Giacomo Casanova
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Mme de Sabran
Gouverneur Morris
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Giacomo Casanova
Oui, c'est un peu comme les personnes arnaquées par Madoff ou Rocancourt : victimes avant tout de leur cupidité, elle suscitent difficilement la compassion... boudoi29
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
;
Manuscrit de l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F11%2FGiacomo_Casanova_manuscrit.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fcasanova-confessions-dun-perdant-magnifique%2F&h=330&w=632&tbnid=BZJ37LP0tax1JM%3A&docid=5OIEUOB0PfE8NM&ei=mq8wVsGtC4KGaI6LioAJ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1255&page=3&start=113&ndsp=65&ved=0COIBEK0DMEo4ZGoVChMIweLpm4blyAIVAgMaCh2OhQKQ
Je lui trouve une jolie écriture . Il boucle beaucoup ses d .
« Ce sont des folies de jeunesse. Vous verrez que j’en ris, et si vous êtes bon, vous en rirez avec moi. »
(Casanova, Préface de l’Histoire de ma vie)
Manuscrit de l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F11%2FGiacomo_Casanova_manuscrit.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fcasanova-confessions-dun-perdant-magnifique%2F&h=330&w=632&tbnid=BZJ37LP0tax1JM%3A&docid=5OIEUOB0PfE8NM&ei=mq8wVsGtC4KGaI6LioAJ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1255&page=3&start=113&ndsp=65&ved=0COIBEK0DMEo4ZGoVChMIweLpm4blyAIVAgMaCh2OhQKQ
Je lui trouve une jolie écriture . Il boucle beaucoup ses d .
« Ce sont des folies de jeunesse. Vous verrez que j’en ris, et si vous êtes bon, vous en rirez avec moi. »
(Casanova, Préface de l’Histoire de ma vie)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
J'aime aussi beaucoup çaMme de Sabran a écrit:Il boucle beaucoup ses d .
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
Parmi les nombreuses rediffusions estivales de l'émission Secrets d'Histoire, nous retrouvions celle consacrée à Casanova, l'amour à Venise.
Nous avions eu l'occasion de la commenter lors de sa première diffusion.
Si quelques-uns d'entre-nous souhaitent la découvrir, ou la revoir, voici le lien pour la vidéo sur le site de France Télévisions.
Cliquez ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,144943645.html
Nous avions eu l'occasion de la commenter lors de sa première diffusion.
Si quelques-uns d'entre-nous souhaitent la découvrir, ou la revoir, voici le lien pour la vidéo sur le site de France Télévisions.
Cliquez ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,144943645.html
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
... avec plaisir !!! :n,,;::::!!!: Merci !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Je l'ai revu l'autre après-midi ... Delon en Casanova ... franchement .... boudoi29
c'est comme jeter du sucre édulcoré dans les pâtes !
c'est comme jeter du sucre édulcoré dans les pâtes !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Giacomo Casanova
Rooooh ! :
Tout de même, il a fait tourner les têtes de beaucoup, beaucoup, de femmes !
Tout de même, il a fait tourner les têtes de beaucoup, beaucoup, de femmes !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
L'un des passages les plus romanesques de L'histoire de ma vie, de Casanova, et sans doute celui le plus célèbre : son évasion de la terrible prison dite des Plombs, du Palais des Doges, à Venise.
Evasion de Giacomo Casanova de la prison des Plombs.
Extrait de "Histoire de ma fuite des prisons de Venise"
Edition de 1788.
C'est le récit que nous raconte Franck Ferrand, au micro de son émission sur Radio Classique, ici (durée env. 30 mn) :
Franck Ferrand raconte, 25 oct. 2018 : Casanova s'enfuit des Plombs
Une cellule (un réduit) qui se visite en 3D, sur ce site : Palazzo Ducale - Cella di Giacomo Casanova
Evasion de Giacomo Casanova de la prison des Plombs.
Extrait de "Histoire de ma fuite des prisons de Venise"
Edition de 1788.
C'est le récit que nous raconte Franck Ferrand, au micro de son émission sur Radio Classique, ici (durée env. 30 mn) :
Franck Ferrand raconte, 25 oct. 2018 : Casanova s'enfuit des Plombs
Une cellule (un réduit) qui se visite en 3D, sur ce site : Palazzo Ducale - Cella di Giacomo Casanova
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Merci, cher la nuit, la neige .
Cette cellule exigüe est sinistre !
