Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
Je crée ce sujet pour répertorier quelques unes des meilleures pièces passées aux enchères ces dernières années. :n,,;::::!!!:
Pour commencer, ce portrait à la plume annoncé à la vente chez Eric Pillon pour le 14 octobre 2012 ... et retiré à la dernière minute des enchères !
Jean-Joseph BERNARD - né en 1740 à Lunéville
PORTRAIT DE PROFIL DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
Plume et aquarelle.
47 x 38 dans un format ovale
Jean-Joseph BERNARD, portraitiste à la plume, auteur de plusieurs portraits des souverains en 1778, 1781 et 1791.
Bibliographie : Itinéraires du patrimoine n°53.Lucien BIOT et Pierre CHANEL.
Bernard portraitiste en trait de plume, musée du château, Lunéville, Meurthe et Moselle.
Metz, éditions Serpenoise, 1994
Estimation : 600 / 800 €
Pour commencer, ce portrait à la plume annoncé à la vente chez Eric Pillon pour le 14 octobre 2012 ... et retiré à la dernière minute des enchères !
Jean-Joseph BERNARD - né en 1740 à Lunéville
PORTRAIT DE PROFIL DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
Plume et aquarelle.
47 x 38 dans un format ovale
Jean-Joseph BERNARD, portraitiste à la plume, auteur de plusieurs portraits des souverains en 1778, 1781 et 1791.
Bibliographie : Itinéraires du patrimoine n°53.Lucien BIOT et Pierre CHANEL.
Bernard portraitiste en trait de plume, musée du château, Lunéville, Meurthe et Moselle.
Metz, éditions Serpenoise, 1994
Estimation : 600 / 800 €
Dernière édition par Cosmo le Lun 24 Mar 2014, 01:56, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Osenat le 2 décembre 2012, ce tableau de Jean Alcide Henri BOICHARD :
BOICHARD Jean Alcide Henri (1817-)
Ecole Française du XIXe siècle
La Reine Marie-Antoinette à la prison de la Conciergerie
Huile sur toile signée en bas à droite « Alcide Boichard » (Réentoilée)
Cadre en bois doré.
81 x 64.5 cm
Exposition : Salon de 1865, n° 224
Estimation : 3.000 / 3.500 euros
BOICHARD Jean Alcide Henri (1817-)
Ecole Française du XIXe siècle
La Reine Marie-Antoinette à la prison de la Conciergerie
Huile sur toile signée en bas à droite « Alcide Boichard » (Réentoilée)
Cadre en bois doré.
81 x 64.5 cm
Exposition : Salon de 1865, n° 224
Estimation : 3.000 / 3.500 euros
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Fraysse et Associés le 5 décembre 2012 :
- Souvenirs de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI.
Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d'un anneau d'argent gravé de l'inscription «11 Août 1792, Louis 16 Captif congédiant d'Aubier, la Reine lui donna ce souvenir».
Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros
Note de l’expert :
Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm - Longueur: 33,5 cm - Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l'étui: Hauteur: 73 cm - Diamètre: 3,2 cm.
Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance.
En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d'Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l'issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d'Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier.
Le lendemain, le Baron d'Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu'elle accepta aussitôt.
Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l'avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d'Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d'or qu'il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs.
Elles constituent aujourd'hui un témoignage exceptionnel d'une journée historique, charnière dans l'histoire de France, qui scellat le sort des souverains.
Bibliographie: Récit de l'Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont- Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912
- Souvenirs de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI.
Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d'un anneau d'argent gravé de l'inscription «11 Août 1792, Louis 16 Captif congédiant d'Aubier, la Reine lui donna ce souvenir».
Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros
Note de l’expert :
Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm - Longueur: 33,5 cm - Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l'étui: Hauteur: 73 cm - Diamètre: 3,2 cm.
Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance.
En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d'Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l'issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d'Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier.
Le lendemain, le Baron d'Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu'elle accepta aussitôt.
Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l'avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d'Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d'or qu'il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs.
Elles constituent aujourd'hui un témoignage exceptionnel d'une journée historique, charnière dans l'histoire de France, qui scellat le sort des souverains.
Bibliographie: Récit de l'Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont- Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Michaan's Auctions à Alameda (Californie) le 3 février 2013, cette carte de voeux signée "Marie-Antoinette" par Beaugeard, avec un beau cachet.
"Je désire bien véritablement trouver les occasions de vous en témoigner ma sensibilité en vous donnant des preuves de ma bienveillance" dit la reine ! :
Me suis toujours demandé à qui cette lettre était adressée.
Estimation : 1.500 USD / 3.000 USD.
