Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
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fleurdelys
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Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Je suis en plein lecture ce livre de Will Bashor en anglais seulement.
J`ai suivi des cours d`anglais alors j`essaie de lire ce livre: ce que j`ai compris Léonard a été agent de Marie Antoinette et il a rencontré Mirabeau et qu`aussi il avait rédigé un théâtre au Tuileries pour le Comte de Provence. J`ai quelque chose qui me chicote je sais que ses mémoires sont apocryphes est-ce que c`est possible qu`il écrit un journal et que par la suite des mémoires on été fait à partir de son journal ?
Comme ce livre par exemple.
J`ai suivi des cours d`anglais alors j`essaie de lire ce livre: ce que j`ai compris Léonard a été agent de Marie Antoinette et il a rencontré Mirabeau et qu`aussi il avait rédigé un théâtre au Tuileries pour le Comte de Provence. J`ai quelque chose qui me chicote je sais que ses mémoires sont apocryphes est-ce que c`est possible qu`il écrit un journal et que par la suite des mémoires on été fait à partir de son journal ?
Comme ce livre par exemple.
fleurdelys- Messages : 668
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Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Chère fleurdelys – Léonard a été messager pour la reine après (et peut-être avant) Varennes. Fersen note dans son registre de lettres qu'il a reçu les lettres de Marie-Antoinette par Léonard, et je crois qu'elle utilisait également Léonard pour sa correspondance avec le Comte de Mercy.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
evelynfarr a écrit:Chère fleurdelys – Léonard a été messager pour la reine après (et peut-être avant) Varennes. Fersen note dans son registre de lettres qu'il a reçu les lettres de Marie-Antoinette par Léonard, et je crois qu'elle utilisait également Léonard pour sa correspondance avec le Comte de Mercy.
C'est étonnant, ça. Léonard était donc en permanence dans la pampa, à distribuer des messages?! Et les coiffures de la reine, dans tout ça, hein?? :
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Dans ce temps, il y avait des coiffeuses pour les femmes ; on aurait trouvé de l'indécence à se faire coiffer par des hommes. Un an après, le coiffeur Larseneur, à Versailles, prit de la vogue pour coiffer les jeunes femmes, à leur présentation, de manière à ne pas déplaire à Mesdames (les filles du roi), qui détestaient les coiffures hautes, si exagérées et si à la mode alors : bientôt des coiffeurs de femmes s'établirent à Paris ; enfin Léonard vint, et toutes les coiffeuses tombèrent dans le mépris et dans l'oubli.
( Mme de Genlis, Mémoires )
C'est Marie-Thérèse qui avait fait chercher un coiffeur dès 1768, quand Louis XV avait annoncé officiellement son intention de marier le dauphin à Marie-Antoinette . Elle écrivit à Mercy :
Je voudrais aussi avoir un friseur, mais tout du choix de Choiseul.
Choiseul ayant demandé conseil à sa soeur, Mme de Gramont, avait désigné le coiffeur Larseneur, comme le plus apte à embellir, par les ressources de son art, le visage de l'Archiduchesse.
Et Campan au sujet du rôle de Léonard dans l'arrestation de Varennes :
Tout dans cette affaire manque du plus élémentaire sens commun. La crainte d'être privée des services de son coiffeur fait oublier à la reine toute autre considération et elle n'hésite pas à confier à Léonard, en plus de ses diamants, les destins de la monarchie. Parti de Paris avec le duc de Choiseul, il est chargé par ce dernier d'avertir les détachements de Sainte-Menehould et de Clermont que le roi ne passerait pas. Léonard, après avoir averti les chefs des détachements de Sainte Menehould et de Clermont, comme l'avait commandé M. de Choiseul, va prendre de sa propre initiative une décison qui aura des conséquences fatales. Arrivé à Varennes, il dit à MM. de Bouillé et de Raigecourt que le roi et la reine, après avoir quitté Paris, n'avaient pu continuer leur voyage et conseille aux deux officiers de partir. Conséquence : les deux officiers ne placent pas de relais à l'entrée de la ville comme il en avait été convenu.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Voici le portrait que Léonard fait de Marie-Antoinette dans les mémoires qu'on lui prête :
"La Dauphine arriva à Versailles le 16 (avril 1770).Au moment où elle descendait de voiture dans la cour de marbre, je la vis pour la première fois. Le portrait que je vais faire de cette jeune archiduchesse ne ressemblera pas guère à ceux que les poètes ont tracés avec de si brillantes couleurs.
Marie-Antoinette n'était alors ni belle, ni jolie, ni même séduisante.
Il n'y avait en elle que des promesses de beauté. Sa taille bien prise, élancée, mais déparée par une extrâme maigreur, manquait encore de grâce , sans être toutefois disgraciée de cette roideur autrichienne, que Son Altesse laissait heureusement aux bords du Danube.
La fille de Marie-Thérèse, dont les cheveux étaient alors d'un blond cendré, me parut fort mal coiffée ; mais peut-être pensera-t-on que cette partie de mon jugement doit être accueillie avec défiance : je prononçais en rival de Larsenneur.
Les yeux de la Dauphine étaient d'un beau bleu d'azur , d'une expression vive et spirituelle, un peu hardie.
Elle avait le front élevé, le nez aquilin trop prononcé, la bouche petite, les lèvres épaisses, mais d'une grande fraîcheur , le teint d'une blancheur éclatante, et relevé par des couleurs naturelles un peu fortes. Marie-Antoinette portait la tête haute ; il y avait de la fierté dans ses manières, mais une fierté tempérée par un air et par un ton de douceur qui captivaient au moment où l'on allait se trouver offensé de l'orgueil que cette affabilité démentait avec bonheur .
