Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
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Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Je continue le panorama des plus belles pièces vendues aux enchères ces dernières années (ou les plus dignes d'intérêt), concernant de près ou de loin (voire parfois de très loin ) Marie-Antoinette.
Pour commencer, la vente culte Paul-Louis Weiller chez Gros & Delettrez, qui a récolté 23 773 469 € frais compris en 2011.
Parmi les lots vendus le 8 avril 2011, plusieurs livres aux armes de Marie-Antoinette, de la comtesse d'Artois, de la comtesse de Provence, de Madame Victoire...
Lot n°671, adjugé 60.000 euros :
Exemplaire de la Reine Marie Antoinette BUSSY-RABUTIN . Roger de Rabutin, Comte de Bussy. (1618-1693). Militaire et écrivain français, célèbre par son esprit caustique. Les Lettres de Messire Roger de Rabutin, Comte de Bussy, Lieutenant général des armées du Roi, et Mestre de camp général de la Cavalerie française et étrangère. A Paris, chez la veuve Delaulne, 1727-1737, 7 volumes in-12. Les quatre premiers volumes portent la date de 1737, les trois derniers, celle de 1727. Reliure en plein veau fauve, plats granités avec trois filets d'encadrement et armoiries au centre, dos lisses à décor de fleurs aux petits fers, comportant en queue, les lettres C.T. surmontées d'une couronne royale, filet sur les coupes, petite dentelle intérieure, tranches blondes. Reliure de l'époque comportant quelques menus défauts, sans gravité, aux coiffes et aux coins. Précieux exemplaire, aux armes de la Reine Marie Antoinette, orné au dos des initiales couronnées de la Bibliothèque du Château de Trianon, signalé par Paul Lacroix et Quentin Bauchard (n°461). Provenance : Bibliothèque de la Reine à Trianon (n°461). Bibliothèque H. Destailleur. Bibliothèque Le Beuf de Montgermont (n°465). Bibliothèque Edouard Rahir (n°48, avec son ex-libris).
Lot n°672, adjugé 25.000 euros :
Reliure au x grandes armes de Ma rie- Antoinette CARBURIS de CEFFALONIE Comte Marin Monument élevé à la gloire de Pierre-le-Grand, ou Relation des travaux et des moyens méchaniques qui ont été employés pour transporter à Petersbourg un rocher de trois millions pesant, destiné à servir de base à la statue équestre de cet empereur. Paris, Nyon, Stoupe, 1777, in-folio, relié plein maroquin rouge de l'époque, armorié, avec trois filets gras et maigres d'encadrement, dos fleurdelisé, dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées. Reliure aux grandes armes de la Reine Marie-Antoinette. Exemplaire bien complet des douze grandes planches techniques gravées qui montrent les moyens mécaniques employés. Outre le descriptif du chargement et du transport du monolithe du golfe de Finlande à Saint-Pétersbourg, en passant par la Néva, l'ouvrage nous donne une analyse chimique de ce même monolithe faite par Jean-Baptiste de Carburis, frère de l'auteur et médecin de la famille royale française. Très curieux ouvrage éclairant d'un jour insolite l'histoire du célèbre cavalier de bronze de Falconet. Provenance : Bibliothèque du Comte de La Béraudière.
Lot n°679, adjugé 10.000 euros :
Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette François Louis d' ESCHERNY Les Lacunes de la Philosophie Amsterdam, Paris, chez Clousier et Belin, 1783, in-12, relié plein maroquin rouge armorié avec triple filets d'encadrement sur les plats et fleurs de lys dans les angles, dos lisse orné de fleurs de lys, dentelle intérieure, doublures de tabis bleu roi, tranches dorées. Superbe exemplaire aux armes de la Reine Marie-Antoinette dont le fer utilisé est inconnu à Olivier. Provenance : Bibliothèque du château de Coppet (ex-libris) Bibliothèques du château de Broglie (ex-libris).
Lot n°681, adjugé 45.000 euros:
Exemplaire aux armes de Marie-Antoinette provenant de sa bibliothèque du Château de Trianon Madame de GRAFFIGNY Lettres d'une Péruvienne A Paris, chez la Veuve Duchesne, 1773, in-12 relié plein veau écaille jaspé, plats armoriés avec filets d'encadrement, dos orné de motifs dorés et chiffré C. T. couronné en pied, tranches mouchetées. Edition rare, non citée par Cohen et Reynaud, ornée d'un frontispice de Gravelot gravé par de La Fosse. Les Lettres d'une péruvienne de Madame de Graffigny sont ici suivies de leur pastiche écrit par Ignace Hugary de Lamarche-Courmont, ancien chambellan du margrave de Bareith, intitulé Lettres d'Aza ou d'un péruvien. Précieux exemplaire de la Reine Marie-Antoinette, relié à ses armes et portant au bas du dos le chiffre couronné de sa bibliothèque au Château de Trianon. Il figure sous le n° 371 du catalogue de la Bibliothèque de Marie-Antoinette du Petit Trianon, publié par Paul Lacroix en 1863. Provenance : Bibliothèque de Trianon. Vente Goudeket.
Lot n°683, adjugé 100.000 euros :
Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette HOMERE L'Iliade et l'Odyssée. Traduction en vers françois par Monsieur de Rochefort de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles- Lettres. Nouvelle édition. Paris, Imprimerie Royale, 1781-1782, 2 volumes in-4 illustrés d'un fleuron répété sur le titre de chaque volume et de 48 vignettes formant bandeaux, gravées par Biosse. Reliure en plein maroquin rouge, avec triple filet doré sur les plats encadrant les armoiries, dos décoré aux petits fers et à l'oiseau, dentelle intérieure et tranches dorées. Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette. Annoncée, par erreur, de Derome dans les catalogues Abrami de 1926 (n°101) et Gumuchian (XII, n°231), la reliure fut éxécutée par Anguerrand, comme le prouve sa facture jointe contresignée par Anisson Duperon, Directeur de l'Imprimerie Royale. On y voit la mention «Mémoire de Reliures faites pour le Roy sous les ordres de Monseigneur Amelot, par Anguerrand, relieur ordinaire du Roy pendant l'année 1782». Les articles 8 et 9 de ce Mémoire sont ainsi libellés : « 2 volumes de l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, in-4 maroquin bleu aux armes du Roy» et «26 Idem, maroquin rouge aux armes de la Reine». Ce mémoire est reproduit par Gruel dans son Manuel de l'Amateur de Reliures (1905. p 23) Les deux volumes ont figuré à l'Exposition de Reliures de Baltimore, de 1957, sous le n°490.
Lot n°694, adjugé 35.500 euros :
Exemplaire de la Reine Marie Antoinette Samuel RICHARDSON Nouvelles lettres anglaises, ou Histoire du Chevalier Grandisson Amsterdam (Paris), 1776, huit parties en 4 volumes in-12. Ouvrage qui fut traduit par l'abbé Prévost et dont il fit lui-même la conclusion. Reliure plein veau jaspé, aux armes de la Reine Marie Antoinette, avec un triple filet d'encadrement sur les plats, dos lisses à décor de filets et fleurons, avec le chiffre C.T. couronné (Château de Trianon), tranches blondes au pointillé rouge. L'exemplaire provient de la bibliothèque personnelle de la Reine, à Trianon, que Paul Lacroix a répertorié sous le n° 414.
Lot n°695, adjugé 40.000 euros :
Reliure aux armes de Marie- Thérèse de Savoie Duc de SULLY (1559-1641) Maximilien de Béthune, pair de France, maréchal de France, prince souverain, ministre du Roi de France, Henri IV Mémoires A Londres, 1767, huit volumes in-12. Reliure en plein maroquin rouge armorié avec triple filet d'encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de fleurons, roulette intérieure, filet sur les coupes, tranches dorées, gardes bleues. Deux coiffes légèrement accidentées. Reliure aux armes de Marie-Thérèse de Savoie, Comtesse d'Artois, future épouse de Charles X. Provenance : Fonds Pierre Bérès.