"Je désire bien véritablement trouver les occasions de vous en témoigner ma sensibilité en vous donnant des preuves de ma bienveillance" dit la reine ! :
Me suis toujours demandé à qui cette lettre était adressée.
Estimation : 1.500 USD / 3.000 USD.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Christie's Paris le 29 avril 2013, ce document pour le moins étrange signé, selon la maison de ventes, "von Marie-Antoinette". Von?
Le "marie antoinette" paraît authentique. M'est avis que le "von" est en réalité un "bon".
MARIE-ANTOINETTE (1755-1793). Pièce signée "von Marie Antoinette", datée du 5 juillet 1792. Une page in-4 (316 x 201 mm). Encre sur papier. (Traces de pliure, pâle mouillure marginale, petite étiquette postérieure imprimée avec mention "Queen Marie Antoinette" contrecollée en pied du document, petites traces d'ancien montage au verso.)
Document portant sur l'augmentation des gages de gardes suisses du château de Saint-Cloud. "Les 5 Suisses d'appartement au château de St Cloud se trouvant privés, par le nouvel ordre de chose, des 1687 l[ivres] t[ournois] 10 s[ols] qui leur avoient été accordés annuellement par le Roy sur la ferme générale", leurs gages ne se "montent pour chacun qu'a 500 l.t. par année, ce qui seroit actuellement insufisant pour les faire subsister..." L'intendant de Saint-Cloud prie donc la reine de pourvoir à un supplément de gages. "L'intendant croit donc qu'il seroit de la justice de la Reine de porter ce supplement de gages a cent pistoles par annee pour les 5 Suisses [...] a compter du 1er janvier 1791 [date à laquelle] ces Suisses ont cessé de jouir du traitement qui leur avoit été accordé par le Roy".
Le château de Saint-Cloud avait été acquis par la Couronne en 1784, pour Marie-Antoinette. Il appartenait auparavant à la maison d'Orléans. Ce projet d'augmentation des gages, approuvé par la reine, vise à remettre les suisses d'appartement "au moins sur le même pied où ils étaient du tems de feu M. le Duc d'Orléans". BELLE PIÈCE SIGNÉE PAR MARIE-ANTOINETTE.
Estimation : 5.000 EUR / 8.000 EUR
Le "marie antoinette" paraît authentique. M'est avis que le "von" est en réalité un "bon".
MARIE-ANTOINETTE (1755-1793). Pièce signée "von Marie Antoinette", datée du 5 juillet 1792. Une page in-4 (316 x 201 mm). Encre sur papier. (Traces de pliure, pâle mouillure marginale, petite étiquette postérieure imprimée avec mention "Queen Marie Antoinette" contrecollée en pied du document, petites traces d'ancien montage au verso.)
Document portant sur l'augmentation des gages de gardes suisses du château de Saint-Cloud. "Les 5 Suisses d'appartement au château de St Cloud se trouvant privés, par le nouvel ordre de chose, des 1687 l[ivres] t[ournois] 10 s[ols] qui leur avoient été accordés annuellement par le Roy sur la ferme générale", leurs gages ne se "montent pour chacun qu'a 500 l.t. par année, ce qui seroit actuellement insufisant pour les faire subsister..." L'intendant de Saint-Cloud prie donc la reine de pourvoir à un supplément de gages. "L'intendant croit donc qu'il seroit de la justice de la Reine de porter ce supplement de gages a cent pistoles par annee pour les 5 Suisses [...] a compter du 1er janvier 1791 [date à laquelle] ces Suisses ont cessé de jouir du traitement qui leur avoit été accordé par le Roy".
Le château de Saint-Cloud avait été acquis par la Couronne en 1784, pour Marie-Antoinette. Il appartenait auparavant à la maison d'Orléans. Ce projet d'augmentation des gages, approuvé par la reine, vise à remettre les suisses d'appartement "au moins sur le même pied où ils étaient du tems de feu M. le Duc d'Orléans". BELLE PIÈCE SIGNÉE PAR MARIE-ANTOINETTE.
Estimation : 5.000 EUR / 8.000 EUR
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente le 18 mai 2013 chez Van Ham à Cologne, ce portrait en cire du marquis de Bombelles.
Wax Portrait of Marc Marie Marquis de Bombelles.
France. 19th C.
Coloured wax. Glass-covered brass frame. Inscriptions relating to Bombelles on verso. 11,5x9,5cm. Condition B.
Marc Marie Marquis de Bombelles was first ambassador to Portugal and then to Austria under Louis XVI. He emigrated to Switzerland during the revolution and joined the monastery of Brno after the death of his wife. He returned to France in 1815 and became the Bishop of Amiens in 1819.
Estimation : 1.400 / 1.600 EUR.
