Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
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Comte d'Hézècques
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Dans son livre Les derniers libertins, Benedetta Cravéri consacre l'un de ses portraits au duc de Lauzun, qu'elle introduit par une citation d'une phrase de Chateaubriand extraite de ses Mémoires d'outre-tombe.
Je vis passer, en habit de hussard, au grand galop sur un barbe, un de ces hommes en qui finissait un monde : le duc de Lauzun.
Planche 43 in "Uniformes militaires des troupes françaises sous Louis XVI",
Aquarelle, 1779
Photo (C) Paris - Musée de l'Armée
Dist. RMN-Grand Palais / Marie Bruggeman
OK, la gravure n'est pas à la hauteur du lyrisme de Chateaubriand, mais on fait avec ce que l'on a, n'est-ce pas ? :
Benetta Cravéri revient notamment sur la jeunesse, et la naissance d'Armand-Louis de Gautaut-Biron (futur duc de Lauzun) au sein d'une famille...singulière. boudoi32
Je la cite (extraits) :
Son père, Charles-Antoine-Armand, marquis, puis duc de Gontaut, avait été un militaire valeureux jusqu'en 1743, date à laquelle, grièvement blessé à la bataille de Dettingen, il avait dû quitter l'armée.
L'année suivante, malgré le surnom féroce d'« eunuque blanc » que son infortune lui avait valu, le marquis conduisit à l'autel Antoinette-Eustachie Crozat du Châtel, richissime héritière de seize ans.
Certes, il avait « most probably* » délégué à l'amant de son épouse – le duc de Choiseul, à l'époque comte de Stainville, dont il était l'ami intime – la tâche de la rendre mère, mais la fin justifiait les moyens, puisque ce qui comptait pour lui était d'assurer la continuation de sa lignée.
Portrait de Choiseul
Par Louis-Michel Van Loo.
L'exultation de la famille à la naissance de l'héritier tant désiré avait toutefois été assombrie par la disparition de la marquise, emportée en quelques jours par une fièvre puerpérale.
La dernière pensée de la jeune femme n'était pas allée à l'enfant qui lui coûtait la vie, mais à l'homme qu'elle aimait. Apparenté à la famille de Lorraine, brillant, intelligent et ambitieux, Choiseul manquait des moyens nécessaires pour faire carrière et, voulant assurer son avenir, Antoinette-Eustachie, sur son lit de mort, avait arraché à sa sœur d'à peine dix ans la promesse de l'épouser.
Portrait de Louise-Honorine, future duchesse de Choiseul
En effet, l'immense patrimoine que Louise-Honorine Crozat du Châtel lui apportait en dot et l'appui de Gontaut, ami intime de Louis XV et de la marquise de Pompadour, ouvriraient à Choiseul la voie de la réussite.
Après avoir été ambassadeur à Rome et à Vienne, il gouvernerait la France pendant presque vingt ans, exerçant de fait les fonctions de Premier ministre.
Devenus beaux-frères, très liés, Gontaut et Choiseul choisirent d'habiter la même demeure, l'élégant Hôtel du Châtel, rue Richelieu, et manifestèrent par ailleurs la même froideur à l'égard du petit Armand-Louis.
La seule personne qui témoigna de l'intérêt à l'orphelin fut sa tante, la douce, aimable et charitable Mme de Choiseul, qui ne connaîtrait jamais les joies de la maternité.
(...)
Choiseul ne se contentait pas d'être un don juan impénitent et de dilapider dans un train de vie princier la fortune de sa femme destinée à revenir en héritage à son neveu, il lui avait aussi imposé la présence de sa sœur chérie, la duchesse de Gramont.
La duchesse de Gramont,
Par Alexandre Roslin, vers 1774
Jusqu'au seuil de la quarantaine, Béatrix de Choiseul-Stainville avait dû se contenter d'être chanoinesse à l'abbaye de Remiremont. Mais, devenu ministre, Choiseul l'avait voulue à ses côtés.
Introduite dans l'intimité de Mme de Pompadour, élevée au rang de duchesse grâce à un mariage de convenance, Mme de Gramont n'avait plus dissimulé l'ascendant qu'elle exerçait sur son frère. Leur symbiose en effet était telle qu'elle poussait les plus malveillants à parler d'inceste.
En tout cas, il ressortait avec évidence que la lutte perpétuelle entre les deux belles-sœurs pour occuper la première place dans la vie du duc voyait l'emporter la sœur et non l'épouse.
Portraits de Béatrix de Choiseul-Stainville, Duchesse de Gramont, assise sur un canapé avec sa belle-soeur, Madame de Stainville et le comte de Biron.
Par Louis de Carmontelle
C'est avec ces données familiales qu'Armand-Louis dut apprendre à composer, mais en réalité son premier foyer fut la cour.