Lot n°667, adjugé 4.500 euros :
Livre aux armes de Madame Victoire, fille de Louis XV L'Office de la Semaine sainte à l'usage de la Maison du Roi. A Paris, chez Jacques Franc. Collombat, 1750, petit in-12 relié plein maroquin vert décoré d'une large dentelle aux petits fers avec fleur de lys aux quatre angles et armoiries au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurs de lys, dentelle intérieure, gardes de tabis rose, filet sur les coupes, tranches dorées. Ravissante et très fraiche reliure, certainement exécutée par Derome, aux armes de Madame Victoire, Louise-Marie-Thérèse de France, fille de Louis XV. Provenance : Angulo et Ysabel Sanchez de Movellan (ex-libris)
Lot n°693, adjugé 38.000 euros :
Reliure aux armes de la Comtesse de Provence, femme du futur Louis XVIII Samuel RICHARDSON Paméla ou la Vertu recompensée. Traduction de l'Abbé Prevost. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1765, 8 volumes in-12, reliés en plein maroquin rouge armorié, avec triple filet doré d'encadrement, dos ornés, dentelle intérieure, tranches dorées. Charmant exemplaire de ce roman célèbre, dans une reliure aux armes de la Comtesse de Provence, future Reine de France par son mariage avec Louis XVIII.
Au sujet de la vente Paul-Louis Weiller v. http://www.gazette-drouot.com/static/magazine_ventes_aux_encheres/enchere_collection_weiller.html?lang=0
Pour commencer, la vente culte Paul-Louis Weiller chez Gros & Delettrez, qui a récolté 23 773 469 € frais compris en 2011.
Parmi les lots vendus le 8 avril 2011, plusieurs livres aux armes de Marie-Antoinette, de la comtesse d'Artois, de la comtesse de Provence, de Madame Victoire...
Lot n°671, adjugé 60.000 euros :
Exemplaire de la Reine Marie Antoinette BUSSY-RABUTIN . Roger de Rabutin, Comte de Bussy. (1618-1693). Militaire et écrivain français, célèbre par son esprit caustique. Les Lettres de Messire Roger de Rabutin, Comte de Bussy, Lieutenant général des armées du Roi, et Mestre de camp général de la Cavalerie française et étrangère. A Paris, chez la veuve Delaulne, 1727-1737, 7 volumes in-12. Les quatre premiers volumes portent la date de 1737, les trois derniers, celle de 1727. Reliure en plein veau fauve, plats granités avec trois filets d'encadrement et armoiries au centre, dos lisses à décor de fleurs aux petits fers, comportant en queue, les lettres C.T. surmontées d'une couronne royale, filet sur les coupes, petite dentelle intérieure, tranches blondes. Reliure de l'époque comportant quelques menus défauts, sans gravité, aux coiffes et aux coins. Précieux exemplaire, aux armes de la Reine Marie Antoinette, orné au dos des initiales couronnées de la Bibliothèque du Château de Trianon, signalé par Paul Lacroix et Quentin Bauchard (n°461). Provenance : Bibliothèque de la Reine à Trianon (n°461). Bibliothèque H. Destailleur. Bibliothèque Le Beuf de Montgermont (n°465). Bibliothèque Edouard Rahir (n°48, avec son ex-libris).
Lot n°672, adjugé 25.000 euros :
Reliure au x grandes armes de Ma rie- Antoinette CARBURIS de CEFFALONIE Comte Marin Monument élevé à la gloire de Pierre-le-Grand, ou Relation des travaux et des moyens méchaniques qui ont été employés pour transporter à Petersbourg un rocher de trois millions pesant, destiné à servir de base à la statue équestre de cet empereur. Paris, Nyon, Stoupe, 1777, in-folio, relié plein maroquin rouge de l'époque, armorié, avec trois filets gras et maigres d'encadrement, dos fleurdelisé, dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées. Reliure aux grandes armes de la Reine Marie-Antoinette. Exemplaire bien complet des douze grandes planches techniques gravées qui montrent les moyens mécaniques employés. Outre le descriptif du chargement et du transport du monolithe du golfe de Finlande à Saint-Pétersbourg, en passant par la Néva, l'ouvrage nous donne une analyse chimique de ce même monolithe faite par Jean-Baptiste de Carburis, frère de l'auteur et médecin de la famille royale française. Très curieux ouvrage éclairant d'un jour insolite l'histoire du célèbre cavalier de bronze de Falconet. Provenance : Bibliothèque du Comte de La Béraudière.
Lot n°679, adjugé 10.000 euros :
Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette François Louis d' ESCHERNY Les Lacunes de la Philosophie Amsterdam, Paris, chez Clousier et Belin, 1783, in-12, relié plein maroquin rouge armorié avec triple filets d'encadrement sur les plats et fleurs de lys dans les angles, dos lisse orné de fleurs de lys, dentelle intérieure, doublures de tabis bleu roi, tranches dorées. Superbe exemplaire aux armes de la Reine Marie-Antoinette dont le fer utilisé est inconnu à Olivier. Provenance : Bibliothèque du château de Coppet (ex-libris) Bibliothèques du château de Broglie (ex-libris).
Lot n°681, adjugé 45.000 euros:
Exemplaire aux armes de Marie-Antoinette provenant de sa bibliothèque du Château de Trianon Madame de GRAFFIGNY Lettres d'une Péruvienne A Paris, chez la Veuve Duchesne, 1773, in-12 relié plein veau écaille jaspé, plats armoriés avec filets d'encadrement, dos orné de motifs dorés et chiffré C. T. couronné en pied, tranches mouchetées. Edition rare, non citée par Cohen et Reynaud, ornée d'un frontispice de Gravelot gravé par de La Fosse. Les Lettres d'une péruvienne de Madame de Graffigny sont ici suivies de leur pastiche écrit par Ignace Hugary de Lamarche-Courmont, ancien chambellan du margrave de Bareith, intitulé Lettres d'Aza ou d'un péruvien. Précieux exemplaire de la Reine Marie-Antoinette, relié à ses armes et portant au bas du dos le chiffre couronné de sa bibliothèque au Château de Trianon. Il figure sous le n° 371 du catalogue de la Bibliothèque de Marie-Antoinette du Petit Trianon, publié par Paul Lacroix en 1863. Provenance : Bibliothèque de Trianon. Vente Goudeket.
Lot n°683, adjugé 100.000 euros :
Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette HOMERE L'Iliade et l'Odyssée. Traduction en vers françois par Monsieur de Rochefort de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles- Lettres. Nouvelle édition. Paris, Imprimerie Royale, 1781-1782, 2 volumes in-4 illustrés d'un fleuron répété sur le titre de chaque volume et de 48 vignettes formant bandeaux, gravées par Biosse. Reliure en plein maroquin rouge, avec triple filet doré sur les plats encadrant les armoiries, dos décoré aux petits fers et à l'oiseau, dentelle intérieure et tranches dorées. Reliure aux armes de la Reine Marie-Antoinette. Annoncée, par erreur, de Derome dans les catalogues Abrami de 1926 (n°101) et Gumuchian (XII, n°231), la reliure fut éxécutée par Anguerrand, comme le prouve sa facture jointe contresignée par Anisson Duperon, Directeur de l'Imprimerie Royale. On y voit la mention «Mémoire de Reliures faites pour le Roy sous les ordres de Monseigneur Amelot, par Anguerrand, relieur ordinaire du Roy pendant l'année 1782». Les articles 8 et 9 de ce Mémoire sont ainsi libellés : « 2 volumes de l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, in-4 maroquin bleu aux armes du Roy» et «26 Idem, maroquin rouge aux armes de la Reine». Ce mémoire est reproduit par Gruel dans son Manuel de l'Amateur de Reliures (1905. p 23) Les deux volumes ont figuré à l'Exposition de Reliures de Baltimore, de 1957, sous le n°490.
Lot n°694, adjugé 35.500 euros :
Exemplaire de la Reine Marie Antoinette Samuel RICHARDSON Nouvelles lettres anglaises, ou Histoire du Chevalier Grandisson Amsterdam (Paris), 1776, huit parties en 4 volumes in-12. Ouvrage qui fut traduit par l'abbé Prévost et dont il fit lui-même la conclusion. Reliure plein veau jaspé, aux armes de la Reine Marie Antoinette, avec un triple filet d'encadrement sur les plats, dos lisses à décor de filets et fleurons, avec le chiffre C.T. couronné (Château de Trianon), tranches blondes au pointillé rouge. L'exemplaire provient de la bibliothèque personnelle de la Reine, à Trianon, que Paul Lacroix a répertorié sous le n° 414.