Wax Portrait of Marc Marie Marquis de Bombelles.
France. 19th C.
Coloured wax. Glass-covered brass frame. Inscriptions relating to Bombelles on verso. 11,5x9,5cm. Condition B.
Marc Marie Marquis de Bombelles was first ambassador to Portugal and then to Austria under Louis XVI. He emigrated to Switzerland during the revolution and joined the monastery of Brno after the death of his wife. He returned to France in 1815 and became the Bishop of Amiens in 1819.
Estimation : 1.400 / 1.600 EUR.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
Majesté a écrit:
C'est un superbe portrait... En connaît-on les dimensions?
.
Oui, magnifique ! boudoi30 C'est une réplique, par Callet, de l'original. Il est aux dimensions de l'original. Enorme donc. Il appartenait à Turgot.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Sotheby's Paris le 27 juin 2013, ce portrait de Madame de Pompadour par François-Hubert Drouais, adjugé 85.500 euros.
Lot 62
François Hubert Drouais
PARIS 1727 - 1775
PORTRAIT DE MADAME DE POMPADOUR
FRANÇOIS HUBERT DROUAIS ; PORTRAIT OF MADAM DE POMPADOUR ; OIL ON CANVAS
Estimation: 70,000 - 100,000 EUR
Huile sur toile
81 x 65 cm
Provenance
Selon la tradition familiale:
Provenant des appartements de Louis XVI;
Collection de Mr Bertin, ministre des menus plaisirs de Louis XVI (voir opus cité infra);
Offert par ce dernier à Mr Desvoyes, son chef de cabinet après 1793;
Legué par ce dernier à son fils adoptif Mr Droz Desvoyes;
Acquit auprès de ce dernier par Stéphane Larsonnier avant 1876;
Par descendance dans la famille des actuels propriétaires
Description
La provenance de ce merveilleux portrait de la Marquise de Pompadour nous est connue par une lettre écrite par monsieur Droz Desvoyes au gendre de Stéphane Larsonnier (à qui il avait vendu le tableau) en 1876. Dans ce courrier l'auteur explique toute la provenance du tableau et son lien avec le cabinet du roi:
« Dans ma famille depuis près de 100 ans, quand je le vendis à Stéphane Larsonnier. Je lui ai proposé un prix, il l’a accepté. La Pompadour était dans les appartements de Louis XVI. Pour un motif ou un autre, probablement par austérité de mœurs, il pria un jour M. Bertin, son ministre des menus plaisirs de la faire enlever. M. Bertin était d’une grande noblesse du Périgord, appartenant aux Jumilhac et aux Monferrand. J’ai même vu et connu des membres de cette famille, quand j’ai administré un des arrondissements de ce département (celui de Ribérac à la fin des années 1850).
Lorsque 1793 arriva, M. Bertin émigra au plus vite, chargeant de toutes ses affaires M. Desvoyes, mon père adoptif. Les affaires terminées, M. Bertin, très reconnaissant envers M. Desvoyes qui était chef de son cabinet et son ami, pour toutes ses peines et les dangers qu’il avait courus, lui donna de grandes marques d’affection et lui laissa beaucoup d’objets précieux qui se trouvaient dans son cabinet de travail. Parmi ces objets d’art, se trouvait entre autres, le portrait de la Pompadour. Seul héritier de M. Desvoyes, tout me revint. ».
Le portrait, dont il est question ici, est l'un des portraits les plus célèbres de François-Hubert Drouais dont nous connaissons plusieurs versions. En effet, il existe un très grand portrait en pied de Madame de Pompadour à son métier à broder (aujourd'hui conservé à la National Gallery de Londres, numéro d'inventaire NG 6440). Notre tableau est probablement une seconde version autographe, de plus petit format et ne reprenant que le portrait en buste, du grand modèle ayant appartenu au Marquis de Marigny, frère de la Marquise. Les carnations et les détails des dentelles et du tissu de la robe sont typiques de la matière légère et mousseuse du grand portraitiste de la seconde moitiée du XVIIIe siècle, une légère intervention de l'atelier du Maître dans l'extrême partie basse de l'oeuvre peut être envisagée.
Il existe un autre portrait de madame de Pompadour portant la même tenue au dos duquel il y a une inscription du peintre: Peint par Drouais le fils / la tête retouchée d'après / nature en juin 1763. Ce merveilleux portrait, sur lequel on retrouve la belle matière du nôtre est aujourd'hui conservé au musée des Beaux Arts d'Orléans (inv. 385).