Quand il était encore enfant et que les Choiseul représentaient le roi de France à Rome, puis à Vienne, le duc de Gontaut l'avait emmené à Versailles, où il vivait presque à demeure.
« Ce fut à la cour, et, pour ainsi dire sur les genoux de la maîtresse du roi, que se passèrent les premières années de mon enfance* », rappelle-t-il, et Mme de Pompadour le réclamerait longtemps près d'elle, le chargeant de lui faire la lecture à voix haute et d'être son secrétaire personnel.
(...)
Madame de Pompadour à son métier à broder
Par François-Hubert Drouais, vers 1763-64
Photo : National Gallery, Londres
Quand, à douze ans, admis dans le régiment des Gardes françaises, le roi lui promit qu'un jour il en deviendrait le colonel, comme avant lui son grand-père et son oncle, il sut qu'il était « destiné à une fortune immense et à la plus belle place du royaume, sans être obligé de [s]e donner la peine d'être un bon sujet *»
(...)
Son mariage
Armand-Louis s'était heurté à la première discordance entre obligations familiales et inclinations personnelles quand il avait imaginé pouvoir épouser la jeune fille dont il était épris, Mademoiselle de Beauvau.
Mais le duc de Gontaut nourrissait d'autres projets pour son fils désormais âgé de quinze ans et son choix, au regard de la coutume aristocratique qui fondait le mariage sur une logique d'alliances visant à renforcer le prestige de la lignée, n'aurait pu être plus judicieux.
Amélie de Boufflers appartenait en effet à une famille illustre, apportait une dot considérable et était le chef-d'œuvre de sa grand-mère, la célèbre maréchale de Luxembourg qui, ayant fait oublier sa jeunesse libertine, s'était imposée à l'admiration générale comme l'arbitre suprême des bienséances aristocratiques.
Marie-Amélie de Boufflers
Par son mariage duchesse de Lauzun (1766), puis duchesse de Biron (1788)
Source : http://www.histoiresgalantes.fr/blog/2015/04/16/amelie-de-boufflers-portrait/
De l'aveu même de Lauzun, le duc de Gontaut était « un très parfait honnête homme, d'un cœur compatissant et charitable*», mais il ne se laissa pas émouvoir par les prières de son fils et se limita à lui accorder deux ans de liberté avant de se marier.
Et quand, le 4 février 1764, fâché de subir la contrainte, Armand-Louis conduisit à l'autel une Amélie de Boufflers qui n'avait pas encore quinze ans*, il s'était fait un point d'honneur de ne nourrir aucune attente sentimentale à l'égard de son épouse. Ce qui ne l'empêcha pas de lui témoigner au début les attentions requises par les circonstances.
Mais, peut-être par timidité, inexpérience ou fierté, la jeune fille donna preuve d'un « éloignement » si « choquant* » qu'il décida de se cantonner avec elle dans des rapports de courtoise indifférence.
La si jolie Mme de Lauzun fut donc la seule femme destinée à n'exercer aucun attrait sur lui. boudoi32
....A suivre !
Je vis passer, en habit de hussard, au grand galop sur un barbe, un de ces hommes en qui finissait un monde : le duc de Lauzun.
Planche 43 in "Uniformes militaires des troupes françaises sous Louis XVI",
Aquarelle, 1779
Photo (C) Paris - Musée de l'Armée
Dist. RMN-Grand Palais / Marie Bruggeman
OK, la gravure n'est pas à la hauteur du lyrisme de Chateaubriand, mais on fait avec ce que l'on a, n'est-ce pas ? :
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Benetta Cravéri revient notamment sur la jeunesse, et la naissance d'Armand-Louis de Gautaut-Biron (futur duc de Lauzun) au sein d'une famille...singulière. boudoi32
Je la cite (extraits) :
Son père, Charles-Antoine-Armand, marquis, puis duc de Gontaut, avait été un militaire valeureux jusqu'en 1743, date à laquelle, grièvement blessé à la bataille de Dettingen, il avait dû quitter l'armée.
L'année suivante, malgré le surnom féroce d'« eunuque blanc » que son infortune lui avait valu, le marquis conduisit à l'autel Antoinette-Eustachie Crozat du Châtel, richissime héritière de seize ans.
Certes, il avait « most probably* » délégué à l'amant de son épouse – le duc de Choiseul, à l'époque comte de Stainville, dont il était l'ami intime – la tâche de la rendre mère, mais la fin justifiait les moyens, puisque ce qui comptait pour lui était d'assurer la continuation de sa lignée.
Portrait de Choiseul
Par Louis-Michel Van Loo.
L'exultation de la famille à la naissance de l'héritier tant désiré avait toutefois été assombrie par la disparition de la marquise, emportée en quelques jours par une fièvre puerpérale.