Lot n°695, adjugé 40.000 euros :
Reliure aux armes de Marie- Thérèse de Savoie Duc de SULLY (1559-1641) Maximilien de Béthune, pair de France, maréchal de France, prince souverain, ministre du Roi de France, Henri IV Mémoires A Londres, 1767, huit volumes in-12. Reliure en plein maroquin rouge armorié avec triple filet d'encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de fleurons, roulette intérieure, filet sur les coupes, tranches dorées, gardes bleues. Deux coiffes légèrement accidentées. Reliure aux armes de Marie-Thérèse de Savoie, Comtesse d'Artois, future épouse de Charles X. Provenance : Fonds Pierre Bérès.
Lot n°667, adjugé 4.500 euros :
Livre aux armes de Madame Victoire, fille de Louis XV L'Office de la Semaine sainte à l'usage de la Maison du Roi. A Paris, chez Jacques Franc. Collombat, 1750, petit in-12 relié plein maroquin vert décoré d'une large dentelle aux petits fers avec fleur de lys aux quatre angles et armoiries au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurs de lys, dentelle intérieure, gardes de tabis rose, filet sur les coupes, tranches dorées. Ravissante et très fraiche reliure, certainement exécutée par Derome, aux armes de Madame Victoire, Louise-Marie-Thérèse de France, fille de Louis XV. Provenance : Angulo et Ysabel Sanchez de Movellan (ex-libris)
Lot n°693, adjugé 38.000 euros :
Reliure aux armes de la Comtesse de Provence, femme du futur Louis XVIII Samuel RICHARDSON Paméla ou la Vertu recompensée. Traduction de l'Abbé Prevost. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1765, 8 volumes in-12, reliés en plein maroquin rouge armorié, avec triple filet doré d'encadrement, dos ornés, dentelle intérieure, tranches dorées. Charmant exemplaire de ce roman célèbre, dans une reliure aux armes de la Comtesse de Provence, future Reine de France par son mariage avec Louis XVIII.
Au sujet de la vente Paul-Louis Weiller v. http://www.gazette-drouot.com/static/magazine_ventes_aux_encheres/enchere_collection_weiller.html?lang=0
Dernière édition par Cosmo le Lun 24 Mar 2014, 22:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Cosmo a écrit:Je continue le panorama des plus belles pièces vendues aux enchères ces dernières années (ou les plus dignes d'intérêt), concernant de près ou de loin (voire parfois de très loin ) Marie-Antoinette.
Ne bouturerais-tu pas, par zazard ?!! ( : : : )
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Pas encore, figure-toi ! Le message ci-dessus est tout nouveau.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Vendu le 11 avril 2011 chez Pescheteau-Badin, ce coquetier du service de Marie-Antoinette.
Note du catalogue :
Coquetier en porcelaine tendre provenant du service à perles et barbeaux de Marie Antoinette, à décor polychrome de semis de barbeaux entre deux rangs de perles sur fond vert, filets or sur les bords.
Marqué : LL entrelacés, sans lettre-date, marques de peintre de Madame Gérard et Weydinger.
XVIIIe siècle, vers 1781. Haut. : 4,3 cm.
Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles.
Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et bordure merde d'oie ( ), ou simplement Service perles et barbeaux.
Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12. 420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune et 24 coquetiers à 9 livres chaque.
Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger.
A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine.
Le musée national du Château de Versailles conserve deux assiettes unies, un plateau de pots à jus, un pot à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99) et une assiette est récemment passée en vente publique (Sotheby's, Paris, 23 mars 2006, lot 91).
Note du catalogue :
Coquetier en porcelaine tendre provenant du service à perles et barbeaux de Marie Antoinette, à décor polychrome de semis de barbeaux entre deux rangs de perles sur fond vert, filets or sur les bords.
Marqué : LL entrelacés, sans lettre-date, marques de peintre de Madame Gérard et Weydinger.
XVIIIe siècle, vers 1781. Haut. : 4,3 cm.
Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles.
Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et bordure merde d'oie ( ), ou simplement Service perles et barbeaux.
Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12. 420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune et 24 coquetiers à 9 livres chaque.
Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger.
A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine.
Le musée national du Château de Versailles conserve deux assiettes unies, un plateau de pots à jus, un pot à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99) et une assiette est récemment passée en vente publique (Sotheby's, Paris, 23 mars 2006, lot 91).
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Cosmo a écrit:Pas encore, figure-toi ! Le message ci-dessus est tout nouveau.
J'ai cru que c'était l'effet du Printemps ... :
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
... ça bourgeonne là t'inquiète ! :
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ne perds pas ton élan !
Ah, ce service perles et barbeaux ... trop mignon !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Attends je vérifie... oui mon élan est toujours bien là. :n,,;::::!!!:
Adjugé 13.000 euros à la vente Weiller de Gros & Delettrez du 5 avril 2011, ce portrait de Marie-Antoinette dauphine de l'entourage de Drouais.
Lot n°40
Ecole FRANCAISE vers 1770, entourage de François-Hubert Drouais
Portrait de Marie-Antoinette, dauphine de France Sur sa toile d'origine 20 x 16 cm Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français d'époque Louis XV (manques). On pourra rapprocher notre tableau du portrait de la Dauphine par Drouais (?) (ancienne collection de Mouchy, voir O. Blanc, Portraits de femmes, artistes et modèles à l'époque de Marie Antoinette, Didier Carpentier éditeur, 2006, p.111).
Adjugé 13.000 euros à la vente Weiller de Gros & Delettrez du 5 avril 2011, ce portrait de Marie-Antoinette dauphine de l'entourage de Drouais.
Lot n°40
Ecole FRANCAISE vers 1770, entourage de François-Hubert Drouais
Portrait de Marie-Antoinette, dauphine de France Sur sa toile d'origine 20 x 16 cm Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français d'époque Louis XV (manques). On pourra rapprocher notre tableau du portrait de la Dauphine par Drouais (?) (ancienne collection de Mouchy, voir O. Blanc, Portraits de femmes, artistes et modèles à l'époque de Marie Antoinette, Didier Carpentier éditeur, 2006, p.111).
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Je lui trouverais volontiers un petit coin !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Portrait tout à fait adorable ! boudoi30
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Portrait de la comtesse du Barry en Flore, par Drouais. Adjugé 98.000 euros le 4 mai 2011 chez Boisgirard. Préempté par le château de Versailles.
