La famille Dillon
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Que non ! Elle n'est pas aussi charmante !
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Bah oui ce mignon petit chimpanzé, on aimerait lui faire des câlinous. :;\':;\':; Aucune chance pour l'autre ! Comme dirait la Comtesse, du moment qu'y puent pas... :
Invité- Invité
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La famille Dillon
Se pose ensuite la difficile question du nom.
Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, le titulaire d'un titre est appelé selon celui-ci (Lord Dillon), et les autres enfants sont des Honorables (Hon.), et les enfants de ceux-ci ne sont plus rien.
En France cependant, en 1711, on reconnait le titre de courtoisie de comte pour ceux qui servent la Couronne à la tête de leur régiment éponyme. Donc à plusieurs reprises le vicomte est l'ainé, et le comte le cadet !
En plus de cela, à l'arrivée de la branche Kil Cornan en France, une fois leur noblesse reconnue, ceux-ci usent du titre de comte, ce qu'on ne leur conteste pas lorsqu'ils reçoivent les Honneurs de la Cour. Mais sur une base purement sociale, sans aucune forme de légitimité, mais avec l'accord tacite du souverain (comme la comtesse de Polignac, le comte de Vaudreuil et tant d'autres cadets sans terre).
Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, le titulaire d'un titre est appelé selon celui-ci (Lord Dillon), et les autres enfants sont des Honorables (Hon.), et les enfants de ceux-ci ne sont plus rien.
En France cependant, en 1711, on reconnait le titre de courtoisie de comte pour ceux qui servent la Couronne à la tête de leur régiment éponyme. Donc à plusieurs reprises le vicomte est l'ainé, et le comte le cadet !
En plus de cela, à l'arrivée de la branche Kil Cornan en France, une fois leur noblesse reconnue, ceux-ci usent du titre de comte, ce qu'on ne leur conteste pas lorsqu'ils reçoivent les Honneurs de la Cour. Mais sur une base purement sociale, sans aucune forme de légitimité, mais avec l'accord tacite du souverain (comme la comtesse de Polignac, le comte de Vaudreuil et tant d'autres cadets sans terre).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La famille Dillon
Voilà qui est tout à fait parfait ! :n,,;::::!!!:
Que deviendrions-nous sans les lumières de notre petit Lulu ?
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
C'est bien Théobald Dillon qui fut massacré par ses soldats en 1792, non ?
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille Dillon
Et lequel fut le beau Dillon ?
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille Dillon
Oui, à Lille .
Je vais chercher .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Merci ! Cela en dit long déjà boudoi26
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille Dillon
Ce fut à l'occasion de la Déroute de Marquain
La Déroute de Marquain est un combat ayant opposé l'Archiduché d'Autriche et la France à Marquain, dans les Pays-Bas autrichiens (Belgique), le 29 avril 1792, pendant la Révolution française.
Après que le maréchal Biron avait échoué dans ses entreprises contre Quiévrain et Mons, le maréchal de camp Théobald Dillon faisait en même temps une tentative semblable sur Tournai, dont l'issue s'avéra encore plus malheureuse.
Sorti de Lille, avec 10 escadrons, 6 bataillons, et 6 canons, il rencontre le général-major autrichien Louis-François de Civalart, Comte d'Happoncourt, campé sur les hauteurs de Marquain avec 3 000 hommes1.
Les éclaireurs autrichiens attaquèrent assez fortement les avant-gardes françaises indiquant que le général autrichien souhaitait un engagement général. Cependant Dillon avait reçu l'ordre d'éviter toute espèce de combat.
Dillon voyant l'ennemi s'ébranler pour venir à sa rencontre, donne l'ordre de retraite conformément aux ordres reçus lui ordonnant d'éviter les combats.
Quelques signes d'insubordination qui s'étaient manifestés parmi ses soldats depuis son départ de Lille, lui prouvant qu'il devait peu compter sur eux, rendaient cette mesure encore plus nécessaire.
Au premier mouvement rétrograde que font les Français, l'ennemi tire au hasard quelques coups de canon, dont les boulets n'atteignent même pas les derniers de l'armée de Dillon. Cependant la défiance des soldats envers ses généraux était telle, que comme à Quiévrain une terreur panique s'empare des escadrons qui couvraient la retraite.
Au bruit du canon, qui tonne vainement derrière eux, ils se prennent d'épouvante et se jettent sur l'infanterie en criant : « Sauve qui peut, nous sommes trahis. » Ce mouvement et ces cris répandent la confusion dans les troupes françaises. 4 canons, leurs caissons, les bagages sont abandonnés par les charretiers et l'armée entière se jette pêle-mêle sur la chaussée, fuyant vers Baisieux.
Le général Theobald de Dillon tente en vain de rallier les fuyards avant que l'ennemi ne les atteigne. Des cris tumultueux et des insultes sont proférés à l'encontre du général qui est atteint par un coup de pistolet de l'un de ses soldats.
C'est alors que les Autrichiens surviennent. C'est l'alarme générale, la panique, c'est une cohue de troupes totalement désorganisées qui traverse Baisieux continuant à fuir précipitamment vers Lille.