L'oeuvre d'Orléans, que l'on croyait être une étude pour le visage du grand portrait a été réalisé le mois suivant le visage de la Marquise sur le tableau de Londres qui est lui daté d'avril 1763. Aussi le tableau que nous présentons s'incrit dans la même lignée que ce portrait. Il s'agit d'une oeuvre plus modeste, postérieure au grand portrait mais autographe de Drouais fils.
Il est d'ailleurs très intéressant de voir que pour représenter Madame de Pompadour, personnage très important de son temps, le peintre s'est appliqué sur le visage. Le grand tableau de Londres a d'ailleurs été peint en deux temps et le visage est peint sur une toile qui a été insérée par des coutures dans un tableau de plus grandes dimensions. Cela s'explique car le portrait à été peint avec un grand soucis de réalisme, d'après nature. La marquise de Pompadour porte ici une merveilleuse "robe à la française" aux motifs dit perses. Elle a les cheveux coiffés sous un petit bonnet fermé par un ruban, c'etait une coiffure typique pour les femmes d'un certain âge, à l'époque la Marquise est âgée de 41 ans.
Après le merveilleux Portrait de madame de Pompadour peint par François Boucher en 1756 (Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich, inv. H.u.W.18) qui est l'image même de la Marquise à l'apogée de sa carrière puisqu'elle venait d'être nommée dame surnuméraire du palais de la Reine, notre tableau est la dernière image laissée de la Marquise, peinte un peu avant son décès survenu en 1764, date à laquelle Drouais acheva le grand tableau de Londres qui appartint à son frère, le Marquis de Marigny.
Lot 62
François Hubert Drouais
PARIS 1727 - 1775
PORTRAIT DE MADAME DE POMPADOUR
FRANÇOIS HUBERT DROUAIS ; PORTRAIT OF MADAM DE POMPADOUR ; OIL ON CANVAS
Estimation: 70,000 - 100,000 EUR
Huile sur toile
81 x 65 cm
Provenance
Selon la tradition familiale:
Provenant des appartements de Louis XVI;
Collection de Mr Bertin, ministre des menus plaisirs de Louis XVI (voir opus cité infra);
Offert par ce dernier à Mr Desvoyes, son chef de cabinet après 1793;
Legué par ce dernier à son fils adoptif Mr Droz Desvoyes;
Acquit auprès de ce dernier par Stéphane Larsonnier avant 1876;
Par descendance dans la famille des actuels propriétaires
Description
La provenance de ce merveilleux portrait de la Marquise de Pompadour nous est connue par une lettre écrite par monsieur Droz Desvoyes au gendre de Stéphane Larsonnier (à qui il avait vendu le tableau) en 1876. Dans ce courrier l'auteur explique toute la provenance du tableau et son lien avec le cabinet du roi:
« Dans ma famille depuis près de 100 ans, quand je le vendis à Stéphane Larsonnier. Je lui ai proposé un prix, il l’a accepté. La Pompadour était dans les appartements de Louis XVI. Pour un motif ou un autre, probablement par austérité de mœurs, il pria un jour M. Bertin, son ministre des menus plaisirs de la faire enlever. M. Bertin était d’une grande noblesse du Périgord, appartenant aux Jumilhac et aux Monferrand. J’ai même vu et connu des membres de cette famille, quand j’ai administré un des arrondissements de ce département (celui de Ribérac à la fin des années 1850).
Lorsque 1793 arriva, M. Bertin émigra au plus vite, chargeant de toutes ses affaires M. Desvoyes, mon père adoptif. Les affaires terminées, M. Bertin, très reconnaissant envers M. Desvoyes qui était chef de son cabinet et son ami, pour toutes ses peines et les dangers qu’il avait courus, lui donna de grandes marques d’affection et lui laissa beaucoup d’objets précieux qui se trouvaient dans son cabinet de travail. Parmi ces objets d’art, se trouvait entre autres, le portrait de la Pompadour. Seul héritier de M. Desvoyes, tout me revint. ».
Le portrait, dont il est question ici, est l'un des portraits les plus célèbres de François-Hubert Drouais dont nous connaissons plusieurs versions. En effet, il existe un très grand portrait en pied de Madame de Pompadour à son métier à broder (aujourd'hui conservé à la National Gallery de Londres, numéro d'inventaire NG 6440). Notre tableau est probablement une seconde version autographe, de plus petit format et ne reprenant que le portrait en buste, du grand modèle ayant appartenu au Marquis de Marigny, frère de la Marquise. Les carnations et les détails des dentelles et du tissu de la robe sont typiques de la matière légère et mousseuse du grand portraitiste de la seconde moitiée du XVIIIe siècle, une légère intervention de l'atelier du Maître dans l'extrême partie basse de l'oeuvre peut être envisagée.