« Portrait de Madame la Comtesse du Barry en Flore » Huile sur toile, ovale (restaurations anciennes) Signée et datée à gauche: Drouais 1769 71 x 58 cm Porte une étiquette au dos: (Acade) my of Arts.../ Mme Du Barry / Private Coll(ection) Cadre en bois sculpté et doré à décor de rinceaux de feuillages et de coquilles dans les écoinçons. L'artiste François-Hubert Drouais, fils et petit-fils de peintres d'origine normande, est né à Paris en 1727. Apprenant l'art du portrait d'abord chez son père, François-Hubert passa ensuite dans les ateliers de Nonnotte, Van Loo, Natoire et Boucher. A la fin du règne de Louis XV, il devint un portraitiste de choix de la famille royale. Ses modèles furent des aristocrates élégants portant des costumes somptueux dépeints avec une franchise rappelant les oeuvres de son père et celles de Louis Michel Van Loo. Dans ses compositions équilibrées, les soieries sont rendues avec des couches fines de glacis multiples. Reçu à l'Académie en 1758 avec des portraits de deux confrères, les sculpteurs Edmée Bouchardon et Guillaume Coustou, Drouais exposa régulièrement au Salon jusqu'à son décès en 1775. Renommé autant pour ses portraits d'enfants que ceux de leurs parents nobles, François-Hubert Drouais sut rendre l'image des maîtresses royales en titre à la perfection. Entre 1768 et 1774, l'année du décès de Louis XV, Madame la Comtesse du Barry employa Drouais pour décorer ses palais et résidences de tableaux, y compris de nombreux portraits d'elle-même. Parmi les nombreuses commandes officielles de portraits de Madame du Barry avec leurs répliques, on peut déceler cinq compositions originales de Drouais. « Madame la Comtesse du Barry en Flore », commencé en décembre 1768 et exposé au Salon en août 1769, fut le premier portrait officiel du modèle à la Cour de Versailles et le premier portrait réalisé par Drouais de la nouvelle maîtresse en titre. L'oeuvre « Le Portrait de Madame La Comtesse du Barry en Flore » fut commandé en décembre 1768, quatre mois après le mariage du modèle Jeanne Bécu à Guillaume du Barry et quatre mois avant sa présentation officielle à la Cour de Versailles, or Jeanne Bécu était déjà la maîtresse du roi depuis le printemps précédent. Le portrait fut terminé pour son exposition au Salon en août 1769 sous le numéro 60 en pendant d'un deuxième portrait également réalisé par Drouais de « Madame du Barry en costume de chasseresse » et qui sollicita de nombreux critiques. Ces deux images de la maîtresse royale « en femme » et « en homme » furent les premiers portraits publics de celle qui domina la fin du règne de Louis XV par sa beauté, sa finesse et son goût. Après le Salon, le portrait de « Madame du Barry en Flore » fut envoyé à Toulouse, probablement chez son mari Guillaume et son beau-frère Jean. Le 14 juin 1787, l'anglais Arthur Young visita l'Hôtel de ce dernier à Toulouse et nota dans son journal « un portrait de Madame du Barré (sic). On dit que c'est très ressemblant; si c'est le cas, on peut pardonner à un roi quelques folies commises devant autant de beauté. » ( Cité dans Conisbee, 2009, p. 146.) « Le Portrait de Madame La Comtesse du Barry en Flore » est resté dans des collections privées. Depuis son exposition à la Royal Academy, Londres en 1968 dans France in the 18th Century, sa localisation est restée incertaine. Son pendant est perdu, nous ne connaissons qu'une gravure par Beauvarlet et une réplique attribuée à Drouais qui est passée en vente le 23 juin 2003 chez Maîtres Beaussant-Lefèvre à Drouot sous le numéro 276. Nous remercions Monsieur Laurent Hugues de nous avoir confirmé l'authenticité de notre tableau qui sera intégré à son catalogue raisonné sur Drouais en préparation et Madame Christine Rolland pour ses recherches et son aide précieuse dans la rédaction de cette notice. Expositions: - Salon 1769, sous le n° 60 - Londres, Royal Academy, France in the 18th Century, 6 janvier - 3 mars 1968, n° 206 fig. 315 (voir étiquette au verso) Provenance: Jean Du Barry, Toulouse Jean Bartolini Comtesse Tystkiewics Baron Louis von Rothschild George McFadden, New York Collection Privée O'Euvres en rapport: - Gravure par Jean Gaucher; réf.: Roger Portalis, Charles-Etienne Gaucher, 1879, pp. 80-81 - Version autographe, non signée, Timken Collection, National Gallery of Art Bibliographie: - O. BLANC, « Portraits de femmes, artistes, et modèles à l'époque de Marie-Antoinette », Paris, Didier Carpenter Editions, 2006, pp. 226-243 - J.B. BRIZARS, « Vers les deux portraits de Madame du Barry, exposés au Salon, où elle est représentée, dans l'un en Flore, et dans l'autre en Amazone » Mercure de France, oct. 1769: 55 - P. CONISBEE, "French Paintings of the 15th through the 18th Century, National Gallery of Art, Washington, DC". Princeton University Press, 2009, pp. 135, 142-149 - E. DACIER, « Catalogues de ventes et livrets de Salons illustrés par Gabriel de Saint-Aubin », Nogent-le-Roi, 1993, vol. 1, tome II, Livret du Salon de 1769 n° 60 - J.B. DU BARRY, « Vers sur les mêmes tableaux: pour le premier où Mme la Comtesse du Bari est peinte en Flore » Mercure de France (oct 1769): 55. - G. GABILLOT, « Les Trois Drouais » Gazette des Beaux Arts, 1906, p . 11 - G. GIACOMETTI, « Études sur un buste de la Comtesse du Barry », Paris: Éditions Albert Morancé, 1930 - L. HUGUES, « François-Hubert Drouais », mémoire de maîtrise, manuscrit 1988: « cat. n° 95 Madame du Barry en Flore, 1769, Salon 1769, Collection G. MacFadden, NY » - P. de NOLHAC, « Les Portraits de Madame du Barry », Art et Artistes, 25 avril 1907 - J. PICHONP « Mémoires de Pajou et de Drouais pour Madame du Barry » Mélanges de Littérature et d'histoire de la Société des Bibliophiles, Paris, 1856.
La tribune de l'art a parlé de cette vente : http://www.latribunedelart.com/versailles-preempte-un-portrait-de-mme-du-barry-par-francois-hubert-drouais
Versailles préempte un portrait de Mme du Barry par François-Hubert Drouais
François-Hubert Drouais (1727-1775)
Portrait de Mme du Barry en Flore
Huile sur toile - 71 x 58 cm
Versailles, Musée National du Château
Photo : Boisgirard & Associés
6/5/11 - Acquisition - Versailles, Musée National du Château - Dans la vente Boisgirard du 4 mai à l’Hôtel Drouot, le château de Versailles a préempté un Portrait de Mme du Barry en Flore (ill. ) peint par François-Hubert Drouais, pour la somme de 98 000 € (hors les frais), les Amis de Versailles ayant participé à cette acquisition à hauteur de 70 000 €.
Avec Nattier, Drouais est l’un des principaux portraitistes du règne de Louis XV, spécialisé dans ce type de représentations ou le modèle est travesti en figure mythologique. Ce tableau, signé et daté de 17692, est le premier portrait de Mme du Barry par celui qui devait devenir l’un de ses peintres favoris, après l’avoir été de la Marquise de la Pompadour. Au Salon de 1769, il le présenta avec un pendant aujourd’hui perdu, une autre effigie de la du Barry représentée en costume de chasseresse.
Un autre portrait de Mme du Barry en Flore, d’une composition différente, est conservé au Musée d’Agen ; on en connaît une gravure faussement légendée « Mme la Marquise de Noailles ».
« Portrait de Madame la Comtesse du Barry en Flore » Huile sur toile, ovale (restaurations anciennes) Signée et datée à gauche: Drouais 1769 71 x 58 cm Porte une étiquette au dos: (Acade) my of Arts.../ Mme Du Barry / Private Coll(ection) Cadre en bois sculpté et doré à décor de rinceaux de feuillages et de coquilles dans les écoinçons. L'artiste François-Hubert Drouais, fils et petit-fils de peintres d'origine normande, est né à Paris en 1727. Apprenant l'art du portrait d'abord chez son père, François-Hubert passa ensuite dans les ateliers de Nonnotte, Van Loo, Natoire et Boucher. A la fin du règne de Louis XV, il devint un portraitiste de choix de la famille royale. Ses modèles furent des aristocrates élégants portant des costumes somptueux dépeints avec une franchise rappelant les oeuvres de son père et celles de Louis Michel Van Loo. Dans ses compositions équilibrées, les soieries sont rendues avec des couches fines de glacis multiples. Reçu à l'Académie en 1758 avec des portraits de deux confrères, les sculpteurs Edmée Bouchardon et Guillaume Coustou, Drouais exposa régulièrement au Salon jusqu'à son décès en 1775. Renommé autant pour ses portraits d'enfants que ceux de leurs parents nobles, François-Hubert Drouais sut rendre l'image des maîtresses royales en titre à la perfection. Entre 1768 et 1774, l'année du décès de Louis XV, Madame la Comtesse du Barry employa Drouais pour décorer ses palais et résidences de tableaux, y compris de nombreux portraits d'elle-même. Parmi les nombreuses commandes officielles de portraits de Madame du Barry avec leurs répliques, on peut déceler cinq compositions originales de Drouais. « Madame la Comtesse du Barry en Flore », commencé en décembre 1768 et exposé au Salon en août 1769, fut le premier portrait officiel du modèle à la Cour de Versailles et le premier portrait réalisé par Drouais de