Catherine Bnin-Opalinska, Reine de Pologne

Catherine Bnin-Opalinska, épouse de Stanislas Lescszinki (1680-1747), par Jean Baptiste Van Loo (1684-1745)Reine de Pologne puis duchesse de Lorraine, représentée vers 1725 :
C'est l'arrière-grand-mère de Louis XVI

Bien à vous.

Van Loo ne s'est pas fatigué si l'on compare avec un portrait de sa main de sa fille !   

Je suis content que l'on parle un peu de Catherine Opàlinskà, arrière-grand-mère de Louis XVI et de ses frères et sœurs, car je me suis parfois interrogé sur l'impact du sang polonais de Stanislas Leszczynski et de son épouse sur leurs descendants Bourbon, en particulier dans les domaines de l'hérédité physiologique et intellectuelle.
La lourdeur du sang slave des arrière-grands-parents polonais mais aussi saxons par Marie-Josèphe de Saxe a-t-elle joué un rôle dans les problématiques physiologiques de leurs descendants en particulier le comte de Provence et Madame Clotilde qui visiblement étaient atteints d'obésité morbide ?  

Le sang des L., famille qui n'était pas alliée aux familles royales européennes, dût au contraire apporter un peu de frais dans un cadre habituel de mariages consanguins, non ?

Quant à Catherine Opalinska, mourante, qui demandait à rentrer en Pologne... Stanislas fit préparer de fausses malles, de faux attelages que l'on faisait bruisser dans la cour du château de Luneville, afin quelle crût jusqu'au bout que son dernier souhait serait respecté...

... Quelle délicate attention ! Quant à Stanislas, il est mort brûlé. Sa robe de chambre a pris feu dans la cheminée, alors qu'il se réchauffait.

Gouverneur Morris a écrit:

Quant à Catherine Opalinska, mourante, qui demandait à rentrer en Pologne... Stanislas fit préparer de fausses malles, de faux attelages que l'on faisait bruisser dans la cour du château de Luneville, afin quelle crût jusqu'au bout que son dernier souhait serait respecté...

Que c'est touchant ... brave Stanislas !

C'est vrai que l'union de Louis XV avec une vague princesse polonaise a permis pour une fois de sortir du cadre classique de la consanguinité.
Je compte au moins deux fois un cousinage entre Louis XVI et Marie-Antoinette. Et je suis sûre d'en trouver d'autres en remontant dans leurs arbres généalogiques. Arbres généalogiques qui allaient finir par devenir commun tant étaient nombreuses les unions entre Habsbourg et Bourbon. À tel point que Louis XIV a pu réclamer l'Espagne au nom de son deuxième petit-fils... Et rebelote au XVIIIème siècle, et encore au XIXème ! Voire XXème puisque Zita était une Bourbon-Parme.  àè-è\':

Reinette, il y a du sang nouveau dans la Noblesse en ce XXIème siècle. Et ce n'est pas plus mal. Les mentalités ont beaucoup changé, surtout dans la Haute Noblesse.  :\\\\\\\\:

Oui heureusement ! Maintenant les princes héritiers épousent des roturières et tant mieux !  :n,,;::::!!!: 

Reinette a écrit:Oui heureusement ! Maintenant les princes héritiers épousent des roturières et tant mieux !  :n,,;::::!!!: 

Qui sait... Eugénie dans une vingtaine d'années. Ce prénom est peut-être prédestiné.  :;\':;\':; 

Autant viser haut !  : 

Trianon a écrit:Reinette, il y a du sang nouveau dans la Noblesse en ce XXIème siècle. Et ce n'est pas plus mal. Les mentalités ont beaucoup changé, surtout dans la Haute Noblesse.  :\\\\\\\\:

La haute noblesse aujourd'hui ...    Laquelle ?  

Cosmo a écrit:Quant à Stanislas, il est mort brûlé. Sa robe de chambre a pris feu dans la cheminée, alors qu'il se réchauffait.

Oui, robe de chambre offerte par sa reine de fille... à laquelle le roi mourant écrivit : "Vous m’aviez conseillé de me garder du froid, vous auriez mieux fait de me dire de me préserver du chaud."  :\\\\\\\\: 

Quelle horreur ! Brûlé à mort, Stanislas a eu encore la force d'écrire ?!!
Je n'ai jamais lu de biographie de lui, je l'avoue ... mais pour le peu que je connaisse de lui, je l'aime bien.

Gouverneur Morris a écrit:

Cosmo a écrit:Quant à Stanislas, il est mort brûlé. Sa robe de chambre a pris feu dans la cheminée, alors qu'il se réchauffait.

