La famille de Polignac
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La famille de Polignac
Dans la famille Polignac, je demande la fille !
Et voici l'exquise Guichette, par Madame Vigée-Lebrun. :n,,;::::!!!:
(Tableau vendu 350.000 euros (hors frais) chez Audap & Mirabaud le 15 novembre 2013.)
VIGÉE-LEBRUN Élisabeth (Paris, 1755 - Paris, 1842).
« Portrait d’Aglaé de Gramont, née de Polignac, duchesse de Guiche (1768-1803) ».
Toile, signée et datée en bas à droite à la hampe du pinceau : « Vigée/Le Brun à/ Vienne 1794 ».
Haut. : 57 cm ; Larg. : 46 cm.
Au dos, étiquettes anciennes de l’exposition de 1909.
Dans un cadre en bois sculpté, redoré.
Provenance :
-Collection du duc de Gramont jusqu’en 1894.
-Collection de Wildenstein, en 1909.
Exposition :
-« Marie-Antoinette et son temps », Paris, 1894.
-Exposition rétrospective de portraits de femmes, Paris, 1909.
Bibliographie :
-[Expo. Paris, galerie Sedelmeyer, 1894]. « Marie-Antoinette et son temps », Cat. 134, p. 44 (« Portrait de la Duchesse de Guiche par Mme Vigée-Lebrun.
La duchesse est représentée de face, en buste, la tête légèrement tournée vers la gauche.
Elle porte les cheveux tombant attachés par un turban bleu, une robe rouge, à l’antique.
Appartient à M. Le duc de Gramont. »).
-[Expo. Paris, palais de Bagatelle, 1909]. Exposition rétrospective de portraits de femmes sous les trois républiques organisée par la Société Nationale des Beaux-Arts, Cat. 185, repr. Pl. 3. (« Portrait de Madame de Grammont, peinture. Appartient à M. Wildenstein ».).
Œuvre en rapport : « Portrait d’Aglaé de Gramont, née de Polignac, duchesse de Guiche » (toile, 82 x 55 cm, 1794, coll. part., repr. in Joseph BAILLIO : Vigée-Lebrun pastelliste et son portrait de la duchesse de Guiche, « L’œil » n° 452, juin 1993, pp. 20-29 et www.batguano.com page 158).
Il s’agit d’une autre version de ce portrait, la duchesse n’y porte pas de collier.
Daté 1794, ce portrait de « la Guichette » a été exécuté à Vienne où madame Vigée-Lebrun réside de 1792 à 1795.
C’est le comte de Wilczek, ambassadeur d’Autriche à Milan, qui la pousse à quitter l’Italie où elle s’est exilée en octobre 1789.
La ville de Joseph II, frère de Marie-Antoinette, accueille avec enthousiasme celle qui a portraituré la reine et les enfants de France.
Elle y retrouve une partie de sa clientèle émigrée, en particulier la famille de Polignac, le duc de Polignac, père de la duchesse de Gramont ici portraiturée, ayant été le représentant officieux de Louis XVI à Vienne. Élisabeth Vigée-Lebrun connait bien madame de Polignac qu’elle a plusieurs fois portraiturée à Versailles et dont elle parle ainsi :
« Quelques années avant la révolution, la duchesse de Polignac vint chez moi, et j’ai fait plusieurs fois son portrait de même que celui de sa fille, la duchesse de Guiche.
Madame de Polignac avait l’air si jeune qu’on pouvait la croire la sœur de sa fille ; et toutes deux étaient les plus jolies femmes de la cour. Madame de Guiche aurait parfaitement servi de modèle pour représenter une des Grâces ; quant à sa mère, je n’essayerai pas de dépeindre sa figure ; cette figure était céleste.... « (cf. « Élisabeth VIGÉE-LEBRUN : Souvenirs (1755-1842) », éd. par Geneviève Haroche-Bouzinac (Paris, 2008), cf. Souvenirs, pp. 283).
Aglaé, sa fille aînée, naît en 1768 au château de Versailles où elle grandit.
En 1780, à l’âge de 12 ans, elle est mariée à Antoine-Louis-Marie duc de Gramont et de Guiche (1755-1836).
Issu du Béarn, ce capitaine des gardes du roi, vient alors d’être nommé au service de la reine.
La famille royale assiste à ce mariage et Aglaé continue à vivre entre Versailles, le château de la Muette et l’hôtel des Polignac, rue Saint-Dominique à Paris.
Musicienne, elle s’adonne aussi au théâtre, rejoignant la troupe amateur « des seigneurs » où elle tient volontiers des rôles de jeune fille ou de soubrette dans des comédies jouées au Trianon quand la révolution l’amène à suivre ses parents et ses frères.