la nouvelle maîtresse en titre. L'oeuvre « Le Portrait de Madame La Comtesse du Barry en Flore » fut commandé en décembre 1768, quatre mois après le mariage du modèle Jeanne Bécu à Guillaume du Barry et quatre mois avant sa présentation officielle à la Cour de Versailles, or Jeanne Bécu était déjà la maîtresse du roi depuis le printemps précédent. Le portrait fut terminé pour son exposition au Salon en août 1769 sous le numéro 60 en pendant d'un deuxième portrait également réalisé par Drouais de « Madame du Barry en costume de chasseresse » et qui sollicita de nombreux critiques. Ces deux images de la maîtresse royale « en femme » et « en homme » furent les premiers portraits publics de celle qui domina la fin du règne de Louis XV par sa beauté, sa finesse et son goût. Après le Salon, le portrait de « Madame du Barry en Flore » fut envoyé à Toulouse, probablement chez son mari Guillaume et son beau-frère Jean. Le 14 juin 1787, l'anglais Arthur Young visita l'Hôtel de ce dernier à Toulouse et nota dans son journal « un portrait de Madame du Barré (sic). On dit que c'est très ressemblant; si c'est le cas, on peut pardonner à un roi quelques folies commises devant autant de beauté. » ( Cité dans Conisbee, 2009, p. 146.) « Le Portrait de Madame La Comtesse du Barry en Flore » est resté dans des collections privées. Depuis son exposition à la Royal Academy, Londres en 1968 dans France in the 18th Century, sa localisation est restée incertaine. Son pendant est perdu, nous ne connaissons qu'une gravure par Beauvarlet et une réplique attribuée à Drouais qui est passée en vente le 23 juin 2003 chez Maîtres Beaussant-Lefèvre à Drouot sous le numéro 276. Nous remercions Monsieur Laurent Hugues de nous avoir confirmé l'authenticité de notre tableau qui sera intégré à son catalogue raisonné sur Drouais en préparation et Madame Christine Rolland pour ses recherches et son aide précieuse dans la rédaction de cette notice. Expositions: - Salon 1769, sous le n° 60 - Londres, Royal Academy, France in the 18th Century, 6 janvier - 3 mars 1968, n° 206 fig. 315 (voir étiquette au verso) Provenance: Jean Du Barry, Toulouse Jean Bartolini Comtesse Tystkiewics Baron Louis von Rothschild George McFadden, New York Collection Privée O'Euvres en rapport: - Gravure par Jean Gaucher; réf.: Roger Portalis, Charles-Etienne Gaucher, 1879, pp. 80-81 - Version autographe, non signée, Timken Collection, National Gallery of Art Bibliographie: - O. BLANC, « Portraits de femmes, artistes, et modèles à l'époque de Marie-Antoinette », Paris, Didier Carpenter Editions, 2006, pp. 226-243 - J.B. BRIZARS, « Vers les deux portraits de Madame du Barry, exposés au Salon, où elle est représentée, dans l'un en Flore, et dans l'autre en Amazone » Mercure de France, oct. 1769: 55 - P. CONISBEE, "French Paintings of the 15th through the 18th Century, National Gallery of Art, Washington, DC". Princeton University Press, 2009, pp. 135, 142-149 - E. DACIER, « Catalogues de ventes et livrets de Salons illustrés par Gabriel de Saint-Aubin », Nogent-le-Roi, 1993, vol. 1, tome II, Livret du Salon de 1769 n° 60 - J.B. DU BARRY, « Vers sur les mêmes tableaux: pour le premier où Mme la Comtesse du Bari est peinte en Flore » Mercure de France (oct 1769): 55. - G. GABILLOT, « Les Trois Drouais » Gazette des Beaux Arts, 1906, p . 11 - G. GIACOMETTI, « Études sur un buste de la Comtesse du Barry », Paris: Éditions Albert Morancé, 1930 - L. HUGUES, « François-Hubert Drouais », mémoire de maîtrise, manuscrit 1988: « cat. n° 95 Madame du Barry en Flore, 1769, Salon 1769, Collection G. MacFadden, NY » - P. de NOLHAC, « Les Portraits de Madame du Barry », Art et Artistes, 25 avril 1907 - J. PICHONP « Mémoires de Pajou et de Drouais pour Madame du Barry » Mélanges de Littérature et d'histoire de la Société des Bibliophiles, Paris, 1856.
La tribune de l'art a parlé de cette vente : http://www.latribunedelart.com/versailles-preempte-un-portrait-de-mme-du-barry-par-francois-hubert-drouais
Versailles préempte un portrait de Mme du Barry par François-Hubert Drouais
François-Hubert Drouais (1727-1775)
Portrait de Mme du Barry en Flore
Huile sur toile - 71 x 58 cm
Versailles, Musée National du Château
Photo : Boisgirard & Associés
6/5/11 - Acquisition - Versailles, Musée National du Château - Dans la vente Boisgirard du 4 mai à l’Hôtel Drouot, le château de Versailles a préempté un Portrait de Mme du Barry en Flore (ill. ) peint par François-Hubert Drouais, pour la somme de 98 000 € (hors les frais), les Amis de Versailles ayant participé à cette acquisition à hauteur de 70 000 €.
Avec Nattier, Drouais est l’un des principaux portraitistes du règne de Louis XV, spécialisé dans ce type de représentations ou le modèle est travesti en figure mythologique. Ce tableau, signé et daté de 17692, est le premier portrait de Mme du Barry par celui qui devait devenir l’un de ses peintres favoris, après l’avoir été de la Marquise de la Pompadour. Au Salon de 1769, il le présenta avec un pendant aujourd’hui perdu, une autre effigie de la du Barry représentée en costume de chasseresse.
Un autre portrait de Mme du Barry en Flore, d’une composition différente, est conservé au Musée d’Agen ; on en connaît une gravure faussement légendée « Mme la Marquise de Noailles ».
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Mme de Sabran a écrit:
Je lui trouverais volontiers un petit coin !
Bah oui, tu penses. boudoi32
Une bonne idée de cadeau à faire par le chevalier.
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Cosmo a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Je lui trouverais volontiers un petit coin !
Bah oui, tu penses. boudoi32
Une bonne idée de cadeau à faire par le chevalier.
... ben voyons ! :
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Dernière édition par Cosmo le Lun 24 Mar 2014, 22:44, édité 1 fois
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Plat du service perles et barbeaux de Marie-Antoinette. Adjugé 18.000 GBP chez Bonhams le 25 mai 2011.
A Sèvres boat-shaped dish from a service made for Marie Antoinette, circa 1781
Painted with a spray of cornflowers in the centre, both sides of the rim painted with a band of cornflowers between borders of gilt dots and 'pearl' bands against a green ground, gilt-edged rim, 28.6cm across, interlaced LL monogram enclosing date letters dd
FOOTNOTES
This extensive service, which may have been intended for one of the minor royal residences, included only two bateaux at a cost of 42 livres each (see Peters 2005, III, pp. 645f., for a comprehensive discussion of the service). Another boat-shaped dish was sold by Christie's New York on 21 April 1982, lot 137 (Peters, ibid.). Part of the service was probably sold at Christie's by Lord Revelstoke on 28 June 1893, lots 373 and 374, though this did not include either of the bateaux.
In addition to the examples recorded by Peters in museum collections and auction records, single plates from the service were sold by Sotheby's Paris on 23 March 2006, lot 91, and on 29 March 2007, lot 74; and by Christie's London on 14 July 2006, lot 68. A pot à jus from the service was sold by Sotheby's Paris, 29 March 2007, lot 71.
SALEROOM NOTICES
Please note that this lot has a restored rim chip.
A Sèvres boat-shaped dish from a service made for Marie Antoinette, circa 1781
Painted with a spray of cornflowers in the centre, both sides of the rim painted with a band of cornflowers between borders of gilt dots and 'pearl' bands against a green ground, gilt-edged rim, 28.6cm across, interlaced LL monogram enclosing date letters dd
FOOTNOTES
This extensive service, which may have been intended for one of the minor royal residences, included only two bateaux at a cost of 42 livres each (see Peters 2005, III, pp. 645f., for a comprehensive discussion of the service). Another boat-shaped dish was sold by Christie's New York on 21 April 1982, lot 137 (Peters, ibid.). Part of the service was probably sold at Christie's by Lord Revelstoke on 28 June 1893, lots 373 and 374, though this did not include either of the bateaux.
In addition to the examples recorded by Peters in museum collections and auction records, single plates from the service were sold by Sotheby's Paris on 23 March 2006, lot 91, and on 29 March 2007, lot 74; and by Christie's London on 14 July 2006, lot 68. A pot à jus from the service was sold by Sotheby's Paris, 29 March 2007, lot 71.
SALEROOM NOTICES
Please note that this lot has a restored rim chip.
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Mme de Sabran a écrit:
Je lui trouverais volontiers un petit coin !
Moi aussi - c'est si joli! Marie-Antoinette avait quatorze ans sur ce portrait, mais on voit très clairement la reine au chapeau de paille, ici.. .
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
L’étude Rouillac, à Cheverny, proposait à la vente, le 26 juin 2011 :
Une bague en or, anneau bandeau ornée d'un médaillon en émail aux initiales entrelacées " M.A. " et cheveux tressés sur le pourtour.
