore le motif du choc de cavalerie à partir de l’archétype de Léonard de Vinci, où chevaux et cavaliers forment une masse furieuse et spectaculaire.
L’exposition donne à voir l’autre hécatombe de la guerre moderne, celle des chevaux. Les nombreux cadavres jonchant les premiers plans des tableaux permettent aux artistes de mettre en avant la violence de l’affrontement et son coût.
Cheval de fête : le spectaculaire équestre
Le cheval, roi de guerre
Les fêtes équestres tiennent une place de premier plan dans la vie des cours européennes. L’exposition présente quelques rares témoignages de ces arts éphémères de la fête : lances d’apparat, écus et carquois de fantaisie, études de caparçons, grandes gouaches des carrousels suédois, dessins et manuscrits enluminés.
Le cheval et le luxe : trésors des Écuries
Dans le prolongement des arts de la fête, l’exposition dévoile un ensemble d’ornements pour chevaux d’un luxe prodigieux, façonnés comme des objets d’art. Un ensemble d’armures équestres de parade complètes prend notamment place dans le salon d’Hercule.
Le cheval et la science
L’exposition se penche également sur les relations entre art et sciences dans l’étude anatomique du cheval. Les premiers dessins d’Andrea del Verrochio et de Léonard de Vinci, qui font figures d’icônes, sont ici réunis pour la première fois grâce à la collaboration du Metropolitan Museum de New York et des collections royales anglaises.
Le cheval comme modèle
Le cheval est, à toutes les époques, un sujet privilégié et une source d’inspiration pour les artistes. L’exposition présente de nombreux chefs-d’œuvre du genre et s'intéresse à l’imaginaire débridé autour du corps du cheval dans l’art de la fin du XIXe siècle.
Théodore Géricault (1791-1824),
Tête de cheval blanc, vers 1800-1825, huile sur toile
Paris, Musée du Louvre
D’une civilisation à l’autre
L’exposition se termine par l'évocation de la fin de la civilisation équestre, alors que quelques dizaines d’années ont suffi pour bouleverser un mode millénaire d’existence avec l’avènement des industries ferroviaire et automobile.
https://www.chateauversailles.fr/actualites/expositions/cheval-majeste-au-coeur-civilisation#lexposition
Voir aussi
On ne saurait se représenter Versailles sous la monarchie sans envisager l’omniprésence du cheval dans ses diverses fonctions : pour le service de la famille royale, des courtisans et des visiteurs, pour accompagner les divertissements ou contribuer à la manifestation du pouvoir monarchique.
https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/les-grandes-dates/cheval-versailles#les-chevaux-du-roi
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
Château de Versailles a écrit:
En résonnance avec les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris 2024 accueillies sur le domaine de Versailles, le Château consacre une grande exposition au cheval et à la civilisation équestre en Europe.
Je rappelle notre sujet :
Versailles et les jeux olympiques 2024
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
Voici quelques images publiés sur le compte Threads du château de Versailles lors de la mise en place du superbe portrait (du cheval) de Léopold de Médicis par Justus Sustermans, installé dans la galerie des Glaces.
Le tableau illustre magnifiquement l'affiche de cette exposition, qui démarrera demain...
Le tableau illustre magnifiquement l'affiche de cette exposition, qui démarrera demain...
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
Ah ! Merci ! Impressionnant...
La pièce centrale, une fontaine de table, provient des collections de la reine Victoria. Livrée à Versailles avec du Miror Argentil pour l'entretien...
The Alhambra table fountain
1851-53
Silver, parcel gilt, enamel
112.0 x 82.0 x 82.0 cm; 64788.5 g (Weight)
Provenance : Commissioned by Queen Victoria and Prince Albert in 1851. Delivered in early 1853, at £3,075 4s (with a chest and case for £74 9s).