La dernière pensée de la jeune femme n'était pas allée à l'enfant qui lui coûtait la vie, mais à l'homme qu'elle aimait. Apparenté à la famille de Lorraine, brillant, intelligent et ambitieux, Choiseul manquait des moyens nécessaires pour faire carrière et, voulant assurer son avenir, Antoinette-Eustachie, sur son lit de mort, avait arraché à sa sœur d'à peine dix ans la promesse de l'épouser.
Portrait de Louise-Honorine, future duchesse de Choiseul
En effet, l'immense patrimoine que Louise-Honorine Crozat du Châtel lui apportait en dot et l'appui de Gontaut, ami intime de Louis XV et de la marquise de Pompadour, ouvriraient à Choiseul la voie de la réussite.
Après avoir été ambassadeur à Rome et à Vienne, il gouvernerait la France pendant presque vingt ans, exerçant de fait les fonctions de Premier ministre.
Devenus beaux-frères, très liés, Gontaut et Choiseul choisirent d'habiter la même demeure, l'élégant Hôtel du Châtel, rue Richelieu, et manifestèrent par ailleurs la même froideur à l'égard du petit Armand-Louis.
La seule personne qui témoigna de l'intérêt à l'orphelin fut sa tante, la douce, aimable et charitable Mme de Choiseul, qui ne connaîtrait jamais les joies de la maternité.
(...)
Choiseul ne se contentait pas d'être un don juan impénitent et de dilapider dans un train de vie princier la fortune de sa femme destinée à revenir en héritage à son neveu, il lui avait aussi imposé la présence de sa sœur chérie, la duchesse de Gramont.
La duchesse de Gramont,
Par Alexandre Roslin, vers 1774
Jusqu'au seuil de la quarantaine, Béatrix de Choiseul-Stainville avait dû se contenter d'être chanoinesse à l'abbaye de Remiremont. Mais, devenu ministre, Choiseul l'avait voulue à ses côtés.
Introduite dans l'intimité de Mme de Pompadour, élevée au rang de duchesse grâce à un mariage de convenance, Mme de Gramont n'avait plus dissimulé l'ascendant qu'elle exerçait sur son frère. Leur symbiose en effet était telle qu'elle poussait les plus malveillants à parler d'inceste.
En tout cas, il ressortait avec évidence que la lutte perpétuelle entre les deux belles-sœurs pour occuper la première place dans la vie du duc voyait l'emporter la sœur et non l'épouse.
Portraits de Béatrix de Choiseul-Stainville, Duchesse de Gramont, assise sur un canapé avec sa belle-soeur, Madame de Stainville et le comte de Biron.
Par Louis de Carmontelle
C'est avec ces données familiales qu'Armand-Louis dut apprendre à composer, mais en réalité son premier foyer fut la cour.
Quand il était encore enfant et que les Choiseul représentaient le roi de France à Rome, puis à Vienne, le duc de Gontaut l'avait emmené à Versailles, où il vivait presque à demeure.
« Ce fut à la cour, et, pour ainsi dire sur les genoux de la maîtresse du roi, que se passèrent les premières années de mon enfance* », rappelle-t-il, et Mme de Pompadour le réclamerait longtemps près d'elle, le chargeant de lui faire la lecture à voix haute et d'être son secrétaire personnel.
(...)
Madame de Pompadour à son métier à broder
Par François-Hubert Drouais, vers 1763-64
Photo : National Gallery, Londres
Quand, à douze ans, admis dans le régiment des Gardes françaises, le roi lui promit qu'un jour il en deviendrait le colonel, comme avant lui son grand-père et son oncle, il sut qu'il était « destiné à une fortune immense et à la plus belle place du royaume, sans être obligé de [s]e donner la peine d'être un bon sujet *»
(...)
Son mariage
Armand-Louis s'était heurté à la première discordance entre obligations familiales et inclinations personnelles quand il avait imaginé pouvoir épouser la jeune fille dont il était épris, Mademoiselle de Beauvau.
Mais le duc de Gontaut nourrissait d'autres projets pour son fils désormais âgé de quinze ans et son choix, au regard de la coutume aristocratique qui fondait le mariage sur une logique d'alliances visant à renforcer le prestige de la lignée, n'aurait pu être plus judicieux.
Amélie de Boufflers appartenait en effet à une famille illustre, apportait une dot considérable et était le chef-d'œuvre de sa grand-mère, la célèbre maréchale de Luxembourg qui, ayant fait oublier sa jeunesse libertine, s'était imposée à l'admiration générale comme l'arbitre suprême des bienséances aristocratiques.
Marie-Amélie de Boufflers
Par son mariage duchesse de Lauzun (1766), puis duchesse de Biron (1788)
Source : http://www.histoiresgalantes.fr/blog/2015/04/16/amelie-de-boufflers-portrait/
De l'aveu même de Lauzun, le duc de Gontaut était « un très parfait honnête homme, d'un cœur compatissant et charitable*», mais il ne se laissa pas émouvoir par les prières de son fils et se limita à lui accorder deux ans de liberté avant de se marier.