Dans un écrin-vitrine en cuir et vitre biseautée, avec cartouche ancien en cuivre à inscription gravée : "Cheveux de la Reine Marie- Antoinette. BAGUE donnée par la Reine, en 1792, à la Marquise de Soucy, née de Mackau, sous-gouvernante des enfants de France. »
Poids brut : 1,9 g. (petits accidents et manques).
Cependant, le lot a été retiré de la vente aux enchères à la dernière minute et n'a donc pas été adjugé !
Une bague en or, anneau bandeau ornée d'un médaillon en émail aux initiales entrelacées " M.A. " et cheveux tressés sur le pourtour.
Dans un écrin-vitrine en cuir et vitre biseautée, avec cartouche ancien en cuivre à inscription gravée : "Cheveux de la Reine Marie- Antoinette. BAGUE donnée par la Reine, en 1792, à la Marquise de Soucy, née de Mackau, sous-gouvernante des enfants de France. »
Poids brut : 1,9 g. (petits accidents et manques).
Cependant, le lot a été retiré de la vente aux enchères à la dernière minute et n'a donc pas été adjugé !
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
A la même vente Rouillac du 26 juin 2011, le lot suivant était également proposé :
Papier plié contenant des cheveux noués avec un ruban vert, il porte une inscription manuscrite ancienne : "cheveux des Augustes enfants de France".
Provenance : marquise de Soucy, par descendance. Propriété de Touraine.
Papier plié contenant des cheveux noués avec un ruban vert, il porte une inscription manuscrite ancienne : "cheveux des Augustes enfants de France".
Provenance : marquise de Soucy, par descendance. Propriété de Touraine.
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Le 18 Juin 2011, l’étude Sarthe Enchères, au Mans, proposait à la vente...
A nouveau des souvenirs et reliques de la marquise de Soucy (avec la bague présentée il y a peu), et par descendances :
- Porte billets brodé par Madame Elisabeth en soie ivoire.
Brodé sur les plats de fleurs en filet soie multicolore.
Ouvert, il présente deux faces brodées de fleurs et quatre poches dont deux à rabats. On y joint l'étiquette d'exposition de ce porte billets (n°677) par la Réunion des musées nationaux, en 1955, pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine'’.
Ce porte billets contient quatre lettres et transcription de Madame Elisabeth: - Lettre à Madame de Brassens. Non datée. Une page autograghe (14 x 9,5 cm) avec une petite enveloppe cachetée. ''J'ignorais absolument mon chère coeur l'accident de quatre pate (...)'' - Lettre de jeunesse à Madame de Brassens. Non datée. [...]
- Souvenir de Marie-Antoinette
Pochette en soie ivoire bordée de fils de soie travaillée en dentelle (éffilochée) et brodée sur une face de frise et de chutes de fleurs maintenues par des noeuds en fils et soie de couleur, encadrant le chiffre FDC dans un médaillon, en canetille et paillettes d’argent sur l'autre face d'un bouquet de fleurs en soie noué par un ruban en fils blanc, mauve, bleu et argent. A.B.E. Epoque Fin XVIIIème siècle.
On y joint l'étiquette d'exposition de cette pochette (n°674) par la Réunion des musées nationaux, en 1955 pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine''. Provenance: -Comtesse de Daumeray, née Soucy puis descendance. -Vicomte de Blois.
- Pendentif en forme de coeur contenant deux mèches de cheveux de Madame Elisabeth.
Monture en laiton ciselé présentant sous verresur fond de soie moirée ivoire, sur une face une mèche de cheveux contenues dans un billet ancien écrit ''cheveux de ... la Pricesse Elisabeth seure de louis saise roi de france.''. A.B.E., un verre cassé. 10 x 11 cm.
On y joint une lettre de 1784 de Madame Elisabeth à Madame la Comtesse de Brassens au Mont de Marsan évoquant un envoi de mèche de cheveux et une reproduc tion d'un portrait de madame Elisabeth enfant. Encadré sous verre (9,4 x 7 cm). Provenance: Vicomte de Blois.
A nouveau des souvenirs et reliques de la marquise de Soucy (avec la bague présentée il y a peu), et par descendances :
- Porte billets brodé par Madame Elisabeth en soie ivoire.
Brodé sur les plats de fleurs en filet soie multicolore.
Ouvert, il présente deux faces brodées de fleurs et quatre poches dont deux à rabats. On y joint l'étiquette d'exposition de ce porte billets (n°677) par la Réunion des musées nationaux, en 1955, pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine'’.
Ce porte billets contient quatre lettres et transcription de Madame Elisabeth: - Lettre à Madame de Brassens. Non datée. Une page autograghe (14 x 9,5 cm) avec une petite enveloppe cachetée. ''J'ignorais absolument mon chère coeur l'accident de quatre pate (...)'' - Lettre de jeunesse à Madame de Brassens. Non datée. [...]
- Souvenir de Marie-Antoinette
Pochette en soie ivoire bordée de fils de soie travaillée en dentelle (éffilochée) et brodée sur une face de frise et de chutes de fleurs maintenues par des noeuds en fils et soie de couleur, encadrant le chiffre FDC dans un médaillon, en canetille et paillettes d’argent sur l'autre face d'un bouquet de fleurs en soie noué par un ruban en fils blanc, mauve, bleu et argent. A.B.E. Epoque Fin XVIIIème siècle.
On y joint l'étiquette d'exposition de cette pochette (n°674) par la Réunion des musées nationaux, en 1955 pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine''. Provenance: -Comtesse de Daumeray, née Soucy puis descendance. -Vicomte de Blois.
- Pendentif en forme de coeur contenant deux mèches de cheveux de Madame Elisabeth.
Monture en laiton ciselé présentant sous verresur fond de soie moirée ivoire, sur une face une mèche de cheveux contenues dans un billet ancien écrit ''cheveux de ... la Pricesse Elisabeth seure de louis saise roi de france.''. A.B.E., un verre cassé. 10 x 11 cm.
On y joint une lettre de 1784 de Madame Elisabeth à Madame la Comtesse de Brassens au Mont de Marsan évoquant un envoi de mèche de cheveux et une reproduc tion d'un portrait de madame Elisabeth enfant. Encadré sous verre (9,4 x 7 cm). Provenance: Vicomte de Blois.
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
La maison Pescheteau-Badin proposait aux enchères, le 21 juin 2011 :
1 / Seau à verre en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre cp pour Chappuis, marque de doreur de Laroche. XVIIIè siècle, année 1781 Haut.: 10,5 cm. Accident. Quatre pièces du service à perles et barbeaux de Marie-Antoinette Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles. Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et Bordure merde d'oie ou simplement Service perles et barbeaux. Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12.420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune, 24 seaux à verre et 24 pots à jus à 18 livres chaque. Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger. A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine. Le musée national du Château de Versailles conserve une assiette unie, un plateau de pots à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99); un coquetier est récemment passé en vente publique (Paris, Hôtel Drouot, Pescheteau-Badin, 11 avril 2011, lot 71). Une importante partie de ce service était dans les collections de Lord Revelstoke ( Vente Londres, Christie's, 28 juin 1893, lots 373 et 374). Ce même ensemble est à nouveau apparu en vente publique en 1976 (Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1976, lot 113 puis Genève, 14 mai 1977, lot 384). Bibliographie C. Baulez, «Vers un Retour des Sèvres», Revue du Louvre, décembre 1991, pp. 69-70 et D. Peters, Sevres Plates and Services of the 18th century, 2005, vol. III, n°81-13, pp. 645-646.
Adjugé 8.000 euros. Un même seau a ensuite été adjugé 20.000 euros le 7 octobre 2013 chez Pescheteau-Badin.
2 / Pot à jus couvert en porcelaine dure provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre bq pour Louis Thomas Bauquerre. XVIIIème siècle, année 1781. Haut.: 7,5 cm.
Adjugé 11.000 euros (chacun).
3 / Assiette unie en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux, à décor polychrome au centre d'un bouquet de barbeaux et sur l'aile de deux bandes à fond vert olive portant un rang de perles grises encadrant un galon à semis de barbeaux et deux filets perlés or. Marquée en bleu: LL entrelacés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre P' pour Pierre Jeune. XVIIIème siècle, année 1781. D. 24 cm.
Adjugée 26.000 euros.
