Le comte Axel de Fersen

La nuit, la neige a écrit:

J'ai enfin écouté cette émission. Merci pour le lien.
Intéressante, mais rien de "neuf".

J'en suis bien d'accord, vraiment rien .

Cela est dans le même ton que les livres récents, en somme...


Bien à vous.

Pour sortir de l'insipide convenu, il faut lire la correspondance de Fersen .

... Un livre qu'on n'a pas la permission juridique d'évoquer ici... àè-è\':
Mais qui ne répond aucunement aux révélations promises, alors peu importe finalement :


Bien à vous.

Cet avis n'engage que toi .

Bon;
Je bats ma coulpe, en raison d'une instinctive défiance à l'égard des "princes charmants" je ne suis jamais parvenue à vraiment m'intéresser à Axel de Fersen; j'en porte l'entière responsabilité; les "jeunes premiers" ne me branchent pas, c'est comme ça;
La lecture des contes de Fées durant mon enfance a opéré sur moi de façon inattendue = je préfère "la Bête" lorsqu'elle est velue, maladroite, prisonnière, que le freluquet fadasse qui en émerge à la fin; j'ai d'ailleurs observé ( oui, oui, j'assume je connais La Belle et la Bête de Walt Disney par cœur ! ) donc j'ai nettement observé à la fin, la longue hésitation de Belle avant d'identifier dans le blondinet bouclé qui surgit, la Bête velue mais "si mec" qui le précédait; et je comprends Belle; vivent les mecs ( les vrais) rugueux mais braves, un peu costauds et au bleu regard de pervenche si émouvant dans leur faciès taillé à coup de serpe; je préfère Lino Ventura à Alain Delon, Burt Lancaster  à Alain Delon ( toujours) etc, etc;
Ce sont des goûts personnels;
J'ai donc toujours eu un coin de cœur pour Louis XVI avec tout ce qu'on en a pu dire, et je continue à penser qu'il a été méconnu;

Bien, vous pouvez critiquer tout votre saoul, mon cœur de midinette ne changera pas;

Bon, ceci étant, je peux comprendre que l'on ne partage pas mes goûts et mes penchants;  :

Louise-Adélaïde a écrit:Bon, ceci étant, je peux comprendre que l'on ne partage pas mes goûts et mes penchants;  :

Au contraire !
J'aime beaucoup les propos de ton message.
Sans doute que tu aurais préféré le vrai Fersen à celui que la postérité en a fait.
Car ce phénomène de prince charmant, ce sont les biographes voire les mythographes qui en sont les responsables. Jean Chalon le désignait d'ailleurs en ces termes exacts... :


Bien à vous.

C'est bien possible !!
En fait, je me rends compte que c'est toute la relation Fersen-Marie-Antoinette qui me glisse un peu des doigts;
Pathétique, oui, certainement;
Mais j'ai plutôt tendance à me concentrer sur la vie de Marie-Antoinette en général, cet aspect ne m'a jamais totalement interpellée;
Ce qui m'intéresse c'est le fossé dès le début, le malentendu, entre la Reine et son entourage tant à la cour qu'ensuite avec le peuple;

Je confirme les propos de Majesté. Fersen n'a rien d'un prince charmant. Lors du court veuvage de Marie-Antoinette, il se demande s'il va épouser Eléonore Sullivan et quels seront les membres du gouvernent de Marie-Antoinette régente, sous sa direction.

Chère Reinette, je connais peu ce personnage;
Du peu que j' en sais, je le classe parmi les opportunistes et les ambitieux;
Mais bon.......

En tous cas, dans mon esprit au moins, la vie de Marie-Antoinette et la Reine qu'elle fut lui doivent fort peu;
Les circonstances et les détails de ses derniers instants, dont nous avons des témoignages fiables, le prouvent, s'il en était besoin;

Je ne serais pas aussi intransigeant ....
Si on a nui à Fersen en le voyant trop idéalement, ne le noircissons pas pour autant !
Il a prouvé beaucoup de courage et d'attachement dans l'organisation du voyage pour Montmédy.
On ne peut le lui retirer.


Bien à vous.

Je n'ai résisté à acheter sur ebay en achat immédiat cette très belle photo de RICHARD TODD qui fut un superbe AXEL DE FERSEN dans le film avec MICHÈLE MORGAN.....
pour ma part lorsque je pense à AXEL je vois RICHARD !!!!!

MARIE ANTOINETTE : : : : : :

.
Oh, malheureuse !!!    ( accent de Marseille )   àè-è\':  àè-è\':  àè-è\':





Là, je tombe comme une mouche ...

Il était beau bonhomme :c^ùù!!:

Du calme, mesdames et messieurs.
Dieu qu'il est beau quand même. Je lui aurais juste demandé une bise sur la joue, c'est pas grand chose. Non ? Cette beauté reflète-t-elle celle du vrai Axel de Fersen ? Probablement. Vous vous rendez compte ? Quelle chance chère Marie-Antoinette.