Émigrée, la famille de Polignac sillonne l’Europe.
Après la Suisse, voici l’Italie puis l’Autriche où meurt madame de Polignac, enterrée à Vienne le 5 décembre 1793.
C’est alors qu’Élisabeth Vigée-Lebrun fait une série de portraits, probablement à la demande du duc : de mémoire, elle fixe les traits de la duchesse sur la toile et deux dessins gardent le souvenir des deux frères d’Aglaé, Auguste et Camille, nés en 1780 et 1781. Pour le portrait que nous présentons, elle réalise cette figure qui témoigne du goût de l’époque pour les toilettes « simples », mode promue par sa mère dont les toilettes décontractées firent beaucoup parler.
Après l’Autriche, la duchesse de Guiche connaît la Pologne puis l’Allemagne.
En 1801, le comte d’Artois la fait venir en Angleterre où elle entre au service de Marie-Joséphine-Louise de Savoie, épouse du comte de Provence, futur Louis XVIII.
Missionnée pour user de ses charmes auprès du premier consul et le convaincre de rétablir les Bourbons, elle se rend à Paris mais Joséphine voit en elle une rivale dangereuse et Aglaé rentre sans avoir rencontré Bonaparte.
Elle meurt en Angleterre en 1803 et Charles X fait rapatrier son corps en Béarn en 1825.
Les Souvenirs de Madame Vigée-Lebrun listent plusieurs portraits de la duchesse de Guiche ( « deux portraits de la duchesse de la Guiche » en 1782 ; « la duchesse de Guiche tenant une guirlande de fleurs, la même, au pastel » en 1787 ; « Madame de la Guiche, en laitière » en 1788 ; « deux fois madame de la Guiche, au pastel » en 1789 ; puis, après avoir quitté la France, « Portraits faits à Venise (sur toile) La duchesse de Guiche, en turban bleu, buste »).
Nous n’en connaissons aujourd’hui que trois : un pastel daté 1783 et les deux versions du portrait que nous présentons, dont l’une pourrait être celle peinte à Venise.
Le comte de Vaudreuil (1740-1817), homme de lettres, soutien d’Élisabeth Vigée-Lebrun et amant de la duchesse de Polignac passe pour avoir eu dans sa collection les portraits de la duchesse de Polignac et de la duchesse de Guiche.
Et voici l'exquise Guichette, par Madame Vigée-Lebrun. :n,,;::::!!!:
(Tableau vendu 350.000 euros (hors frais) chez Audap & Mirabaud le 15 novembre 2013.)
VIGÉE-LEBRUN Élisabeth (Paris, 1755 - Paris, 1842).
« Portrait d’Aglaé de Gramont, née de Polignac, duchesse de Guiche (1768-1803) ».
Toile, signée et datée en bas à droite à la hampe du pinceau : « Vigée/Le Brun à/ Vienne 1794 ».
Haut. : 57 cm ; Larg. : 46 cm.
Au dos, étiquettes anciennes de l’exposition de 1909.
Dans un cadre en bois sculpté, redoré.
Provenance :
-Collection du duc de Gramont jusqu’en 1894.
-Collection de Wildenstein, en 1909.
Exposition :
-« Marie-Antoinette et son temps », Paris, 1894.
-Exposition rétrospective de portraits de femmes, Paris, 1909.
Bibliographie :
-[Expo. Paris, galerie Sedelmeyer, 1894]. « Marie-Antoinette et son temps », Cat. 134, p. 44 (« Portrait de la Duchesse de Guiche par Mme Vigée-Lebrun.
La duchesse est représentée de face, en buste, la tête légèrement tournée vers la gauche.
Elle porte les cheveux tombant attachés par un turban bleu, une robe rouge, à l’antique.
Appartient à M. Le duc de Gramont. »).
-[Expo. Paris, palais de Bagatelle, 1909]. Exposition rétrospective de portraits de femmes sous les trois républiques organisée par la Société Nationale des Beaux-Arts, Cat. 185, repr. Pl. 3. (« Portrait de Madame de Grammont, peinture. Appartient à M. Wildenstein ».).
Œuvre en rapport : « Portrait d’Aglaé de Gramont, née de Polignac, duchesse de Guiche » (toile, 82 x 55 cm, 1794, coll. part., repr. in Joseph BAILLIO : Vigée-Lebrun pastelliste et son portrait de la duchesse de Guiche, « L’œil » n° 452, juin 1993, pp. 20-29 et www.batguano.com page 158).
Il s’agit d’une autre version de ce portrait, la duchesse n’y porte pas de collier.