1 / Seau à verre en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre cp pour Chappuis, marque de doreur de Laroche. XVIIIè siècle, année 1781 Haut.: 10,5 cm. Accident. Quatre pièces du service à perles et barbeaux de Marie-Antoinette Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles. Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et Bordure merde d'oie ou simplement Service perles et barbeaux. Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12.420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune, 24 seaux à verre et 24 pots à jus à 18 livres chaque. Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger. A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine. Le musée national du Château de Versailles conserve une assiette unie, un plateau de pots à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99); un coquetier est récemment passé en vente publique (Paris, Hôtel Drouot, Pescheteau-Badin, 11 avril 2011, lot 71). Une importante partie de ce service était dans les collections de Lord Revelstoke ( Vente Londres, Christie's, 28 juin 1893, lots 373 et 374). Ce même ensemble est à nouveau apparu en vente publique en 1976 (Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1976, lot 113 puis Genève, 14 mai 1977, lot 384). Bibliographie C. Baulez, «Vers un Retour des Sèvres», Revue du Louvre, décembre 1991, pp. 69-70 et D. Peters, Sevres Plates and Services of the 18th century, 2005, vol. III, n°81-13, pp. 645-646.
Adjugé 8.000 euros. Un même seau a ensuite été adjugé 20.000 euros le 7 octobre 2013 chez Pescheteau-Badin.
2 / Pot à jus couvert en porcelaine dure provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre bq pour Louis Thomas Bauquerre. XVIIIème siècle, année 1781. Haut.: 7,5 cm.
Adjugé 11.000 euros (chacun).
3 / Assiette unie en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux, à décor polychrome au centre d'un bouquet de barbeaux et sur l'aile de deux bandes à fond vert olive portant un rang de perles grises encadrant un galon à semis de barbeaux et deux filets perlés or. Marquée en bleu: LL entrelacés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre P' pour Pierre Jeune. XVIIIème siècle, année 1781. D. 24 cm.
Adjugée 26.000 euros.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Table à écrire, par Riesener, livrée pour le Petit Trianon en août 1777. Adjugée 79.250£ le 7 juillet 2011 chez Christie's London.
Lot Description
A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY TABLE-A-ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, DELIVERED TO THE PETIT TRIANON 6 AUGUST 1777 FOR USE BY LOUIS XVI AND SUBSEQUENT USE BY MARIE-ANTOINETTE
The rectangular grey mottled white marble top with three-quarter pierced gallery above a panelled frieze fitted to the front with a leather-lined writing slide and an ink well drawer, to the left a further drawer, above square tapering panelled legs joined by a rectangular platform with a pierced gallery and terminating in brass caps with horn casters, branded with the circular mark of the Garde-Meuble de la Reine, stencilled to the underside with a crowned 'C.T', inscribed 'du No 17 I.' and partially obliterated inscription 'No 2?09', the undertier and small inkwell drawer possibly added (see below)
31 in. (78.5 cm.) high; 25½ in. (65 cm.) wide; 19¼ in. (49 cm.) deep
Provenance
Supplied on 6 August 1777 to Louis XVI at the Petit Trianon, Versailles by Jean-Henri Riesener.
Succession de Madame R. de Lorraine, Sotheby's, Monaco, 23 June 1985, lot 770.
Lot Description
A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY TABLE-A-ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, DELIVERED TO THE PETIT TRIANON 6 AUGUST 1777 FOR USE BY LOUIS XVI AND SUBSEQUENT USE BY MARIE-ANTOINETTE
The rectangular grey mottled white marble top with three-quarter pierced gallery above a panelled frieze fitted to the front with a leather-lined writing slide and an ink well drawer, to the left a further drawer, above square tapering panelled legs joined by a rectangular platform with a pierced gallery and terminating in brass caps with horn casters, branded with the circular mark of the Garde-Meuble de la Reine, stencilled to the underside with a crowned 'C.T', inscribed 'du No 17 I.' and partially obliterated inscription 'No 2?09', the undertier and small inkwell drawer possibly added (see below)
31 in. (78.5 cm.) high; 25½ in. (65 cm.) wide; 19¼ in. (49 cm.) deep
Provenance
Supplied on 6 August 1777 to Louis XVI at the Petit Trianon, Versailles by Jean-Henri Riesener.
Succession de Madame R. de Lorraine, Sotheby's, Monaco, 23 June 1985, lot 770.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Le 7 Novembre 2011, l’étude Audap et Mirabaud proposait à la vente ce portrait de la princesse de Lamballe par Mme Vigée-Lebrun.
Préempté à 130 116 frais compris par le château de Versailles.
Extrait de la note de la maison de vente :
VIGÉE-LEBRUN Elisabeth (Paris 1755-1842).
« Portrait de la princesse de Lamballe ».
Toile de forme ovale.
Signée en bas à droite et datée, à la plume :
Lse. Vigee LeBrun f 1782.
78 x 64 cm
Provenance :
- Collection du Prince Tuffiakin avant 1845 (d'après Pierre de Nolhac).
- Sa vente Paris 2-7 avril 1845, n° 40.
Bibliographie :
- Pierre de NOLHAC : Madame Vigée-Lebrun, peintre de Marie-Antoinette, (Paris, 1912) ; (Portrait présumé de la princesse de Lamballe, coiffée d'un chapeau de paille) p. 137.
- André BLUM : Madame Vigée-Lebrun, peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, (Paris, 1919), cité pp. 24-25 (non repr.).
- Geneviève HAROCHE-BOUZINAC : Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs (1755-1842), (Paris, 2008), pp. 177-178 (non repr.).
En 1782, Elisabeth Vigée-Lebrun profita d'un séjour en Flandre pour étudier les tableaux de Rubens et fut très impressionnée par le Chapeau de paille découvert dans la galerie d'un amateur à Anvers : “ Ce tableau me ravit et m'inspira au point que je fis mon portrait à Bruxelles en cherchant le même effet ”.
Elle se représenta donc coiffée d'un chapeau de paille orné d'une plume et d'une guirlande de fleurs des champs, une palette à la main.
La même année, elle fit les portraits de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac.
(...)
Nous remercions Joseph Baillio qui a confirmé l'attribution de notre portrait après examen, il sera inclus dans le catalogue raisonné à paraître.
Préempté à 130 116 frais compris par le château de Versailles.
Extrait de la note de la maison de vente :
VIGÉE-LEBRUN Elisabeth (Paris 1755-1842).
« Portrait de la princesse de Lamballe ».
Toile de forme ovale.
Signée en bas à droite et datée, à la plume :
Lse. Vigee LeBrun f 1782.
78 x 64 cm
Provenance :
- Collection du Prince Tuffiakin avant 1845 (d'après Pierre de Nolhac).
- Sa vente Paris 2-7 avril 1845, n° 40.
Bibliographie :
- Pierre de NOLHAC : Madame Vigée-Lebrun, peintre de Marie-Antoinette, (Paris, 1912) ; (Portrait présumé de la princesse de Lamballe, coiffée d'un chapeau de paille) p. 137.
- André BLUM : Madame Vigée-Lebrun, peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, (Paris, 1919), cité pp. 24-25 (non repr.).
- Geneviève HAROCHE-BOUZINAC : Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs (1755-1842), (Paris, 2008), pp. 177-178 (non repr.).
En 1782, Elisabeth Vigée-Lebrun profita d'un séjour en Flandre pour étudier les tableaux de Rubens et fut très impressionnée par le Chapeau de paille découvert dans la galerie d'un amateur à Anvers : “ Ce tableau me ravit et m'inspira au point que je fis mon portrait à Bruxelles en cherchant le même effet ”.
Elle se représenta donc coiffée d'un chapeau de paille orné d'une plume et d'une guirlande de fleurs des champs, une palette à la main.
La même année, elle fit les portraits de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac.
(...)
Nous remercions Joseph Baillio qui a confirmé l'attribution de notre portrait après examen, il sera inclus dans le catalogue raisonné à paraître.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Adjugé 15.000 GBP chez Christie's London le 16 novembre 2011, ce portrait de Marie-Antoinette par la marquise de Bréhan.
