La femme sans nom, de G. Lenore

Je viens de dévorer l'ouvrage de LENOTRE  LA FEMME SANS NOM qui est l'histoire vraie d'une marquise devenue veuve et fort riche: elle a été déclarée morte et enterrée à ORLEANS alors qu'elle a été transportée en voiture pour LA SALPETRIERE.
Toute sa vie elle a demandé à retrouver son état sans réussite, malgré la reconnaissance des gens à son service et autres personnes importantes ... la justice refusant de lui rendre justice !!!!!!

Dans cette histoire, il y avait une femme du peuple dénommée ANNE BUIRET mariée à un certain BOURDIN, rempailleur de son état -  grande gueule, un peu prostituée, mais surtout ESCROC ......c'était elle, chargée par la Famille de la marquise, se présentait en sa place et par son attitude était recherchée par la police.

Evoquons l'escroquerie qui a un rapport avec la REINE  -  nous sommes en 1785 le bruit se répandit que la Reine, à l'occasion de la naissance de son fils, avait formé le projet charitable de retirer, aux frais de sa cassette, les effets mis en gage au MONT DE PIETE pour les restituer gratuitement aux emprunteurs.

Aussitôt ANNE BUIRET conçut le dessein hardi de s'annoncer comme étant chargée par SA MAJESTE du dégagement de ces nantissements, de se faire remettre, en cette qualité les reconnaissances, de retirer, elle-même les effets, particulièrement les bijoux et l'argenterie et de se les approprier.

Elle savait que, au nombre des personnes composant la Maison de MADAME VICTOIRE , se trouvait une Dame BOURDIN et ce hasard favoriserait son projet.

Elle loue une voiture et des domestiques qu'elle revêt de la petite livrée de la Reine et dans cet équipage, elle se présente sous le nom de MADAME BOURDIN, attachée à la Cour, chargée de répandre les bienfaits de SA MAJESTE.

ELLE surprend la confiance d'un grand nombre de pauvres gens ; elle se fait livrer les reconnaissances au moyen desquelles elle retire sans bourse délier, beaucoup d'objets précieux qu'elle cède aussitôt à des receleurs.

Lorsque l'Administration présenta au Trésorier de la Reine la note, lorsque les particuliers volés au nom de SA MAJESTE se lassèrent d'attendre la restitution de leurs effets et que l'escroquerie sacrilège commise par MADAME BOURDIN fut révélée, on ne soupçonna point la femme de chambre de MADAME VICTOIRE, dont l'honorabilité et la scrupuleuse probité ne pouvaient un seul instant  être mise en cause , mais on retrouva facilement la voleuse qui avait osé prendre domicile à ....VERSAILLES et elle fût écrouée à LA SALPETRIERE le 3 Janvier 1786.

Si vous rencontrez ce petit livre, je vous conseille de l'ajouter à votre collection de LENOTRE il est passionnant.

MARIE ANTOINETTE 

C'est inouï ce que les malhonnêtes gens peuvent déployer comme trésors d'imagination pour arriver à leurs fins !!!

Incroyable histoire !   
Décidément le nom de Marie-Antoinette fut utilisé très souvent pour monter des escroqueries. àè-è\': 

Le nom de Marie-Antoinette était en effet fréquemment utilisé pour monter des escroqueries. C'est ce qui l'aurait déterminé, semble-t-il, à frapper du poing sur la table lors de l'affaire du collier : cette fois-ci, elle ne voulait pas laisser passer.

... erreur fatale !

Euh... Quelqu'un peut m'expliquer le rôle de la marquise incarcérée dans l'histoire ? J'avoue ne pas suivre... 

Mais merci à notre Marie-Antoinette pour le récit !!!! :\\\\\\\\: