Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
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Re: Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
Merci Eleonore.
J'aurais préféré l'exacte réponse que vous recherchiez, celle-ci ne m'a jamais sauté aux yeux, mais c'était très juste.
En 1800, un prince d'une maison étrangère, adepte des idées nouvelles en 1789 et éduqué dans cette pensée, mourut à Paris.
Extrait de son pays, et surveillé par la police, il n'inspirait pas confiance aux autorités françaises.
Qui est-ce ?
J'aurais préféré l'exacte réponse que vous recherchiez, celle-ci ne m'a jamais sauté aux yeux, mais c'était très juste.
En 1800, un prince d'une maison étrangère, adepte des idées nouvelles en 1789 et éduqué dans cette pensée, mourut à Paris.
Extrait de son pays, et surveillé par la police, il n'inspirait pas confiance aux autorités françaises.
Qui est-ce ?
Dernière édition par Dominique Poulin le Mer 30 Oct 2024, 03:48, édité 1 fois
Dominique Poulin- Messages : 7015
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
Le neveu de la princesse de Lamballe, Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
Oh, je le sens bien, cestuy-là !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
"Extrait de son pays" :que signifie cela ? Enlevé de force, comme le duc d'Enghien ? Ce n'est pas clair. Par ses proches ? Extrait par lui-même ? cette formulation égarerait le lecteur
Lecréateur- Messages : 1713
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
Vous avez gagné cher Gouverneur !
D'emblée, je réponds par ce petit mot à notre ami Le Créateur, sur l'exactitude de l'expression "extrait de son pays" concernant le prince Charles-Emmanuel de Carignan.
L'expression est peut-être un peu forte, mais pas si lointaine du contexte politique de l'époque, on va le voir ici, grâce à l'article de Mme Paola Bianchi édité dans l'Encyclopédie italienne Treccani dont je retranscris les grandes lignes :
"Le prince Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan est né au château de Racconigi et est le fils du prince Victor-Amédée et de Josephine de Lorraine-Armagnac.
Orphelin de père dès 1780, il fut éduqué selon les instructions minutieuses de sa mère qui fit scandale par sa liberté d'initiative et par la relation directe qu'elle développa avec son fils unique, s'éloignant ainsi d'une coutume des familles de la haute aristocratie qui confiait ses enfants à des tuteurs.
La mère souhaitait que l'éducation de son fils n'ait pas lieu dans le Piémont, mais en France. Un véritable conflit éclata alors entre le roi Victor-Amédée III et la princesse. Le souverain finit pourtant à accéder aux demandes de la princesse de Carignan. Le prince Charles-Emmanuel fut envoyé à l'Ecole Royale de Sorreze, dans le sud de la France, connu pour la modernité de ses enseignements. Il restera dans ce collège de 1783 à 1789.
Par la suite, il fit un grand voyage en Italie, pour retourner à Turin en 1792.
C'est alors que dans le cadre du bouleversement avec la France révolutionnaire, il fut appelé comme officier dans l'armée du roi de Sardaigne. Combattant dans la Guerre des Alpes de 1792 à 1796, il fut promu Capitaine Général et figura parmi les cadres du haut commandement de l'armée Piémontaise.
La guerre et l'invasion du Nord de l'Italie se concluerent avec l'armistice de Cherasco en 1796.
L'année suivante, il épousa Marie-Christine de Saxe-Courlande, versée en litterature et imprégnée de la culture des Lumières.
Cette princesse, selon des sources qui restent à nuancer, aurait été à l'origine de l'adhésion de son mari au jacobinisme. En effet, lorsque le roi Charles-Emmanuel IV fut contraint de quitter Turin et lors de l'instauration du gouvernement provisoire repuicain, il refusa de quitter la capitale.
Malgré son attachement à la cause française, démontré matériellement par le transfert d'actifs au nouveau régime, le gouvernement d'occupation sur ordre du général Moreau, ordonna au prince de Carignan de s'installer en France, formellement pour garantir sa sécurisé, en fait pour contrôler ses mouvements.
Le prince, sa femme et leur fils, le petit Charles Albert, furent ainsi conduits à Dijon, puis à Chaillot, près de Paris.
C'est ici, qu'il décéda à moins de trente ans, le 16 août 1800.
En 1835, ses restes furent inhumés dans la basilique de Superga à Turin.
Son fils, devint Roi de Sardaigne sous le nom de Charles-Albert 1er en 1831, après l'extinction de la branche aînée des Savoie."
Dominique Poulin- Messages : 7015
Date d'inscription : 02/01/2014
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