Daté 1794, ce portrait de « la Guichette » a été exécuté à Vienne où madame Vigée-Lebrun réside de 1792 à 1795.
C’est le comte de Wilczek, ambassadeur d’Autriche à Milan, qui la pousse à quitter l’Italie où elle s’est exilée en octobre 1789.
La ville de Joseph II, frère de Marie-Antoinette, accueille avec enthousiasme celle qui a portraituré la reine et les enfants de France.
Elle y retrouve une partie de sa clientèle émigrée, en particulier la famille de Polignac, le duc de Polignac, père de la duchesse de Gramont ici portraiturée, ayant été le représentant officieux de Louis XVI à Vienne. Élisabeth Vigée-Lebrun connait bien madame de Polignac qu’elle a plusieurs fois portraiturée à Versailles et dont elle parle ainsi :
« Quelques années avant la révolution, la duchesse de Polignac vint chez moi, et j’ai fait plusieurs fois son portrait de même que celui de sa fille, la duchesse de Guiche.
Madame de Polignac avait l’air si jeune qu’on pouvait la croire la sœur de sa fille ; et toutes deux étaient les plus jolies femmes de la cour. Madame de Guiche aurait parfaitement servi de modèle pour représenter une des Grâces ; quant à sa mère, je n’essayerai pas de dépeindre sa figure ; cette figure était céleste.... « (cf. « Élisabeth VIGÉE-LEBRUN : Souvenirs (1755-1842) », éd. par Geneviève Haroche-Bouzinac (Paris, 2008), cf. Souvenirs, pp. 283).
Aglaé, sa fille aînée, naît en 1768 au château de Versailles où elle grandit.
En 1780, à l’âge de 12 ans, elle est mariée à Antoine-Louis-Marie duc de Gramont et de Guiche (1755-1836).
Issu du Béarn, ce capitaine des gardes du roi, vient alors d’être nommé au service de la reine.
La famille royale assiste à ce mariage et Aglaé continue à vivre entre Versailles, le château de la Muette et l’hôtel des Polignac, rue Saint-Dominique à Paris.
Musicienne, elle s’adonne aussi au théâtre, rejoignant la troupe amateur « des seigneurs » où elle tient volontiers des rôles de jeune fille ou de soubrette dans des comédies jouées au Trianon quand la révolution l’amène à suivre ses parents et ses frères.
Émigrée, la famille de Polignac sillonne l’Europe.
Après la Suisse, voici l’Italie puis l’Autriche où meurt madame de Polignac, enterrée à Vienne le 5 décembre 1793.
C’est alors qu’Élisabeth Vigée-Lebrun fait une série de portraits, probablement à la demande du duc : de mémoire, elle fixe les traits de la duchesse sur la toile et deux dessins gardent le souvenir des deux frères d’Aglaé, Auguste et Camille, nés en 1780 et 1781. Pour le portrait que nous présentons, elle réalise cette figure qui témoigne du goût de l’époque pour les toilettes « simples », mode promue par sa mère dont les toilettes décontractées firent beaucoup parler.
Après l’Autriche, la duchesse de Guiche connaît la Pologne puis l’Allemagne.
En 1801, le comte d’Artois la fait venir en Angleterre où elle entre au service de Marie-Joséphine-Louise de Savoie, épouse du comte de Provence, futur Louis XVIII.
Missionnée pour user de ses charmes auprès du premier consul et le convaincre de rétablir les Bourbons, elle se rend à Paris mais Joséphine voit en elle une rivale dangereuse et Aglaé rentre sans avoir rencontré Bonaparte.
Elle meurt en Angleterre en 1803 et Charles X fait rapatrier son corps en Béarn en 1825.
Les Souvenirs de Madame Vigée-Lebrun listent plusieurs portraits de la duchesse de Guiche ( « deux portraits de la duchesse de la Guiche » en 1782 ; « la duchesse de Guiche tenant une guirlande de fleurs, la même, au pastel » en 1787 ; « Madame de la Guiche, en laitière » en 1788 ; « deux fois madame de la Guiche, au pastel » en 1789 ; puis, après avoir quitté la France, « Portraits faits à Venise (sur toile) La duchesse de Guiche, en turban bleu, buste »).
Nous n’en connaissons aujourd’hui que trois : un pastel daté 1783 et les deux versions du portrait que nous présentons, dont l’une pourrait être celle peinte à Venise.
Le comte de Vaudreuil (1740-1817), homme de lettres, soutien d’Élisabeth Vigée-Lebrun et amant de la duchesse de Polignac passe pour avoir eu dans sa collection les portraits de la duchesse de Polignac et de la duchesse de Guiche.
cosmo- Invité
La famille de Polignac
Cosmo a écrit:Dans la famille Polignac, je demande la fille !