Et quand, le 4 février 1764, fâché de subir la contrainte, Armand-Louis conduisit à l'autel une Amélie de Boufflers qui n'avait pas encore quinze ans*, il s'était fait un point d'honneur de ne nourrir aucune attente sentimentale à l'égard de son épouse. Ce qui ne l'empêcha pas de lui témoigner au début les attentions requises par les circonstances.
Mais, peut-être par timidité, inexpérience ou fierté, la jeune fille donna preuve d'un « éloignement » si « choquant* » qu'il décida de se cantonner avec elle dans des rapports de courtoise indifférence.
La si jolie Mme de Lauzun fut donc la seule femme destinée à n'exercer aucun attrait sur lui. boudoi32
....A suivre !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
;
Décidément, la conjugalité fin XVIIIème était une bien étrange chose !
On demandait à M. de Lauzun ce qu'il répondrait à sa femme ( qu'il n'avait pas vue depuis dix ans ) si elle lui écrivait : " Je viens de découvrir que je suis grosse. " Il réfléchit et répondit : " Je lui écrirais : je suis charmé d'apprendre que le Ciel ait enfin béni notre union . Soignez votre sante, j'irai vous faire ma cour ce soir . "
( Chamfort, Caractères )
Merci pour ce nouveau résumé d'un chapitre de Mme Cavéri !
Décidément, la conjugalité fin XVIIIème était une bien étrange chose !
On demandait à M. de Lauzun ce qu'il répondrait à sa femme ( qu'il n'avait pas vue depuis dix ans ) si elle lui écrivait : " Je viens de découvrir que je suis grosse. " Il réfléchit et répondit : " Je lui écrirais : je suis charmé d'apprendre que le Ciel ait enfin béni notre union . Soignez votre sante, j'irai vous faire ma cour ce soir . "
( Chamfort, Caractères )
Merci pour ce nouveau résumé d'un chapitre de Mme Cavéri !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Les pères de Lauzun qui finalement vivent sous le même toit après la mort de sa mère : l'amant (Choiseul), ayant épousé la sœur de la défunte, les tantes qui se jalousent...Mme de Sabran a écrit:Décidément, la conjugalité fin XVIIIème était une bien étrange chose !
Mais la suite n'est pas mal non plus, vous verrez !
Le livre pourrait te plaire : dans le portrait de Lauzun, il y a notamment tout un passage spécial "franc-macs".Mme de Sabran a écrit:Merci pour ce nouveau résumé d'un chapitre de Mme Cavéri !
Tout le monde en est, Louis XVI compris...allez hop !
Mais ce n'est pas ce qui m'a intéressé, et je vais en rester à la copie du vaudeville... :
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Avec plaisir ! Il faut bien se détendre un peu : c'est le week-end ! :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Je viens de terminer le second tome d'un bouquin "La Fin d'une société. Le duc de Lauzun et la cour de Marie-Antoinette " par Gaston Maugras.1909.
Mais quelle dégoulinade !!! J'avais bien dans le souvenir cette histoire de plume, mais elle n'y est pas racontée de cette façon....je vais m'y pencher ce soir et vérifier avant de vous dire des bêtises.
Quelle dégoulinade disais-je....sur son honneur, sa bravoure, le don de soi, son altruisme, courage, force de travail...s'en était risible....et tellement exagéré !
J'ai fait un (bref) retour de ce sujet et je vois que nous sommes du même avis.
Mais quelle dégoulinade !!! J'avais bien dans le souvenir cette histoire de plume, mais elle n'y est pas racontée de cette façon....je vais m'y pencher ce soir et vérifier avant de vous dire des bêtises.
Quelle dégoulinade disais-je....sur son honneur, sa bravoure, le don de soi, son altruisme, courage, force de travail...s'en était risible....et tellement exagéré !
J'ai fait un (bref) retour de ce sujet et je vois que nous sommes du même avis.
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 46
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Je me souviens en effet que les Mémoires de Lauzun frôlent le comique tant il en rajoute ; et si cette biographie est de la même eau, je comprends en effet que la lecture soit difficile...
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup de mal à lire des biographies ou essais du début du XXe siècle.
C'est bien souvent trop hagiographique ou, à l'inverse, complètement à charge.
Bref, pénible...
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup de mal à lire des biographies ou essais du début du XXe siècle.
C'est bien souvent trop hagiographique ou, à l'inverse, complètement à charge.
Bref, pénible...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
La nuit, la neige a écrit:
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup de mal à lire des biographies ou essais du début du XXe siècle.
C'est bien souvent trop hagiographique ou, à l'inverse, complètement à charge.
Alors ne parlons pas des "biographies" du XIXème siècle...
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Je crois en avoir jamais lu aucune !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
des du XIXème j'en ai lu quelques unes, comme nous tous et probablement tous les mêmes.....genre celle de Mmes Campan, de Tourzel, et celle d'une certaine Melle Avrillion ( première femme de chambre de joséphine". Toutes en effet bien souvent de la même eau, mais pour d'autres raisons.
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 46
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Les mémoires de Mme de Tourzel me paraissent toutefois très exactes, contrairement à Mme Campan, qui, elle, ressentait le besoin de se justifier lors de la Restauration.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Oui, et ils paraissent écrits de manière bien plus naturelle : quelque soit sa dévotion à la famille royale, on sent bien à la lire qu'aux pires heures, ce qui la préoccupe le plus, c'est le sort de sa fille...
Gouverneur Morris- Messages : 11799
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
madame de théus a écrit:des du XIXème j'en ai lu quelques unes, comme nous tous et probablement tous les mêmes.....genre celle de Mmes Campan, de Tourzel, et celle d'une certaine Melle Avrillion ( première femme de chambre de joséphine". Toutes en effet bien souvent de la même eau, mais pour d'autres raisons.
Je parlais bien de biographies ou d'essais du XIXe siècle, pas d'écrits privés comme les Mémoires ou Souvenirs etc.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Mais oui oui LNLN, je t'avais bien compris !
Bien d'accord également avec vous messieurs, les mémoires de Mme de Tourzel me paraissent également plus naturelles.
Bien d'accord également avec vous messieurs, les mémoires de Mme de Tourzel me paraissent également plus naturelles.
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 46
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Et pour en revenir à l'anecdote de la plume, et l'entretien avec Marie-Antoinette qui s'en est suivi, même l'auteur la met entre parenthèse.
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 46
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
De toute façon, avec Mme de Tourzel et Mme Campan, nous ne parlons pas de biographies mais de témoignages d'époque, c'est encore un autre calibre...
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Sera présenté, lors de l'exposition : Cent portraits pour un siècle, musée Lambinet (Versailles) :
Antoine VESTIER (Avallon, 1740 – Paris, 1824)
Portrait d’un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun, puis de Biron
Huile sur toile.
Sur le châssis, deux découpures de catalogues de vente.
L’une indiquant : VESTIER / (ANTOINE) / Avallon, 1740-1824. / - Portrait, en buste, d’un officier en habit bleu, portant / la perruque à marteau. / Ecole francaise, XVIIIe siècle ; l’autre : XVIIIe SIECLE / - Portrait du duc de Lauzun.
* Source : Dossier de presse Musée Lambinet
* Image : CPDHS / photo Thierry Ollivier
Qu'en pensez-vous ?
Je passe sur l'analyse de l'uniforme, je n'y connais rien, et je ne veux d'ailleurs pas savoir...
Nous évoquons les différents corps de gardes (gardes du corps, la garde française et les gardes suisses) et leurs compagnies, partiellement ici :
La sécurité de Marie-Antoinette
Les gardes du corps du roi
Et s'il s'agit bien d'un "uniforme de garde du corps", pourquoi ce portrait avec un uniforme qu'il aurait porté du temps de sa toute jeunesse ?
Cet homme semble plutôt "âgé" (pour l'époque), non ?
Il est né en 1747, et Wiki nous dit (extraits) :
Armand Louis de Gontaut-Biron est créé duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur du roi Louis XV à l'occasion de son mariage et reçoit son brevet de colonel en 1767. Il est nommé capitaine-commandant de la compagnie colonel des Gardes françaises en octobre 1767. (Il a 20 ans)
En 1769, il se bat en Corse sans ordre ni autorisation mais avec un grand courage : il reçoit pour cette campagne, par dispense d'âge la croix de Saint Louis. Il reçoit le commandement de la Légion Royale en février 1774 avant de prendre le commandement du régiment Royal-Dragons en 1776. (Il a 29 ans)
(...)
Le 1er septembre 1778, il obtient le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il est alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).
Nommé Brigadier de Dragons le 1er mars 1780 sous les ordres de Rochambeau, il devient colonel-propriétaire de la Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ancienne 2e Légion des volontaires étrangers de la Marine le 5 mars 1780, jouant à sa tête un rôle décisif dans la guerre d'indépendance américaine, notamment au siège de Yorktown en octobre 1781 - combat de Gloucester. (Il a 34 ans)
(...) il rentre définitivement en France en juin 1783. Pour son action en Amériques il devient en 1783 mestre de camp-propriétaire du régiment des hussards de Lauzun, 6e régiment de hussards en 1791, qui devient 5e régiment de hussards en 1793.
Il est promu maréchal de camp le 1er janvier 1784. (il a 37 ans)
Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallie à la Révolution et entre dans le parti du duc d'Orléans. À partir de cette époque, il se fait appeler le général Biron.
Devenu lieutenant général le 13 janvier 1792, puis général d'armée le 9 juillet suivant, sous la Convention, il combat d'abord à l'armée du Nord puis à l'armée du Rhin.