Il existe un autre portrait de madame de Pompadour portant la même tenue au dos duquel il y a une inscription du peintre: Peint par Drouais le fils / la tête retouchée d'après / nature en juin 1763. Ce merveilleux portrait, sur lequel on retrouve la belle matière du nôtre est aujourd'hui conservé au musée des Beaux Arts d'Orléans (inv. 385).
L'oeuvre d'Orléans, que l'on croyait être une étude pour le visage du grand portrait a été réalisé le mois suivant le visage de la Marquise sur le tableau de Londres qui est lui daté d'avril 1763. Aussi le tableau que nous présentons s'incrit dans la même lignée que ce portrait. Il s'agit d'une oeuvre plus modeste, postérieure au grand portrait mais autographe de Drouais fils.
Il est d'ailleurs très intéressant de voir que pour représenter Madame de Pompadour, personnage très important de son temps, le peintre s'est appliqué sur le visage. Le grand tableau de Londres a d'ailleurs été peint en deux temps et le visage est peint sur une toile qui a été insérée par des coutures dans un tableau de plus grandes dimensions. Cela s'explique car le portrait à été peint avec un grand soucis de réalisme, d'après nature. La marquise de Pompadour porte ici une merveilleuse "robe à la française" aux motifs dit perses. Elle a les cheveux coiffés sous un petit bonnet fermé par un ruban, c'etait une coiffure typique pour les femmes d'un certain âge, à l'époque la Marquise est âgée de 41 ans.
Après le merveilleux Portrait de madame de Pompadour peint par François Boucher en 1756 (Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich, inv. H.u.W.18) qui est l'image même de la Marquise à l'apogée de sa carrière puisqu'elle venait d'être nommée dame surnuméraire du palais de la Reine, notre tableau est la dernière image laissée de la Marquise, peinte un peu avant son décès survenu en 1764, date à laquelle Drouais acheva le grand tableau de Londres qui appartint à son frère, le Marquis de Marigny.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
Majesté a écrit:Le prix paraît dérisoire...
.
Oui, il a été adjugé 400 EUR au final (hors frais). Disons que c'est gentil, mais ce n'est pas une grande peinture. : Sa tête est étrange (pas sur le Vigée-Lebrun que tu viens de poster, mais sur le portrait vendu chez Kapandji Morhange l'année dernière).
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente le 7 juin 2013 chez Damien Libert, ce portrait du prince de Polignac :
École Française du XIXe siècle
LE PRINCE DE POLIGNAC, PAIR DE FRANCE Huile sur toile, dédicacée vers la gauche "souvenir d'amitié, le Prince de Polignac à Monsieur Mandaroux Vertamy, l'un de ses défenseurs (Ham), 1831". (Rentoilée). Haut.: 115 cm - Larg.: 88 cm Important cadre à palmettes et rinceaux en bois et composition dorée (quelques manques)
Estimation : 3.000 EUR / 4.000 EUR
École Française du XIXe siècle
LE PRINCE DE POLIGNAC, PAIR DE FRANCE Huile sur toile, dédicacée vers la gauche "souvenir d'amitié, le Prince de Polignac à Monsieur Mandaroux Vertamy, l'un de ses défenseurs (Ham), 1831". (Rentoilée). Haut.: 115 cm - Larg.: 88 cm Important cadre à palmettes et rinceaux en bois et composition dorée (quelques manques)
Estimation : 3.000 EUR / 4.000 EUR
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente le 26 juin 2013 chez Cornette de Saint-Cyr, ce portrait de la duchesse de Saulx-Tavannes, dame du Palais de Marie-Antoinette. Adjugé 2.500 EUR.
Ecole FRANCAISE vers 1760, entourage de Marianne LOIR
Portrait de Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand, duchesse de Saulx –Tavannes, mariée en 1759, en bergère
Pastel
54 x 44 cm
Porte une inscription au dos … Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand, duchesse de Saulx –Tavannes, mariée en 1759, Dame du Palais de la / reine Marie Antoinette
Porte une ancienne étiquette au dos n°12
Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand est née en 1739 . Elle mourut vers 1793.
En 1759, elle épousa Casimir, duc de Saulx Tavannes, dont elle se sépara en 1772.
Elle occupa la charge de Dame de palais auprès de la reine Marie-Antoinette.
Ecole FRANCAISE vers 1760, entourage de Marianne LOIR
Portrait de Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand, duchesse de Saulx –Tavannes, mariée en 1759, en bergère
Pastel
54 x 44 cm
Porte une inscription au dos … Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand, duchesse de Saulx –Tavannes, mariée en 1759, Dame du Palais de la / reine Marie Antoinette
Porte une ancienne étiquette au dos n°12
Marie Eléonore Eugénie de Lévis Châteaumorand est née en 1739 . Elle mourut vers 1793.