J'arrive à peine avec la mère que tu demandes la fille ! Laisse-lui le temps de venir au monde .
Tu ne crois pas que celui-ci étant le sujet de Yolande, il pourrait y avoir un autre sujet consacré à la famille de Polignac ?
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Cosmo a écrit:
La famille royale assiste à ce mariage et Aglaé continue à vivre entre Versailles, le château de la Muette et l’hôtel des Polignac, rue Saint-Dominique à Paris.
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Quel est cet hôtel, rue Saint-Dominique ? ...
Quelqu'un a-t-il des précisions ?
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
C'est Joël Félix qui le dit :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la décision de Marie-Antoinette de favoriser le comte de Polignac ne fut pas le fait d'une jeune reine écervelée et inconsciente des conséquences de ses actes. Marie-Antoinette entendait établir ses fidèles à la Cour pour limiter, comme elle l'expliqua à sa mère, l'omniprésence des Noailles « qui sont une tribu déjà trop puissante ici ». La nomination d'un Noailles à l'ambassade de Londres pour y remplacer Guines semble justifier ces propos. Quant à Louis XVI, il n'avait pas cédé à une quelconque lassitude ou faiblesse pour les impétuosités de son épouse. S'il ne parvenait pas toujours à résister aux pressions, il était lui aussi personnellement hostile à l'idée de voir les grandes familles se perpétuer à la Cour sans qu'il ait son mot à dire.
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Allez ! encore une petite histoire de galipettes, la Grande en est pleine! :
Cette fois, nous sommes à la génération au-dessus :
On sait prendre la vie du bon côté, chez les Polignac ! et ce, même lorsque l'on sert le ministère de Dieu : c'est ainsi qu' un cocher de Monseigneur le comte d'Artois, a trouvé ces jours derniers, M. de Polignac évêque de Meaux couché avec sa femme. Il a pris la chose très gaiement, a saisi la culotte épiscopale en jurant qu'il ne la rendrait pas sans une honnête composition. Le prélat offrit vainement cinquante, et ensuite cent louis. " Non, Monseigneur, signez cette obligation de vingt mille livres, ou je porte votre culotte au Roi."
Il fallut en passer par là. Le cocher promit de se taire, mais il conta tout l'instant d'après à son maître qui en amusa le Roi et S.M. fit ordonner à l'évêque de payer sur-le-champ les vingt mille livres.
Sa Grandeur n'avait sans doute pas pensé que la femme d'un cocher lui dût coûter si cher !
( toujours la Correspondance Secrète de Lescure )
Voici des privautés épiscopales bien ruineuses, et un cocher bien culotté !!! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Comme je contais cette anecdote dans le Boudoir, notre François eut cette réflexion :
Vous imaginez si le prélat avait dit "fouette cocher", la belle séance sado maso !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Voici donc notre famille de Polignac au faîte de la faveur, pratiquant allègrement un népotisme qui fait chuchoter derrière les éventails que tout ce qui approche ce petit cénacle intrigue et complote à qui mieux-mieux !
Cela fait écrire au prince de Ligne :
A Versailles, où je ne suis que pour m'amuser, on a aussi la bêtise de croire que j'ai des intentions politiques, comme dans mon voyage du Nord. Cela n'est pas naturel, dit-on, mais bien adroit, d'être ainsi de la société intime de la Reine.
Ligne s'amuse, même loin de Versailles, de ces intentions qu'on lui prête, en jouant ce tour bien de sa façon :
La comtesse Diane m'avait fait promettre de lui écrire des nouvelles de l'armée. Elle reçoit une de mes lettres devant M. de Maurepas : " Voulez-vous savoir, dit-elle, bien des choses intéressantes ? C'est charmant à lui de se souvenir de moi, et de me mettre à même de vous en apprendre" . Elle lit :
" Notre armée est composée d'infanterie et de cavalerie. Nous aurons des pontons, s'il faut traverser des rivières. Notre artillerie servira à canonner. Si nous attaquons l'ennemi, ou s'il nous attaque, il y aura vraisemblablement une bataille. Le temps est beau, mais s'il y a de la pluie, il y aura bien du monde de mouillé.
Brûlez ma lettre, car à la Cour, il ne faut rien laisser tomber et je ne veux pas me compromettre."
:
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Cela fait écrire au prince de Ligne :
A Versailles, où je ne suis que pour m'amuser, on a aussi la bêtise de croire que j'ai des intentions politiques, comme dans mon voyage du Nord. Cela n'est pas naturel, dit-on, mais bien adroit, d'être ainsi de la société intime de la Reine.
