Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
+5
Comte d'Hézècques
La nuit, la neige
Lucius
Dominique Poulin
Mme de Sabran
9 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Armand-Louis de Gontaut Biron, comte de Biron à sa naissance, marquis de Gontaut (1758), puis duc de Lauzun (1766), puis duc de Biron et Pair de France (1788), marquis de Châtel et de Caraman, baron de Lesquelen, est un militaire français né à Paris le 13 avril 1747 et guillotiné à Paris le 31 décembre 1793, neveu de Louis Antoine de Gontaut-Biron.
Petit-fils d'Antoine Crozat, marquis du Châtel (1655-1738), fils de Antoinette-Eustachie Crozat du Châtel (1728-1747) et de Charles-Antoine-Armand marquis, puis duc de Gontaut qu'elle avait épousé en 1744, Armand Louis de Gontaut-Biron eut une jeunesse orageuse et quelques mois avant son quatorzième anniversaire, il intégra le régiment des Gardes françaises en janvier 1761, alors commandé par son oncle le duc de Biron, avec le grade d'enseigne à drapeau : la même année, il est nommé sous-lieutenant. Il est nommé lieutenant en février 1764 et aide-major surnuméraire en février 1766.
À 19 ans, en février 1766, il épousa Amélie de Boufflers, fille de Charles Joseph duc de Boufflers. Le couple vécut presque toujours séparé et n'eut jamais d'enfant. Favori de Marie-Antoinette, Armand Louis de Gontaut-Biron fut donné comme son amant.
Armand Louis de Gontaut-Biron fut créé duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur du roi Louis XV à l'occasion de son mariage et reçut son brevet de colonel en 1767. Il est nommé capitaine-commandant de la compagnie colonel des Gardes françaises, en octobre 1767. En 1769, il se battit en Corse sans ordres ni autorisation mais avec un grand courage : il reçut pour cette campagne, par dispense d'âge la croix de Saint Louis. Il reçut le commandement de la Légion Royale en février 1774, avant de prendre le commandement du régiment Royal-Dragons en 1776.
Le 11 mars 1778, il vend les biens de sa baronnie du Châtel en Bretagne (comprenant les terres de Lorient, Châtel, Carman et Recouvrance) à Henri Louis Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné, qui fit peu de temps après, le 2 octobre 1782, une faillite retentissante.
Il se porta volontaire pour servir contre l'Angleterre, lors de la Guerre d'indépendance américaine. Le 1er septembre 1778, il obtint le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il fut alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).
Nommé Brigadier de Dragons, le 1er mars 1780 sous les ordres de Rochambeau, il devint colonel-propriétaire de la Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ancienne 2e Légion des volontaires étrangers de la Marine, le 5 mars 1780. Avec cette légion mixte d'un millier de volontaires (infanterie, cavalerie et artillerie), il joua un rôle décisif dans la guerre d'indépendance américaine, notamment au siège de Yorktown en octobre 1781 - combat de Gloucester. Il fut chargé de porter au roi Louis XVI, la nouvelle de la victoire de Yorktown. De retour aux États-Unis, il rentra définitivement en France en juin 1783. Pour son action en Amérique, il devint en 1783, mestre de camp-propriétaire du régiment des hussards de Lauzun, 6e régiment de hussards en 1791, qui devint 5e régiment de hussards en 1793. Il fut promu maréchal de camp le 1er janvier 1784.
Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallia à la Révolution, et entra dans le parti du duc d'Orléans. À partir de cette époque, il se fit appeler le général Biron. Lieutenant général en 1792 sous la Convention, il combat d'abord à l'Armée du Nord, puis à l'Armée du Rhin. Il commanda l’armée d'Italie début 1793, puis à partir de mai, les armées de l'Ouest contre les Vendéens. Il prit Saumur sur les Vendéens et les battit à Parthenay. Il n'en fut pas moins accusé de trahison par le Comité de salut public pour avoir offert sa démission ; traduit devant le tribunal révolutionnaire, il fut arrêté et guillotiné le 31 décembre 1793 place de la Révolution à Paris. Son épouse Amélie de Boufflers fut guillotinée le 9 messidor an II (27 juin 1794). Ses Mémoires qui vont de 1747 à 1783, ont été publiés en 1822, et depuis, en 1858 avec biographie par Louis Lacour de La Pijardière.
Source : wikipédia.
Petit-fils d'Antoine Crozat, marquis du Châtel (1655-1738), fils de Antoinette-Eustachie Crozat du Châtel (1728-1747) et de Charles-Antoine-Armand marquis, puis duc de Gontaut qu'elle avait épousé en 1744, Armand Louis de Gontaut-Biron eut une jeunesse orageuse et quelques mois avant son quatorzième anniversaire, il intégra le régiment des Gardes françaises en janvier 1761, alors commandé par son oncle le duc de Biron, avec le grade d'enseigne à drapeau : la même année, il est nommé sous-lieutenant. Il est nommé lieutenant en février 1764 et aide-major surnuméraire en février 1766.
À 19 ans, en février 1766, il épousa Amélie de Boufflers, fille de Charles Joseph duc de Boufflers. Le couple vécut presque toujours séparé et n'eut jamais d'enfant. Favori de Marie-Antoinette, Armand Louis de Gontaut-Biron fut donné comme son amant.
Armand Louis de Gontaut-Biron fut créé duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur du roi Louis XV à l'occasion de son mariage et reçut son brevet de colonel en 1767. Il est nommé capitaine-commandant de la compagnie colonel des Gardes françaises, en octobre 1767. En 1769, il se battit en Corse sans ordres ni autorisation mais avec un grand courage : il reçut pour cette campagne, par dispense d'âge la croix de Saint Louis. Il reçut le commandement de la Légion Royale en février 1774, avant de prendre le commandement du régiment Royal-Dragons en 1776.
Le 11 mars 1778, il vend les biens de sa baronnie du Châtel en Bretagne (comprenant les terres de Lorient, Châtel, Carman et Recouvrance) à Henri Louis Marie de Rohan, prince de Rohan-Guéméné, qui fit peu de temps après, le 2 octobre 1782, une faillite retentissante.
Il se porta volontaire pour servir contre l'Angleterre, lors de la Guerre d'indépendance américaine. Le 1er septembre 1778, il obtint le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il fut alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).
Nommé Brigadier de Dragons, le 1er mars 1780 sous les ordres de Rochambeau, il devint colonel-propriétaire de la Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ancienne 2e Légion des volontaires étrangers de la Marine, le 5 mars 1780. Avec cette légion mixte d'un millier de volontaires (infanterie, cavalerie et artillerie), il joua un rôle décisif dans la guerre d'indépendance américaine, notamment au siège de Yorktown en octobre 1781 - combat de Gloucester. Il fut chargé de porter au roi Louis XVI, la nouvelle de la victoire de Yorktown. De retour aux États-Unis, il rentra définitivement en France en juin 1783. Pour son action en Amérique, il devint en 1783, mestre de camp-propriétaire du régiment des hussards de Lauzun, 6e régiment de hussards en 1791, qui devint 5e régiment de hussards en 1793. Il fut promu maréchal de camp le 1er janvier 1784.
Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallia à la Révolution, et entra dans le parti du duc d'Orléans. À partir de cette époque, il se fit appeler le général Biron. Lieutenant général en 1792 sous la Convention, il combat d'abord à l'Armée du Nord, puis à l'Armée du Rhin. Il commanda l’armée d'Italie début 1793, puis à partir de mai, les armées de l'Ouest contre les Vendéens. Il prit Saumur sur les Vendéens et les battit à Parthenay. Il n'en fut pas moins accusé de trahison par le Comité de salut public pour avoir offert sa démission ; traduit devant le tribunal révolutionnaire, il fut arrêté et guillotiné le 31 décembre 1793 place de la Révolution à Paris. Son épouse Amélie de Boufflers fut guillotinée le 9 messidor an II (27 juin 1794). Ses Mémoires qui vont de 1747 à 1783, ont été publiés en 1822, et depuis, en 1858 avec biographie par Louis Lacour de La Pijardière.