En 1759, elle épousa Casimir, duc de Saulx Tavannes, dont elle se sépara en 1772.
Elle occupa la charge de Dame de palais auprès de la reine Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente chez Villanfray & Associés le 26 juin 2013, ce groupe en marbre représentant Madame Royale. Adjugé 22.000 EUR.
Portrait de Madame Royale (1778-1851)
Groupe en marbre
Haut. : 50 cm ; Larg. base : 24 cm.
Estimation : 20 000 - 25 000 euros
Note de l’expert :
Oeuvre en rapport :
-L'enfant aux coussins. Groupe en biscuit de Sèvres ---- Versailles, musée national du château, inv. : MV 9149
De 1715 à 1789, Les portraits d'enfants dérivent pour une part de la tradition du grand siècle, à laquelle s'ajoute le réalisme pénétrant d'une époque raffinée puis une sensibilité attachée à rendre ces portraits sans atours et sans prétexte de genre, faits pour un cercle intime et familial, avec parfois un sentimentalisme à la Jean-Jacques Rousseau. C'est le cas de ce groupe représentant Marie-Thérèse de France née le 9 décembre 1778, appelée Madame royale, ou encore « Mousseline » par sa mère la reine Marie-Antoinette.
Bla, bla, bla...
Directeur des ateliers de sculpture à la manufacture royale de Sèvres en 1773, Boizot donne les modèles de plus de 150 bustes, statuettes et groupes en biscuit qui expriment de manière significative les goûts et les modes sous le règne de Louis XVI. Parmi eux figure un groupe représentant Madame Royale et le Dauphin jouant sur un carreau en 1782-1783 ainsi que celui représentant Madame Royale intitulé plus tard « L'enfant aux coussins », dont une version a récemment été acquise par le château de Versailles.
Ce dernier biscuit renvoie à ce beau marbre inédit qui, tout en gardant la même composition, présente quelques différences. Alors que sur le biscuit, la jeune enfant repose sur deux coussins, ici, elle est assise sur une base rocaille couverte d'un voile qu'elle agrippe à la main. Familier de la famille royale, Boizot a déjà fait le portrait de Marie-Antoinette à deux reprises, en 1774 et 1775. Ils durent satisfaire la reine puisqu'elle lui commande en 1777 deux autres bustes en marbre conservés à Versailles, celui de son frère Joseph II et celui de Louis XVI, auxquels s'ajoute un autre portrait de la reine pour le ministère des Affaires étrangères en 1781 (Paris, musée du Louvre, Inv. : R.F. 4515).
Bien que non signé comme le buste de la reine du musée du Louvre, c'est probablement à lui que revient l'exécution de ce groupe réunissant virtuosité technique, maîtrise de la gestuelle et justesse de l'expression.
Portrait de Madame Royale (1778-1851)
Groupe en marbre
Haut. : 50 cm ; Larg. base : 24 cm.
Estimation : 20 000 - 25 000 euros
Note de l’expert :
Oeuvre en rapport :
-L'enfant aux coussins. Groupe en biscuit de Sèvres ---- Versailles, musée national du château, inv. : MV 9149
De 1715 à 1789, Les portraits d'enfants dérivent pour une part de la tradition du grand siècle, à laquelle s'ajoute le réalisme pénétrant d'une époque raffinée puis une sensibilité attachée à rendre ces portraits sans atours et sans prétexte de genre, faits pour un cercle intime et familial, avec parfois un sentimentalisme à la Jean-Jacques Rousseau. C'est le cas de ce groupe représentant Marie-Thérèse de France née le 9 décembre 1778, appelée Madame royale, ou encore « Mousseline » par sa mère la reine Marie-Antoinette.
Bla, bla, bla...
Directeur des ateliers de sculpture à la manufacture royale de Sèvres en 1773, Boizot donne les modèles de plus de 150 bustes, statuettes et groupes en biscuit qui expriment de manière significative les goûts et les modes sous le règne de Louis XVI. Parmi eux figure un groupe représentant Madame Royale et le Dauphin jouant sur un carreau en 1782-1783 ainsi que celui représentant Madame Royale intitulé plus tard « L'enfant aux coussins », dont une version a récemment été acquise par le château de Versailles.