Ligne s'amuse, même loin de Versailles, de ces intentions qu'on lui prête, en jouant ce tour bien de sa façon :
La comtesse Diane m'avait fait promettre de lui écrire des nouvelles de l'armée. Elle reçoit une de mes lettres devant M. de Maurepas : " Voulez-vous savoir, dit-elle, bien des choses intéressantes ? C'est charmant à lui de se souvenir de moi, et de me mettre à même de vous en apprendre" . Elle lit :
" Notre armée est composée d'infanterie et de cavalerie. Nous aurons des pontons, s'il faut traverser des rivières. Notre artillerie servira à canonner. Si nous attaquons l'ennemi, ou s'il nous attaque, il y aura vraisemblablement une bataille. Le temps est beau, mais s'il y a de la pluie, il y aura bien du monde de mouillé.
Brûlez ma lettre, car à la Cour, il ne faut rien laisser tomber et je ne veux pas me compromettre."
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
La marquise de Polignac était la tante du duc Jules . Elle était aussi dame d'honneur de la duchesse d'Orléans mère d'Egalité quand il advint, nous dit la marquise de Créquy, que cette princesse se prit d'une folle passion pour M. de Polignac.
Elle eût bien de la peine à triompher de la froideur persévérante de M. de Polignac, et la preuve qu'il en était aimé véritablement, c'est qu'elle avait eu la délicatesse de lui sacrifier MM. de Ségur et de la Chétardie, M. ... ( je ne sais plus comment) qui était le neveu d'un Suisse du Louvre, et M. Bougon qui avait été clerc de procureur, et le petit Varennes mort de la poitrine à l'âge de dix-neuf ans ...
Madame de Créquy en passe de bonnes et de meilleures.
Un beau jour, dans un accès de mauvaise humeur sans doute, la duchesse d'Orléans griffonna ces vers dédiés au marquis de Polignac:
" A Polignac, mon sot amant,
Je lègue par ce testament
Ses deux portraits en miniature,
Pour qu'il contemple sa figure ..."
" Monsieur de Polignac, poursuit Mme de Créquy, était donc le mari de cette malheureuse dame d'honneur que la princesse abhorrait à l'égal de la passion qu'elle avait eue pour lui quand il était jeune, et l'on ne saurait imaginer toutes les méchancetés dont elle s'avisait contre elle. C'étaient quelquefois des noirceurs abominables, c'étaient souvent des tripotages de commère, et c'étaient pour le moins des espiègleries d'écolier. En fait de malices, elle en pouvait jouer sans relâche et sur toutes les cordes de son clavier, en bémol, en dièze, en bécarre, en majeur, en mineur, et sur toutes les notes de la gamme.
---- Vraiment, disait-elle un jour à l'abbé de Bernis, il est bien cruel que je ne connaisse personne qui puisse me donner un bon conseil ! Voici venir le temps des étrennes ; il est impossible que l'on me laisse oublier la marquise de Polignac, et je voudrais bien lui donner quelquechose qui lui fît bien de la peine.
---- Mais, répondit l'autre, il me semble que si Madame donnait un très beau cheval de carrosse à la marquise, elle se croirait obligée d'en acheter un pareil : avare comme elle est, elle en aurait un dépit mortel !
---- Vous n'êtes qu'un imbécile avec tout votre esprit ! Laissez-moi donc tranquille avec votre imagination d'un cadeau de 150 louis, répliqua la princesse; elle vendrait mon cheval d'étrennes et dirait qu'il est crevé.
Son Altesse Sérénissime se mit à courir les boutiques avec M. de Bernis, et Dieu sait tous les propos qui s'en suivirent ! On découvrit un vieux lustre en porcelaine de Saxe, lequel était si volumineux dans toutes ses dimensions, qu'il en aurait paru démesuré pour le grand salon de Marly. La duchesse d'Orléans l'achète, on le démonte, ensuite elle en fait placer tous les morceaux dans un petit salon que sa dame d'honneur occupait au Palais-Royal ( à l'entresol ). La boule en touchait le parquet, ses branches empêchaient d'ouvrir les portes et les fenêtres; enfin les agréables figures de Colombine et d'Arlequin, d'Isabelle et du beau Léandre (qui n'avaient pas moins de quatre pieds de taille), avaient été rangés tout autour du salon, dont il avait fallu retirer tous les meubles, et tout ce que l'on pouvait faire était de circuler à grand-peine au milieu de ces charmants objets d'ornement.
