La baronne Henriette d'Oberkirch
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La baronne Henriette d'Oberkirch
Baronne Henriette von Oberkirch (1754-1803), née Waldner von Freundstein
Peintre inconnu
Huile, XVIIIe siècle
Image : Wikipedia
Henriette-Louise de Waldner de Frundstein naquit en 1754, dans le château paternel de Schweighouse en Haute-Alsace.
Elle est fille de François-Louis, Baron puis Comte de Waldner , chef du régiment de Bouillon, commandeur de l'ordre de Saint-Jean, chevalier du Mérite miltaire, et de Wilhelmine de Berckheim de Ribeauvillé. Elle appartient ainsi, comme elle le plaît à le souligner à deux des plus anciennes familles nobles d'Alsace.
Elle perd sa mère de bonne heure. Son père ne se remarie pas et la confie à une tante qui lui donne une solide formation religieuse et morale.
Il n'est pas question pour cette jeune luthérienne d'une éducation dans un couvent et c'est à la maison qu'elle acquiert une culture littéraire et artistique tout à fait supérieure à celle que recevaient alors les jeunes filles de son monde.
La jeune Henriette est un parfait exemple de cette éducation harmonieuse. Elle manie les pinceaux avec assez de talent pour réaliser les portraits de ses intimes. Elle touche assez bien du clavecin pour déchiffrer avec plaisir toutes les partitions musicales à la mode.
Son goût pour la Littérature est bien décidé; à côté du français et de l'allemand qu'elle possède dès l'enfance, elle a étudié le latin et l'italien suffisamment pour pouvoir, dans la même journée, recevoir d'une amie quatre lettres différentes dans les quatre langues ! L'anglais ne lui est pas étranger non plus.
Toute jeune enfin , elle excelle dans l'art de la conversation qui est le plaisir le plus délicat et le plus apprécié d'une société qui pense toujours, depuis La Bruyère, qu'entre gens bien nés le silence est insupportable et "pire que les discours inutiles".
L'enfance d'Henriette de Waldner avait été une enfance séreuse ; ce n'est qu'à ses quinze ans que son père la présente à la Cour de Montbéliard et qu'elle devient l'amie de la Princesse Dorothée pour laquelle elle va avoir un attachement très vif et durable.
Henriette est de toutes les réceptions. Elle participe à l'âge de seize ans aux fêtes données en l'honneur du passage à Strasbourg de la petite Dauphine Marie-Antoinette, venue en France pour épouser le successeur de Louis XV et elle partage l'enthousiasme de la foule pour sa future souveraine.
Elle compte en ville de nombreux amis qui n'appartiennent pas forcément à la noblesse et chez lesquels la société est plus mélangée et par là-même plus amusante.
Sa naissance ouvre à cette protestante les salons de l'évêché où le cardinal de Rohan, qui voit en elle "une des trois femmes les plus charmantes de conversation", qu'il connût, lui présente un personnage mystérieux dont il venait de s'enticher et qui allait faire beaucoup parler de lui, Cagliostro.
Invité- Invité
Re: La baronne Henriette d'Oberkirch
http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/archive/2012/06/04/henriette-d-oberkirch.html
Elle est très complète cette dame ! Merci de vos informations.
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: La baronne Henriette d'Oberkirch
Sa biographie Wikipedia
Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch (née le 5 juin 1754 à Schweighouse-Thann, en Alsace ; décédée le 10 juin 1803) est connue pour avoir rédigé ses Mémoires qui s'arrêtent en 1789 et qui témoignent de l'Europe au temps des Lumières.
Ses parents sont François Louis von Waldner de Freundstein, baron puis comte de Waldner, mestre de camp de cavalerie, et Wilhelmine Auguste de Berckheim de Ribeauvillé. En 1757, sa mère décède la laissant orpheline et sera élevée par sa marraine Eve de Wurmser qui lui transmet le goût des arts, des langues et la musique.
Henriette Louise Waldner de Freundstein a épousé le baron Charles Frédéric Siegfried d'Oberkirch en 1776. Elle est la petite-fille de Frédéric-Louis de Waldner de Freundstein et la sœur de Godefroy Waldner de Freundstein.
Henriette et Charles ont une fille, Marie-Philippine, Frédérique, Dorothée (1777-1827), qui épousa en 1798 le comte Louis Simon de Bernard de Montbrison, président du Conseil général du Bas-Rhin.
Familière des cours, la baronne a été l'amie d'enfance de la grande-duchesse Marie Feodorovna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, plus tard impératrice de Russie, et de Goethe qui lui écrivit quelques lettres et qu'elle rencontra à Montbéliard et Strasbourg. L'auteur de langue allemande Jakob Michael Reinhold Lenz tomba vivement amoureux d'elle en 1776. Inspiré par cet amour, il composa plusieurs poèmes (An W.-), un roman (Der Waldbruder, L'ermite de la forêt) et une pièce inachevée (Henriette von Waldeck, Die Laube).
Ce qui suit « m'arrache la plume des mains ». Ce qui précède constitue l'un des plus suggestifs témoignages sur la fin de l'Ancien Régime. À mi-chemin de l'Allemagne et de la France, entre Lumières et romantisme, raison et prémonition, elle laisse entrevoir ce qu'il y avait déjà de roman noir dans La Douceur de vivre.
Source / Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Louise_de_Waldner_de_Freundstein
Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch (née le 5 juin 1754 à Schweighouse-Thann, en Alsace ; décédée le 10 juin 1803) est connue pour avoir rédigé ses Mémoires qui s'arrêtent en 1789 et qui témoignent de l'Europe au temps des Lumières.
Ses parents sont François Louis von Waldner de Freundstein, baron puis comte de Waldner, mestre de camp de cavalerie, et Wilhelmine Auguste de Berckheim de Ribeauvillé. En 1757, sa mère décède la laissant orpheline et sera élevée par sa marraine Eve de Wurmser qui lui transmet le goût des arts, des langues et la musique.
Henriette Louise Waldner de Freundstein a épousé le baron Charles Frédéric Siegfried d'Oberkirch en 1776. Elle est la petite-fille de Frédéric-Louis de Waldner de Freundstein et la sœur de Godefroy Waldner de Freundstein.
Henriette et Charles ont une fille, Marie-Philippine, Frédérique, Dorothée (1777-1827), qui épousa en 1798 le comte Louis Simon de Bernard de Montbrison, président du Conseil général du Bas-Rhin.
Familière des cours, la baronne a été l'amie d'enfance de la grande-duchesse Marie Feodorovna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, plus tard impératrice de Russie, et de Goethe qui lui écrivit quelques lettres et qu'elle rencontra à Montbéliard et Strasbourg. L'auteur de langue allemande Jakob Michael Reinhold Lenz tomba vivement amoureux d'elle en 1776. Inspiré par cet amour, il composa plusieurs poèmes (An W.-), un roman (Der Waldbruder, L'ermite de la forêt) et une pièce inachevée (Henriette von Waldeck, Die Laube).
Ce qui suit « m'arrache la plume des mains ». Ce qui précède constitue l'un des plus suggestifs témoignages sur la fin de l'Ancien Régime. À mi-chemin de l'Allemagne et de la France, entre Lumières et romantisme, raison et prémonition, elle laisse entrevoir ce qu'il y avait déjà de roman noir dans La Douceur de vivre.
Source / Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Louise_de_Waldner_de_Freundstein
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