Description
A silver, parcel gilt and enamel table fountain in the form of a domed Moorish temple sheltering a fountain, with three Arab horses led by two grooms; on a rockwork hummock covered in vegetation and small palm trees, and with figures of dogs, birds and small lizards. The cistern of the fountain is contained in the dome of the temple, and the water drains into a series of pools, in the base. The water flow, which works purely by pressure, is regulated by turning the nozzle of the fountain.
This table fountain was commissioned by Queen Victoria and Prince Albert in 1851 and shown at the 1853 Dublin exhibition and again in 1855 in Paris, to universal praise. The idea for the piece appears to have come jointly from Queen Victoria and Prince Albert in January 1851, as the Queen records her first meeting with Edmund Cotterill in her Journal at that date. The architectural structure of the centrepiece, modelled by Edward Lorenzo Percy, is inspired by the Alhambra Palace in Granada, Spain with its distinctive 'honeycomb' plasterwork. The horses were modelled by Cotterill from three of Queen Victoria's Arabs, which had been sent to her as gifts in the 1840s. The exotic plants around the base were closely modelled by William Spencer on botanical specimens at Kew Gardens.
The centrepiece was used throughout the reign of Queen Victoria, and may be seen on the table in a watercolour of the dinner held to celebrate her Golden Jubilee in June 1887. According to 'one of Her Majesty's servants' who published a book about life at Windsor Castle in 1897, the fountain was filled with eau-de-cologne rather than water.
Text adapted from Victoria & Albert: Art & Love
Source : The Royal Collection Trust
La pièce centrale, une fontaine de table, provient des collections de la reine Victoria. Livrée à Versailles avec du Miror Argentil pour l'entretien...
- Spoiler:
The Alhambra table fountain
1851-53
Silver, parcel gilt, enamel
112.0 x 82.0 x 82.0 cm; 64788.5 g (Weight)
Provenance : Commissioned by Queen Victoria and Prince Albert in 1851. Delivered in early 1853, at £3,075 4s (with a chest and case for £74 9s).
Description
A silver, parcel gilt and enamel table fountain in the form of a domed Moorish temple sheltering a fountain, with three Arab horses led by two grooms; on a rockwork hummock covered in vegetation and small palm trees, and with figures of dogs, birds and small lizards. The cistern of the fountain is contained in the dome of the temple, and the water drains into a series of pools, in the base. The water flow, which works purely by pressure, is regulated by turning the nozzle of the fountain.
This table fountain was commissioned by Queen Victoria and Prince Albert in 1851 and shown at the 1853 Dublin exhibition and again in 1855 in Paris, to universal praise. The idea for the piece appears to have come jointly from Queen Victoria and Prince Albert in January 1851, as the Queen records her first meeting with Edmund Cotterill in her Journal at that date. The architectural structure of the centrepiece, modelled by Edward Lorenzo Percy, is inspired by the Alhambra Palace in Granada, Spain with its distinctive 'honeycomb' plasterwork. The horses were modelled by Cotterill from three of Queen Victoria's Arabs, which had been sent to her as gifts in the 1840s. The exotic plants around the base were closely modelled by William Spencer on botanical specimens at Kew Gardens.
The centrepiece was used throughout the reign of Queen Victoria, and may be seen on the table in a watercolour of the dinner held to celebrate her Golden Jubilee in June 1887. According to 'one of Her Majesty's servants' who published a book about life at Windsor Castle in 1897, the fountain was filled with eau-de-cologne rather than water.
Text adapted from Victoria & Albert: Art & Love
Source : The Royal Collection Trust
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 01 Juil 2024, 22:33, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
La vidéo d'annonce de l'exposition :
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Cheval en majesté au cœur d'une civilisation, château de Versailles (2 juillet au 3 novembre 2024)
Naissance au XVIIIe de la médecine vétérinaire équine.
L'exposition de Versailles rendra-t-elle un hommage à Claude Bourgelat ( 1712 - 1779 ) ?
Ce précurseur de l’institutionnalisation de l'enseignement vétérinaire fonde les deux premières écoles vétérinaires du monde, qu'il a impulsées à Lyon en 1761, puis à Maisons-Alfort en 1765. On peut également le regarder comme le fondateur de l’hippiatrique en France, forme ancienne de la médecine vétérinaire concernant les chevaux, et plus généralement du savoir relatif à la santé du cheval, aux maladies des équidés et des traitements possible comportant entre autres des rituels, des saignées, des références à la théorie des humeurs et des formules magiques.
Le 29 juillet 1740, Bourgelat obtient le brevet « d’écuyer du roi tenant l’Académie d’équitation de Lyon ». Il occupe cette fonction de 1740 à 1765. Dès 1744, il publie son premier ouvrage Le Nouveau Newcastle, traité d'équitation qui présente une nouvelle approche de l’art équestre et lui vaut une notoriété considérable dans l'Europe entière.
Guide du maréchal ; ouvrage contenant une connoissance exacte du cheval, & la maniere de distinguer & de guérir les maladies publié en 1768, Manuel pharmaceutique, a l'usage des maréchaux des régimens en 1774, Dictionnaire raisonné d'hippiatrique, cavalerie, manège et maréchallerie en 1775, Manuel d'hippiatrique, à l'usage des officiers de cavalerie, possesseurs et amateurs de chevaux et principalement des maréchaux de régimens en 1787, Mémoire sur la cavalerie, présenté au comité militaire de l'Assemblée nationale en 1789, Observations et découvertes d'hippiatrique, lues dans plusieurs sociétés savantes en 1800, Nouvelle théorie pratique d'équitation en 1819, Nouveau manuel du vétérinaire, du cultivateur et de l'amateur de chevaux en 1832.
Son Cours d'hippiatrie publié en 1772 est un véritable monument élevé à l'hippologie.
À l'occasion de la rédaction de ce livre, Bourgelat remarque des anomalies dans les descriptions antérieures de la biomécanique du cheval. Il les attribue à des erreurs dans les connaissances anatomiques de l'époque.
Il décide alors de se consacrer à des recherches dans ce domaine et réclame, pour ce faire, la collaboration des chirurgiens humains exerçant à l'hôtel-Dieu. Claude Pouteau et Jean-Baptiste Charmetton, professeurs au collège de chirurgie de Lyon répondent avec intérêt et enthousiasme à sa demande. À la faveur de cette collaboration avec les médecins de l'homme, l'Écuyer a trois révélations :
- la différence entre la démarche empirique et le raisonnement scientifique,
- la similitude entre la « machine humaine et la machine animale »,
- l'opportunité de créer le métier de « médecin des animaux ».
Ainsi, Bourgelat se transforme en auteur scientifique. En 1750, il publie le tome I des Éléments d’hippiatrique. La conception du plan de cet ouvrage englobe toutes les notions d’anatomie, de physiologie, de pathologie, d’hygiène, de thérapeutique voire de zootechnie y compris la visite d’achat du cheval. L’auteur les aborde avec un esprit qui fait appel à l’expérience, à l’observation, au raisonnement, à l’analyse et à la déduction. Il s’agit d’une méthode novatrice qui repousse résolument l’empirisme et ses recettes.
En 1752, Bourgelat est nommé correspondant de l’Académie des sciences de Paris. C’est la reconnaissance de sa valeur scientifique et de sa qualité de savant du siècle des Lumières. Ami de d’Alembert, il est choisi comme collaborateur de l’Encyclopédie pour y rédiger les articles se rapportant au cheval. Il écrit plus de la moitié du contenu de l’Encyclopédie en matière d'équitation, de médecine et de chirurgie vétérinaire.
Manège et équitation / par Diderot et d'Alembert ;
planches de Goussier, Harguiniez et Soufflot. 1769
Pages WIKI :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Bourgelat#:~:text=Bourgelat%20est%20le%20pr%C3%A9curseur%20de,de%20l'hippiatrique%20en%20France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippiatrie
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Localisation : l'Ouest sauvage
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