Description du lot :
Attributed to Anne-Flore Millet, marquise de Bréhan ( -1826 Paris), after Alexandre Kucharsky (Warsaw 1741-1819 Paris)
Portrait of Marie Antoinette, Queen of France (1755-1793), three-quarter-length, seated, at the Conciergerie, Paris, in mourning, with a cameo pendant portraying the Dauphin, holding a life of Mary, Queen of Scots, a bust of Louis XVI and the Testament of 23 December 1792 on the draped table beside
inscribed 'HIS.DE LA.M. DE STUAR[T]' (lower centre, on the book)
oil on canvas
29 x 23 in. (73.5 x 58.5 cm.)
with the monogram 'MM' below a ducal coronet (on a red wax seal on the recto, lower right)
Saleroom Notice
Please note that the 'MM' seal may be that of Grand Duchess Maria Maximilianovna von Leuchtenberg, subsequently Princess of Baden (1841-1914), great-granddaughter of Empress Josephine of the French, granddaughter of Emperor Nicholas I of Russia and wife of Prince Wilhelm of Baden.
La note de l’expert :
This celebrated depiction of Marie Antoinette, wife of Louis XVI and Queen of France, in her last days, is known from a version with minor differences in the Musée Carnavalet, Paris.
Following the execution by guillotine of Louis XVI on 21 January 1793, Marie Antoinette was separated from her children and, on 1 August of that year, moved from the tower of the Temple fortress to the Conciergerie as 'Prisoner no. 280'. Already infamous as a prison before the French Revolution, the Conciergerie came to be known as the 'antichambre of the guillotine' during the bloody years of the Reign of Terror.
Marie Antoinette was to spend little more than two months there, suspended in uncertainty until she was finally brought before a Revolutionary Tribunal on 14 October, with less than a day to prepare herself, in a brief sham trial during which list of scandalous, unfounded accusations was brough against her.
After two days of deliberations, she was declared guilty of treason in the early hours of 16 October; she was driven through Paris in an open cart, dressed in a simple white shift, her hair cut publicly on the way.
At 12.15, two weeks before her thirty-eighth birthday, she too died at the guillotine.
The attributes surrounding her in this commemorative image - the bust of Louis XVI, the profile portrait of the Dauphin, the touching document written by her husband in anticipation of his death and the book she holds, recounting the tragic life of another executed queen (unidentified in the Carnavalet version) - all speak of her loyalty to her family, her awareness of her impending demise and her dignity as she prepares to face it.
A lady-and-waiting in happier times and a friend to the Queen, the marquise de Bréhan may have received artistic training from another court favourite, Elisabeth Louise Vigée-LeBrun.
Her husband, the marquis Jean-François-René-Almaric de Bérhan (1730-1813), had married Anne-Flore Millet, daughter of the receiver general of Moulins, in 1766; twenty years her senior, he too was an amateur artist, known for his copies in oil and pastel of artists such as Fragonard and Hallé.
The marquise formed a life-long attachment to her widowed brother-in-law, Elénor-François-Elie, comte de Moustier (1751-1817); when he was named ambassador to the United States in 1787, and the marquise and her son accompanied him to New York, where their relationship was to scandalise the society ladies.
Invited with the comte to visit Mount Vernon in November 1788, however, she would form a friendship with George and Martha Washington; one of her finest works is a pair of delicate miniature portraits, virtuosically painted en grisaille as trompe-l'oeil cameos of Washington and his grand-daughter Eleanor (Nelly) Parke Curtis (New Haven, Yale University Art Gallery, inv. no. 1947.220).
The cameo portrait of the Dauphin in the present work (of the Dauphin and one of his sisters in the Carnavalet version) is analogous in style to the Washington cameo, and it may be that Marie Antoinette possessed a similar locket or pendant from the hand of the marquise.
The marquise and the comte de Moustier returned to Paris in 1789, and went into exile during the French Revolution, travelling to Moustier's ambassadorial posts in Berlin, Constantinople and London, where the marquise is thought to have completed the Carnavalet version of the portrait, based on a pastel by Alexandre Kucharsky, Marie Antoinette's last court artist.
The marquise returned to France only in 1814, upon the restoration of the monarchy. The duchesse d'Abrantés described her as having 'un ravissant talent de peinture'.
Description du lot :
Attributed to Anne-Flore Millet, marquise de Bréhan ( -1826 Paris), after Alexandre Kucharsky (Warsaw 1741-1819 Paris)
Portrait of Marie Antoinette, Queen of France (1755-1793), three-quarter-length, seated, at the Conciergerie, Paris, in mourning, with a cameo pendant portraying the Dauphin, holding a life of Mary, Queen of Scots, a bust of Louis XVI and the Testament of 23 December 1792 on the draped table beside
inscribed 'HIS.DE LA.M. DE STUAR[T]' (lower centre, on the book)
oil on canvas
29 x 23 in. (73.5 x 58.5 cm.)
with the monogram 'MM' below a ducal coronet (on a red wax seal on the recto, lower right)
Saleroom Notice
Please note that the 'MM' seal may be that of Grand Duchess Maria Maximilianovna von Leuchtenberg, subsequently Princess of Baden (1841-1914), great-granddaughter of Empress Josephine of the French, granddaughter of Emperor Nicholas I of Russia and wife of Prince Wilhelm of Baden.
La note de l’expert :
This celebrated depiction of Marie Antoinette, wife of Louis XVI and Queen of France, in her last days, is known from a version with minor differences in the Musée Carnavalet, Paris.
Following the execution by guillotine of Louis XVI on 21 January 1793, Marie Antoinette was separated from her children and, on 1 August of that year, moved from the tower of the Temple fortress to the Conciergerie as 'Prisoner no. 280'. Already infamous as a prison before the French Revolution, the Conciergerie came to be known as the 'antichambre of the guillotine' during the bloody years of the Reign of Terror.
Marie Antoinette was to spend little more than two months there, suspended in uncertainty until she was finally brought before a Revolutionary Tribunal on 14 October, with less than a day to prepare herself, in a brief sham trial during which list of scandalous, unfounded accusations was brough against her.
After two days of deliberations, she was declared guilty of treason in the early hours of 16 October; she was driven through Paris in an open cart, dressed in a simple white shift, her hair cut publicly on the way.
At 12.15, two weeks before her thirty-eighth birthday, she too died at the guillotine.
The attributes surrounding her in this commemorative image - the bust of Louis XVI, the profile portrait of the Dauphin, the touching document written by her husband in anticipation of his death and the book she holds, recounting the tragic life of another executed queen (unidentified in the Carnavalet version) - all speak of her loyalty to her family, her awareness of her impending demise and her dignity as she prepares to face it.
A lady-and-waiting in happier times and a friend to the Queen, the marquise de Bréhan may have received artistic training from another court favourite, Elisabeth Louise Vigée-LeBrun.
Her husband, the marquis Jean-François-René-Almaric de Bérhan (1730-1813), had married Anne-Flore Millet, daughter of the receiver general of Moulins, in 1766; twenty years her senior, he too was an amateur artist, known for his copies in oil and pastel of artists such as Fragonard and Hallé.
The marquise formed a life-long attachment to her widowed brother-in-law, Elénor-François-Elie, comte de Moustier (1751-1817); when he was named ambassador to the United States in 1787, and the marquise and her son accompanied him to New York, where their relationship was to scandalise the society ladies.
Invited with the comte to visit Mount Vernon in November 1788, however, she would form a friendship with George and Martha Washington; one of her finest works is a pair of delicate miniature portraits, virtuosically painted en grisaille as trompe-l'oeil cameos of Washington and his grand-daughter Eleanor (Nelly) Parke Curtis (New Haven, Yale University Art Gallery, inv. no. 1947.220).
The cameo portrait of the Dauphin in the present work (of the Dauphin and one of his sisters in the Carnavalet version) is analogous in style to the Washington cameo, and it may be that Marie Antoinette possessed a similar locket or pendant from the hand of the marquise.
The marquise and the comte de Moustier returned to Paris in 1789, and went into exile during the French Revolution, travelling to Moustier's ambassadorial posts in Berlin, Constantinople and London, where the marquise is thought to have completed the Carnavalet version of the portrait, based on a pastel by Alexandre Kucharsky, Marie Antoinette's last court artist.
The marquise returned to France only in 1814, upon the restoration of the monarchy. The duchesse d'Abrantés described her as having 'un ravissant talent de peinture'.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ce tableau n'était-il pas au musée Carnavalet?
C'est du moins là que je l'ai vu lors d'expositions, notamment en 1993...
Bien à vous.
C'est du moins là que je l'ai vu lors d'expositions, notamment en 1993...
Bien à vous.
Invité- Invité
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