Ce dernier biscuit renvoie à ce beau marbre inédit qui, tout en gardant la même composition, présente quelques différences. Alors que sur le biscuit, la jeune enfant repose sur deux coussins, ici, elle est assise sur une base rocaille couverte d'un voile qu'elle agrippe à la main. Familier de la famille royale, Boizot a déjà fait le portrait de Marie-Antoinette à deux reprises, en 1774 et 1775. Ils durent satisfaire la reine puisqu'elle lui commande en 1777 deux autres bustes en marbre conservés à Versailles, celui de son frère Joseph II et celui de Louis XVI, auxquels s'ajoute un autre portrait de la reine pour le ministère des Affaires étrangères en 1781 (Paris, musée du Louvre, Inv. : R.F. 4515).
Bien que non signé comme le buste de la reine du musée du Louvre, c'est probablement à lui que revient l'exécution de ce groupe réunissant virtuosité technique, maîtrise de la gestuelle et justesse de l'expression.
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente le 26 juin 2013 chez Millon, ces deux portraits du duc de Berry (futur Louis XVI) et du duc de Bourgogne, par Jean-Martial Fredou. Adjugés 9.000 EUR chacun (18.000 EUR au total). Acquis par le château de Versailles.
Lot n°35
Jean Martial FREDOU (Fontenay-le-Père 1711 - Versailles 1795)
Portrait du duc de Bourgogne, frère ainé du duc de Berry futur Louis XVI Toile 65 x 55 cm Inscription au revers Louis, Joseph, Xavier de France, Duc de Bourgogne, mort à Versailles le 22 mars 1761 âgé de 9 ans et demi.Donné par Mr le Dauphin à . Monsieur le Marquis de Sinety en 1768 peint par Fredou.
Lot n°36
Jean Martial FREDOU (Fontenay-le-Père 1711 - Versailles 1795)
Portrait du duc de Berry, futur Louis XVI Toile 64,5 x 53 cm .
Voici l'article de la Tribune de l'art au sujet de cette vente.
Deux portraits de Jean-Martial Frédou acquis par Versailles
26/6/13 - Acquisitions - Versailles, Musée national du château et des Trianon - Aujourd’hui 26 juin, à l’Hôtel Drouot, passaient en vente une paire de portraits de Jean-Martial Frédou représentant le duc de Berry, futur Louis XVI, et le duc de Bourgogne, son frère aîné. Les deux œuvres, évidemment des pendants entourés de beaux cadres identiques, étaient cependant vendues séparément, une pratique commerciale particulièrement regrettable. Fort heureusement, les deux tableaux ne seront pas séparés puisqu’ils ont été acquis par le château de Versailles pour 9 000 € chacun sans les frais (après enchères, sans préemption).
Nommé peintre du roi en 1755, Frédou fut un portraitiste prolixe, au pastel et à l’huile, à la fois de compositions originales et de copies d’après d’autres artistes comme Alexandre Roslin, Maurice Quentin de la Tour ou Jean-Marc Nattier. En 1761, on lui commanda onze portraits des enfants royaux en habits de hussard, dont celui du duc de Bourgogne, mort cette année là, qui se retrouve presque identique dans ce tableau1 ou dans un pastel du même artiste déjà conservé à Versailles et daté de 1760 (ill. 3).
Les deux œuvres ont donc probablement été peintes vers 1760. Le portrait du duc de Bourgogne porte au dos l’inscription : « Louis, Joseph, Xavier de France, Duc de Bourgogne, mort à Versailles le 22 mars 1761 âgé de 9 ans et demi. Donné par Mr le Dauphin à Monsieur le Marquis de Sinety en 1768 peint par Fredou » ; il était conservé, avec son pendant, au château de Misy, en Seine-et-Marne, un monument historique également récemment mis en vente. Dans la même vacation, un portrait au pastel de Jean de La Barde, Marquis de Marolles, conseiller d’’État, par Robert Nanteuil, avait la même provenance...
http://www.latribunedelart.com/deux-portraits-de-jean-martial-fredou-acquis-par-versailles
Lot n°35
Jean Martial FREDOU (Fontenay-le-Père 1711 - Versailles 1795)
Portrait du duc de Bourgogne, frère ainé du duc de Berry futur Louis XVI Toile 65 x 55 cm Inscription au revers Louis, Joseph, Xavier de France, Duc de Bourgogne, mort à Versailles le 22 mars 1761 âgé de 9 ans et demi.Donné par Mr le Dauphin à . Monsieur le Marquis de Sinety en 1768 peint par Fredou.
Lot n°36
Jean Martial FREDOU (Fontenay-le-Père 1711 - Versailles 1795)
Portrait du duc de Berry, futur Louis XVI Toile 64,5 x 53 cm .
Voici l'article de la Tribune de l'art au sujet de cette vente.