(...)Le fond de son caractère était la douceur : jamais un acte de méchanceté ni même de malice offensante ne se faisait remarquer dans sa conduite ; mais on pouvait prendre pour l'élan d'un naturel fâcheux les mouvements impérieux qui échappaient à cette archiduchesse. Quant aux qualités de son sexe, la princesse royale les rendait perpétuellement dépendantes de ses vives inclinations , on peut dire qu'elle était vertueuse par principes, mais légère à l'excès par entraînement...Résister à un désir paraissait à Marie-Antoinette l'effort le plus difficile , et l'on sait que les grands se livrent peu volontiers à des soins laborieux , pour le mérite , un peu terne, qui résulte de l'exercice des vertus privées."
Bien à vous.
"La Dauphine arriva à Versailles le 16 (avril 1770).Au moment où elle descendait de voiture dans la cour de marbre, je la vis pour la première fois. Le portrait que je vais faire de cette jeune archiduchesse ne ressemblera pas guère à ceux que les poètes ont tracés avec de si brillantes couleurs.
Marie-Antoinette n'était alors ni belle, ni jolie, ni même séduisante.
Il n'y avait en elle que des promesses de beauté. Sa taille bien prise, élancée, mais déparée par une extrâme maigreur, manquait encore de grâce , sans être toutefois disgraciée de cette roideur autrichienne, que Son Altesse laissait heureusement aux bords du Danube.
La fille de Marie-Thérèse, dont les cheveux étaient alors d'un blond cendré, me parut fort mal coiffée ; mais peut-être pensera-t-on que cette partie de mon jugement doit être accueillie avec défiance : je prononçais en rival de Larsenneur.
Les yeux de la Dauphine étaient d'un beau bleu d'azur , d'une expression vive et spirituelle, un peu hardie.
Elle avait le front élevé, le nez aquilin trop prononcé, la bouche petite, les lèvres épaisses, mais d'une grande fraîcheur , le teint d'une blancheur éclatante, et relevé par des couleurs naturelles un peu fortes. Marie-Antoinette portait la tête haute ; il y avait de la fierté dans ses manières, mais une fierté tempérée par un air et par un ton de douceur qui captivaient au moment où l'on allait se trouver offensé de l'orgueil que cette affabilité démentait avec bonheur .
(...)Le fond de son caractère était la douceur : jamais un acte de méchanceté ni même de malice offensante ne se faisait remarquer dans sa conduite ; mais on pouvait prendre pour l'élan d'un naturel fâcheux les mouvements impérieux qui échappaient à cette archiduchesse. Quant aux qualités de son sexe, la princesse royale les rendait perpétuellement dépendantes de ses vives inclinations , on peut dire qu'elle était vertueuse par principes, mais légère à l'excès par entraînement...Résister à un désir paraissait à Marie-Antoinette l'effort le plus difficile , et l'on sait que les grands se livrent peu volontiers à des soins laborieux , pour le mérite , un peu terne, qui résulte de l'exercice des vertus privées."
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
J'ai le sentiment qu'il puisse s'agir de Mémoires apocryphes...car ces données nous sont connues par d'autres sources...et , comme pour les Mémoires de Mademoiselle de Mirecourt, les descriptions sont teintes de sentiments que le coiffeur pouvait porter...mais , pour tout dire...j'aurais pu écrire moi-même ce que je viens de citer...J'en continue la lecture, avant de vous conseiller quoi que ce soit
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Voici un passage des Mémoires de Léonard rapportant un fait connu :
"Un matin, pendant que je la coiffais, Marie-Antoinette reçut de Louis XVI un billet ainsi conçu: "Madame, je suis en état de satisfaction maintenant un goût que vous m'avez fait connaîte : je vous prie d'accepter , pour votre usage particulier , le Grand et le Petit Trianon. Ces beaux lieu ont toujours été le séjour des favorites des rois; conséquemment , ce doit être le vôtre."
(...) aussitôt que la Reine vit Sa Majesté , elle lui dit :"J'accepte les deux Trianons, Sire , à condition que vous n'y viendrez que lorsque vous serez invité."
Je n'avais jamais lu que le Grand Trianon avait été offert à la Reine...
Tout cela confirme encore et toujours les circonspections qu'il faut avoir en parcourant cet écrit du coiffeur...
Bien à vous.
"Un matin, pendant que je la coiffais, Marie-Antoinette reçut de Louis XVI un billet ainsi conçu: "Madame, je suis en état de satisfaction maintenant un goût que vous m'avez fait connaîte : je vous prie d'accepter , pour votre usage particulier , le Grand et le Petit Trianon. Ces beaux lieu ont toujours été le séjour des favorites des rois; conséquemment , ce doit être le vôtre."
(...) aussitôt que la Reine vit Sa Majesté , elle lui dit :"J'accepte les deux Trianons, Sire , à condition que vous n'y viendrez que lorsque vous serez invité."
Je n'avais jamais lu que le Grand Trianon avait été offert à la Reine...
Tout cela confirme encore et toujours les circonspections qu'il faut avoir en parcourant cet écrit du coiffeur...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
J'achève ces Mémoires (ces propos datent de la Conciergerie, vous l'aurez deviné ) : Léonard ne va pas jusqu'à évoquer sa participation déplorable à la fuite vers Montmédy mais il évoque les journées d'octobre 1789...Le matin du 6 octobre, il se retrouve à fuir le bruits dans les corridors du palais...et ...
"Je heurte, je repousse, je renverse tout ce qui s'oppose à mon passage. Enfin , à la lueur d'une lampe qui va s'éteindre , je vois une femme presque nue, échevelée, marchant pieds nus.Je reconnais la Reine. A la vue de mes pistolets , Sa Majesté me prend pour un des brigands et pousse un cri aigu.
_Rassurez-vous , Madame, je suis Léonard...
_Ah! mon ami, sauvez-moi, s'écrie Marie-Antoinette en se jetant dans mes bras, en se pressant contre moi.Les gardes du corps ont été tués , poursuivit Sa Majesté d'une voix entrecoupée, ma porte s'est ouverte...J'ai entrevu d'horribles figures...
_Ils ne pourront plus vous atteindre , Madame...Je réponds de Votre Majesté.
Et je jette ma redingote, que je viens de quitter, sur les épauleqs entièrement nues de la Reine. Je lui mets aux pieds mes souliers. Nous arrivons à l'appartement du Roi..." boudoi29
En bref , c'est la cerise sur le gâteau...Léonard , en Superman qui s'en va affronter les dangers pour retrouver Marie-Antoinette laissée seule dans le dédale secret du château...Et lui, qui tel Saint Antoine , Lui donne sa redingote et La chausse ...Si la fuite , en 1791 , avait réussi, nul doute qu'il en aurait été l'instigateur...
Donc , ce passage final, nous prouve par ces incohérences flagrantes que ces Mémoires sont ou bien apocryphes, mais certes agréables à parcourir...ou si elles sont du coiffeur de la Reine, alors, il fait concurrence à Henriette Campan pour redorer son blason et se donner le beau rôle...
En conclusion, ne pas oublier de vous doter de pincettes si vous lisez ces Mémoires...
Bien à vous.
"Je heurte, je repousse, je renverse tout ce qui s'oppose à mon passage. Enfin , à la lueur d'une lampe qui va s'éteindre , je vois une femme presque nue, échevelée, marchant pieds nus.Je reconnais la Reine. A la vue de mes pistolets , Sa Majesté me prend pour un des brigands et pousse un cri aigu.
_Rassurez-vous , Madame, je suis Léonard...
_Ah! mon ami, sauvez-moi, s'écrie Marie-Antoinette en se jetant dans mes bras, en se pressant contre moi.Les gardes du corps ont été tués , poursuivit Sa Majesté d'une voix entrecoupée, ma porte s'est ouverte...J'ai entrevu d'horribles figures...
_Ils ne pourront plus vous atteindre , Madame...Je réponds de Votre Majesté.
Et je jette ma redingote, que je viens de quitter, sur les épauleqs entièrement nues de la Reine. Je lui mets aux pieds mes souliers. Nous arrivons à l'appartement du Roi..." boudoi29
En bref , c'est la cerise sur le gâteau...Léonard , en Superman qui s'en va affronter les dangers pour retrouver Marie-Antoinette laissée seule dans le dédale secret du château...Et lui, qui tel Saint Antoine , Lui donne sa redingote et La chausse ...Si la fuite , en 1791 , avait réussi, nul doute qu'il en aurait été l'instigateur...
Donc , ce passage final, nous prouve par ces incohérences flagrantes que ces Mémoires sont ou bien apocryphes, mais certes agréables à parcourir...ou si elles sont du coiffeur de la Reine, alors, il fait concurrence à Henriette Campan pour redorer son blason et se donner le beau rôle...
En conclusion, ne pas oublier de vous doter de pincettes si vous lisez ces Mémoires...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Comment un coiffeur a fait échouer la fuite de Louis XVI
Dans le Marie-Antoinette réalisé par Sofia Coppola, on a une idée des coiffures créées par ce petit provincial devenu Monsieur Léonard.
Qui l'eût cru ? Parmi les protagonistes de la fuite de la famille royale à Varennes, l'histoire a aussi retenu le nom du coiffeur de Marie-Antoinette.
Il se nomme Jean-François Autier et voit le jour dans une petite cité de l'Ariège. A l'été 1777, il arrive à Versailles où il apprend, auprès de son frère, à s'occuper de la chevelure des grandes dames de la cour.
Bien vite, il troque son patronyme provincial pour se faire appeler Léonard. Talentueux, le jeune homme jouit d'une renommée exceptionnelle dans les milieux de l'élégance parisienne de l'époque. C'est le temps des gigantesques coiffures des dames, soutenues par des armatures d'acier et compliquées d'accessoires hétéroclites. Léonard est à la base de nombreuses d'entre elles.
Il assortit ses échafaudages capillaires d'une quantité invraisemblables d'aunes, de rubans, « parfois jusqu'à seize mètres environ ».
Ses créations, d'après G. Lenotre, qui parle de lui dans son « Drame de Varennes, juin 1791 », lui valent l'idolâtrie de ses clientes.
La reine est l'une de celles-ci. Elle est si coquette qu'elle ne peut, au moment de fuir son château, se priver de son coiffeur. Marie-Antoinette trouve alors un subterfuge pour que Léonard soit, indirectement, du voyage.
Peu avant le départ, elle lui remet une lettre à porter à Choiseul, qui doit être envoyé en avant-coureur pour préparer la fuite au relais de Pont de Somme-Vesle.
Choiseul embarque Leonard dans son cabriolet en lui disant qu'il s'agit d'aller faire une course pour la reine à quelques lieues de Paris.
Ce n'est qu'arrivés à Somme-Vesle que Choiseul lui avoue la vérité. Les souverains sont en fuite et lui transporte les bijoux de la reine et le costume militaire du roi. L'après-midi commence, on attend le roi. Arrive le lieutenant Boudet, venant de Sainte-Ménehould avec Goguelat et avec ses 40 hussards. Le roi et son convoi tardent, la population commence à s'agiter.
Les heures passant, Choiseul va prendre la décision catastrophique de quitter le relais avec ses hussards. Bévue qu'il complète par une supplémentaire : il ordonne à Léonard de continuer sur le trajet prévu et de prévenir les détachements de Sainte-Ménehould et de Clermont qu'il y a un contretemps. Le voilà nanti d'un billet à leur remettre. De simple valet, Léonard devient désormais l'un des acteurs de la fuite. A Sainte-Ménehould, il montre le billet à Dandoins et lui conseille de faire desseller les chevaux et rentrer les hommes. A Clermont, il remet le billet à Damas.
A Varennes, n'étant plus porteur de message, au lieu alors de rester sur une prudente réserve, il prend la responsabilité, selon Lenotre, de parler en maître aux deux jeunes officiers qui attendent à l'hôtel du Grand Monarque. Il invoque la confiance de la reine qui lui a confié ses diamants, leur dit que le roi a été arrêté à Châlons et il leur conseille de partir se mettre à l'abri.
Il tente de leur prendre les chevaux pour relayer, ce qu'ils refusent. Damas accourant de Clermont ne trouvera plus personne au Grand Monarque et apprend que les deux officiers qui y avaient logé sont partis à toutes jambes avec les chevaux du relais prévu.
Quant à Léonard, il a repris sa route et, croyant se rendre à Stenay, s'est retrouvé à Verdun. Son passage aura semé une parfaite désorganisation sur l'itinéraire : des hommes désarmés et rentrés à leur cantonnement, le relais prévu et retiré à l'entrée de Varennes qui fera perdre aux véhicules royaux le temps qui manquait à leurs poursuivants pour organiser l'arrestation de Louis XVI.
Comment Léonard a-t-il terminé son existence ? Les avis des historiens divergent. Certains le pensent guillotiné, d'autres sont d'avis qu'il a échappé à l'échafaud. Jusqu'au bout, en tout cas, le modeste coiffeur devenu le chouchou de ces dames de la cour, aura su faire parler de lui.
Bien à vous.
Dans le Marie-Antoinette réalisé par Sofia Coppola, on a une idée des coiffures créées par ce petit provincial devenu Monsieur Léonard.
Qui l'eût cru ? Parmi les protagonistes de la fuite de la famille royale à Varennes, l'histoire a aussi retenu le nom du coiffeur de Marie-Antoinette.
Il se nomme Jean-François Autier et voit le jour dans une petite cité de l'Ariège. A l'été 1777, il arrive à Versailles où il apprend, auprès de son frère, à s'occuper de la chevelure des grandes dames de la cour.
Bien vite, il troque son patronyme provincial pour se faire appeler Léonard. Talentueux, le jeune homme jouit d'une renommée exceptionnelle dans les milieux de l'élégance parisienne de l'époque. C'est le temps des gigantesques coiffures des dames, soutenues par des armatures d'acier et compliquées d'accessoires hétéroclites. Léonard est à la base de nombreuses d'entre elles.
Il assortit ses échafaudages capillaires d'une quantité invraisemblables d'aunes, de rubans, « parfois jusqu'à seize mètres environ ».
Ses créations, d'après G. Lenotre, qui parle de lui dans son « Drame de Varennes, juin 1791 », lui valent l'idolâtrie de ses clientes.
La reine est l'une de celles-ci. Elle est si coquette qu'elle ne peut, au moment de fuir son château, se priver de son coiffeur. Marie-Antoinette trouve alors un subterfuge pour que Léonard soit, indirectement, du voyage.
Peu avant le départ, elle lui remet une lettre à porter à Choiseul, qui doit être envoyé en avant-coureur pour préparer la fuite au relais de Pont de Somme-Vesle.
Choiseul embarque Leonard dans son cabriolet en lui disant qu'il s'agit d'aller faire une course pour la reine à quelques lieues de Paris.
Ce n'est qu'arrivés à Somme-Vesle que Choiseul lui avoue la vérité. Les souverains sont en fuite et lui transporte les bijoux de la reine et le costume militaire du roi. L'après-midi commence, on attend le roi. Arrive le lieutenant Boudet, venant de Sainte-Ménehould avec Goguelat et avec ses 40 hussards. Le roi et son convoi tardent, la population commence à s'agiter.
Les heures passant, Choiseul va prendre la décision catastrophique de quitter le relais avec ses hussards. Bévue qu'il complète par une supplémentaire : il ordonne à Léonard de continuer sur le trajet prévu et de prévenir les détachements de Sainte-Ménehould et de Clermont qu'il y a un contretemps. Le voilà nanti d'un billet à leur remettre. De simple valet, Léonard devient désormais l'un des acteurs de la fuite. A Sainte-Ménehould, il montre le billet à Dandoins et lui conseille de faire desseller les chevaux et rentrer les hommes. A Clermont, il remet le billet à Damas.
A Varennes, n'étant plus porteur de message, au lieu alors de rester sur une prudente réserve, il prend la responsabilité, selon Lenotre, de parler en maître aux deux jeunes officiers qui attendent à l'hôtel du Grand Monarque. Il invoque la confiance de la reine qui lui a confié ses diamants, leur dit que le roi a été arrêté à Châlons et il leur conseille de partir se mettre à l'abri.
Il tente de leur prendre les chevaux pour relayer, ce qu'ils refusent. Damas accourant de Clermont ne trouvera plus personne au Grand Monarque et apprend que les deux officiers qui y avaient logé sont partis à toutes jambes avec les chevaux du relais prévu.
Quant à Léonard, il a repris sa route et, croyant se rendre à Stenay, s'est retrouvé à Verdun. Son passage aura semé une parfaite désorganisation sur l'itinéraire : des hommes désarmés et rentrés à leur cantonnement, le relais prévu et retiré à l'entrée de Varennes qui fera perdre aux véhicules royaux le temps qui manquait à leurs poursuivants pour organiser l'arrestation de Louis XVI.
Comment Léonard a-t-il terminé son existence ? Les avis des historiens divergent. Certains le pensent guillotiné, d'autres sont d'avis qu'il a échappé à l'échafaud. Jusqu'au bout, en tout cas, le modeste coiffeur devenu le chouchou de ces dames de la cour, aura su faire parler de lui.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
MARIE ANTOINETTE avait écrit :
RAPPORT DE NICOLAS LE FLOCH au sujet des âneries contenues dans les "MEMOIRE" de Monsieur LEONARD !!!!!!!!!
au sujet de sa présence à VERSAILLES les 5 et 6 Octobre et son "sauvetage" de la Reine le 6 Octobre !!!!!!!! je la consteste avec preuves à l'appui :
Je n'ai pas retrouvé dans le livre sur le GRAND COMMUN d'un appartement donné à LEONARD - soit sous ce nom, soit sous le nom de AUTIE !!!!!!
il avait peut-être un autre local dans l'une des annexes de celui-ci ????
mais dans ces MEMOIRES !!!! il indique qu'il préférait rester à PARIS étant donné la modeste distance entre la capitale et le château qu'il lui était facile de franchir en un galop de cheval !!!!!!!!!!!
Revenons à ces dires........il prétend être dans son appartement de VERSAILLES, entendre les bruits de la foule, et par un passage secret se rendre dans l'appartement de la Reine .... en arrivant, rencontre celle-ci, en petite tenue, pieds nus et folle de terreur !!!!!!!
ll se fait reconnaître, lui jette sur le dos sa redingote et lui prête ses souliers !!!!!!!!!
J'ai en mains un ouvrage en trois parties daté de 1790 "PROCEDURE CRIMINELLE INSTRUITE AU CHATELET DE PARIS sur la dénonciation des faits arrivés à VERSAILLES dans la journées du 6 Octobre 1789" imprimé sur ordres de l'Assemblée Nationale
(comme il n'y a pas de liste alphabétique à la fin de l'ouvrage je me suis obligée à tourner les 500 pages ) Pas de LEONARD dans ce livre et donc pas d'interrogatoire !!!!!!
par contre TOME 1 page 149 interrogatoire de MADAME CAMPAN !!!!!!
"qu'elle était présente en compagnie de MADAME THIBAULT sans se coucher alors que la Reine s'est endormie
le mardi 6 Octobre à six heures et un quart, elles entendirent un bruit occasionné par des femmes qui passoient sous les fenêtres de la reine, mai que ce bruit ne les inquiéta pas ; mais qu'un quart d'heure environ après, ayant entendu un bruit considérable du côté de la salle des gardes de la reine, elles ouvrirent la porte, et elle vit un garde du roi, qu'elle a appris depuis être le sieur DE MIOMANDRE, qui barroit la porte avec son mousquton à des gens qui vouloient passser , qu'il se tourna vers elle et dit "Madame, sauvez la Reine : ses jours sont en danger !" Elle, déposante, ferma la porte au verrou ; après quoi, de concert avec Madame THIBAULT, elle entra chez la Reine, lui passèrent un jupon et des bas, et la conduisirent chez le Roi par un petit passage qu'on appelle le PASSAGE DU ROI, qu'arrivée chez le Roi, Elle, déposante n'est pas sortie des appartements, et n'a rien vu de ce qui s'est passé ce jour là à VERSAILLES ..................."
partie du texte original tiré du livre cité ci-dessus - et pas de LEONARD !!!!!!!!!!
Encore une autre ânerie au sujet du départ pour VARENNES !!!!!
On sait qu'il était parti la veille dans la voiture de CHOISEUL , même contre sa volonté
Or dans ses MEMOIRES il serait derrière la Reine à la sortie des Tuileries surveillant le départ en autre !!!!!!!!!!!!!
Il faut lire les mémoires, même complètement farfelues et les contrer en ayant les documents d'époque, c'est très amusant et surtout enrichissant !!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\':
RAPPORT DE NICOLAS LE FLOCH au sujet des âneries contenues dans les "MEMOIRE" de Monsieur LEONARD !!!!!!!!!
au sujet de sa présence à VERSAILLES les 5 et 6 Octobre et son "sauvetage" de la Reine le 6 Octobre !!!!!!!! je la consteste avec preuves à l'appui :
Je n'ai pas retrouvé dans le livre sur le GRAND COMMUN d'un appartement donné à LEONARD - soit sous ce nom, soit sous le nom de AUTIE !!!!!!
il avait peut-être un autre local dans l'une des annexes de celui-ci ????
mais dans ces MEMOIRES !!!! il indique qu'il préférait rester à PARIS étant donné la modeste distance entre la capitale et le château qu'il lui était facile de franchir en un galop de cheval !!!!!!!!!!!
Revenons à ces dires........il prétend être dans son appartement de VERSAILLES, entendre les bruits de la foule, et par un passage secret se rendre dans l'appartement de la Reine .... en arrivant, rencontre celle-ci, en petite tenue, pieds nus et folle de terreur !!!!!!!
ll se fait reconnaître, lui jette sur le dos sa redingote et lui prête ses souliers !!!!!!!!!
J'ai en mains un ouvrage en trois parties daté de 1790 "PROCEDURE CRIMINELLE INSTRUITE AU CHATELET DE PARIS sur la dénonciation des faits arrivés à VERSAILLES dans la journées du 6 Octobre 1789" imprimé sur ordres de l'Assemblée Nationale
(comme il n'y a pas de liste alphabétique à la fin de l'ouvrage je me suis obligée à tourner les 500 pages ) Pas de LEONARD dans ce livre et donc pas d'interrogatoire !!!!!!
par contre TOME 1 page 149 interrogatoire de MADAME CAMPAN !!!!!!
"qu'elle était présente en compagnie de MADAME THIBAULT sans se coucher alors que la Reine s'est endormie
le mardi 6 Octobre à six heures et un quart, elles entendirent un bruit occasionné par des femmes qui passoient sous les fenêtres de la reine, mai que ce bruit ne les inquiéta pas ; mais qu'un quart d'heure environ après, ayant entendu un bruit considérable du côté de la salle des gardes de la reine, elles ouvrirent la porte, et elle vit un garde du roi, qu'elle a appris depuis être le sieur DE MIOMANDRE, qui barroit la porte avec son mousquton à des gens qui vouloient passser , qu'il se tourna vers elle et dit "Madame, sauvez la Reine : ses jours sont en danger !" Elle, déposante, ferma la porte au verrou ; après quoi, de concert avec Madame THIBAULT, elle entra chez la Reine, lui passèrent un jupon et des bas, et la conduisirent chez le Roi par un petit passage qu'on appelle le PASSAGE DU ROI, qu'arrivée chez le Roi, Elle, déposante n'est pas sortie des appartements, et n'a rien vu de ce qui s'est passé ce jour là à VERSAILLES ..................."
partie du texte original tiré du livre cité ci-dessus - et pas de LEONARD !!!!!!!!!!
Encore une autre ânerie au sujet du départ pour VARENNES !!!!!
On sait qu'il était parti la veille dans la voiture de CHOISEUL , même contre sa volonté
Or dans ses MEMOIRES il serait derrière la Reine à la sortie des Tuileries surveillant le départ en autre !!!!!!!!!!!!!
Il faut lire les mémoires, même complètement farfelues et les contrer en ayant les documents d'époque, c'est très amusant et surtout enrichissant !!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\':
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
MARIE ANTOINETTE:
Cela sert toujours d'avoir ses notes mises dans les dossiers, l'ordinateur c'est bien, mais rien n'est plus indispensable, pour une fouine de ma condition, que le PAPIER !!!!!
dossier AUTIE dit LEONARD :
LEONARD ALEXIS AUTIE - coiffeur ou mieux fournisseur de la Reine, arrivé à PARIS en 1769 abandonne ses fonctions en 1787 !!!!!décède à PARIS le 24 mars 1820 totalement ruiné lors de son retour à PARIS sous LOUIS XVIII obtient un brevet de VALET DE CHAMBRE DE MONSIEUR.
JEAN FRANCOIS AUTIE dit LEONARD - dit FREROT pour ses parents est réellement le coiffeur de la reine - obtient son brevet en 1788 à la mort de LE GUAY successeur de LARSENEUR
... second par brevet en 1779
... pour qu'en................. 1783
Demeurait à VERSAILLES - pavillon MINGEOT à l'ORANGERIE
il ne coiffa qu'exceptionnellement la Reine - les coiffures de 1780 à 1786 sont de LE GUAY
Octobre 1789 départ pour les tuileries - loge dans les combres
départ pour VARENNES et rentre auprès de la Reine en septembre 1791 présent jusqu'au 10 Aout 1792
IL DEVIENT "chef des charrois de l'artillerie"
le 19 messidor - 7 juillet - arrêté et conduit chez FOUQUIER avec 7 versaillais
le 6 thermidor - acte d'accusation prêt
le 7 thermidor - 27 juillet 1794 - exécuté en compagnie d'ANDRE CHENIER et autres - meurt courageusement Dans la liste du Tribunal Révolutionnaire est nommé ANTIER !!!!!
LEONARD ALEXIS l'ainé accompagna JEAN FRANCOIS avec les diamants - dépensa des sommes énormes - jamais remboursées - il réclama son du à LOUIS XVIII le 3 décembre 1814
PIERRE AUTIE né en 1753 est le coiffeur de MADAME ELISABETH et a un brevet de valet de chambre - demeure PETIT HOTEL DE MALTHE rue de l'Orangerie à VERSAILLES.
Autres guillotinés célèbres :
RICHARD MIQUE le 19 messidor An 2 , PAPILLON DE LA FERTE même jour soit le 7 Juillet 1794
JACQUES LAMBRIQUET père officiel d'ERNESTINE - le 27 messidor An 2 soit le 15 Juillet 1794.
AU SUJET DE MADAME CAMPAN et de son interrogatoire au CHATELET affirmant sa présence la nuit du 5 octobre et au matin du 6 Octobre 1789 à VERSAILLES !!!!
j'ai repris ses mémoires édition de 1823 et elle indique que parmi les femmes présentes dans l'appartement de la Reine , il y avait bien sa soeur MADAME AUGUIE
je ne trouve pas d'explication pour que MADAME CAMPAN se soit substituée à sa soeur pour ce témoignage à PARIS ... elle n'était pas de service ,était chez elle le 5 en compagnie de nombreux amis.
Par contre, bien que pas de service en ce mois d'AOUT 1792 , elle était présente aux TUILERIES le 10 AOUT !!!!! sa présence est attestée par les témoignages et elle s'est rendue aux feuillants pour servir la Reine avec Madame THIBAULT qui a été choisie pour accompagner la famille au TEMPLE ....
Madame CAMPAN a demandé à se rendre au temple et on lui a précisé que la présence du service ne serait pas longue ... ce qui a été la réalité.
Voilà la fin provisoire de mon enquête pour ce jour - Le ;livre de poche "L'HONNEUR DE SARTINES" dernière enquête de NICOLAS LE FLOCH sortira en librairie le 1er décembre 2011.
Amicalement MARIE ANTOINETTE
Cela sert toujours d'avoir ses notes mises dans les dossiers, l'ordinateur c'est bien, mais rien n'est plus indispensable, pour une fouine de ma condition, que le PAPIER !!!!!
dossier AUTIE dit LEONARD :
LEONARD ALEXIS AUTIE - coiffeur ou mieux fournisseur de la Reine, arrivé à PARIS en 1769 abandonne ses fonctions en 1787 !!!!!décède à PARIS le 24 mars 1820 totalement ruiné lors de son retour à PARIS sous LOUIS XVIII obtient un brevet de VALET DE CHAMBRE DE MONSIEUR.
JEAN FRANCOIS AUTIE dit LEONARD - dit FREROT pour ses parents est réellement le coiffeur de la reine - obtient son brevet en 1788 à la mort de LE GUAY successeur de LARSENEUR
... second par brevet en 1779
... pour qu'en................. 1783
Demeurait à VERSAILLES - pavillon MINGEOT à l'ORANGERIE
il ne coiffa qu'exceptionnellement la Reine - les coiffures de 1780 à 1786 sont de LE GUAY
Octobre 1789 départ pour les tuileries - loge dans les combres
départ pour VARENNES et rentre auprès de la Reine en septembre 1791 présent jusqu'au 10 Aout 1792
IL DEVIENT "chef des charrois de l'artillerie"
le 19 messidor - 7 juillet - arrêté et conduit chez FOUQUIER avec 7 versaillais
le 6 thermidor - acte d'accusation prêt
le 7 thermidor - 27 juillet 1794 - exécuté en compagnie d'ANDRE CHENIER et autres - meurt courageusement Dans la liste du Tribunal Révolutionnaire est nommé ANTIER !!!!!
LEONARD ALEXIS l'ainé accompagna JEAN FRANCOIS avec les diamants - dépensa des sommes énormes - jamais remboursées - il réclama son du à LOUIS XVIII le 3 décembre 1814
PIERRE AUTIE né en 1753 est le coiffeur de MADAME ELISABETH et a un brevet de valet de chambre - demeure PETIT HOTEL DE MALTHE rue de l'Orangerie à VERSAILLES.
Autres guillotinés célèbres :
RICHARD MIQUE le 19 messidor An 2 , PAPILLON DE LA FERTE même jour soit le 7 Juillet 1794
JACQUES LAMBRIQUET père officiel d'ERNESTINE - le 27 messidor An 2 soit le 15 Juillet 1794.
AU SUJET DE MADAME CAMPAN et de son interrogatoire au CHATELET affirmant sa présence la nuit du 5 octobre et au matin du 6 Octobre 1789 à VERSAILLES !!!!
j'ai repris ses mémoires édition de 1823 et elle indique que parmi les femmes présentes dans l'appartement de la Reine , il y avait bien sa soeur MADAME AUGUIE
je ne trouve pas d'explication pour que MADAME CAMPAN se soit substituée à sa soeur pour ce témoignage à PARIS ... elle n'était pas de service ,était chez elle le 5 en compagnie de nombreux amis.
Par contre, bien que pas de service en ce mois d'AOUT 1792 , elle était présente aux TUILERIES le 10 AOUT !!!!! sa présence est attestée par les témoignages et elle s'est rendue aux feuillants pour servir la Reine avec Madame THIBAULT qui a été choisie pour accompagner la famille au TEMPLE ....
Madame CAMPAN a demandé à se rendre au temple et on lui a précisé que la présence du service ne serait pas longue ... ce qui a été la réalité.
Voilà la fin provisoire de mon enquête pour ce jour - Le ;livre de poche "L'HONNEUR DE SARTINES" dernière enquête de NICOLAS LE FLOCH sortira en librairie le 1er décembre 2011.
Amicalement MARIE ANTOINETTE
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Elle n'a pas l'air bien contente de la façon dont Léonard apprête son auguste chevelure :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Louis XVI a écrit:Cette photo, c'est moi qui l'ai prise de mon livre sur Léonard !
Ah oui, je me le rappelle Louis XVI :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
;
M. Léonard, coiffeur de la reine, celui que Monsieur, comte de Provence, appelait le marquis Léonard (pour le distinguer de son frère le chevalier, dont l'emploi se bornait à couper les cheveux), M. Léonard s'était vanté de coiffer la duchesse de Luynes, qui n'y regardait guère, avec une de ses chemises, et ce fut la bonne Mme Thibault, femme de chambre de la Reine, qui fut chargée d'en obtenir la permission de Sa Majesté.
Cette jeune Princesse en accorda licence, à condition que sa dame du palais le permettrait ou ne pourrait s'en apercevoir, et Mme de Luynes arriva coiffée, sans s'en douter le moins du monde, avec une chemise de batiste ; (heureuse que la Cour était en deuil !)Ce tour de force eut un succès prodigieux, et Mme la vicomtesse de Laval se montra, deux ou trois jours après, avec un napperon damassé sur la tête et mis-à-pouf, ce qui fut trouvé d'une folie tout-à-fait charmante !
Souvenirs de la marquise de Créquy
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M. Léonard, coiffeur de la reine, celui que Monsieur, comte de Provence, appelait le marquis Léonard (pour le distinguer de son frère le chevalier, dont l'emploi se bornait à couper les cheveux), M. Léonard s'était vanté de coiffer la duchesse de Luynes, qui n'y regardait guère, avec une de ses chemises, et ce fut la bonne Mme Thibault, femme de chambre de la Reine, qui fut chargée d'en obtenir la permission de Sa Majesté.
Cette jeune Princesse en accorda licence, à condition que sa dame du palais le permettrait ou ne pourrait s'en apercevoir, et Mme de Luynes arriva coiffée, sans s'en douter le moins du monde, avec une chemise de batiste ; (heureuse que la Cour était en deuil !)Ce tour de force eut un succès prodigieux, et Mme la vicomtesse de Laval se montra, deux ou trois jours après, avec un napperon damassé sur la tête et mis-à-pouf, ce qui fut trouvé d'une folie tout-à-fait charmante !
Souvenirs de la marquise de Créquy
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Ainsi la chemise devint pouf
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Les factures de Léonard figurent parmi les reproches de dépenses que l'on fit à Marie-Antoinette...
Eh pourtant... en république ... boudoi29
Le coiffeur "personnel" du président Hollande gagne autant… qu'un ministre
Combien gagne le coiffeur "personnel" et "exclusif" du président de la République ? Une somme coquette, révèle "le Canard Enchaîné" ce mercredi 13 juillet : à peine moins de 10.000 euros brut par mois ! Soit tout simplement autant qu'un ministre...
A l’Élysée, Olivier B. est indispensable. "Joignable 24h sur 24", 7 jours sur 7, "week-end compris", il est depuis mai 2012 à l’entière "disposition" du président François Hollande, qui le lui rend bien. Pour ses précieux services, l’intéressé gagne en effet 9.895 euros de salaire brut mensuel hors avantages en nature, révèle le Canard Enchaîné ce mercredi 13 juillet. Soit autant qu'un ministre, dont la rémunération a été fixée en 2012 à… 9.940 euros brut. Sauf qu’Olivier B. n’est pas membre du gouvernement. Conseiller très spécial, son terrain d'expertise à lui se joue plutôt dans le domaine des colorations ou de la calvitie… L’intéressé a en effet la lourde charge de coiffer, en "exclusivité", le Président.
Et à en croire le Palmipède, la tâche est rude. Car Olivier B. commence, "très tôt sa journée de travail" avec, apprend-on, la particularité d’avoir "une grande amplitude horaire", autrement dit, de coiffer, et "recoiffer" le chef de l’État "autant que nécessaire", "à chaque prise de parole publique" par exemple.
Les coiffures de François Hollande, un "secret absolu"
Pour ce travail de précision, Olivier B. a été recruté par l’Élysée en qualité d’agent contractuel, pour une durée de cinq ans, et touchera donc en brut cumulé 593.700 euros, détaille le journal satirique, qui précise un dernier point : Olivier B. est tenu de garder "le secret le plus absolu" (...) "sur les travaux qu’il aura effectués ou les renseignements qu’il aura recueillis" et ce, stipule l’article 5 de son contrat de travail, "pendant et après l’expiration" de sa mission.
Une rémunération coquette que l’avocate du coiffeur justifie aisément. Selon elle, son client a tout bonnement dû fermer, pour satisfaire les exigences présidentielles, son salon de coiffure situé dans le 17e arrondissement de Paris. A ce préjudice s’ajoute le fait qu’Olivier B. "ne se fait jamais remplacé par des extras". Il aurait donc, entre autres, "raté la naissance de ses enfants" mais aussi "leurs bras cassés" ou encore "leurs opérations". C’est pourquoi, en plus de son salaire, le coiffeur du président bénéficie d’éventuelles “indemnités de résidence” et autres “avantages familiaux”.
Contacté, l’Élysée aurait confirmé "sur toute la ligne..."
Bien à vous.
Eh pourtant... en république ... boudoi29
Le coiffeur "personnel" du président Hollande gagne autant… qu'un ministre
Combien gagne le coiffeur "personnel" et "exclusif" du président de la République ? Une somme coquette, révèle "le Canard Enchaîné" ce mercredi 13 juillet : à peine moins de 10.000 euros brut par mois ! Soit tout simplement autant qu'un ministre...
A l’Élysée, Olivier B. est indispensable. "Joignable 24h sur 24", 7 jours sur 7, "week-end compris", il est depuis mai 2012 à l’entière "disposition" du président François Hollande, qui le lui rend bien. Pour ses précieux services, l’intéressé gagne en effet 9.895 euros de salaire brut mensuel hors avantages en nature, révèle le Canard Enchaîné ce mercredi 13 juillet. Soit autant qu'un ministre, dont la rémunération a été fixée en 2012 à… 9.940 euros brut. Sauf qu’Olivier B. n’est pas membre du gouvernement. Conseiller très spécial, son terrain d'expertise à lui se joue plutôt dans le domaine des colorations ou de la calvitie… L’intéressé a en effet la lourde charge de coiffer, en "exclusivité", le Président.
Et à en croire le Palmipède, la tâche est rude. Car Olivier B. commence, "très tôt sa journée de travail" avec, apprend-on, la particularité d’avoir "une grande amplitude horaire", autrement dit, de coiffer, et "recoiffer" le chef de l’État "autant que nécessaire", "à chaque prise de parole publique" par exemple.
Les coiffures de François Hollande, un "secret absolu"
Pour ce travail de précision, Olivier B. a été recruté par l’Élysée en qualité d’agent contractuel, pour une durée de cinq ans, et touchera donc en brut cumulé 593.700 euros, détaille le journal satirique, qui précise un dernier point : Olivier B. est tenu de garder "le secret le plus absolu" (...) "sur les travaux qu’il aura effectués ou les renseignements qu’il aura recueillis" et ce, stipule l’article 5 de son contrat de travail, "pendant et après l’expiration" de sa mission.
Une rémunération coquette que l’avocate du coiffeur justifie aisément. Selon elle, son client a tout bonnement dû fermer, pour satisfaire les exigences présidentielles, son salon de coiffure situé dans le 17e arrondissement de Paris. A ce préjudice s’ajoute le fait qu’Olivier B. "ne se fait jamais remplacé par des extras". Il aurait donc, entre autres, "raté la naissance de ses enfants" mais aussi "leurs bras cassés" ou encore "leurs opérations". C’est pourquoi, en plus de son salaire, le coiffeur du président bénéficie d’éventuelles “indemnités de résidence” et autres “avantages familiaux”.
Contacté, l’Élysée aurait confirmé "sur toute la ligne..."
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Pourtant les poufs du Président sont raplaplats ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Oui trois poils sur le caillou et le coiffeur payé près de 10 000 euros... boudoi29
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
.
Super petite vidéo !
Super petite vidéo !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Le perruquier qui coiffe la chroniqueuse à la Belle Poule se trompe lorsqu'il dit qu'à la cour on pouvait changer de perruque tous les jours... Comme les vrais cheveux de l'intéressée étaient mêlés aux postiches, le mélange était conservé la nuit et on le recouvrait d'un trèèèès ample bonnet. Ainsi Léonard ou ses collègues n'avaient qu'à rafraîchir les mèches le matin et poudrer à foison puis accessoiriser au gré de l'humeur ou de l'actualité ... :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Léonard Autié coiffeur de Marie-Antoinette
Merci ! Excellent !
Par contre 50 000 livres le pouf je pense que le coiffeur s'emmêle les ciseaux àè-è\':
Par contre 50 000 livres le pouf je pense que le coiffeur s'emmêle les ciseaux àè-è\':
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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