C'est une mystification que l'aimable princesse a fait durer jusqu'à sa mort, et toujours sans que Mme de Polignac ait osé lui manqué de respect en envoyant le diable de lustre dans un de ses châteaux ou dans un grenier de son hôtel à Paris.
Ce qu'il y a de plus étrange en tout ceci, c'est que la dame d'honneur était non moins opiniâtre que la princesse, et qu'elle voulait arracher les yeux à toutes les personnes qui lui conseilleraient de s'en aller dans son beau salon de la rue Royale après avoir donné sa démission."
( " Souvenirs " de la marquise de Créquy )
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Le duc de Chartres était tout fraîchement devenu duc d'Orléans, comme il se doit à la mort de son père, le 4 Février 1752. Quoique cette circonstance ne prête pas à rire, il est très drôle de signaler que Jean-Jacques Rousseau fit l'oraison funèbre (qui ne fut pas prononcée) !
Je reviens à mes moutons ... Les Orléans firent ensuite un petit séjour à Villers-Cotterets. A leur retour à Paris, la nouvelle duchesse fut terrassée (et presque menée au tombeau elle-aussi) par une attaque de petite vérole ! Son époux la soigna avec dévouement et abnégation, on peut le dire, puisque l'amant et mari de la dame d'honneur, Camille de Polignac, ne quittait pas plus que lui le chevet de la malade !
C'était avant qu'elle ne lui envoie les vers cinglants cités plus haut .
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
La duchesse d'Orléans consommait donc tout ce qui lui tombait sous la main, avec une prédilection marquée pour les commis de boutiques, laquais, palefreniers ... Lorsqu'elle croisait dans les corridors quelque valet bien découplé, elle lui décochait un regard tellement significatif qu'il n'avait plus qu'à obtempérer.
Bref, cette petite vérole ne l'emporta pas, mais elle finit tout de même par mourir, dans un éclat de rire, le 8 février 1759, d'un mal de poitrine. Sa dame d'honneur, ladite marquise de Polignac, quoiqu'elle ne pût la souffrir, était à son chevet.
Collé, lecteur du duc d'Orléans, raconte qu'avant de rendre l'âme, la duchesse remit à Mme de Polignac un porte-feuille fermé dans lequel on trouva des couplets ultra-libertins, sous le titre Mes Adieux, et qui commencent ainsi:
Cet écrit est mon testament
Que j'ai composé fort gaiement
Avant que d'aller faire
Eh bien !
Ma cour à Dieu le père.
Vous m'entendez bien ...
Vous parlez d'une sacrée luronne ! :&\\
.
Bref, cette petite vérole ne l'emporta pas, mais elle finit tout de même par mourir, dans un éclat de rire, le 8 février 1759, d'un mal de poitrine. Sa dame d'honneur, ladite marquise de Polignac, quoiqu'elle ne pût la souffrir, était à son chevet.
Collé, lecteur du duc d'Orléans, raconte qu'avant de rendre l'âme, la duchesse remit à Mme de Polignac un porte-feuille fermé dans lequel on trouva des couplets ultra-libertins, sous le titre Mes Adieux, et qui commencent ainsi:
Cet écrit est mon testament
Que j'ai composé fort gaiement
Avant que d'aller faire
Eh bien !
Ma cour à Dieu le père.
Vous m'entendez bien ...
Vous parlez d'une sacrée luronne ! :&\\
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
La vache !!!
Ca rigolait pas !!! Aujourd'hui les desperate housewives sont des saintes à coté !!!
Ca rigolait pas !!! Aujourd'hui les desperate housewives sont des saintes à coté !!!
Invité- Invité
Re: La famille de Polignac
Allez ! Rions encore !!! :n,,;::::!!!:
La petite Cour de Sceaux des Mouches à Miel de la duchesse du Maine rassemblait tous les beaux esprits du temps, nous nous en souvenons .
Un soir que la marquise du Deffand et le cardinal Melchior de Polignac s'entretenaient du martyr de Saint Denis, le cardinal se récria :
---- Conçoit-on, Madame, que ce Saint portât son chef dans ses mains pendant deux lieues ... deux lieues !!! ...
---- Oh ! Monseigneur, répliqua la marquise, il n'y a que le premier pas qui coûte !
La petite Cour de Sceaux des Mouches à Miel de la duchesse du Maine rassemblait tous les beaux esprits du temps, nous nous en souvenons .
Un soir que la marquise du Deffand et le cardinal Melchior de Polignac s'entretenaient du martyr de Saint Denis, le cardinal se récria :
---- Conçoit-on, Madame, que ce Saint portât son chef dans ses mains pendant deux lieues ... deux lieues !!! ...