Source : wikipédia.
cosmo- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Voici un dessin représentant le duc de Lauzun, exécuté par Louis-Auguste Brun :
Selon Fournier-Sarlovèze ("L.-A. Brun, peintre de Marie-Antoinette"), ce dessin le représente au moment de sa plus grande faveur auprès de la reine. Le costume date en effet le croquis : le duc est en "chenille" et doit être en bottes ; c'est la tenue négligée à la mode anglaise des jeunes gens que la reine, oubliant l'étiquette, ne craignait pas d'admettre dans sa tribune aux courses de Fontainebleau ou de la plaine des Sablons.
C'est peut-être dans cette même tenue que Lauzun accompagnait la reine, lorsqu'elle se promenait au bois de Boulogne. Elle avait obtenu qu'on en ouvrît les portes, toujours fermées du temps du feu roi. "Elle s'y montrait sans garde; elle parlait à tout le monde avec une affabilité qui la faisait aimer de ceux qui l'approchaient et elle recevait elle-même les placets qu'on lui présentait ; et c'est ainsi que l'empressement de voir leur souveraine engageait des Parisiens à se rendre en foule à La Muette. C'était une procession continuelle de voitures..." (mémoires de Lauzun).
Selon Fournier-Sarlovèze ("L.-A. Brun, peintre de Marie-Antoinette"), ce dessin le représente au moment de sa plus grande faveur auprès de la reine. Le costume date en effet le croquis : le duc est en "chenille" et doit être en bottes ; c'est la tenue négligée à la mode anglaise des jeunes gens que la reine, oubliant l'étiquette, ne craignait pas d'admettre dans sa tribune aux courses de Fontainebleau ou de la plaine des Sablons.
C'est peut-être dans cette même tenue que Lauzun accompagnait la reine, lorsqu'elle se promenait au bois de Boulogne. Elle avait obtenu qu'on en ouvrît les portes, toujours fermées du temps du feu roi. "Elle s'y montrait sans garde; elle parlait à tout le monde avec une affabilité qui la faisait aimer de ceux qui l'approchaient et elle recevait elle-même les placets qu'on lui présentait ; et c'est ainsi que l'empressement de voir leur souveraine engageait des Parisiens à se rendre en foule à La Muette. C'était une procession continuelle de voitures..." (mémoires de Lauzun).
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
N'est-ce pourtant pas par une plume de héron que le Duc prétendit avoir gagné le coeur de Marie-Antoinette?
:
Bien à vous.
:
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Si ! ... héron, héron, petit patapon ...
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Le duc de Lauzun (depuis duc de Biron), qui a figuré dans la Révolution parmi les intimes du duc d'Orléans, a laissé des Mémoires encore manuscrits , où il insulte au caractère de Marie-Antoinette.
Il raconte une anecdote d'une plume de héron : voici la version véritable .
M. le duc de Lauzun avait l'originalité dans l'esprit , quelque chose de chevaleresque dans les manières. La reine le voyait aux soupers du roi et chez la princesse de Guémenée en uniforme avec la plus magnifique plume de héron blanc qu'il fût possible de voir ; la reine admira cette plume : il la lui fit offrir par la Princesse de Guéménée. Comme il l'avait portée , la reine n'avait pas imaginé qu'il pût vouloir la lui donner ; fort embarrassée du présent qu'elle s'était , pour ainsi dire , attiré , elle n'osa pas le refuser, ne sut si elle devait en faire un à son tour, et , dans l'embarras, si elle lui donner quelque chose , de faire ou trop ou trop peu, elle se contenta de porter une fois la plume, et de faire observer à M. de Lauzun qu'elle s'était parée du présent qu'il lui avait fait.