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En attendant la conférence d’Évelyne Lever au théâtre Montansier, le 10 janvier, voici une petite mise en bouche .  
 Elle date du Jeudi 5 mai 2016 . L'ouvrage d'E. de Waresquiel Juger la reine n'était pas encore sorti .
 Il répond à Jean Lebrun, sur FRANCE INTER.

En écoute libre, c'est ici :
 https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-05-mai-2016







LA MARCHE DE L'HISTOIRE
Jean Lebrun
Axel de Fersen et sa descendance

Je trouve ce titre un peu curieux, puisque Fersen n'a pas eu de descendance ...  
Le point intéressant ( et important ) , c'est que Marie-Antoinette et Fersen commencent à chiffrer leurs lettres dès 1787 et non à partir de l'arrestation à Varennes comme on l'entend dire le plus souvent.  
Un petit lapsus : c'est Marie-Antoinette qui envoie à Fersen  la devise en italien Tutto a te mi guida .

Que n’a-t-on écrit sur les relations de Marie-Antoinette, Louis XVI et Fersen ?
« L’amour plaît plus que le mariage pour la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire » - c’est une maxime d’un contemporain, Chamfort.

Les lettres échangées par la reine et le comte suédois sont nombreuses – la première est répertoriée en 1783.

Le résultat ( des premiers décryptages ) concernant une lettre-test est claironné à son de trompe. « Un des derniers secrets de la monarchie vient de céder aux assauts de la science » , écrit le magazine « Histoire et civilisations ». Au vu de ce qui a été ainsi découvert – et qu’on vous communiquera, c’est promis- on se demande pourquoi un tel tapage. C’est que les Archives Nationales, pour poursuivre l’affaire, ont besoin de mécénat !

Fersen attirant les dons, cela devrait se faire. Quand les contre-révolutionnaires voulaient porter le roi Louis XVI sur les autels, le personnage pouvait être gênant. Maintenant que Marie-Antoinette, dépolitisée et peopolisée, remporte de plus en plus de succès, tout, dans le beau Fersen, est bon à prendre. Y compris sa mort incroyable, le jour anniversaire de la fuite de Varennes –et qu’on vous racontera en détail.

L' invité
Emmanuel de Waresquiel
Historien

Avec Waresquiel, nous ne risquons point de fiel :

A un poil près, tu nous faisais des vers !  

Pour le bon nombre de pieds :
Avec Waresquiel
Point n'risquons de fiel .

Comme dirait l'autre :  ça l'fait !!!

:

Bien sûr que nous pouvons chercher mais votre lien transmis ci-dessus  pour cette écoute ne marche pas !

Pour que j'y sois arrivée, croyez-moi, il faut que cela marche  (    ) et que ce ne soit pas sorcier .
Copiez-collez le lien sur google, et le tour est joué .

Mme de Sabran a écrit:Je trouve ce titre un peu curieux, puisque Fersen n'a pas eu de descendance ...  

Nous sommes bien d'accord...
C'est un titre provocateur qui a pour but d'attiser les passions, je présume...
« L’amour plaît plus que le mariage pour la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire », Chamfort semble être notre contemporain pour écrire ce qui résume toute l'affaire Fersen, finalement !


Bien à vous.

Chamfort a écrit:« L’amour plaît plus que le mariage pour la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire »

...    ce qu'Emmanuel de Waresquiel exprime ainsi :  

Fersen n'aurait sans doute pas compté si Louis XVI n'avait pas été ce qu'il a été .  De ce point de vue-là aussi, il s'impose à Marie-Antoinette comme un recours et un frein à son désir de fuite .


Il sera tout à fait intéressant de recopier à la suite de l'interview  ( ci-dessus ) de Waresquiel, par Jean Lebrun dans " La Marche de l'Histoire ",   quelques phrases de son remarquable " Juger la reine " .

Ainsi ce bougre d'âne de Fouquier-Tinville n'a-t-il vu en Fersen que le cocher de la berline dans laquelle la famille royale sort de Paris.  Il semble avoir totalement ignoré le rôle politique, essentiel et primordial, de l'officier suédois qui tenait quasiment le rôle d'un ministre des Affaires étrangères " in partibus " auprès de Marie-Antoinette pendant la Révolution.

Tout-à-fait d'accord, encore

On ne peut / doit nier ce rôle politique de Fersen qui répond à l'instinct que Marie-Antoinette a de voir leur survie dans les forces étrangères.
Certains voient dans les actions politiques de Fersen ce qui a précipité la chute de la Famille Royale...
C'est lui qui inspire, en juillet 1792, le « manifeste de Brunswick », l'ultimatum des armées austro-prussiennes aux révolutionnaires français. Il croit fermement à la victoire rapide de la coalition et imagine même le rétablissement de la royauté.
Je pense que Fersen a permis d'élaborer ce que désirait Marie-Antoinette ; leur politique allait de pair.


Bien à vous.