---- Oh ! Monseigneur, répliqua la marquise, il n'y a que le premier pas qui coûte !
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
Mme de Sabran a écrit:Ligne s'amuse, même loin de Versailles, de ces intentions qu'on lui prête, en jouant ce tour bien de sa façon :
La comtesse Diane m'avait fait promettre de lui écrire des nouvelles de l'armée. Elle reçoit une de mes lettres devant M. de Maurepas : " Voulez-vous savoir, dit-elle, bien des choses intéressantes ? C'est charmant à lui de se souvenir de moi, et de me mettre à même de vous en apprendre" . Elle lit :
" Notre armée est composée d'infanterie et de cavalerie. Nous aurons des pontons, s'il faut traverser des rivières. Notre artillerie servira à canonner. Si nous attaquons l'ennemi, ou s'il nous attaque, il y aura vraisemblablement une bataille. Le temps est beau, mais s'il y a de la pluie, il y aura bien du monde de mouillé.
Brûlez ma lettre, car à la Cour, il ne faut rien laisser tomber et je ne veux pas me compromettre."
Excellent !!! J'aurais bien voulu voir la tête de la sacrée Diane quand elle reçut cette lettre...
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: La famille de Polignac
Je vous fiche mon billet que Ligne et elle étaient de mèche ! :n,,;::::!!!:
C'est celle de Maurepas, moi, qu'il m'amuse d'imaginer ... :
Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: La famille de Polignac
Ah oui pardon, je viens de comprendre !!! La tête de Maurepas oui !!!
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: La famille de Polignac
L'épouse du malheureux duc de Brissac, que les septembriseurs mettront en pièces, était Adélaïde Diane Hortense de Mancini Mazarini Nivernais .
Elle était donc la cousine issue de germains de Jules de Polignac !
Si vous ajoutez à cela le lustre du fameux cardinal Melchior de Polignac, celui qui assurait à Louis XIV que la pluie ne mouille point à Marly, si vous considérez que toute cette smala était parente de Mazarin soi-même ... gasp ! décidément, Mercy exagère énormément lorsqu'il écrit à Marie-Thérèse que les Polignac sont parachutés à Versailles comme de parfaits inconnus .
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Elle était donc la cousine issue de germains de Jules de Polignac !
Si vous ajoutez à cela le lustre du fameux cardinal Melchior de Polignac, celui qui assurait à Louis XIV que la pluie ne mouille point à Marly, si vous considérez que toute cette smala était parente de Mazarin soi-même ... gasp ! décidément, Mercy exagère énormément lorsqu'il écrit à Marie-Thérèse que les Polignac sont parachutés à Versailles comme de parfaits inconnus .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: La famille de Polignac
Oui, la généalogie c'est souvent compliqué je m'y perd facilement !!!
Invité- Invité
Re: La famille de Polignac
Comte d'Hézècques a écrit:Ah oui pardon, je viens de comprendre !!! La tête de Maurepas oui !!!
Le presque cacochyme ( pour l'époque ) Maurepas est mort de sa belle mort, bien avant l'orage .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: La famille de Polignac
Il n'a point éprouvé les maux d'un trépas tranchant
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: La famille de Polignac
Österreich a écrit:Oui, la généalogie c'est souvent compliqué je m'y perd facilement !!!
... surtout quand ils portent tous le même prénom !
Le prénom Polignac par excellence est Armand . Tous les Polignac s'appellent Armand . Jules s'appelle Jules François Armand .
Depuis les tous premiers comtes de Polignac aux balbutiements du Moyen Age
Armand Ier ( 860 )
Armand II ( 890 )
Armand III ( 1021 - 1075 )
Armand IV etc .... etc ....
Suit le comte Jules ( Armand comme il se doit ) , époux de Yolande.
Idem ... jusqu'au duc actuel qui est un Charles Armand ...........
Tiens, puisque nous parlions de Guichette, voici les dates de naissance et de mort des enfants de Jules et Yolande:
- Louise Françoise Gabrielle Aglaé est née à Paris, le 7 mai 1768 . Elle est morte à Edimbourg, le 30 mars 1803 .
- Armand Jules Marie Héraclius XXIII est né à Paris le 15 janvier 1771. Il est mort à Paris, le 1er mars 1847 .
- Auguste Jules Armand Marie est né à Paris, le 14 mai 1780. Il est mort à Saint-Germain en Laye, le 30 mars 1847.
- Camille Henri Melchior est né à Versailles, le 27 décembre 1781. Il est mort à Fontainebleau, le 2 février 1855.
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Mme de Sabran- Messages : 55305
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Re: La famille de Polignac
Il est très singulier de constater combien, du début à la fin, l'ascension elliptique de cette famille de Polignac est liée à la vie puis au destin du comte d'Artois.
Je m'explique:
Tout commence et tout arrive parce que Jules et Yolande rendent fréquemment visite à Versailles à Diane , soeur de Jules, qui vient d'être nommée dame pour accompagner ... la comtesse d'Artois.
Or, nous dit la marquise de Créquy, Diane a obtenu cette charge par l'entremise de son oncle le marquis Camille de Polignac, lui-même premier écuyer du ... comte d'Artois.
Vaudreuil suit sa Yolande à Versailles, où il devient le meilleur ami du ... comte d'Artois.
Quand Yolande marie son frère à Louise de Lussan d'Esparbès, celle-ci devient le grand amour, l'amour unique du ... comte d'Artois.
Quel est le fleuron de la société de Mme de Polignac ? le ... comte d'Artois.
A la Révolution, tous les Polignac se rangent sous la bannière ultra royaliste du ... comte d'Artois.
On dit le Royal Allemand cajolé par Mme de Polignac et le ... comte d'Artois.
Sont mises à prix au café du Caveau les têtes de Mme de Polignac et du ... comte d'Artois.
Emigrent les premiers, au surlendemain de la prise de la Bastille, Yolande Jules et Diane d'un côté, et de l'autre Vaudreuil avec le ... comte d'Artois.
En exil, Vaudreuil veille sur Louise pour le ... comte d'Artois.
Jules devient l'ambassadeur auprès de l'Empereur du ... comte d'Artois.
Avant la Restauration, la jeune génération Polignac et Vaudreuil rejoignent en Grande-Bretagne le ... comte d'Artois.
Louise y meurt en 1804 dans les bras du ... comte d'Artois.
Quand c'est à Vaudreuil de quitter ce monde, en 1817, qui est à son chevet ? le ... comte d'Artois.
Et, pour boucler la boucle, nous savons tous comment le comte d'Artois, devenu Charles X, nommera ( kiki ? ) ... Jules junior à la tête des affaires et comment la chute de son ministère entraînera celle de la monarchie qu'Artois et Jules faisaient la faute impolitique de vouloir rétablir dans ses prérogatives d'avant 89.
Etonnant, n'est-il pas ?
.
Je m'explique:
Tout commence et tout arrive parce que Jules et Yolande rendent fréquemment visite à Versailles à Diane , soeur de Jules, qui vient d'être nommée dame pour accompagner ... la comtesse d'Artois.
Or, nous dit la marquise de Créquy, Diane a obtenu cette charge par l'entremise de son oncle le marquis Camille de Polignac, lui-même premier écuyer du ... comte d'Artois.
Vaudreuil suit sa Yolande à Versailles, où il devient le meilleur ami du ... comte d'Artois.
Quand Yolande marie son frère à Louise de Lussan d'Esparbès, celle-ci devient le grand amour, l'amour unique du ... comte d'Artois.
Quel est le fleuron de la société de Mme de Polignac ? le ... comte d'Artois.
A la Révolution, tous les Polignac se rangent sous la bannière ultra royaliste du ... comte d'Artois.
On dit le Royal Allemand cajolé par Mme de Polignac et le ... comte d'Artois.
Sont mises à prix au café du Caveau les têtes de Mme de Polignac et du ... comte d'Artois.
Emigrent les premiers, au surlendemain de la prise de la Bastille, Yolande Jules et Diane d'un côté, et de l'autre Vaudreuil avec le ... comte d'Artois.
En exil, Vaudreuil veille sur Louise pour le ... comte d'Artois.
Jules devient l'ambassadeur auprès de l'Empereur du ... comte d'Artois.
Avant la Restauration, la jeune génération Polignac et Vaudreuil rejoignent en Grande-Bretagne le ... comte d'Artois.
Louise y meurt en 1804 dans les bras du ... comte d'Artois.
Quand c'est à Vaudreuil de quitter ce monde, en 1817, qui est à son chevet ? le ... comte d'Artois.
Et, pour boucler la boucle, nous savons tous comment le comte d'Artois, devenu Charles X, nommera ( kiki ? ) ... Jules junior à la tête des affaires et comment la chute de son ministère entraînera celle de la monarchie qu'Artois et Jules faisaient la faute impolitique de vouloir rétablir dans ses prérogatives d'avant 89.
Etonnant, n'est-il pas ?
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Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille de Polignac
... née Louise de Lussan d'Esparbès, belle-soeur de Yolande .
Elle fut le grand amour du comte d'Artois .
Mme de Sabran- Messages : 55305
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