Dans ses Mémoires secrets, le Duc donne une importance au présent de son aigrette, ce qui le rend bien indigne d'un honneur accordé à son nom et à son rang. Son orgueil lui exagéra le prix de la faveur qui lui avait été accordée. Peu de temps après le présent de la plume de héron, il sollicita une audience , la reine la lui accorda, comme elle l'eût fait pour tout autre courtisan d'un rang aussi élevé. J'étais dans la chambre voisine de celle où il fut reçu ; peu d'instants après son arrivée, la reine rouvrit la porte, et dit d'une voix haute et courroucée : "Sortez Monsieur."
M. de Lauzun s'inclina profondément et disparut. La reine était fort agitée. Elle me dit : "Jamais cet homme ne rentrera chez moi."
Peu d'années avant la révolution de 1789, le Maréchal de Biron mourut.
Le duc de Lauzun, héritier de son nom, prétendait au poste important de Colonel du régiment des gardes-françaises. La reine en fit pourvoir le duc du Châtelet ; voilà comme se forment les implacables haines. Le duc de Biron s'attacha aux intérêts du duc d'Orléans , et devint un des plus ardents ennemis de Marie-Antoinette.
Mémoires de Mme Campan
.
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Voici l'extrait des mémoires du duc de Lauzun, où il prétend que Marie-Antoinette en pinçait pour lui, qu'elle l'aurait enlacé et que, s'il l'avait souhaité, cela aurait pu aller plus loin. M'est avis qu'il était complètement érotomane ce pauvre Lauzun. :
Le duc de Coigny était, dit-il, très jaloux de voir la reine porter la plume de héron que Lauzun lui avait offert.
Le duc de Coigny était, dit-il, très jaloux de voir la reine porter la plume de héron que Lauzun lui avait offert.
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Mme de Sabran a écrit:
Quel oncle ?!!
Armand-Louis de Gontaut Biron (le duc de Lauzun qui nous intéresse) est le neveu de Louis Antoine de Gontaut-Biron, d'après Wiki.
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Qu'est-ce qu'un fat sans sa fatuité ? ... Ôtez les ailes à un papillon: c'est une chenille.
( Chamfort )
( Chamfort )
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Cosmo a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Quel oncle ?!!
Armand-Louis de Gontaut Biron (le duc de Lauzun qui nous intéresse) est le neveu de Louis Antoine de Gontaut-Biron, d'après Wiki.
Alors, tel oncle tel neveu ! :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Ce n'était pas un ami. Dès que Marie-Antoinette ne lui fit pas obtenir ce qu'il voulait, il commença à s'agiter et peu à peu il calomnia la reine, pour faire partie ensuite de ses ennemis... Un drôle d'"ami" ma foi.
Dernière édition par Dominique Poulin le Sam 26 Avr 2014, 19:32, édité 2 fois
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
... un ami qui vous veut du mal . boudoi32
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
... N'ayant pas obtenu ce qu'il souhaitait de la reine, Lauzun est allé chercher la protection du duc d'Orléans. La société d'Ancien Régime était ainsi faite, que tout un chacun devait se trouver un protecteur, à qui l'on jurait obéissance, en échange de quelque faveur : charge, pension, emploi etc... Le protecteur se construisait un réseau, en s'assurant l'appui de ses "serviteurs". Toute la société d'Ancien Régime était rongée par ce clientélisme, que Richelieu a développé sur une base quasi-industrielle bientôt suivi bien sûr de Louis XIV. Pas étonnant dans ces conditions que la reine ait été entourée de parasites qui ne cherchaient qu'à obtenir quelque charge, emploi ou service de sa part. Tu parles d'amis ! boudoi29
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Ne sont-ce pas là des plumes d'autruche ?Cosmo a écrit:Marie-Antoinette avec des plumes de héron dans la "coëffure" : :
J'imagine la plume de héron plus brune et plus rayée éventuellement ...et plus droite, sans la souplesse de ces plumes d'autruche...
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
J'ai trouvé l'info sur "l'Internet" pourtant . :
Ici : http://maxence2943.canalblog.com/archives/2008/03/16/8343900.html
Internet se serait-il trompé?
Lauzun parle d'une plume de héron blanche...j'aimerais voir à quoi ça ressemble en vrai.
Ici : http://maxence2943.canalblog.com/archives/2008/03/16/8343900.html
Internet se serait-il trompé?
Lauzun parle d'une plume de héron blanche...j'aimerais voir à quoi ça ressemble en vrai.
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Je vois cela plutôt comme une longue plume effilée et plate, pas quelque chose de mousseux et volumineux comme
la plume d'autruche ...
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
La baronne d'Oberkirch raconte dans ses mémoires que Lauzun suivait la reine pas à pas et s'installait à sa porte comme un chien de garde. Mais elle ne faisait pas attention à lui.
De désespoir et au moment où elle montait dans son carrosse pour revenir de Trianon à Versailles, il tomba sur un genou, lui présentant l'autre pour qu'elle l'utilise comme marche-pied, au lieu de la petite marche de velours destinée à cet effet.
La reine alors le regarda pour la première fois, et prétendant ne pas le reconnaître, elle appela son page et lui dit : "Dites, je vous prie, monsieur, qu'on renvoie ce garçon ; c'est un maladroit, il ne sait même pas ouvrir la portière d'un carrosse." :
Extrait des mémoires de la baronne d'Oberkirch :
De désespoir et au moment où elle montait dans son carrosse pour revenir de Trianon à Versailles, il tomba sur un genou, lui présentant l'autre pour qu'elle l'utilise comme marche-pied, au lieu de la petite marche de velours destinée à cet effet.
La reine alors le regarda pour la première fois, et prétendant ne pas le reconnaître, elle appela son page et lui dit : "Dites, je vous prie, monsieur, qu'on renvoie ce garçon ; c'est un maladroit, il ne sait même pas ouvrir la portière d'un carrosse." :
Extrait des mémoires de la baronne d'Oberkirch :
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Lauzun avait beaucoup de vanité, il se flattait d'obtenir ce que tous les courtisans poussés par des factions à la cour cherchaient de la reine – son cœur et par la suite son influence. Ligne nous raconte que la reine était bien au courant de tous ces intrigues politico amoureuses – que les Noailles voulaient qu'elle prît le vicomte comme amant, que les Choiseul poussaient Lauzun (il était un protégé du duc de Choiseul avant de s'afficher orléaniste). Mercy aussi était averti de tous les projets pour donner un amant à la jeune reine, et il la prévint contre Lauzun pour des raisons politiques en lui recommandant de ne pas accorder d'audiences privées au duc.
On voit que les portraits de Lauzun diffèrent – les deux premiers sont-ils flatteurs, car le dernier nous montre un homme ni beau ni séduisant?!
On voit que les portraits de Lauzun diffèrent – les deux premiers sont-ils flatteurs, car le dernier nous montre un homme ni beau ni séduisant?!
Invité- Invité
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Lauzun était protégé par les Choiseul car tout le monde savait qu'il était le fils naturel du célèbre ministre.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Biron et de Lauzun
Rouget, Georges (peintre) ; attribué à Revest, Louise-Cornélie (peintre)
Huile sur toile, 1835
Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Armand-Louis de Gontaut, duc de Biron, Général en chef de l'Armée du Rhin, vers 1792
Cornélie-Louise Revest (1795-1856)
Huile sur toile, 1835
Image : Musée de l'armée, Paris
Invité- Invité
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu
» Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
» La place Louis XV, puis place de la Révolution, aujourd'hui place de la Concorde
» Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
» Mémoires du duc de Lauzun
» Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
» La place Louis XV, puis place de la Révolution, aujourd'hui place de la Concorde
» Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
» Mémoires du duc de Lauzun
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum