Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
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Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Dominique Poulin a écrit:
Pour vous répondre, Desgranges n'a pas abusé directement de la comtesse d'Artois, mais indirectement...Vous avez les réponses dans mon récit.
Non il n'existe pas de biographie de la comtesse d'Artois, ni en France, ni en Italie, ni ailleurs.
La suite de mon récit la semaine prochaine : La conclusion et la divulgation d'une partie de mes sources. Je ne les citerai pas toutes comme indiqué plus haut.
Merci infiniment. Je rappelle que ce travail de longue haleine est le dernier que je consacre sur le Net. Mes prochains travaux historiques prendront le chemin des maisons d'édition. Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure. Bonne lecture !
Mme de Sabran- Messages : 55310
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Mme de Sabran- Messages : 55310
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Marie-Thérèse de Savoie , Comtesse d'Artois
Dominique Poulin a écrit:
Suite et Fin
"La Comtesse d'Artois, l'innocente victime d'une calomnie ?"
Au XIX siècle et jusqu'à nos jours, quelques historiens, particulièrement dans des biographies consacrées à Marie-Antoinette, ne citent la comtesse d'Artois au cours de la décennie 1780, que pour répéter sans examen approfondi qu'elle se consolait du délaissement de son mari pour accourir dans les bras vigoureux de ses gardes du corps. Au demeurant des faits et au terme de notre réflexion, ces assertions relèvent de la légende.
Elles ne reposent que sur un extrait très connu et contestable des Mémoires de la comtesse de Boigne qui écrivit ses souvenirs bien après la Révolution et ne rapporte l'écho étouffé de cette affaire que par des détails galvaudés. Il est infiniment probable qu'elle ne connaissait pas la teneur de cette intrigue. Tout ce que rapporte Mme de Boigne ne s'appuie maladroitement que sur le poison de la rumeur qui naturellement ne correspond plus dans sa finalité que sur un ressort très fragile dans son argumentation. Quelques bribes de vérité résistent néanmoins sous sa plume : une réunion de Marie-Antoinette et du comte d'Artois, tandis que le marquis de Bombelles ajoute le comte de Provence dans son Journal. Elle précise que l'audacieux garde du corps fut envoyé aux Colonies, ce qui est exact puisqu'on le retrouve à Saint-Domingue. Elle rappelle le mot acerbe de Madame Adélaîde, tante de Louis XVI, qui lorsqu'elle sut qu'un des gardes du corps de la comtesse d'Artois, se trouvait compromis et embastillé qu'"il faudrait y envoyer toutes les compagnies" !. Cette cruauté de langage est-elle véridique ? Rien ne le prouve et les supputations qu'elles soulève totalement aléatoires.
A l'épreuve des faits, beaucoup de contre-vérités se croisent dans le témoignage de Mme de Boigne, alors que quelques exactitudes subsistent dans son discours. Toujours est-il qu'elle maintient la thèse de la grossesse de la comtesse d'Artois en écrivant qu'elle "alla aux eaux je crois ; en tout cas, il ne fut plus question de l'enfant". Ce point se révèle entierement faux dans notre analyse car le marquis de Bombelles cite encore la princesse à Versailles en février 1784 alors que les premières rumeurs s'étaient propagées dès le mois de novembre 1783 et que Desgranges avait été arrété et emprisonné peu après.
Car en admettant même que Marie-Thérèse de Savoie était enceinte en novembre 1783, ne serait-ce que de trois mois, comment aurait-elle pu cacher son état en février 1784 sans que toute la Cour de Versailles soit informée ? La comtesse d'Artois ne fit aucun voyage loin de la Cour à cette époque, et elle n'était apparemment pas enceinte. De plus, outre l'attente compromettante d'un bébé en dehors des liens du mariage, comment aurait-elle pu accoucher clandestinement à Versailles ?
Son isolement et sa solitude n'étaient que relatifs, car cette princesse par son rang et par l'étiquette, était très souvent sollicitée par sa dame d'honneur, la duchesse de Lorges et par sa dame d'atours, la comtesse de Bourbon-Busset , dont les prérogatives touchaient au plus près de la vie quotidienne de la comtesse d'Artois. De même, les femmes de chambre de la reine et des princesses tenaient un rôle et des fonctions très importantes au sein des appartements privés.Ces dames n'avaient pas des missions subalternes de simples domestiques et elles connaissaient souvent les détails des existences intimes des princesses qui confinaient aux secrets. La nuit, une des femmes de chambre de la comtesse d'Artois, comme dans la maison de Marie-Antoinette, de la comtesse de Provence ou de Madame Elisabeth, des princesses en l'occurrence jeunes et propres à avoir des enfants, couchait près de l'alcove de la princesse dans sa chambre sur un lit de veille. On l'appelait "la dame du lit".
Ainsi, de fait, on voit mal Marie-Thérèse de Savoie, entretenir une relation avec un amant dans toute l'acceptation du terme à ce mot ! Le capitaine de cavalerie Pierre Desgranges ne cultiva jamais aucun commerce charnel avec la comtesse d'Artois. Il se servit seulement de la femme de son protecteur pour éblouir ses semblables, soit par esprit de vantardise, soit par bêtise. Et avec son installation à Saint-Domingue, le comte et la comtesse d'Artois n'entendirent plus jamais parler de lui.
Avec la Révolution, Marie-Thérèse de Savoie quitta la France en septembre 1789 pour retrouver sa patrie de naissance et la Cour de Turin. Mais comme à Versailles, son goût de la retraite la cantonna presque uniquement dans la solitude d'une vie privée jalousement préservée. Cependant la chute de la monarchie piémontaise en 1798 la contraignit à s'exiler en Autriche ou selon sa devise de prédilection le monde continua à l'ignorer. Pensionnée par la Cour d'Espagne, elle vécut modestement comme une ombre flétrie par une constitution trop délicate. Elle devint d'humeur aigrie et irascible au point de soupçonner ses domestiques de vouloir l'empoisonner. La mort l'emporta finalement à quarante-neuf ans à Graz le 2 juin 1805.
Nous concluons notre enquête pour préciser un dernier rappel sur la question Mèves que nous avions abordée en d'autres lieux il y a quelques années. En vérité, elle ne repose sur rien et se révèle intégralement fallacieuse. C'est pourquoi, il est inutile d'y apporter le moindre développement.
Six ans avant la Révolution, une princesse de la famille royale représenta la victime de la rumeur, un des ferments avant-coureurs de la tempête qui se préparait. L'absence d'intelligence manifeste de la comtesse d'Artois fit le reste, elle était sans défense face aux détracteurs et médisants qui ne cherchaient à travers son infortune, qu'à affaiblir un peu plus une monarchie en difficulté et une Cour aux prises avec un nouveau phénomène de société, l'opinion publique. Néanmoins, l'affaire qui effleura l'honneur de Marie-Thérèse de Savoie entacha peu sa réputation et à travers ce parallèle on ne peut s'empêcher d'établir douloureusement une comparaison avec sa belle-soeur Marie-Antoinette dont la popularité fut irrémédiablement perdue avec l'Affaire du Collier. Pour la comtesse d'Artois les contemporains se gaussèrent davantage d'une princesse disgraciée par son manque d'attrait qui offrait avec les calomnies de Pierre Desgranges sur sa personnes, toutes les médisances d'une société impitoyable avec les faibles. Le salon de la Comtesse de Brionne en fit ses gorges chaudes, mais globalement le public ne put admettre la véracité d'une incartade de la comtesse d'Artois.
Le prince de Talleyrand lui-même n'y croyait pas : "Un garde du corps, un certain Desgranges, fils d'un maitre de poste d'Angoulème, la compromit indignement et à tort."
Bibliographie
La bibliographie que je présente s'appuie sur des Journaux intimes et Mémoires de contemporains, des biographies, des ouvrages sur des sujets particuliers sur l'armée ou les moeurs sous Louis XVI, et des articles de revues historiques spécialisées.
Néanmoins, j'ai eu accès à d'autres sources plus rares que je me réserve de divulguer dans une étude approfondie. D'autres sources, notamment étrangères, restent à consulter.
- BACHAUMONT (Louis Petit de)
Journal ou Mémoires secrets pour servir à l'Histoire de la République des Lettres depuis 1762/1777-1789, 36 vol.
- BOIGNE (Adèle d'Osmond, comtesse de)
Mémoires I. du règne de Louis XVI à 1820/Mercure de France/1999.
- BLANC (Olivier)
L'Amour à Paris au temps de Louis XVI/Perrin/2002
- BODINIER (Gilbert)
Les Gardes du corps de Louis XVI/Edition Mémoire et Documents, Service Historique de l'Armée de Terrre/2005
- BOMBELLES (Jean-Marie- marquis de)
Journal 1780-1784l/Ed. Grassion et Frans Durif/1977
- BOMBELLES (Marquis et Marquise de)
"Que je suis heureuse d'être ta femme", Lettres intimes 1778-1782/Tallandier/2009
- CASTELOT (André)
Charles X, la fin d'un monde/Perrin/1983
- LE NABOUR (Eric)
Charles X, le dernier roi/Ed. JC Lattes/1980
- LUCAS-DUBRETON (Jean)
Le Comte d'Artois, Charles X, le prince, l'émigré, le roi/Hachette/1927
- OBERKIRCH (Baronne d')
Mémoires sur la Cour de Louis XVI et la société française avant 1789/Mercure de France/2000
- PORQUET (CH)
La Comtesse d'Artois, de Versailles à Saint-Cloud/ Revue de l'Histoire de Versailles/1917-1918
- RAMPELBERG (René-Marie)
Le Ministre de la Maison du Roi 1783-1788, Baron de Breteuil/Economica/1975
- REISET(Vicomte de)
Le mariage du comte d'Artois/Revue des Etudes Historiques/1919
- VEDRENNE (Abbé)
Vie de Charles X/1878
- VERI (Joseph-Alphonse, Abbé de)
Journal/2 vol./1928
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
François Dumont (1751-1831)
La comtesse d'Artois (1756-1805)
Debout, dans un intérieur, en robe rayée composant un bouquet de fleurs
Miniature ovale sur ivoire
Photo : Christie's
Note de la maison de vente :
Marie-Thérèse d'Artois est née en 1756 à Turin. Le 16 novembre 1773 au château de Versailles, elle épouse Charles Philippe, comte d'Artois, frère du futur Louis XVI. L'union n'est pas heureuse mais la comtesse donne néanmoins quatre enfants au comte.
D'un caractère effacé et sans grande beauté, la cour de Versailles l'ignore et elle y reste silencieuse. Cependant elle reste proche de l'entourage de la reine Marie-Antoinette étant la cousine de Marie-Louise de Savoie, princesse de Lamballe (1749-1792), sa confidente.
Lors de la Révolution, elle fuit avec son époux et s'installe à Graz où elle meurt en 1805.
La comtesse d'Artois était une des premières grandes clientes du jeune François Dumont et lui resta fidèle jusqu'à son départ en exil en 1789 (voir: B. Hofstetter, "François Dumont, peintre de la Cour", Le Pays Lorrain, revue régionale trimestrielle illustrée, 92e année, vol. 76, n° 3, juillet-septembre 1995, pp. 189-190).
Invité- Invité
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Une réplique de ce tableau signée par Boze toujours, ayant appartenu à la duchesse de Berry et passée en vente chez Sotheby's en 2011 :
http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2011/princely-sale-l11309/lot.191.html
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Joseph Boze
Pastel, 1785
Collection de la duchesse de Berry
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Gouverneur Morris- Messages : 11708
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Merci Reinette pour tous ces extraits qui nous font revivre ces délicieuses années quatre-vingt du XVIIIème siècle
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
J'ajoute ici quelques portraits de la comtesse d'Artois...
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, vers 1775
Donné par la comtesse d’Artois au comte de Viry ; collection des ducs de Mortemart, château du Réveillon (Bourgogne), XIXe siècle
Une gravure du temps reprenant ce même portrait :
Sans mention de l'artiste peintre :
Portrait of the Comtesse d'Artois, seated half-length, in a pink silk dress with white lace and a plumed headdress
Oil on canvas, French school, c. 1780
Photo : Christie's
Ainsi que cette jolie représentation de la comtesse d'Artois et de la comtesse de Provence, avec leurs enfants :
Il valait mieux éviter le profil...
Comtesse d'Artois
Deny, Martial (graveur)
Desrais, Claude-Louis (dessinateur)
Basset le Jeune, André (éditeur)
Gravure aquarellée, XVIIIe siecle
Image : Château de Versailles
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, vers 1775
Donné par la comtesse d’Artois au comte de Viry ; collection des ducs de Mortemart, château du Réveillon (Bourgogne), XIXe siècle
Une gravure du temps reprenant ce même portrait :
Sans mention de l'artiste peintre :
Portrait of the Comtesse d'Artois, seated half-length, in a pink silk dress with white lace and a plumed headdress
Oil on canvas, French school, c. 1780
Photo : Christie's
Ainsi que cette jolie représentation de la comtesse d'Artois et de la comtesse de Provence, avec leurs enfants :
Il valait mieux éviter le profil...
Comtesse d'Artois
Deny, Martial (graveur)
Desrais, Claude-Louis (dessinateur)
Basset le Jeune, André (éditeur)
Gravure aquarellée, XVIIIe siecle
Image : Château de Versailles
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 15 Mar 2024, 21:19, édité 4 fois
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Par Gautier-Dagoty, Edouard
Anciennement attribué à Gautier-Dagoty, Jean-Baptiste-André
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Par Joseph Ducreux, 1775
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Invité- Invité
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Pardon mais ... Mme de Provence n'a jamais eu d'enfant.La nuit, la neige a écrit:
Ainsi que cette jolie représentation de la comtesse d'Artois et de la comtesse de Provence, avec leurs enfants :
: : :La nuit, la neige a écrit:
Il valait mieux éviter le profil...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
En effet, non. Je n'ai pas réfléchi en décrivant ce petit tableau ou cette miniature... :Mme de Sabran a écrit:
Pardon mais ... Mme de Provence n'a jamais eu d'enfant.
Étonnante représentation d'ailleurs.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
La Comtesse d'Artois est tantôt assez jolie, tantôt méchamment laide. C'est un personnage que je ne connais pas bien et il faudra que j'efface cette lacune, car je ne m'arrête pas qu'au physique. Mais, il y a tant et tant à connaître parmi les contemporains de la Reine, comment tout pallier ?
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Nous présentions ce portrait, ainsi que d'autres de la famille royale, dans ce sujet consacré au peintre Jean-Martial Frédou.
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2340-portraits-de-marie-antoinette-et-de-la-famille-royale-par-jean-martial-fredou?highlight=fredou
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2340-portraits-de-marie-antoinette-et-de-la-famille-royale-par-jean-martial-fredou?highlight=fredou
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
.
Je propulse ici la solution de votre énigme, mon cher Dominique .
Je propulse ici la solution de votre énigme, mon cher Dominique .
Dominique Poulin a écrit:Je donne la réponse, l'énigme est trop vague ou trop spécialisée.
La comtesse d'Artois, en tant que mère du duc d'Angouleme et belle-mère de Madame Royale, se devait d'assister à leur mariage à Mitau en 1799, en Courlande Russe.
Installée depuis peu, à Klagenfurt, en Autriche, le voyage pour elle s'avérait long et onéreux, mais pas impossible et de plus les Français n'occupaient pas les régions qu'elle devait traverser.
Louis XVIII avait été mécontent de l'installation de Marie-Therese de Savoie en Autriche, d'une part parce qu'elle en avait fait la demande sans lui demander, d'autre part parce que sur le fond il était contre une installation dans les États des Habsbourgs. Il existe une lettre de Louis XVIII au comte d'Artois qui témoigne de son sentiment :
"Mais en mettant les choses au pis, et en supposant qu'on sera obligé de quitter le Piémont, il est impossible de songer à un établissement durable en Autriche italienne ou allemande, et il faut pourvoir au futur."
Louis XVIII, en négociations avec Vienne pour le mariage de Madame Royale, était mal disposé contre la Comtesse d'Artois qui pensait s'installer en Autriche. Or, le prétendant craignait que la démarche de sa belle-soeur ne retarde encore le mariage royal.
La comtesse d'Artois s'établit bien à Klagenfurt en Autriche début 1799, mais dans la foulée elle fut obligée de renoncer au mariage de Mitau au printemps, n'ayant pu obtenir de nouveau passeport pour voyager, soit par la mauvaise volonté des autorités autrichiennes, soit par "les malveillances" de Louis XVIII à ce sujet dont parle l'historien Ernest Daudet.
Sources :
- Louis XVIII et le Comte d'Artois de Ernest Daudet/ Revue des Deux Mondes/ 1906.
- Les Bourbons et la Russie pendant la Révolution Française de Ernest Daudet/ 1886.
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
C'est très gentil et aimable de votre part Eléonore. Merci.
Dominique Poulin- Messages : 6955
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Mais non, mais non, c'est un plaisir .
Je saute chercher un vase !
Je saute chercher un vase !
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Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Vous ajoutez, dubitatif ...
Dominique Poulin a écrit:A titre anecdotique, un livre a été récemment publié sur le duc d'Angoulême, sous le nom de "Louis XIX". Je ne me souviens plus de l'auteur, ni l'éditeur... Perrin ou Fayard.
A priori l'auteur ne dit mot de l'impuissance du duc, à savoir s'il l'a été ou pas...
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
C'est bien celui ci et je viens de vous le dire par mp !
Dominique Poulin- Messages : 6955
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
... et je viens de vous répondre de même !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois
Dominique Poulin a écrit:
La comtesse d'Artois s'établit bien à Klagenfurt en Autriche début 1799, mais dans la foulée elle fut obligée de renoncer au mariage de Mitau au printemps, n'ayant pu obtenir de nouveau passeport pour voyager, soit par la mauvaise volonté des autorités autrichiennes, soit par "les malveillances" de Louis XVIII à ce sujet dont parle l'historien Ernest Daudet.
C'est quoi, ces malveillances ? Louis XVIII ne pouvait pas interdire à sa belle-soeur d'assister au mariage de son fils !
Quel sale type !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
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