Deux portraits de Jean-Martial Frédou acquis par Versailles
26/6/13 - Acquisitions - Versailles, Musée national du château et des Trianon - Aujourd’hui 26 juin, à l’Hôtel Drouot, passaient en vente une paire de portraits de Jean-Martial Frédou représentant le duc de Berry, futur Louis XVI, et le duc de Bourgogne, son frère aîné. Les deux œuvres, évidemment des pendants entourés de beaux cadres identiques, étaient cependant vendues séparément, une pratique commerciale particulièrement regrettable. Fort heureusement, les deux tableaux ne seront pas séparés puisqu’ils ont été acquis par le château de Versailles pour 9 000 € chacun sans les frais (après enchères, sans préemption).
Nommé peintre du roi en 1755, Frédou fut un portraitiste prolixe, au pastel et à l’huile, à la fois de compositions originales et de copies d’après d’autres artistes comme Alexandre Roslin, Maurice Quentin de la Tour ou Jean-Marc Nattier. En 1761, on lui commanda onze portraits des enfants royaux en habits de hussard, dont celui du duc de Bourgogne, mort cette année là, qui se retrouve presque identique dans ce tableau1 ou dans un pastel du même artiste déjà conservé à Versailles et daté de 1760 (ill. 3).
Les deux œuvres ont donc probablement été peintes vers 1760. Le portrait du duc de Bourgogne porte au dos l’inscription : « Louis, Joseph, Xavier de France, Duc de Bourgogne, mort à Versailles le 22 mars 1761 âgé de 9 ans et demi. Donné par Mr le Dauphin à Monsieur le Marquis de Sinety en 1768 peint par Fredou » ; il était conservé, avec son pendant, au château de Misy, en Seine-et-Marne, un monument historique également récemment mis en vente. Dans la même vacation, un portrait au pastel de Jean de La Barde, Marquis de Marolles, conseiller d’’État, par Robert Nanteuil, avait la même provenance...
http://www.latribunedelart.com/deux-portraits-de-jean-martial-fredou-acquis-par-versailles
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
Et il avait seulement vingt ans, vingt-et-un ans sur ce portrait??? Au secours!
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
En vente le 19 septembre 2013 chez Christie's London, ce pare-feu qui proviendrait de Marie-Antoinette et du château des Tuileries. Adjugé 7.500 GBP.
Lot Description :
A LOUIS XVI GILTWOOD FIRESCREEN
ATTRIBUTED TO TOUSSAINT FOLIOT IN COLABORATION WITH JEAN-BAPTISTE BOULARD, CIRCA 1785
The arched panelled frame with moulded inner edge and carved with beading and acanthus, the moulded outer edges carved with berried laurel, with a berried bronze handle, on reeded scroll feet carved with acanthus, with a tapestry panel depicting a flower-filled vase to one side and faded crimson cut-velvet to the other, the panel designed to rise
43 in. (109 cm.) high; 26¾ in. (68 cm.) wide; 15¾ in. (40 cm.) deep
Provenance
Possibly Queen Marie-Antoinette, (1755-1793), Château des Tuileries, Paris.
F. Jones, Tavistock Street, Bedford, where acquired 6 April 1938, as a 'Louis XVI cheval screen with Aubusson tapestry panel' (£17.10s).
Lot Description :
A LOUIS XVI GILTWOOD FIRESCREEN
ATTRIBUTED TO TOUSSAINT FOLIOT IN COLABORATION WITH JEAN-BAPTISTE BOULARD, CIRCA 1785
The arched panelled frame with moulded inner edge and carved with beading and acanthus, the moulded outer edges carved with berried laurel, with a berried bronze handle, on reeded scroll feet carved with acanthus, with a tapestry panel depicting a flower-filled vase to one side and faded crimson cut-velvet to the other, the panel designed to rise
43 in. (109 cm.) high; 26¾ in. (68 cm.) wide; 15¾ in. (40 cm.) deep
Provenance
Possibly Queen Marie-Antoinette, (1755-1793), Château des Tuileries, Paris.
F. Jones, Tavistock Street, Bedford, where acquired 6 April 1938, as a 'Louis XVI cheval screen with Aubusson tapestry panel' (£17.10s).
Invité- Invité
Re: Panorama Oct 2012/Déc 2013 des ventes aux enchères
evelynfarr a écrit:
Et il avait seulement vingt ans, vingt-et-un ans sur ce portrait??? Au secours!
Oui, le pauvre. Je l'aime bien, moi ce bon gros pépère de Louis XVI. : Mais c'est vrai que c'était pas un chippendale !
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
» Ventes aux enchères - Année 2015
» Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
» Ventes aux enchères 2017
» Ventes aux enchères 2018
» Ventes aux enchères - Année 2015
» Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
» Ventes aux enchères 2017
» Ventes aux enchères 2018
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum