Galerie virtuelle des oeuvres de Mme Vigée Le Brun

Cosmo a écrit:Quelle saloperie ce David !

Au moins un que la loi d'exil, si inique fut elle, a bien fait de frapper...

Mme de Sabran a écrit:

S'il te plaît, n'insulte pas les vaches !  :4869: 

Pourquoi, t'en connais beaucoup?   

Gouverneur Morris a écrit:

Cosmo a écrit:Quelle saloperie ce David !

Au moins un que la loi d'exil, si inique fut elle, a bien fait de frapper...

Ah tiens, je ne savais pas qu'il avait été exilé. Quand ça et pourquoi?

En tant que régicide sous la Restauration  Mais il y eut des exceptions : Barras officiellement pour raisons de santé (Hum ! Faut pas chercher !), Fouché-Otrante envoyé en ambassade à l'étranger...

Gouverneur Morris a écrit:En tant que régicide sous la Restauration 

Ah oui! Refusant les nombreuses interventions de Gros et de ses élèves, qui ont fait une pétition pour obtenir son retour en France, et les offres de pardon du roi Louis XVIII, ainsi que la proposition du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III qui désire faire de David son ministre des arts, il choisit de rester en Belgique. (Wikipedia)

C'est à cette époque qu'il peignit sa réplique du Sacre. Il pensait gagner sa vie en faisant tourner la toile aux USA. Il me semble que ce projet ne fut jamais concrétisé.

Toujours est-il que cette réplique fut acquise par Versailles au début du XXeme siècle pour remplacer l'original de la Salle du Sacre, parti au Louvre   

L'oisiveté a parfois du bon !

Je reste cependant surpris - mais faut-il l'être avec Stautre - que Louis XVIII ait proposé une grâce !!!!  

Louis XVIII cherchait à se ménager des appuis autant qu'il pouvait. Et que David ait voté la mort de son propre frère ne pouvait être de nature à le choquer.

C'est surtout Decazes, dixit Wikipédia, qui a proposé à David de l'exclure de la loi proscrivant les régicides du royaume.

Non bien sûr mais qu'aurait-il pu faire pour sa "gloire" de crédible ? : 

Je raffole de ce portrait...Les couleurs de cette robe orientalisante sont superbes !     

Bien à vous.

C'est ce détail-là que j'aime énormément dans ce portrait :

Anonymous a écrit:

C'est très dixhuitième et pourtant ce me semble être le seul portrait d'Elisabeth qui comporte ce genre de manches amovibles...  :;\':;\':; boudoi30  s'il y en a d'autres...je suis preneur !!!  :n,,;::::!!!: 

Bien à vous.

Le costume et les couleurs sont sublimes.
C'est moi, où les visages finissent par tous se ressembler?

Je dirais que les visages sont idéalisés par la dextérité bienheureuse d'Elisabeth ...  boudoi30 

Bien à vous.

Ces plumes, ce taffetas...  boudoi30 :;\':;\':; boudoi30 

Bien à vous.

Le travail de tranparence sur la dentelle est juste grandiose !!!

J A Gabriel a écrit: Et aussi l'année 1776...hummm,    je crois que la coiffure et le style bergère est des annés 80..... Je le vois très proche au portrait de Mme Elisabeth, de 1782...

En effet, c'est une coiffure à l'enfant : on est donc après 1781, date de la naissance de Louis-Joseph

Bien à vous.

Et nous sommes devant une pose au chapeau de paille comme nous en avons discuté hier. Donc à la même époque que son autoportrait, le portrait de madame de Polignac et celui de madame Elisabeth.
Il doit y en avoir d'autres.   

Anonymous a écrit:

Madame de Staël comme Corinne
huile sur toile, 1808-09
140 x 118 cm
Museum of Art and History of Geneva

C'est moi ou elle semble avoir le visage de dégoût??

Ce portrait fut fini par Julie. Elle a fait le choix, contre la volonté de sa mère, de finir les toiles de clients peu empressés de payer. Madame Vigée-Lebrun faisait donc attendre. Et Julie de trouver un moyen rapide de gagner de l'argent, au nom de sa mère.  àè-è\':

Anonymous a écrit:

Ekaterina Vasilievna, Comtesse Skavronskaia
Huile sur toile, 1796
84 x 114 cm
(c) Le louvre

Anonymous a écrit:

La Comtesse Skavronskaia
Huile sur toile, 1790
135 x 95 cm
(c) Musée Jacquemart-André

Nous dis le musée à propos de ce tableau:
Ce portrait en pied de la comtesse Skavronska a été peint à Naples en 1790.
En tant que portraitiste attitré de la reine Marie-Antoinette, Elisabeth Vigée-Lebrun a immortalisé les traits de cette dernière au temps de sa splendeur et, fidèle à ses convictions, elle quitte la France au moment de la révolution. Elle commence alors un voyage qui la mène dans les cours d’Europe. À Naples, elle est accueillie par le comte Skavronsky, ambassadeur de Pologne. Ce dernier lui fait promettre de réaliser le portrait de sa femme, une femme d’une extrême élégance mais à l’esprit rétréci, à en croire ses contemporains. L'artiste note d’ailleurs dans son journal : « La comtesse était douce et jolie comme un ange... Le jour, elle restait constamment oisive ; elle n’avait aucune instruction, et sa conversation était des plus nulles : en dépit de tout cela, grâce à sa ravissante figure et à une douceur angélique, elle avait un charme invincible ». Qui s’en douterait devant l’extraordinaire subtilité de l’œuvre : délicatesse de la touche, harmonie des couleurs. La dominante de tons bleus et verts donne à cette peinture une noble froideur évitant toute mièvrerie.

Voici la même dame ! Sublime, mais cruche.  :

La nuit, la neige a écrit:Je n’aime guère ce portrait de la princesse de Lamballe : le traitement de la peau me fait penser à celui que l’on ferait avec des cadavres. Je ne sais pas pourquoi ?  : 

Il ne faut pas oublier qu'en 1782 la princesse de Lamballe sombrait dans une profonde dépression, ayant perdu l'affection de la reine ; elle était en pleine période de crises de nerfs, et pour combler le vide laissé par l'amitié agonisante, elle se laissait convaincre de joindre les francs-maçons. Voilà une explication plausible du teint cadavérique de la princesse  

Pour en revenir au portrait de madame Elisabeth, je ne parle pas du visage, exactement le même que pour le portrait "en bergère". C'est cette robe qui m'intrigue.

Par rapport au portrait d'Elisabeth, je ne vois pas en quoi elle n'a pas l'air d'avoir un caractère facile au contraire, je trouve son portrait assez plaisant. Maintenant de dire qu'en vrai, elle n'avait pas un caractère facile serait un peu léger de toute façon car elle était dotée de beaucoup de caractère, mais pas forcément mauvais !
Si un homme avait eu le même tempérament, on l'aurait porté en louange.
Quand au portrait de la Princesse de Lamballe, j'ai du mal à croire que si son teint est si blanc, c'est parcequ' à ce moment elle n'allait pas trés bien  Moi je pense que c'est simplement le choix de l'artiste.

Pour étayer mes dires :

Anonymous a écrit:

Madame Elisabeth
Huile sut toile, 1782
76.5 x 61.0 cm
Tokyo Fuji art Musem (á verifier)
http://www.fujibi.or.jp/en/our-collection/profile-of-works.html?work_id=3625

Celui posté par Anonymous est semble-t-il une version plus "cour" que celui généralement plus connu qui montre la princesse en "bergère".

Nul doute !  :\\\\\\\\: 

Reinette a écrit:Celui posté par JAG est semble-t-il une version plus "cour" que celui généralement plus connu qui montre la princesse en "bergère".

Mais le chapeau de paille semble , du coup, incongru avec cette tenue-là  : 

Bien à vous.