Je me souviens d'avoir été particulièrement frappée lors de la visite du Palais des Doges d'être passée, sans transition, de ses salles somptueuses aux ténèbres de la prison . Du moins la transition est-elle ce Pont des Soupirs ainsi nommé, croyais-je, car les couples soupirent d'amour en glissant dessous, en gondole ... pas du tout ! soupirs des malheureux qui ne reverront peut-être jamais le soleil...
En voici un extrait !La nuit, la neige a écrit:L'un des passages les plus romanesques de L'histoire de ma vie, de Casanova, et sans doute celui le plus célèbre : son évasion de la terrible prison dite des Plombs, du Palais des Doges, à Venise.
J'ai fixé le moment de mon évasion dans la nuit précédant la fête de saint Augustin, non pas tant parce qu'il y avait déjà plus de quatre semaines que je l'avais fait mon protecteur, comme parce que je savais que dans cette fête-là le Grand Conseil s'assemblait, et que par conséquent il n'y aurait pas de monde à la boussole contiguë (1) à la chambre par laquelle je devais nécessairement passer en me sauvant. J'ai donc fixé de sortir dans la nuit du vingt-sept.
La journée du vingt-cinq, à midi, il m'arriva ce qui me fait frissonner encore dans ce moment où je vais l'écrire. À midi précis j'ai entendu le glapissement des verrous : j'ai cru de mourir. Un violent battement de cœur, qui frappait plus de six pouces plus bas que sa région, me fit craindre mon dernier moment : je me suis jeté éperdu sur mon fauteuil. Laurent en entrant me dit, mettant la tête à la grille, et avec un ton de jouissance : " Je viens, Monsieur, vous porter une bonne nouvelle, dont je vous félicite. " J'ai d'abord cru que c'était celle de ma liberté, car je n'en connaissais pas d'autre qui pût être bonne ; et je me voyais perdu : la découverte du trou aurait fait révoquer ma grâce. Laurent entre et me dit d'aller avec lui ; je lui réponds d'attendre que je m'habille : " N'importe, me dit-il, puisque vous ne faites que passer de ce vilain cachot à un autre clair et tout neuf où par deux fenêtres vous verrez la moitié de Venise, où vous pourrez vous tenir debout, où... " Mais je n'en pouvais plus, je mourais ; je le lui ai dit. J'ai demandé du vinaigre en le priant d'aller dire à M. le Secrétaire que je remerciais le tribunal de cette grâce, en le suppliant au nom de Dieu de me laisser là. Laurent me dit avec un grand éclat de rire que j'étais fou : que le cachot où j'étais s'appelait l'enfer, et que celui où il avait ordre de me mettre était délicieux. " Allons, allons, ajouta-t-il, il faut obéir, levez-vous. Je vous donnerai le bras, et je vous ferai d'abord porter toutes vos hardes , et tous vos livres. " Etonné et en devoir de ne plus répliquer le moindre mot je suis sorti, et j'ai dans l'instant ressenti un petit soulagement en l'entendant ordonner à un des siens de le suivre avec mon fauteuil. Mon esponton était caché dans sa paille : c'était toujours quelque chose. J'aurais voulu me voir suivi par le beau trou que j'avais fait avec tant de peine, mais c'était impossible : mon corps allait, mais mon âme restait là.
Giacomo Casanova, Histoire de ma fuite des Plombs
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
L'émission de radio La compagnie des auteurs (France Culture) évoquait dernièrement la vie et l'oeuvre de Giacomo Casanova.
C'est ici, si le sujet vous intéresse, durée environ 58mn par épisode :
Giacomo Casanova (1/4) - S'abandonner au destin
Cette première émission s'intéresse à la vie trépidante du voyageur et aventurier vénitien, né en 1725 et mort en 1798.
Maxime Rovère est philosophe et enseigne la philosophie à l'Université de Rio de Janeiro.
Il est écrivain, et notamment auteur de la biographie Casanova, parue chez Gallimard dans la collection Folio en 2011.
Portrait de Casanova dans les années 1750
Par son frère, Francesco Giuseppe.
Présentation :
Comment écrire la vie de quelqu'un qui a lui-même écrit la sienne ? Peut-on se fier à la narration de Casanova ? C'est ce que nous nous demandons avec notre invité, puisque Casanova est avant tout un joueur qui relie par le fil du récit les épisodes rocambolesques de sa vie. Amoureux du vin, de la gastronomie, de l'amour, avide de projets en tous genres, le grand séducteur conquiert aussi son lecteur.
Né à Venise le 2 avril 1725, les parents de Casanova sont comédiens et il est élevé par sa grand-mère. Autour du cercle familial gravite aussi le poète libertin scandaleux Baffo. Souvent malade, on l'emmène chez une sorcière-guérisseuse sur l'île de Murano, dans la lagune de Venise, pour faire cesser ses saignements de nez : il date de cet épisode son premier souvenir marquant, à un peu plus de huit ans. On le destine à une carrière ecclésiastique - il fréquentera de fait de nombreuses personnalités religieuses au cours de sa vie - mais il apprend le droit et même des rudiments de médecine. Il voyage beaucoup, mais retourne souvent à Venise.
En France, il rencontre les acteurs du siècle des Lumières et de son libertinage de moeurs et d'esprit : Rousseau, Voltaire, ou encore la marquise d'Urgé, passionnée d'occultisme à qui il jouera des mauvais tours.
Si Casanova rencontre les esprits les plus éclairés de son temps - par exemple Lorenzo Da Ponte, le librettiste de Mozart, il se distingue aussi par ses régulières arrestations. Il est ainsi emprisonné aux Piombi, la célèbre prison de Venise dont on disait que l'on ne s'en échappait jamais. Il fait le récit de son évasion dans une cinquantaine de pages spectaculaires et rocambolesques dans ses mémoires, après plus d'un an passé sous la chaleur suffocante ou le froid glaçant des plombs. En amour également, l'érotisme et la tendresse se mêle à la violence et au viol.
Devenu un personnage mythique célèbre pour ses conquêtes amoureuses de son vivant, il meurt assez délaissé puisqu'il occupe à la fin de sa vie un poste de bibliothécaire auprès du Comte de Waldstein, dans son château de Dux en Bohême.
Moins de dix ans avant sa mort en 1898, il y consacre la rédaction de ses mémoires, Histoire de ma vie.
C'est ici : Giacomo Casanova - S'abandonner au destin
Giacomo Casanova (2/4) : Casanova écrivain
Les célèbres et abondants mémoires de Casanova, écrits en français parus sous le titre "Histoire de ma vie", constituent une œuvre sans égale dans la littérature.
Rédigés à la fin de la vie de Casanova, ils ont paru à titre posthume et ont été rapidement censurés.
Ritratto maschile (Giacomo Casanova?)
Cestaro Jacopo
Sec. XVIII, seconda metà
Image : Fondazione Federico Zeri - Università di Bologna
Présentation :
Nous recevons Jean-Christophe Igalens, maître de conférences à Sorbonne-Université. Avec Erik Leborgne, il a édité les trois tomes de l'Histoire de ma vie chez Robert Laffont (coll. "Bouquins"). Il est également l'auteur de Casanova. L'écrivain en ses fictions (Classiques Garnier, 2011).
Casanova ne fait pas ses débuts littéraires avec l'Histoire de ma vie, le récit de ses mémoires, mais au théâtre. Il écrit pour sa mère comédienne un livret adapté de Zoroastre, mais également une parodie de la Thébaïde de Racine, une traduction italienne de L’Écossaise de Voltaire qui est jouée à Gênes en 1760.
Ses premiers rapports à l'écriture sont donc de l'ordre de la réécriture, de l'adaptation ou de la parodie, principalement au théâtre : on voit déjà un goût du jeu, du rire et de la vie.
Au fil du temps, Casanova s'engage dans plusieurs projets d'écriture, aussi variés que ses expériences, entre le picaresque et la haute aristocratie : un opuscule médical (1772), une Histoire des troubles de la Pologne (1774) , une traduction de L'Iliade en dialecte vénitien puis en italien, des périodiques et des revues, des pamphlets anonymes, des commentaires de textes littéraires ou philosophiques...
Mais cette activité ne lui permet pas de vivre, ni de lui assurer une réputation : il est en effet obligé de quitter définitivement Venise en 1783 pour avoir publié un ouvrage à clés, règlement de comptes à l'égard d'une grande famille patricienne. Finalement, il termine sa vie entouré de livres, puisqu'il est bibliothécaire au château de Dux en Bohême, auprès du Comte de Waldstein.
C'est là qu'il s'engage dans la rédaction d'ouvrages d'ampleur. Il fait paraître en 1788 Isocameron, un long roman en cinq volumes, qui raconte l'histoire utopique d'aventures incestueuses au centre de la Terre entre un frère et une soeur. On y retrouve plusieurs interrogations en vogue au XVIIIe siècle : l'exotisme et le grandes explorations, l'origine des normes sociales (contestées par Casanova), les questions de différences entre les deux sexes (on pense ici à La Dispute de Marivaux, notamment).
Mais son grand projet est véritablement celui de la rédaction de ses mémoires. Casanova avait déjà fait de sa vie une légende, puisque son premier récit oral, qui racontait son évasion de la prison des Plombs à Venise, était connu dans toute l'Europe. En 1787, il fait paraître en français L'histoire de ma fuite de prisons de Venise, qui annonce la suite de son travail d'écriture.
A la fin de sa vie, l'écriture prend le pas sur l'aventure. Il révise de nombreuses fois son manuscrit, avant de mourir le 4 juin 1798. Le manuscrit est récupéré par son neveu, échappe à un incendie, et est contrôlé par la censure.
C'est seulement en 1960, dans l'édition Brockhaus-Plon, que paraît le texte original en France, que notre invité a repris chez Robert Laffont dans la collection "Bouquins" pour une seconde révision, qui tient compte des apports de la critique universitaire, rétablit la ponctuation originale pour respecter le rythme et les italianismes de Casanova, qui hérite de Montaigne ses digressions et sa fantaisie rhapsodique.
Blaise Cendrars disait ainsi : "Je considère les Mémoires de Casanova comme la véritable Encyclopédie du XVIIIe siècle" ("Pro Domo", préface à la réédition de La Fin du monde filmée par l'Ange N-D, 1949).
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova écrivain
Giacomo Casanova (3/4) : Casanova dispendieux
Dans cette émission, nous nous intéressons de façon plus précise aux aventures financières de Casanova, à Venise et dans toute l'Europe.
Guillaume Simiand est enseignant-chercheur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de Casanova dans l'Europe des aventuriers (Classiques Garnier, 2017).
Francesco Guardi vende i dipinti in piazza S. Marco a Venezia
Bertini Giuseppe
1892
Image : Fondazione Federico Zeri - Università di Bologna
Présentation :
Nous tentons avec lui de définir qui est Casanova aventurier, lui qui dit avoir rencontré "tous les Aventuriers de la terre". Sa vie est marqué par des voyages, des errances, des départs et des retours, une absence d'attaches et une volonté de ne pas tout maîtriser mais de "sequere deum", de suivre le dieu, conformément à sa devise. L'aventurier Casanova cherche aussi à paraître sous son plus beau jour en société, en sachant se transformer à l'image d'un caméléon.
Casanova est aussi mû par un désir de faire fortune, avec une fascination pour le jeu, la finance et la spéculation - tant amoureuse qu'économique. Ainsi, à Londres, en Hollande, à Paris, il fréquente les milieux banquiers ; à Venise, il se lance dans l'ouverture d'une manufacture de textiles.
Casanova dépense sans vocation à économiser, pour se dépenser lui-même et pouvoir dire oui à toutes les aventures qu'il rencontre sur son chemin.
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova dispensieux
Giacomo Casanova (4/4) : Casanova à Londres et à Paris
Comment définir le casanovisme ? Cette émission propose une entrée plus en profondeur dans la compréhension du personnage de Casanova, aventurier des Lumières et acteur, bien plus que témoin, de son siècle.
Scène du film "Dernier amour", de Benoît Jacquot (2019)
Image : La gazette de Paris / Diaphana
Présentation :
Notre invitée du jour est Chantal Thomas. Essayiste, romancière, directrice de recherches au CNRS, elle est notamment spécialiste de Casanova et du siècle des Lumières. Elle est l'auteure de Casanova. Un voyage libertin (Folio Gallimard, 1998) et Un air de liberté. Variations sur l'esprit du XVIIIe siècle (Payot, 2014) ainsi que la préface au livre de Casanova, Mon apprentissage à Paris (Rivages Poche, 2017).
Chantal Thomas a aussi récemment participé à l'élaboration du scénario de Dernier Amour, film de Benoît Jacquot sorti en salles en mars 2019, qui traite d'un épisode de la vie de Casanova d'après ses Mémoires.
Il s'agit de la passion destructrice de Casanova pour une femme, La Charpillon, qu'il rencontre à Londres dans les années 1763-1764. C'est la première fois qu'il se heurte à un refus féminin : cet épisode marque pour lui la découverte d'une altérité incompréhensible, qu'il ne parvient pas à contrôler. L'humiliation qu'il vit le pousse notamment à rédiger deux essais sur le suicide.
Nous abordons aussi dans cette émission les voyages de Casanova non plus à Londres, mais à Paris. Il trouve dans la capitale française un terrain de jeu à la hauteur de son appétit de vivre : la ville est bien plus grande et plus cosmopolite que Venise, qui n'a pas seule l'apanage du carnaval et du déguisement... Les séjours parisiens de Casanova, avant et après la Révolution française (contre laquelle il se positionne) lui font aussi sentir la versatilité inquiétante des parisiens, qui portent en eux à la fois une grande liberté et une grande violence. Ce monde des extrêmes culmine en effet au XVIIIe siècle.
Enfin, nous tentons de définir plus précisément ce qu'est le casanovisme, en le comparant notamment à d'autres types de libertinage : celui du marquis de Sade ou celui de Don Juan, qui est peut-être celui qui s'en rapproche le plus, mais aussi à travers la figure du Prince de Ligne, ami et double de Casanova.
Si Fellini en fait un personnage égoïste dans son adaptation au cinéma, c'est plutôt bel et bien l'esprit des Lumières qu'il incarne.
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova à Londres et à Paris
C'est ici, si le sujet vous intéresse, durée environ 58mn par épisode :
Giacomo Casanova (1/4) - S'abandonner au destin
Cette première émission s'intéresse à la vie trépidante du voyageur et aventurier vénitien, né en 1725 et mort en 1798.
Maxime Rovère est philosophe et enseigne la philosophie à l'Université de Rio de Janeiro.
Il est écrivain, et notamment auteur de la biographie Casanova, parue chez Gallimard dans la collection Folio en 2011.
Portrait de Casanova dans les années 1750
Par son frère, Francesco Giuseppe.
Présentation :
Comment écrire la vie de quelqu'un qui a lui-même écrit la sienne ? Peut-on se fier à la narration de Casanova ? C'est ce que nous nous demandons avec notre invité, puisque Casanova est avant tout un joueur qui relie par le fil du récit les épisodes rocambolesques de sa vie. Amoureux du vin, de la gastronomie, de l'amour, avide de projets en tous genres, le grand séducteur conquiert aussi son lecteur.
Né à Venise le 2 avril 1725, les parents de Casanova sont comédiens et il est élevé par sa grand-mère. Autour du cercle familial gravite aussi le poète libertin scandaleux Baffo. Souvent malade, on l'emmène chez une sorcière-guérisseuse sur l'île de Murano, dans la lagune de Venise, pour faire cesser ses saignements de nez : il date de cet épisode son premier souvenir marquant, à un peu plus de huit ans. On le destine à une carrière ecclésiastique - il fréquentera de fait de nombreuses personnalités religieuses au cours de sa vie - mais il apprend le droit et même des rudiments de médecine. Il voyage beaucoup, mais retourne souvent à Venise.
En France, il rencontre les acteurs du siècle des Lumières et de son libertinage de moeurs et d'esprit : Rousseau, Voltaire, ou encore la marquise d'Urgé, passionnée d'occultisme à qui il jouera des mauvais tours.
Si Casanova rencontre les esprits les plus éclairés de son temps - par exemple Lorenzo Da Ponte, le librettiste de Mozart, il se distingue aussi par ses régulières arrestations. Il est ainsi emprisonné aux Piombi, la célèbre prison de Venise dont on disait que l'on ne s'en échappait jamais. Il fait le récit de son évasion dans une cinquantaine de pages spectaculaires et rocambolesques dans ses mémoires, après plus d'un an passé sous la chaleur suffocante ou le froid glaçant des plombs. En amour également, l'érotisme et la tendresse se mêle à la violence et au viol.
Devenu un personnage mythique célèbre pour ses conquêtes amoureuses de son vivant, il meurt assez délaissé puisqu'il occupe à la fin de sa vie un poste de bibliothécaire auprès du Comte de Waldstein, dans son château de Dux en Bohême.
Moins de dix ans avant sa mort en 1898, il y consacre la rédaction de ses mémoires, Histoire de ma vie.
C'est ici : Giacomo Casanova - S'abandonner au destin
Giacomo Casanova (2/4) : Casanova écrivain
Les célèbres et abondants mémoires de Casanova, écrits en français parus sous le titre "Histoire de ma vie", constituent une œuvre sans égale dans la littérature.
Rédigés à la fin de la vie de Casanova, ils ont paru à titre posthume et ont été rapidement censurés.
Ritratto maschile (Giacomo Casanova?)
Cestaro Jacopo
Sec. XVIII, seconda metà
Image : Fondazione Federico Zeri - Università di Bologna
Présentation :
Nous recevons Jean-Christophe Igalens, maître de conférences à Sorbonne-Université. Avec Erik Leborgne, il a édité les trois tomes de l'Histoire de ma vie chez Robert Laffont (coll. "Bouquins"). Il est également l'auteur de Casanova. L'écrivain en ses fictions (Classiques Garnier, 2011).
Casanova ne fait pas ses débuts littéraires avec l'Histoire de ma vie, le récit de ses mémoires, mais au théâtre. Il écrit pour sa mère comédienne un livret adapté de Zoroastre, mais également une parodie de la Thébaïde de Racine, une traduction italienne de L’Écossaise de Voltaire qui est jouée à Gênes en 1760.
Ses premiers rapports à l'écriture sont donc de l'ordre de la réécriture, de l'adaptation ou de la parodie, principalement au théâtre : on voit déjà un goût du jeu, du rire et de la vie.
Au fil du temps, Casanova s'engage dans plusieurs projets d'écriture, aussi variés que ses expériences, entre le picaresque et la haute aristocratie : un opuscule médical (1772), une Histoire des troubles de la Pologne (1774) , une traduction de L'Iliade en dialecte vénitien puis en italien, des périodiques et des revues, des pamphlets anonymes, des commentaires de textes littéraires ou philosophiques...
Mais cette activité ne lui permet pas de vivre, ni de lui assurer une réputation : il est en effet obligé de quitter définitivement Venise en 1783 pour avoir publié un ouvrage à clés, règlement de comptes à l'égard d'une grande famille patricienne. Finalement, il termine sa vie entouré de livres, puisqu'il est bibliothécaire au château de Dux en Bohême, auprès du Comte de Waldstein.
C'est là qu'il s'engage dans la rédaction d'ouvrages d'ampleur. Il fait paraître en 1788 Isocameron, un long roman en cinq volumes, qui raconte l'histoire utopique d'aventures incestueuses au centre de la Terre entre un frère et une soeur. On y retrouve plusieurs interrogations en vogue au XVIIIe siècle : l'exotisme et le grandes explorations, l'origine des normes sociales (contestées par Casanova), les questions de différences entre les deux sexes (on pense ici à La Dispute de Marivaux, notamment).
Mais son grand projet est véritablement celui de la rédaction de ses mémoires. Casanova avait déjà fait de sa vie une légende, puisque son premier récit oral, qui racontait son évasion de la prison des Plombs à Venise, était connu dans toute l'Europe. En 1787, il fait paraître en français L'histoire de ma fuite de prisons de Venise, qui annonce la suite de son travail d'écriture.
A la fin de sa vie, l'écriture prend le pas sur l'aventure. Il révise de nombreuses fois son manuscrit, avant de mourir le 4 juin 1798. Le manuscrit est récupéré par son neveu, échappe à un incendie, et est contrôlé par la censure.
C'est seulement en 1960, dans l'édition Brockhaus-Plon, que paraît le texte original en France, que notre invité a repris chez Robert Laffont dans la collection "Bouquins" pour une seconde révision, qui tient compte des apports de la critique universitaire, rétablit la ponctuation originale pour respecter le rythme et les italianismes de Casanova, qui hérite de Montaigne ses digressions et sa fantaisie rhapsodique.
Blaise Cendrars disait ainsi : "Je considère les Mémoires de Casanova comme la véritable Encyclopédie du XVIIIe siècle" ("Pro Domo", préface à la réédition de La Fin du monde filmée par l'Ange N-D, 1949).
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova écrivain
Giacomo Casanova (3/4) : Casanova dispendieux
Dans cette émission, nous nous intéressons de façon plus précise aux aventures financières de Casanova, à Venise et dans toute l'Europe.
Guillaume Simiand est enseignant-chercheur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de Casanova dans l'Europe des aventuriers (Classiques Garnier, 2017).
Francesco Guardi vende i dipinti in piazza S. Marco a Venezia
Bertini Giuseppe
1892
Image : Fondazione Federico Zeri - Università di Bologna
Présentation :
Nous tentons avec lui de définir qui est Casanova aventurier, lui qui dit avoir rencontré "tous les Aventuriers de la terre". Sa vie est marqué par des voyages, des errances, des départs et des retours, une absence d'attaches et une volonté de ne pas tout maîtriser mais de "sequere deum", de suivre le dieu, conformément à sa devise. L'aventurier Casanova cherche aussi à paraître sous son plus beau jour en société, en sachant se transformer à l'image d'un caméléon.
Casanova est aussi mû par un désir de faire fortune, avec une fascination pour le jeu, la finance et la spéculation - tant amoureuse qu'économique. Ainsi, à Londres, en Hollande, à Paris, il fréquente les milieux banquiers ; à Venise, il se lance dans l'ouverture d'une manufacture de textiles.
Casanova dépense sans vocation à économiser, pour se dépenser lui-même et pouvoir dire oui à toutes les aventures qu'il rencontre sur son chemin.
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova dispensieux
Giacomo Casanova (4/4) : Casanova à Londres et à Paris
Comment définir le casanovisme ? Cette émission propose une entrée plus en profondeur dans la compréhension du personnage de Casanova, aventurier des Lumières et acteur, bien plus que témoin, de son siècle.
Scène du film "Dernier amour", de Benoît Jacquot (2019)
Image : La gazette de Paris / Diaphana
Présentation :
Notre invitée du jour est Chantal Thomas. Essayiste, romancière, directrice de recherches au CNRS, elle est notamment spécialiste de Casanova et du siècle des Lumières. Elle est l'auteure de Casanova. Un voyage libertin (Folio Gallimard, 1998) et Un air de liberté. Variations sur l'esprit du XVIIIe siècle (Payot, 2014) ainsi que la préface au livre de Casanova, Mon apprentissage à Paris (Rivages Poche, 2017).
Chantal Thomas a aussi récemment participé à l'élaboration du scénario de Dernier Amour, film de Benoît Jacquot sorti en salles en mars 2019, qui traite d'un épisode de la vie de Casanova d'après ses Mémoires.
Il s'agit de la passion destructrice de Casanova pour une femme, La Charpillon, qu'il rencontre à Londres dans les années 1763-1764. C'est la première fois qu'il se heurte à un refus féminin : cet épisode marque pour lui la découverte d'une altérité incompréhensible, qu'il ne parvient pas à contrôler. L'humiliation qu'il vit le pousse notamment à rédiger deux essais sur le suicide.
Nous abordons aussi dans cette émission les voyages de Casanova non plus à Londres, mais à Paris. Il trouve dans la capitale française un terrain de jeu à la hauteur de son appétit de vivre : la ville est bien plus grande et plus cosmopolite que Venise, qui n'a pas seule l'apanage du carnaval et du déguisement... Les séjours parisiens de Casanova, avant et après la Révolution française (contre laquelle il se positionne) lui font aussi sentir la versatilité inquiétante des parisiens, qui portent en eux à la fois une grande liberté et une grande violence. Ce monde des extrêmes culmine en effet au XVIIIe siècle.
Enfin, nous tentons de définir plus précisément ce qu'est le casanovisme, en le comparant notamment à d'autres types de libertinage : celui du marquis de Sade ou celui de Don Juan, qui est peut-être celui qui s'en rapproche le plus, mais aussi à travers la figure du Prince de Ligne, ami et double de Casanova.
Si Fellini en fait un personnage égoïste dans son adaptation au cinéma, c'est plutôt bel et bien l'esprit des Lumières qu'il incarne.
C'est ici : Giacomo Casanova - Casanova à Londres et à Paris
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1756, Casanova s’enfuyait de la terrible prison des Plombs à Venise.
Hier jour anniversaire de cette évasion, j’ai pu refaire une partie du chemin qu’il suivit.
Suivez-moi
Hier jour anniversaire de cette évasion, j’ai pu refaire une partie du chemin qu’il suivit.
Suivez-moi
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Gouverneur Morris a écrit:
Suivez-moi
Ouiiiiiii !!! ... avec effroi ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Les prisonniers politiques étaient retenus non pas dans la prison de droit commun, bien connue, et située dans un bâtiment séparé derrière le Palais des Doges, et auquel mène le non moins fameux Pont des Soupirs (de prisonniers)
Mais ou bien au Rez-de-chaussée du palais lui même, dans les puits
Ou sous la toiture de plomb du Palais, d’où le nom de „Plombs“ donnés à ces prisons :
Montons-y.
Mais ou bien au Rez-de-chaussée du palais lui même, dans les puits
Ou sous la toiture de plomb du Palais, d’où le nom de „Plombs“ donnés à ces prisons :
Montons-y.
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Que c'est sinistre et lépreux ... brrrrrr !
Gouverneur Morris a écrit:
Montons-y.
Grimpons !
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Nous arrivons à la salle de torture, qui n’était déjà plus utilisée à l’époque cependant.
Vous noterez les „loges“ de l’étage où les prisonniers attendaient d’être suppliciés à leur tour...
Nous arrivons à la première cellule de Casanova, celle dont il arriva à creuser le plancher avec un morceau de métal trouvé dans des gravats, son fameux „esponton“
Trop basse pour qu’il puisse y tenir debout, devant s’incliner devant la soldatesque pour y entrer, il avait réussi à atteindre le plafond de la salle des Inquisiteurs
Las ! La veille programmée de son évasion, on se décide à lui attribuer une cellule plus grande !
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Gouverneur Morris a écrit:
Nous arrivons à la salle de torture, qui n’était déjà plus utilisée à l’époque cependant.
Entends-tu mes dents qui claquent ?
Gouverneur Morris a écrit:
Las ! La veille programmée de son évasion, on se décide à lui attribuer une cellule plus grande !
Ah, tais-toi !
Je me souviens de ce détail hallucinant ...
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Le trou alors découvert par le gardien, Casanova le tient cependant au silence en le menaçant de le nommer comme complice :p:
Il prend donc possession de sa nouvelle cellule un étage au-dessus
Mais plus question pour lui de creuser. Il réussit cependant à communiquer avec le moine emprisonné dans la cellule voisine et à lui faire passer son esponton... dans une grande bible :p:
Le moine arrive donc à ouvrir le toit, vient libérer Casanova de la même manière et hop ! Les voilà sur le toit, entrant dans le palais par une lucarne après avoir affronté mille morts
Forçant une des portes du palais (seule la facture de réparation de ladite porte témoigne aujourd’hui de la réalité de cette épopée !), changeant d’habits, les prisonniers gagnent à l’aube l’escalier des Géants :
Las, les portes du palais demeurent fermées...
Il prend donc possession de sa nouvelle cellule un étage au-dessus
Mais plus question pour lui de creuser. Il réussit cependant à communiquer avec le moine emprisonné dans la cellule voisine et à lui faire passer son esponton... dans une grande bible :p:
Le moine arrive donc à ouvrir le toit, vient libérer Casanova de la même manière et hop ! Les voilà sur le toit, entrant dans le palais par une lucarne après avoir affronté mille morts
Forçant une des portes du palais (seule la facture de réparation de ladite porte témoigne aujourd’hui de la réalité de cette épopée !), changeant d’habits, les prisonniers gagnent à l’aube l’escalier des Géants :
Las, les portes du palais demeurent fermées...
Dernière édition par Gouverneur Morris le Sam 02 Nov 2019, 19:54, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Dans la précipitation, ils avaient oublié de mettre leurs pantalons !
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
... mais les gardiens, mal réveillés, trompés par ces gens bien habillés et l’heure matinale, pensent qu’il s’agit de visiteurs ayant été enfermés par mégarde la veille...
Et leur ouvrent les portes !
Les voilà sauvés. Casanova au moins pour un moment !
Clichés tous personnels (mars 2018 et novembre 2019)
Et leur ouvrent les portes !
Les voilà sauvés. Casanova au moins pour un moment !
Clichés tous personnels (mars 2018 et novembre 2019)
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Gouverneur Morris a écrit:... mais les gardiens, mal réveillés, trompés par ces gens bien habillés et l’heure matinale, pensent qu’il s’agit de visiteurs ayant été enfermés par mégarde la veille...
Et leur ouvrent les portes !
... ça, c'est excellent !!!
N'empêche ! Quel homme ! Quel culot ! Quel courage !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Merci beaucoup, cher Gouv', pour ce superbe reportage illustré !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Passionnant !
Il est vraiment dommage que Casanova soit réduit aujourd'hui à sa dimension de séducteur et d'homme à femmes. C'était surtout un aventurier, dans tous les sens du terme, avec une vie romanesque, rocambolesque parfois. Et aussi un homme érudit, cultivé et cosmopolite, curieux de tout.
Triste fin aussi pour un tel homme, terminant sa vie comme bibliothécaire dans un château perdu, vieilli, malade et amer, avant d'être enterré à la sauvette, dans une quasi indifférence...
Il est vraiment dommage que Casanova soit réduit aujourd'hui à sa dimension de séducteur et d'homme à femmes. C'était surtout un aventurier, dans tous les sens du terme, avec une vie romanesque, rocambolesque parfois. Et aussi un homme érudit, cultivé et cosmopolite, curieux de tout.
Triste fin aussi pour un tel homme, terminant sa vie comme bibliothécaire dans un château perdu, vieilli, malade et amer, avant d'être enterré à la sauvette, dans une quasi indifférence...
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1134
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Giacomo Casanova
Casanova ?
Selon le prince de Ligne ; « bâti en Hercule, mais le teint africain » .
Selon le prince de Ligne ; « bâti en Hercule, mais le teint africain » .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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