Oui, robe de chambre offerte par sa reine de fille... à laquelle le roi mourant écrivit : "Vous m’aviez conseillé de me garder du froid, vous auriez mieux fait de me dire de me préserver du chaud."  :\\\\\\\\: 

Je trouve incroyable ce type, mourant, brûlé de partout, qui a encore la force de faire de l'humour et qui en même temps essaye de provoquer un sourire chez sa fille désespérée.   Bravo sire !  :\\\\\\\\: 

Mme de Sabran a écrit:

Quelle horreur ! Brûlé à mort, Stanislas a eu encore la force d'écrire ?!!
Je n'ai jamais lu de biographie de lui, je l'avoue ...   mais pour le peu que je connaisse de lui, je l'aime bien.

Sa dernière phrase prouve à quel point il devait être sympathique !   

Il eut aussi encore le courage de recevoir l'envoyé de Stanislas Poniatowski, nouvellement élu roi de Pologne... et qui avait absolument tenu à lui faire présenter ses respects en tant que Roi de Pologne de jure.

Madame de Bassompierre, vivant à la cour du roi Stanislas, était la maîtresse connue de M. de la Galaisière, chancelier du roi de Pologne. Le roi alla un jour chez elle, et prit avec elle quelques libertés qui ne réussirent pas: «Je me tais, dit Stanislas; mon chancelier vous dira le reste.»  :  :  : 

( Chamfort )

Comtesse Diane a écrit:

Trianon a écrit:Reinette, il y a du sang nouveau dans la Noblesse en ce XXIème siècle. Et ce n'est pas plus mal. Les mentalités ont beaucoup changé, surtout dans la Haute Noblesse.  :\\\\\\\\:

La haute noblesse aujourd'hui ...    Laquelle ?  

 
Je fais surtout allusion à certaines monarchies européennes, comme les pays scandinaves et autres.
N'oubliez pas quand m ême que nous avons en France, les Orléans. En l'occurrence Mgr le Comte de Paris.
Voilà, nous pouvons clôturer car pas de liens avec le thème.    

Reinette a écrit:Autant viser haut !  : 

Pourquoi pas ? Tout peut arriver, même l'impensable.    

Je voudrais revenir sur mon précédent message ou je soulignais l'héritage biologique et physiologique des Leszczynski avec leurs descendants Bourbons, à savoir le gène de l'obésité dont ont hérite le comte de Provence et Madame Clotilde et peut-être dans une moindre mesure Louis XVI et Madame Elisabeth.
Je pense que l'apport du sang polonais au sang des Bourbons n'a fait qu'accroître encore le risque d'obésité dans la famille royale de France car déjà si on remonte plus loin de quelques générations on constate que le Grand dauphin, fils de Louis XIV et le dauphin Louis, fils de Louis XV étaient obèses et que de plus la famille de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe était également pourvue de parents exceptionnellement gros. Bref, du point de vue de l'hérédité génétique corporelle, beaucoup de Boubons ont souffert de pathologies corporelles inquiétantes dans le domaine du poids.

Par ailleurs, il est intéressant d'indiquer qu'à l'époque de son exil polonais en 1801-1803, le comte de Provence devenu Louis XVIII roi de France en exil, fit la connaissance de lointains cousins polonais issus des Leszczynski.

Je ne sais pas si c'est de l'hérédité... plutôt des mauvaises habitudes alimentaires. Un appétit d'ogre et pas suffisamment d'exercice... C'est qu'il faut les brûler les calories ingurgitées.
Louis XVIII "le Désiré" plus connu sous le nom de "Roi Fauteuil"   s'enfilait des dizaines de côtelettes d'agneau à la suite nous dit la duchesse d'Abrantès... et on ne l'a jamais faire du jogging !   

Cosmo a écrit:Je ne sais pas si c'est de l'hérédité... plutôt des mauvaises habitudes alimentaires. Un appétit d'ogre et pas suffisamment d'exercice...  

Stanislas était sans doute dans ce cas !    Et puis, il avait des crocs complètement pourris, jusqu'à finir par ne plus en avoir du tout, le pauvret :

L'Écluse, celui qui a été à la tête des " Variétés amusantes ", racontait que, tout jeune et sans fortune, il arriva à Lunéville, où il obtint la place de dentiste du roi Stanislas, précisément le jour où le roi perdit sa dernière dent.

( Chamfort )

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Vu au château de Lunéville dimanche dernier :









Clichés personnels

Elle souhaitait revoir la Pologne avant de mourir. Stanislas, en galant époux, organisa de faux préparatifs de départ dans les cours du château pour adoucir ses derniers instants

Merci ! L'on retrouve ses traits sur les portraits de jeunesse de sa fille.