À peine sont-elles arrivées dans la ville qu'il se forme au niveau de la porte de Fives, un rassemblement considérable de soldats des différents régiments composant la garnison.
Le colonel du génie Pierre-François Berthois, sieur de La Rousselière, second du général Dillon, est arrêté par les soldats dominés par une fureur aveugle, qui le pendent à l'un des créneaux de la place puis le mettent en pièce puis égorgent 3 ou 4 prisonniers ennemis.
Le général Dillon, blessé, qui rentrait dans une voiture est massacré à coup de fusil et de baïonnette. Les soldats arrachent ensuite son cadavre de la voiture, le trainent dans les rues jusqu'à la Grand Place ou ils le jettent dans un feu allumé avec les enseignes de plusieurs auberges voisines.
Arthur Dillon, frère de Théobald Dillon, vint porter plainte auprès de l'Assemblée. Les assassins furent punis et la veuve du général obtint une pension pour élever ses enfants.
.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Gouverneur Morris a écrit:Et lequel fut le beau Dillon ?
C'est Edouard, le cousin issus de germains d'Arthur et Théobald-Yacinthe .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Merci Eléonore. Brhhhhhhhh...
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille Dillon
Mme de Sabran a écrit:Gouverneur Morris a écrit:Et lequel fut le beau Dillon ?
et Théobald-Yacinthe .
Dont les parents avaient un grand sens de l'humour ! :
Invité- Invité
Re: La famille Dillon
Gouverneur Morris a écrit: Brhhhhhhhh...
Encore un malheureux qui n'avait pas de santé ...
boudoi26
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Reinette a écrit:Mme de Sabran a écrit:Gouverneur Morris a écrit:Et lequel fut le beau Dillon ?
et Théobald-Yacinthe .
Dont les parents avaient un grand sens de l'humour ! :
Pourquoi Reinette ?
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille Dillon
Je corrige l'orthographe : Théobald Hyacinthe Dillon .
C'est toujours aussi drôle ! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Intéressant, merci. La comtesse de Boigne raconte qu'elle et ses parents allaient souvent chez l'archevêque de Narbonne... qui était donc le cousin de sa mère, si j'ai bien compris.
Invité- Invité
Re: La famille Dillon
Cosmo a écrit:
Intéressant, merci. La comtesse de Boigne raconte qu'elle et ses parents allaient souvent chez l'archevêque de Narbonne... qui était donc le cousin de sa mère, si j'ai bien compris.
Athur-Richard Dillon
Monseigneur Dillon aristocrate de souche irlandaise
Il repose dans la Cathédrale de Saint Just Saint Pasteur
Deux siècles après sa mort, la dépouille de Monseigneur Arthur Richard Dillon a regagné le diocèse dont il fut le dernier archevêque.
A l’occasion de travaux d’aménagement de l’Eurostar, le cercueil de l’Archevêque fut mis au jour dans l’ancien cimetière Saint-Pancras à Londres.
Monseigneur Arthur Richard Dillon ((1721 - 1806) fut Archevêque de Narbonne de 1763 à 1790; le 15 avril 1763, il est nommé Archevêque et Primat de Narbonne et devient par là même Président-né des Etats de Languedoc.
Homme doté d'un grand sens politique, visionnaire et entreprenant, à Narbonne. Sur son intervention, les Etats du Languedoc décidèrent le 17 février 1776, la mise à exécution du vieux projet élaboré par Vauban en 1684 et qui consistait à joindre le canal de narbonne à celui de communication des mers" c'est-à-dire unir La Robine au Canal du Midi.
"le fameux Dillon, archevêque de Narbonne était connu pour son luxe, ses prodigalités, et aussi sa générosité envers les pauvres"..."Il y a comme un besoin de donner chez ces prélats qui ont le coeur aussi grand que leur naissance, et en qui l'instinct de gentilhomme correspond si bien au devoir le plus sacré de l'évêque. Si plusieurs comme Dillon, ont des dettes, il faut dire à leur décharge que la charité plus encore que le luxe les a fait contracter. Ils ne peuvent pas recevoir une demande sans y répondre, voir une détresse sans la soulager, recevoir l'expression d'un simple désir sans le satisfaire".
( Abbé Auguste Sicard : L'ancien Clergé de France, les Evêques avant la Révolution - 1912 )
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Oui, cela en dit long sur cette famille boudoi26
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
Mme de Sabran a écrit:Gouverneur Morris a écrit:Et lequel fut le beau Dillon ?
C'est Edouard, le cousin issus de germains d'Arthur et Théobald-Yacinthe .
Non, le frère de Théoblad et Arthur (je n'ai pas mentionné ce dernier sur ma généalogie, car il y a treize frères et soeurs dans cette fraterie !!! )
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La famille Dillon
Lucius a écrit: (je n'ai pas mentionné ce dernier sur ma généalogie, car il y a treize frères et soeurs dans cette fraterie !!! )
Ben alors, qu'est-ce que c'est que ce boulot ?!!
On se la coule douce, mon petit Lulu, on en prend à son aise, on ébranche l'arbre gynécologique ?
Ah mais ça ne va pas du tout !!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille Dillon
13 enfants, mais un vingtaine de prénoms ! non merci, je rends mon tablier !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
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