Le Café Procope
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Teresa-Cabarrus
Comte d'Hézècques
Mr de Talaru
Mme de Sabran
MARIE ANTOINETTE
Monsieur de Coco
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Le Café Procope
A la demande d'Eléonore qui vous salue et vous embrasse tous, je bouture ce sujet sur Le Café Procope ...
Mme de Sabran a écrit le 11 janvier 2013 là où vous savez :
Situé dans le VI ème arrondissement de Paris, le Café Procope est devenu une institution et un précurseur des idées nouvelles, par ses illustres clients (Voltaire, d'Alembert, Condorcet...).
Robespierre, Danton, Marat le fréquentèrent et le lieu fut témoin de conversations révolutionnaires. C'est ici semble t il que Benjamin Franklin prépara le projet d'alliance de Louis XVI à la nouvelle république!
Monsieur de Talaru a écrit :
Voici le lien pour le site du café :
http://www.procope.com/carte-et-menus/
Sur le site il y a un petit récapitulatif historique...
Je n'y suis jamais entré à cause de cette reproduction des adieux de Louis XVI à sa famille qui y est accrochée en vitrine...
.
Mme de Sabran a écrit le 11 janvier 2013 là où vous savez :
Situé dans le VI ème arrondissement de Paris, le Café Procope est devenu une institution et un précurseur des idées nouvelles, par ses illustres clients (Voltaire, d'Alembert, Condorcet...).
Robespierre, Danton, Marat le fréquentèrent et le lieu fut témoin de conversations révolutionnaires. C'est ici semble t il que Benjamin Franklin prépara le projet d'alliance de Louis XVI à la nouvelle république!
Monsieur de Talaru a écrit :
Voici le lien pour le site du café :
http://www.procope.com/carte-et-menus/
Sur le site il y a un petit récapitulatif historique...
Je n'y suis jamais entré à cause de cette reproduction des adieux de Louis XVI à sa famille qui y est accrochée en vitrine...
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Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Mme de Sabran a écrit :
On dit que d'Alembert y a travaillé à l'Encyclopédie sur un coin de table, que Franklin y a planché sur la Constitution américaine, que Bonaparte a offert son chapeau pour payer une note qu'il ne pouvait honorer ( ça ou bien faire la plonge ! boudoi29 ) ..... Toute la salle est imprégnée du souvenir des très nombreuses célébrités littéraires et politiques qui avaient au café Procope leurs habitudes .
C'est curieux que ce sujet soit ouvert maintenant car justement, depuis le temps que ce lieu m'attirait, ça y est ! j'y ai rendez-vous la semaine prochaine avec deux amies .
Il affiche un menu raisonnable pour un petit grignotage .
Je vous promets une ou deux photos !
.
On dit que d'Alembert y a travaillé à l'Encyclopédie sur un coin de table, que Franklin y a planché sur la Constitution américaine, que Bonaparte a offert son chapeau pour payer une note qu'il ne pouvait honorer ( ça ou bien faire la plonge ! boudoi29 ) ..... Toute la salle est imprégnée du souvenir des très nombreuses célébrités littéraires et politiques qui avaient au café Procope leurs habitudes .
C'est curieux que ce sujet soit ouvert maintenant car justement, depuis le temps que ce lieu m'attirait, ça y est ! j'y ai rendez-vous la semaine prochaine avec deux amies .
Il affiche un menu raisonnable pour un petit grignotage .
Je vous promets une ou deux photos !
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Invité- Invité
Re: Le Café Procope
La nuit, la neige a écrit :
J’y ai déjeuné une fois ; et j’ai le regret de vous dire que c’est la seule et unique de ma vie où je suis tombé sur une petite blatte morte dans mon assiette. What a Face
Je le signale au serveur qui, comme si de rien n’était, me prend l’assiette et me dit me ramener un autre plat. Et pas un mot de plus.
Mon père, avec qui j’étais, et pas du tout habitué à la désinvolture parisienne, a planté un scaaandale Dantonesque (puisque nous sommes quasi chez lui).
Ceci, ajouté à la blatte noyée dans ma sauce, inutile de vous dire que je n’ai plus rien avalé...
Voilà !
.
J’y ai déjeuné une fois ; et j’ai le regret de vous dire que c’est la seule et unique de ma vie où je suis tombé sur une petite blatte morte dans mon assiette. What a Face
Je le signale au serveur qui, comme si de rien n’était, me prend l’assiette et me dit me ramener un autre plat. Et pas un mot de plus.
Mon père, avec qui j’étais, et pas du tout habitué à la désinvolture parisienne, a planté un scaaandale Dantonesque (puisque nous sommes quasi chez lui).
Ceci, ajouté à la blatte noyée dans ma sauce, inutile de vous dire que je n’ai plus rien avalé...
Voilà !
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Invité- Invité
Re: Le Café Procope
le comte axel a écrit:
C'est la cuisine moderne, bien grillé boudoi32
L'un des nôtres a rétorqué:
........ la cuisine de l'avenir ! et ce n'est pas une blague, à ce qu'il paraît . Le Procope, le plus vieux bistrot de Paris est également le plus moderne . boudoi26
MARIE ANTOINETTE a écrit :
Les petits animaux dans les grands restaurants sont très courants
LE GRAND VEFOUR - PALAIS ROYAL - a sa cuisine au sous-sol et les plats empruntent un monte charge pour la salle !!!
Mon oncle paternel était le concierge de la Chambre des Huissiers sise au dessus du restaurant et la loge avait des cafards - chaque année au mois d’août, le restaurant fermait et il y avait une entreprise de désinfection qui venait nettoyer la population cafards y compris chez mon Oncle.
A la réouverture en un mois le contigent cafards était de retour !!!! à la sortie du monte charge - passe-plats, il y avait un serveurs chargé spécialement de regarder chaque assiette arrivant du sous-sol caché par un paravent !!!
Je suis certaine que rien n'a changé depuis cette époque et l'addition au VEFOUR est énorme !!!!
J'ai déjeuné au PROCOPE c'était correct en prenant un menu, la salle au premier étage est fort belle, mais nous étions sous le grand portrait de Monsieur BLONDINET .....
Le tableau des adieux est dans la vitrine donnant sur le passage arrière où se trouvait l'imprimerie des grands hommes de la révolution.... DANTON, MARAT etc.. à l'intérieur de celle-ci se trouve les reste d'une tour de l'enceinte !!!!
MARIE ANTOINETTE
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C'est la cuisine moderne, bien grillé boudoi32
L'un des nôtres a rétorqué:
........ la cuisine de l'avenir ! et ce n'est pas une blague, à ce qu'il paraît . Le Procope, le plus vieux bistrot de Paris est également le plus moderne . boudoi26
MARIE ANTOINETTE a écrit :
Les petits animaux dans les grands restaurants sont très courants
LE GRAND VEFOUR - PALAIS ROYAL - a sa cuisine au sous-sol et les plats empruntent un monte charge pour la salle !!!
Mon oncle paternel était le concierge de la Chambre des Huissiers sise au dessus du restaurant et la loge avait des cafards - chaque année au mois d’août, le restaurant fermait et il y avait une entreprise de désinfection qui venait nettoyer la population cafards y compris chez mon Oncle.
A la réouverture en un mois le contigent cafards était de retour !!!! à la sortie du monte charge - passe-plats, il y avait un serveurs chargé spécialement de regarder chaque assiette arrivant du sous-sol caché par un paravent !!!
Je suis certaine que rien n'a changé depuis cette époque et l'addition au VEFOUR est énorme !!!!
J'ai déjeuné au PROCOPE c'était correct en prenant un menu, la salle au premier étage est fort belle, mais nous étions sous le grand portrait de Monsieur BLONDINET .....
Le tableau des adieux est dans la vitrine donnant sur le passage arrière où se trouvait l'imprimerie des grands hommes de la révolution.... DANTON, MARAT etc.. à l'intérieur de celle-ci se trouve les reste d'une tour de l'enceinte !!!!
MARIE ANTOINETTE
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Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Eléonore a écrit :
Alors nous avons eu plus de chance que toi ! Wink
Oui, je me souviens que tu nous as montré ces impressionnants restes de la muraille d'enceinte du Paris de Philippe Auguste, cher François, et l'appartement de Danton tout proche ( ou, du moins, son emplacement ) .
En effet, nous avons été très bien traitées, par un serveur des plus charmants, libanais, qui parle avec un accent tout en roucoulades . Il a rempli mon verre de Sauterne pas plus haut que le bord. ( )
Le foie gras, avec ou sans blattes ? Sans sera parfait pour moi, merci bien . :n,,;::::!!!:
Au dessus de notre table, une figure amie : ce bon et excellent Cléry ! :n,,;::::!!!:
Or donc , voici les photos promises , agrémentées d'un petit historique :
Le vrai départ du café en tant que boisson commence avec l’arrivée et le séjour à Paris et Versailles de l’Ambassadeur extraordinaire du sultan de Turquie, Mehmed IV.
Soliman Aga Mustapha Roca, vedette du tout Paris de l’époque, donne aux parisiens le goût du café …en le servant sucré.
Vingt ans après l'introduction de cette nouvelle boisson à la cour de France, un Arménien du nom de Grégoire, originaire d’Ispahan, ouvre un café rue Mazarine (près la rue Guénégaud et à côté du théâtre de la Comédie-Française). Lorsque le théâtre quitte cet emplacement pour aller rue des Fossés-Saint-Germain, en 1680, Grégoire déménage son café. Il vient alors s’installer en face et fait prospérer ses affaires en attirant la nombreuse clientèle du monde du spectacle.
Bon, c'est vrai, je penche peut-être un peu ( j'entends d'ici Pauline pouffer ) .... mais pas tant que ça . Notez que les passants sont normalement droits . C'est la façade qui plonge, par son encorbellement séculaire .
D'ailleurs Google image le prouve :
En 1670, arrive en France un Sicilien de Palerme, Francesco Procopio dei Coltelli (qui francisera son nom en François Procope-Couteaux). Il travaille comme garçon chez un cafetier arménien du nom de Pascal qui possédait un café rue de Tournon, à la foire Saint-Germain. Il se met à son compte deux ans plus tard et, en 1686, il rachète à Grégoire son établissement, qu’il fait luxueusement décorer et l'ouvre en 1689.
L’établissement, qui porte désormais le nom Le Procope, devient rapidement l’un des cafés littéraires les plus courus. Il concurrence même le café de la Place du Palais-Royal, fondé cinq ans plus tôt (et qui deviendra le café de la Régence). Après la mort de François Procope en 1716, son fils lui succède.
Montesquieu fait allusion au café Procope dans les Lettres persanes :
Le café est très en usage à Paris : il y a un grand nombre de maisons publiques où on le distribue. Dans quelques unes de ces maisons on dit des nouvelles, dans d’autres on joue aux échecs. Il y en a une où l’on apprête le café de telle manière qu’il donne de l’esprit à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent, il n’y a personne qui ne croie qu’il en a quatre fois plus que lorsqu’il y est entré.
Lorsqu'en 1689 la Comédie Française s'installe non loin du café, le Procope devient aussitôt un lieu à la mode et le lieu de rendez-vous de la critique littéraire et théâtrale, des dramaturges, des écrivains, des philosophes. La Fontaine, Regnard, Marivaux, Crébillon le fréquentent assidument. C'est le plus réputé des cafés littéraires du XVIIIème siècle. Le café Procope acquiert bientôt une célébrité européenne.
Chaque salon porte le nom d'un homme de lettres.
C'est dans cet établissement que les Parisiens goûtent pour la première fois des glaces ; aussi se passionnent-ils pour ce genre de rafraîchissement. Pendant tout le XVIIIème siècle, la vogue du café Procope se maintient. II a pour clients les écrivains les plus célèbres. Piron, Destouches, d'Alembert, Voltaire, Crébillon, d'Holbach, Jean-Jacques Rousseau, Diderot et une multitude d'autres littérateurs font de ce café une succursale de l'Académie.
.....
Nous reconnaissons bien Voltaire à son galure informe ...
Le café attire des auteurs comme Voltaire ou Rousseau, qui y ont leurs habitudes. La « légende » du café dit que Diderot y écrivit des articles de l’Encyclopédie, que Benjamin Franklin y prépara le projet d’alliance de Louis XVI avec la nouvelle République selon une plaque commémorative, et qu’il y aurait conçu des éléments de la future Constitution des États-Unis.
.
Le Procope reçoit beaucoup d'américains, tel aussi Thomas Jefferson:
Le début du XVIIIème marque le déclin de la monarchie, la fin en verra la chute, le Café Procope deviendra vite un café philosophique. C’est la genèse du siècle des Lumières dans lequel ont retrouvera à la fois l’émergence des Encyclopédistes, le triomphe de l’esprit philosophique et l’émergence de la Raison sur la Foi.
Dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la monarchie absolue, des dogmes religieux, de la morale sociale, des sciences et de la littérature vont faire de la liberté le mot d’ordre et le principe de leur réflexion et de leur action. De l’Ouest un vent de liberté arrive le 3 septembre 1783 à Versailles avec la signature du traité qui met fin à la guerre d’Indépendance des treize colonies anglaises d’Amérique du Nord.
Le matin de ce même jour Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l’Ambassadeur britannique David Hartley, rue Jacob après une réunion secrète au Café Procope.
Et lorsque l’année suivante le 27 avril 1784 Beaumarchais convie ses amis à fêter au Procope la première du Mariage de Figaro , achevé en 1778 mais censuré pendant six ans, le public applaudit la tirade de Figaro.
Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus .
C'est d'ailleurs au Café Procope que Beaumarchais vient se réfugier en attendant de savoir l'accueil que le public allait réserver à la première représentation de son Mariage de Figaro qui se jouait à l'Odéon.
L'établissement est réputé pour les glaces et le café que l'on y sert mais aussi pour les nouvelles qu'on y lit, les échanges d'idées : l'esprit révolutionnaire y fermente graaave...
Sous la Révolution, on songe à toute autre chose qu'à la littérature ; le café Procope est changé en club ; Hébert préside cette société étrange où l'on ne parle que de réformes, de guillotine, de liberté. Le soir, pour démontrer leurs théories libérales, les membres du club brûlent devant la porte de l'établissement les journaux trouvés trop modérés.
Le café Procope est resté fidèle à cette tradition et affiche une déco bien révolutionnaire :
Les articles des Droits de l'Homme couvrent tout un pan de mur en dégringolant du plafond :
Ce qui n'empêche pas Marie Leczinska de sourire dans son cadre :
Marie-Antoinette paiera pour toutes les reines de l'Ancien Régime .
Robespierre, Danton, Camille Desmoulins se réunissent au Procope et brassent les idées qui feront tomber la monarchie . L'abject Marat habite au numéro 16 de la même rue où est installée son imprimerie de l'Ami du Peuple , comme tu nous as montré, cher François , juste derrière le café dans le passage du commerce saint-André.
Repaire des Jacobins durant la Révolution, c'est du Procope, dit-on, qu'aurait été décidée l'attaque des Tuileries en juin 1792.
C'est également ici que serait apparu le premier bonnet rouge révolutionnaire.
Incroyable mais vrai, au numéro 21 de la rue des Fossés St Germain habite le fameux docteur Guillotin.
Au Procope, Bonaparte laissera son chapeau en gage, un beau jour qu'il ne pourra régler sa note.
Couvre-chef soigneusement conservé depuis :
Le club des Cordeliers se réunit au café Procope, avec Danton et Marat comme figures principales.
Du reste, voici la hure de Danton, un peu stylisée :
Les Cordeliers font alors rapidement du Procope un foyer révolutionnaire. Robespierre, dont un portrait figure en vitrine comme voici .............
............ et les Jacobins y ont également leurs habitudes. Sur un des murs, on trouve une citation de Camille Desmoulins :
Ce café n’est point orné comme les autres de glaces, de dorures et de bustes, mais il est paré du souvenir de Grands Hommes qui l’ont fréquenté et dont les ouvrages en couvriraient les murs s’ils y étaient rangés.
Déjà la colère gronde dans les campagnes et la disette arme la révolte des ventres qui ont faim. L’échafaud mis en place à quelques mètres de l’établissement, ne coupe pas l'appétit des habitués du Procope .
Normal, ce sont eux qui fournissent les victimes .
En 1791, Olympe de Gouges compose une ode funèbre à la gloire de Mirabeau qui vient de mourir . Elle en fait la lecture au café le Procope avant de donner à jouer à la Comédie Italienne son Mirabeau aux Champs Elysées .
A l'étage du Procope, on peut découvrir la table de Voltaire .
Grimpons !
Voici l'objet !
Cette table de Voltaire sert d’autel votif lors du passage de ses cendres, en 1794, puis pour les cercueils de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau et de Jean-Paul Marat, en route pour le Panthéon .
... ça l'amuse !
.....
.
Mr de TALARU a écrit:
Pour y ere allé plusieurs fois, et souvent en costume XVIIIe, c'est pas très bon !
Alors nous avons eu plus de chance que toi ! Wink
Mr de TALARU a écrit:
Effectivement quant on est dans le passage en face du Procope on peut voir une tour de la muraille de Philippe Auguste, elle donne dans la salle d'un restaurant hypra chic et utra cher !
Oui, je me souviens que tu nous as montré ces impressionnants restes de la muraille d'enceinte du Paris de Philippe Auguste, cher François, et l'appartement de Danton tout proche ( ou, du moins, son emplacement ) .
Teresa Cabarrus a écrit:
la nuit, la neige a écrit:
J’y ai déjeuné une fois ; et j’ai le regret de vous dire que c’est la seule et unique de ma vie où je suis tombé sur une petite blatte morte dans mon assiette. What a Face
Je le signale au serveur qui, comme si de rien n’était, me prend l’assiette et me dit me ramener un autre plat. Et pas un mot de plus.
Mon père, avec qui j’étais, et pas du tout habitué à la désinvolture parisienne, a planté un scaaandale Dantonesque (puisque nous sommes quasi chez lui).
Ceci, ajouté à la blatte noyée dans ma sauce, inutile de vous dire que je n’ai plus rien avalé...
Voilà !
Désolée de votre expérience, mon cher, la mienne en est une autre. Grâce à vous, parce que certainement à cause du scandale de votre père, l'établissement a dû réfléchir, et dans mon expérience tout a été parfait..........
En effet, nous avons été très bien traitées, par un serveur des plus charmants, libanais, qui parle avec un accent tout en roucoulades . Il a rempli mon verre de Sauterne pas plus haut que le bord. ( )
Le foie gras, avec ou sans blattes ? Sans sera parfait pour moi, merci bien . :n,,;::::!!!:
Au dessus de notre table, une figure amie : ce bon et excellent Cléry ! :n,,;::::!!!:
Or donc , voici les photos promises , agrémentées d'un petit historique :
Le vrai départ du café en tant que boisson commence avec l’arrivée et le séjour à Paris et Versailles de l’Ambassadeur extraordinaire du sultan de Turquie, Mehmed IV.
Soliman Aga Mustapha Roca, vedette du tout Paris de l’époque, donne aux parisiens le goût du café …en le servant sucré.
Vingt ans après l'introduction de cette nouvelle boisson à la cour de France, un Arménien du nom de Grégoire, originaire d’Ispahan, ouvre un café rue Mazarine (près la rue Guénégaud et à côté du théâtre de la Comédie-Française). Lorsque le théâtre quitte cet emplacement pour aller rue des Fossés-Saint-Germain, en 1680, Grégoire déménage son café. Il vient alors s’installer en face et fait prospérer ses affaires en attirant la nombreuse clientèle du monde du spectacle.
Bon, c'est vrai, je penche peut-être un peu ( j'entends d'ici Pauline pouffer ) .... mais pas tant que ça . Notez que les passants sont normalement droits . C'est la façade qui plonge, par son encorbellement séculaire .
D'ailleurs Google image le prouve :
En 1670, arrive en France un Sicilien de Palerme, Francesco Procopio dei Coltelli (qui francisera son nom en François Procope-Couteaux). Il travaille comme garçon chez un cafetier arménien du nom de Pascal qui possédait un café rue de Tournon, à la foire Saint-Germain. Il se met à son compte deux ans plus tard et, en 1686, il rachète à Grégoire son établissement, qu’il fait luxueusement décorer et l'ouvre en 1689.
L’établissement, qui porte désormais le nom Le Procope, devient rapidement l’un des cafés littéraires les plus courus. Il concurrence même le café de la Place du Palais-Royal, fondé cinq ans plus tôt (et qui deviendra le café de la Régence). Après la mort de François Procope en 1716, son fils lui succède.
Montesquieu fait allusion au café Procope dans les Lettres persanes :
Le café est très en usage à Paris : il y a un grand nombre de maisons publiques où on le distribue. Dans quelques unes de ces maisons on dit des nouvelles, dans d’autres on joue aux échecs. Il y en a une où l’on apprête le café de telle manière qu’il donne de l’esprit à ceux qui en prennent : au moins, de tous ceux qui en sortent, il n’y a personne qui ne croie qu’il en a quatre fois plus que lorsqu’il y est entré.
Lorsqu'en 1689 la Comédie Française s'installe non loin du café, le Procope devient aussitôt un lieu à la mode et le lieu de rendez-vous de la critique littéraire et théâtrale, des dramaturges, des écrivains, des philosophes. La Fontaine, Regnard, Marivaux, Crébillon le fréquentent assidument. C'est le plus réputé des cafés littéraires du XVIIIème siècle. Le café Procope acquiert bientôt une célébrité européenne.
Chaque salon porte le nom d'un homme de lettres.
C'est dans cet établissement que les Parisiens goûtent pour la première fois des glaces ; aussi se passionnent-ils pour ce genre de rafraîchissement. Pendant tout le XVIIIème siècle, la vogue du café Procope se maintient. II a pour clients les écrivains les plus célèbres. Piron, Destouches, d'Alembert, Voltaire, Crébillon, d'Holbach, Jean-Jacques Rousseau, Diderot et une multitude d'autres littérateurs font de ce café une succursale de l'Académie.
.....
Nous reconnaissons bien Voltaire à son galure informe ...
Le café attire des auteurs comme Voltaire ou Rousseau, qui y ont leurs habitudes. La « légende » du café dit que Diderot y écrivit des articles de l’Encyclopédie, que Benjamin Franklin y prépara le projet d’alliance de Louis XVI avec la nouvelle République selon une plaque commémorative, et qu’il y aurait conçu des éléments de la future Constitution des États-Unis.
.
Le Procope reçoit beaucoup d'américains, tel aussi Thomas Jefferson:
Le début du XVIIIème marque le déclin de la monarchie, la fin en verra la chute, le Café Procope deviendra vite un café philosophique. C’est la genèse du siècle des Lumières dans lequel ont retrouvera à la fois l’émergence des Encyclopédistes, le triomphe de l’esprit philosophique et l’émergence de la Raison sur la Foi.
Dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la monarchie absolue, des dogmes religieux, de la morale sociale, des sciences et de la littérature vont faire de la liberté le mot d’ordre et le principe de leur réflexion et de leur action. De l’Ouest un vent de liberté arrive le 3 septembre 1783 à Versailles avec la signature du traité qui met fin à la guerre d’Indépendance des treize colonies anglaises d’Amérique du Nord.
Le matin de ce même jour Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l’Ambassadeur britannique David Hartley, rue Jacob après une réunion secrète au Café Procope.
Et lorsque l’année suivante le 27 avril 1784 Beaumarchais convie ses amis à fêter au Procope la première du Mariage de Figaro , achevé en 1778 mais censuré pendant six ans, le public applaudit la tirade de Figaro.
Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus .
C'est d'ailleurs au Café Procope que Beaumarchais vient se réfugier en attendant de savoir l'accueil que le public allait réserver à la première représentation de son Mariage de Figaro qui se jouait à l'Odéon.
L'établissement est réputé pour les glaces et le café que l'on y sert mais aussi pour les nouvelles qu'on y lit, les échanges d'idées : l'esprit révolutionnaire y fermente graaave...
Sous la Révolution, on songe à toute autre chose qu'à la littérature ; le café Procope est changé en club ; Hébert préside cette société étrange où l'on ne parle que de réformes, de guillotine, de liberté. Le soir, pour démontrer leurs théories libérales, les membres du club brûlent devant la porte de l'établissement les journaux trouvés trop modérés.
Le café Procope est resté fidèle à cette tradition et affiche une déco bien révolutionnaire :
Les articles des Droits de l'Homme couvrent tout un pan de mur en dégringolant du plafond :
Ce qui n'empêche pas Marie Leczinska de sourire dans son cadre :
Marie-Antoinette paiera pour toutes les reines de l'Ancien Régime .
Robespierre, Danton, Camille Desmoulins se réunissent au Procope et brassent les idées qui feront tomber la monarchie . L'abject Marat habite au numéro 16 de la même rue où est installée son imprimerie de l'Ami du Peuple , comme tu nous as montré, cher François , juste derrière le café dans le passage du commerce saint-André.
Repaire des Jacobins durant la Révolution, c'est du Procope, dit-on, qu'aurait été décidée l'attaque des Tuileries en juin 1792.
C'est également ici que serait apparu le premier bonnet rouge révolutionnaire.
Incroyable mais vrai, au numéro 21 de la rue des Fossés St Germain habite le fameux docteur Guillotin.
Au Procope, Bonaparte laissera son chapeau en gage, un beau jour qu'il ne pourra régler sa note.
Couvre-chef soigneusement conservé depuis :
Le club des Cordeliers se réunit au café Procope, avec Danton et Marat comme figures principales.
Du reste, voici la hure de Danton, un peu stylisée :
Les Cordeliers font alors rapidement du Procope un foyer révolutionnaire. Robespierre, dont un portrait figure en vitrine comme voici .............
............ et les Jacobins y ont également leurs habitudes. Sur un des murs, on trouve une citation de Camille Desmoulins :
Ce café n’est point orné comme les autres de glaces, de dorures et de bustes, mais il est paré du souvenir de Grands Hommes qui l’ont fréquenté et dont les ouvrages en couvriraient les murs s’ils y étaient rangés.
Déjà la colère gronde dans les campagnes et la disette arme la révolte des ventres qui ont faim. L’échafaud mis en place à quelques mètres de l’établissement, ne coupe pas l'appétit des habitués du Procope .
Normal, ce sont eux qui fournissent les victimes .
En 1791, Olympe de Gouges compose une ode funèbre à la gloire de Mirabeau qui vient de mourir . Elle en fait la lecture au café le Procope avant de donner à jouer à la Comédie Italienne son Mirabeau aux Champs Elysées .
A l'étage du Procope, on peut découvrir la table de Voltaire .
Grimpons !
Voici l'objet !
Cette table de Voltaire sert d’autel votif lors du passage de ses cendres, en 1794, puis pour les cercueils de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau et de Jean-Paul Marat, en route pour le Panthéon .
... ça l'amuse !
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Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Mme de Sabran :
J'ai manqué les testaments de Louis XVI et Marie-Antoinette, au premier étage !
MARIE ANTOINETTE a écrit :
Gente dame vous avez fait de magnifiques photos de l'extérieur du PROCOPE donnant sur le passage, mais vous avez omis de faire une photo de la boutique d'en face juste au coin de l'entrée de la Cour de Rohan qui était l'imprimerie de MARAT , cet individu habitant au 16, rue de l'Ancienne Comédie.
je n'ai pas trouvé de carte postale ancienne de cette impasse , mais voici le dos de l'immeuble - cour de Rohan, où il est bien précisé que la base de la tour d'enceinte de Philippe Auguste se trouve à gauche mais on la voit en grande taille dans la boutique côté passage.....
comme cela fait longtemps que je ne me suis pas transportée dans ces lieux, l'activité de "l'imprimerie" a certainement changée !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
L'un des nôtres a écrit:
Donc, de toute façon, Marat n'habitait pas un logement contigu à son imprimerie .
Et là, j'ai sous les yeux La lettre à Alexandrine de Catherine Decours . Il y est dit que Charlotte Corday se fait transporter en fiacre jusque chez Marat, au 30 de la rue des Cordeliers .
Cette rue fut supprimée lors du percement du boulevard Saint-Germain . La maison de Marat se situerait aujourd'hui sur ce boulevard, à hauteur du carrefour de l'Odéon . Ce qui ferait de Marat quasiment un voisin de palier de Danton .
En somme, personne n'est d'accord !
Je voulais aller chercher aussi dans la biographie de Charlotte Corday écrite par l'auteur préféré de Majesté ( : ), mais je n'arrive pas à mettre la main dessus .....
Ce à quoi je répondais :
Cherche donc dans une vraie biographie : tu trouveras
Les Chroniques de la Révolution mentionnent l'appartement du premier étage du 20 rue des Cordeliers
Bien à vous.
Monsieur de Talaru :
20 ou 10, en tous cas c'était bien, semble-t-il, rue des Cordeliers, soit entre la rue de l'Ecole de Médecine et le petit passage du café Procope .
Tout cela nous fait, dans un mouchoir de poche, un nombre impressionnant de crapules au mètre carré .
Reinette a écrit :
Je vous le dis : une bonne bombe en 1791/1792 et on aurait été tranquilles ! :n,,;::::!!!:
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J'ai manqué les testaments de Louis XVI et Marie-Antoinette, au premier étage !
MARIE ANTOINETTE a écrit :
Gente dame vous avez fait de magnifiques photos de l'extérieur du PROCOPE donnant sur le passage, mais vous avez omis de faire une photo de la boutique d'en face juste au coin de l'entrée de la Cour de Rohan qui était l'imprimerie de MARAT , cet individu habitant au 16, rue de l'Ancienne Comédie.
je n'ai pas trouvé de carte postale ancienne de cette impasse , mais voici le dos de l'immeuble - cour de Rohan, où il est bien précisé que la base de la tour d'enceinte de Philippe Auguste se trouve à gauche mais on la voit en grande taille dans la boutique côté passage.....
comme cela fait longtemps que je ne me suis pas transportée dans ces lieux, l'activité de "l'imprimerie" a certainement changée !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
L'un des nôtres a écrit:
Donc, de toute façon, Marat n'habitait pas un logement contigu à son imprimerie .
Et là, j'ai sous les yeux La lettre à Alexandrine de Catherine Decours . Il y est dit que Charlotte Corday se fait transporter en fiacre jusque chez Marat, au 30 de la rue des Cordeliers .
Cette rue fut supprimée lors du percement du boulevard Saint-Germain . La maison de Marat se situerait aujourd'hui sur ce boulevard, à hauteur du carrefour de l'Odéon . Ce qui ferait de Marat quasiment un voisin de palier de Danton .
En somme, personne n'est d'accord !
Je voulais aller chercher aussi dans la biographie de Charlotte Corday écrite par l'auteur préféré de Majesté ( : ), mais je n'arrive pas à mettre la main dessus .....
Ce à quoi je répondais :
Cherche donc dans une vraie biographie : tu trouveras
Les Chroniques de la Révolution mentionnent l'appartement du premier étage du 20 rue des Cordeliers
Bien à vous.
Monsieur de Talaru :
20 ou 10, en tous cas c'était bien, semble-t-il, rue des Cordeliers, soit entre la rue de l'Ecole de Médecine et le petit passage du café Procope .
Tout cela nous fait, dans un mouchoir de poche, un nombre impressionnant de crapules au mètre carré .
Reinette a écrit :
Mr de TALARU a écrit:
Effectivement les crapules étaient nombreuses.....D'Eon a écrit:
Zamor y avait également ses habitudes...
Je vous le dis : une bonne bombe en 1791/1792 et on aurait été tranquilles ! :n,,;::::!!!:
.
Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Le Procope fait-il salon de thé? Y a t il de bonnes pâtisseries? :,;:!ùù^^^$:
_________________
"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le Café Procope
en parcourant une nouvelle acquisition que je conseille vivement aux amateurs des vieille pierre "PARIS VESTIGES" PARIGRAMME 2014
une belle photo montre que l'ancienne imprimerie de MARAT - sise 4.6.8.
Cour du Commerce Saint André des Arts derrière LE PROCOPE - est devenue une chocolaterie
restaurant, salon de thé - UN DIMANCHE A PARIS
La belle tour de l'enceinte de PHILIPPE AUGUSTE est dégagée et restaurée.