* Source : Wikipedia - Armand Louis de Gontaut Biron
Nous avons déjà présenté dans ce sujet peu de portraits "fidèles", et à quoi se fier, du duc de Lauzun...
Image : Commons Wikimedia
Planche 43 in "Uniformes militaires des troupes françaises sous Louis XVI"
Dessin à l'encre et aquarelle, 1779
Image : Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Marie Bruggeman
Profil du duc de Lauzun
Louis-Auguste Brun
Notre sujet : Exposition "Louis-Auguste Brun, peintre de Marie-Antoinette", château de Prangins (Suisse)
Le duc de Lauzun
Mestre de camp et propriétaire de Huassards-Lauzun
Image : Les hussards de Lauzun
Les portraits plus "précis" datent du XIXe siècle, par exemple :
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Grévedon, Henri (lithographe)
Delpech, François-Séraphin (éditeur)
Estampe, 1823
Image : RMN Grand Palais - Château de Versailles
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Joseph-Désiré Court
Huile sur toile, 1834-1835
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Georges Rouget
Huile sur toile, 1835
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Louise-Cornélie Revest, d'après Georges Rouget
Huile sur toile, 1835
Image : Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais
Antoine VESTIER (Avallon, 1740 – Paris, 1824)
Portrait d’un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun, puis de Biron
Huile sur toile.
Sur le châssis, deux découpures de catalogues de vente.
L’une indiquant : VESTIER / (ANTOINE) / Avallon, 1740-1824. / - Portrait, en buste, d’un officier en habit bleu, portant / la perruque à marteau. / Ecole francaise, XVIIIe siècle ; l’autre : XVIIIe SIECLE / - Portrait du duc de Lauzun.
* Source : Dossier de presse Musée Lambinet
* Image : CPDHS / photo Thierry Ollivier
Qu'en pensez-vous ?
Je passe sur l'analyse de l'uniforme, je n'y connais rien, et je ne veux d'ailleurs pas savoir...
Nous évoquons les différents corps de gardes (gardes du corps, la garde française et les gardes suisses) et leurs compagnies, partiellement ici :
La sécurité de Marie-Antoinette
Les gardes du corps du roi
Et s'il s'agit bien d'un "uniforme de garde du corps", pourquoi ce portrait avec un uniforme qu'il aurait porté du temps de sa toute jeunesse ?
Cet homme semble plutôt "âgé" (pour l'époque), non ?
Il est né en 1747, et Wiki nous dit (extraits) :
Armand Louis de Gontaut-Biron est créé duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur du roi Louis XV à l'occasion de son mariage et reçoit son brevet de colonel en 1767. Il est nommé capitaine-commandant de la compagnie colonel des Gardes françaises en octobre 1767. (Il a 20 ans)
En 1769, il se bat en Corse sans ordre ni autorisation mais avec un grand courage : il reçoit pour cette campagne, par dispense d'âge la croix de Saint Louis. Il reçoit le commandement de la Légion Royale en février 1774 avant de prendre le commandement du régiment Royal-Dragons en 1776. (Il a 29 ans)
(...)
Le 1er septembre 1778, il obtient le commandement du Corps des volontaires étrangers de la Marine, fort à l'origine de 8 légions. Il est alors chargé de commander l'expédition de conquête du Sénégal (1778-1779).
Nommé Brigadier de Dragons le 1er mars 1780 sous les ordres de Rochambeau, il devient colonel-propriétaire de la Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ancienne 2e Légion des volontaires étrangers de la Marine le 5 mars 1780, jouant à sa tête un rôle décisif dans la guerre d'indépendance américaine, notamment au siège de Yorktown en octobre 1781 - combat de Gloucester. (Il a 34 ans)
(...) il rentre définitivement en France en juin 1783. Pour son action en Amériques il devient en 1783 mestre de camp-propriétaire du régiment des hussards de Lauzun, 6e régiment de hussards en 1791, qui devient 5e régiment de hussards en 1793.
Il est promu maréchal de camp le 1er janvier 1784. (il a 37 ans)
Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallie à la Révolution et entre dans le parti du duc d'Orléans. À partir de cette époque, il se fait appeler le général Biron.
Devenu lieutenant général le 13 janvier 1792, puis général d'armée le 9 juillet suivant, sous la Convention, il combat d'abord à l'armée du Nord puis à l'armée du Rhin.
* Source : Wikipedia - Armand Louis de Gontaut Biron
Nous avons déjà présenté dans ce sujet peu de portraits "fidèles", et à quoi se fier, du duc de Lauzun...
Image : Commons Wikimedia
Planche 43 in "Uniformes militaires des troupes françaises sous Louis XVI"
Dessin à l'encre et aquarelle, 1779
Image : Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Marie Bruggeman
Profil du duc de Lauzun
Louis-Auguste Brun
Notre sujet : Exposition "Louis-Auguste Brun, peintre de Marie-Antoinette", château de Prangins (Suisse)
Le duc de Lauzun
Mestre de camp et propriétaire de Huassards-Lauzun
Image : Les hussards de Lauzun
Les portraits plus "précis" datent du XIXe siècle, par exemple :
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Grévedon, Henri (lithographe)
Delpech, François-Séraphin (éditeur)
Estampe, 1823
Image : RMN Grand Palais - Château de Versailles
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Joseph-Désiré Court
Huile sur toile, 1834-1835
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Georges Rouget
Huile sur toile, 1835
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun
Louise-Cornélie Revest, d'après Georges Rouget
Huile sur toile, 1835
Image : Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Merci, cher la nuit, la neige .
Ah voilà, c'est ce portrait de Rouget que j'ai dans l'oeil . Il n'y a pas à dire, Lauzun porte beau .
Il porte un anneau à l'oreille, comme dans l'huile de Joseph-Désiré Court juste au-dessus ( mais le côté change ) .
Nous l'avions déjà remarqué !
ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1667-boucles-d-oreilles-pour-les-hommes-au-xviiie-siecle
Ah voilà, c'est ce portrait de Rouget que j'ai dans l'oeil . Il n'y a pas à dire, Lauzun porte beau .
Il porte un anneau à l'oreille, comme dans l'huile de Joseph-Désiré Court juste au-dessus ( mais le côté change ) .
Nous l'avions déjà remarqué !
ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1667-boucles-d-oreilles-pour-les-hommes-au-xviiie-siecle
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
le duc de lauzun journal d'une reine evelyne lever
Bonjour à tous,
Je suis en train de lire le Marie-Antoinette d'Evelyne Lever.
C'est assez agréable à lire mais je trouve qu'elle parle beaucoup de l'intérêt de MA pour
le duc de Lauzun de 1775 à 1777 (13 fois): Très amoureuse au début?
Ainsi page 93 : "...Il m'a suppliée de le voir moins souvent. J'étais anéantie. Comment peut-on supposer de telles choses?
Mais perdre Lauzun me serait insupportable. J'ai protesté. Il s'est alors jeté à mes genoux pour exiger comme prix de son dévouement absolu que je ne me compromette pas pour lui.
Mes yeux se sont emplis de larmes et j'ai fini par le supplier à mon tour de ne pas m'abandonner. Que deviendrais-je sans lui? Il a pris mes mains et les a baisées avec ardeur.
J'ai manqué défaillir. Lorsqu'il s'est relevé, j'étais dans ses bras; il me serrait contre lui. Je n'ai jamais connu pareil trouble..."
J'ai lu ce qui était dit sur le forum: Vous n'êtes pas tendre avec Lauzun!
Je suis en train de lire le Marie-Antoinette d'Evelyne Lever.
C'est assez agréable à lire mais je trouve qu'elle parle beaucoup de l'intérêt de MA pour
le duc de Lauzun de 1775 à 1777 (13 fois): Très amoureuse au début?
Ainsi page 93 : "...Il m'a suppliée de le voir moins souvent. J'étais anéantie. Comment peut-on supposer de telles choses?
Mais perdre Lauzun me serait insupportable. J'ai protesté. Il s'est alors jeté à mes genoux pour exiger comme prix de son dévouement absolu que je ne me compromette pas pour lui.
Mes yeux se sont emplis de larmes et j'ai fini par le supplier à mon tour de ne pas m'abandonner. Que deviendrais-je sans lui? Il a pris mes mains et les a baisées avec ardeur.
J'ai manqué défaillir. Lorsqu'il s'est relevé, j'étais dans ses bras; il me serrait contre lui. Je n'ai jamais connu pareil trouble..."
J'ai lu ce qui était dit sur le forum: Vous n'êtes pas tendre avec Lauzun!
Comte Valentin Esterhazy- Messages : 153
Date d'inscription : 29/07/2018
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
A la première personne ? Vous parlez donc du Journal d'une reine, cher Comte ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Tout à fait Chère Madame de Sabran
Comte Valentin Esterhazy- Messages : 153
Date d'inscription : 29/07/2018
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Comte Valentin Esterhazy a écrit:
Tout à fait Chère Madame de Sabran
Ben écoutez, franchement je me demande bien quelle mouche a piqué notre Evelyne nationale ?!
Cette anecdote est rapportée par Mme Lever, telle quelle ( ou presque ) , mais c'est du Lauzun. C'est lui qui parle et qui prétend ( le fat ) avoir une touche brûlante avec Marie-Antoinette en pâmoison ... qui s'offre ni plus ni moins ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comte Valentin Esterhazy- Messages : 153
Date d'inscription : 29/07/2018
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Tous venaient de festoyer chez les ducs de Liancourt et d'Aiguillon . Vins et liqueurs avaient coulé à flots . Nous nous en souvenons, c'est complètement pompettes que les députés de la noblesse dans un enthousiasme proche du délire éthylique votèrent l'abandon de leurs privilèges ( noms, titres, prérogatives à l'avenant ) dans la nuit du 4 août ...
Voir notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t837-nuit-du-4-aout-1789-l-abolition-des-privileges?highlight=PRIVILEGES
Le duc de Lauzun recouvra ses esprits après une bonne gueule de bois, il s'écria éberlué:
"Messieurs, qu'est-ce que nous avons fait ? ".
Quand il comparut, le 25 décembre 1793, devant le tribunal révolutionnaire, on lui demanda de décliner son identité.
Il répondit :
"Chou, navet, Biron, comme vous voudrez".
Voir notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t837-nuit-du-4-aout-1789-l-abolition-des-privileges?highlight=PRIVILEGES
Le duc de Lauzun recouvra ses esprits après une bonne gueule de bois, il s'écria éberlué:
"Messieurs, qu'est-ce que nous avons fait ? ".
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Quand il comparut, le 25 décembre 1793, devant le tribunal révolutionnaire, on lui demanda de décliner son identité.
Il répondit :
"Chou, navet, Biron, comme vous voudrez".
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Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
Nous nous demandions, quelques messages en amont...
Quelques mois plus tard, ce portrait est donc présenté en vente aux enchères, avec la description suivante :
Antoine VESTIER Avallon, 1740 - Paris, 1824
Portrait d'un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun puis de Biron
Huile sur toile, de forme ovale
(...)
Commentaire de la maison de vente :
Commentaire : En 1785, Antoine Vestier, qui avait fréquenté l'atelier de Joseph-Marie Pierre et exposé à plusieurs reprises au Salon de la Correspondance, était présenté à l'Académie royale par le portraitiste Duplessis, agréé et admis à exposer au Salon de la même année où il se fit particulièrement remarquer.
Le modèle ici représenté porte l'uniforme des gardes du corps chargés de la protection du roi au sein de ses résidences, constitué d'un habit bleu à la doublure et à la veste rouge, empêchant d'y voir le duc de Lauzun comme on le crut longtemps mais le désignant comme un gentilhomme de haute naissance.
* Source et infos complémentaires : Artcurial, Paris - Vente Cent portraits pour un siècle (15 février 2022)
....Bon, au revoir, monsieur !
La nuit, la neige a écrit:Présenté, à l'occasion de l'exposition : Cent portraits pour un siècle, musée Lambinet (Versailles) :
Antoine VESTIER (Avallon, 1740 – Paris, 1824)
Portrait d’un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun, puis de Biron
Huile sur toile.
Sur le châssis, deux découpures de catalogues de vente.
L’une indiquant : VESTIER / (ANTOINE) / Avallon, 1740-1824. / - Portrait, en buste, d’un officier en habit bleu, portant / la perruque à marteau. / Ecole francaise, XVIIIe siècle ; l’autre : XVIIIe SIECLE / - Portrait du duc de Lauzun.
* Source : Dossier de presse Musée Lambinet
* Image : CPDHS / photo Thierry Ollivier
Je passe sur l'analyse de l'uniforme, je n'y connais rien, et je ne veux d'ailleurs pas savoir...
Nous évoquons les différents corps de gardes (gardes du corps, la garde française et les gardes suisses) et leurs compagnies, partiellement ici :
La sécurité de Marie-Antoinette
Les gardes du corps du roi
Et s'il s'agit bien d'un "uniforme de garde du corps", pourquoi ce portrait avec un uniforme qu'il aurait porté du temps de sa toute jeunesse ? Cet homme semble plutôt "âgé" (pour l'époque), non ?
Qu'en pensez-vous ?
(...)
Quelques mois plus tard, ce portrait est donc présenté en vente aux enchères, avec la description suivante :
Antoine VESTIER Avallon, 1740 - Paris, 1824
Portrait d'un garde du corps, dit Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun puis de Biron
Huile sur toile, de forme ovale
(...)
Commentaire de la maison de vente :
Commentaire : En 1785, Antoine Vestier, qui avait fréquenté l'atelier de Joseph-Marie Pierre et exposé à plusieurs reprises au Salon de la Correspondance, était présenté à l'Académie royale par le portraitiste Duplessis, agréé et admis à exposer au Salon de la même année où il se fit particulièrement remarquer.
Le modèle ici représenté porte l'uniforme des gardes du corps chargés de la protection du roi au sein de ses résidences, constitué d'un habit bleu à la doublure et à la veste rouge, empêchant d'y voir le duc de Lauzun comme on le crut longtemps mais le désignant comme un gentilhomme de haute naissance.
* Source et infos complémentaires : Artcurial, Paris - Vente Cent portraits pour un siècle (15 février 2022)
....Bon, au revoir, monsieur !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun, puis duc de Biron
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55518
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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