Membres gourmands et parisiens, je vous suggère d'aller y faire un tour lors de vos prochaine promenades.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
une belle photo montre que l'ancienne imprimerie de MARAT - sise 4.6.8.
Cour du Commerce Saint André des Arts derrière LE PROCOPE - est devenue une chocolaterie
restaurant, salon de thé - UN DIMANCHE A PARIS
La belle tour de l'enceinte de PHILIPPE AUGUSTE est dégagée et restaurée.
Membres gourmands et parisiens, je vous suggère d'aller y faire un tour lors de vos prochaine promenades.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Je ne sais pas, je ne suis pas entrée .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
En voyant la peinture sur les portes on peut voir qui l'utilise plus... : :
Invité- Invité
Re: Le Café Procope
C'est ma foi vrai !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Je passe devant tous les jours pour me rendre à la cafet' des personnels de l’enseignement supérieur.
Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Österreich a écrit:Je passe devant tous les jours pour me rendre à la cafet' des personnels de l’enseignement supérieur.
Hou la la !!! Puis-je te quémander un petit service, siouplaît, cher Osterreich ? 0033_r10
Il s'agit de Germaine ...
Je saute par mp.
( juste le temps d'étudier les contorsions de la danse des sept voiles de Richelieu à Anne d'Autriche ... )
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Un jour en costume XVIIIe je suis allé dans les latrines côté citoyen évidement. Un individu était à son affaire et quand il m'a vu, chapeauté, emplumé, tarabiscoté dans ma culotte, j'ai bien cru qu'il allait finir son besoin sur mes chaussures ! Je n'oublierai jamais son regard, ahuri il ne savait pas s'il rêvait, si j'étais un fantôme, bref quand le toisant je lui ai répondu "Serviteur Monsieur", il est parti sans se laver les mains. Quel malotru. Mais moi j'ai bien ri devant son air.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Le Café Procope
Il aurait fallu convoquer la Caméra Invisible !!! C'est trop drôle !!!
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Je t'avais jamais raconté cette aventure ?
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Le Café Procope
Ben non ! Mais comme j'ai eu l'honneur et le privilège de te voir en costume, et ainsi faire ta révérence de Cour, je m'imagine très bien la scène. Et puis, il y a ta façon piquante de la raconter !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Une autre fois en costume, aprés une messe pour Louis XVII je crois. j'étais debout au milieu du bus.
un mec visiblement aviné vient me voir.
"salut Napoléon"
-Bonsoir Monsieur
-t'es bien élégant, scrutant mes boucles de chaussurs en strass.
-merci, mais vous savez c'est pour une sortie simple.
-Ah et tu t'habilles tous les jours comme çà ?
-Assez souvent, oui je dois l'avouer.
-Et t'arrives à embarquer des filles ,
-Une multitude mon ami, une multitude.
l'aviné, médusé
Ah bon ben moi j'ai du mal (tu m'étonnes), je vais essayer
Bonne chance Monsieur, me voila arrivé. Je vous laisse le carosse. Adieu
Encore un qui n'a rien compris au film. Est-ce que j'embarque les filles ?
un mec visiblement aviné vient me voir.
"salut Napoléon"
-Bonsoir Monsieur
-t'es bien élégant, scrutant mes boucles de chaussurs en strass.
-merci, mais vous savez c'est pour une sortie simple.
-Ah et tu t'habilles tous les jours comme çà ?
-Assez souvent, oui je dois l'avouer.
-Et t'arrives à embarquer des filles ,
-Une multitude mon ami, une multitude.
l'aviné, médusé
Ah bon ben moi j'ai du mal (tu m'étonnes), je vais essayer
Bonne chance Monsieur, me voila arrivé. Je vous laisse le carosse. Adieu
Encore un qui n'a rien compris au film. Est-ce que j'embarque les filles ?
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Le Café Procope
Mr de Talaru a écrit:
Encore un qui n'as rien compris au film. Est ce que j'embarque les filles ?
... moi, moi !!! :n,,;::::!!!:
boudoi26 boudoi26 boudoi26 boudoi26 boudoi26
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Café Procope
Mon cher François, voilà quelques aventures à mettre sur papier !!! : : :
Invité- Invité
Re: Le Café Procope
Monsieur DE TALARU dans les jardins du PALAIS ROYAL
Le fantôme de FRANCOIS, je crois devant la fenêtre du Boudoir de la Reine à Fontainebleau !!!!
quel bel homme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
FRANCOISE CHEVRIER qui a écrit "LA CONCIERGERIE" (je précise qu'il va être édité officiellement cette année)
a écrit l'histoire DU PROCOPE et je vais la relancer pour proposer à l'éditeur de la Conciergerie de faire de même pour la seconde œuvre de notre Amie
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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