Bonnie Prince Charlie
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Bonnie Prince Charlie
Oui, Domi, je crois bien comme vous que les portraits de Bonnie Prince Charlie en pleine gloire et jeunesse sont très idéalisés. Mais le Prétendant cristallisait tout de même toutes les ambitions, tous les espoirs, toute l'âme de l'Ecosse et de ses fiers Highlanders ! Les chants et les poèmes qu'il inspire sont innombrables et font toujours vibrer les coeurs.
Retrouvons la comtesse, à Rome, enfin libérée de cet époux tyrannique .
Pendant ce temps, la comtesse s’arrangeait de manière, à ne plus dépendre de son beau-frère le cardinal. Ce n’était pas pour édifier la ville de Rome par un renoncement absolu aux choses du monde qu’elle avait cherché un refuge dans les états du saint-père ; si elle voulait reconquérir son indépendance, aliénée un instant par calcul autant que par nécessité, il fallait que sa position de fortune lui permit de ne rien devoir ni au comte, ni au cardinal, ni au pape.
Ce fut à la reine de France, oui oui, notre Marie-Antoinette ! qu’elle s’adressa. Autrichienne de naissance, elle songea naturellement à la fille de cette Marie-Thérèse qui avait été la bienfaitrice de sa jeunesse ; le grand-duc de Toscane, qui l’avait protégée si efficacement contre son mari, n’était-il pas le frère de Marie-Antoinette ? Mille raisons la décidaient à invoquer l’assistance de la jeune reine ; elle parla du fond du cloître, et sa voix fut entendue. Notre reine lui fit une pension .
Son existence assurée désormais, la comtesse fut plus libre pour demander son émancipation ; la tutelle de Pie VI et du cardinal d’York ne pouvait être qu’une ressource de circonstance pour l’amie d’Alfieri. Dès la fin de mars 1781, la comtesse sortait du couvent des Ursulines et s’installait provisoirement dans le palais du cardinal, lequel passait presque toute l’année dans son évêché de Frascati. Elle ne devait pas tarder à reprendre sa liberté tout entière.
Le 12 mai suivant, Alfieri était auprès d’elle, et à force de sollicitations, de servilités, de petites ruses courtisanesques (c’est lui-même qui parle ainsi), à force de saluer les éminences jusqu’à terre, comme un candidat qui veut se pousser dans la prélature, à force de flatter et de se plier à tout, lui qui jusque-là n’avait jamais su baisser la tête, toléré enfin par les cardinaux, soutenu même par ces prestolets qui se mêlaient à tort et à travers des affaires de la comtesse, il finit par obtenir la grâce d’habiter la même ville que la gentilissima signora, celle qu’il appelle sans cesse " la donna mia, lamata donna. "
La comtesse demeurait chez son beau-frère, dans ce splendide palais de la Cancellaria, construit au XVe siècle par Bramante pour un des neveux de Sixte IV .
Alfieri habitait la villa Strozzi, sur une des sept collines, non loin des thermes de Dioclétien.
C'est beaucoup plus modeste mais pas bien mal non plus ...
Le jour, inspiré par le spectacle grandiose qui se déroulait sous ses regards, embrassant dans une immense étendue les ruines de la ville éternelle et les solitudes de la campagne, Alfieri se livrait avec enthousiasme à ses travaux poétiques. Il y passa deux années ; deux années de bonheur paisible et de ravissement spirituel.. C’est alors qu’il écrivit sa Mérope, qu’il fit jouer son Antigone dans les salons du duc de Grimaldi, ambassadeur d’Espagne, qu’il dicta, recopia, corrigea ses quatorze premières tragédies ... Quand ce n’étaient pas des ducs et des duchesses qui représentaient ses personnages, il lisait lui-même ses drames en présence de la société la plus sensible aux émotions du beau, et il arrivait parfois que sa parole vibrante, ses vers métalliques, ses pensées républicaines et altières éveillaient au sein de l’auditoire ému un génie qui s’ignorait encore.
Ainsi se déployait l’activité du poète en ces fécondes années ; ainsi la comtesse d’Albany, enfermée hier dans un couvent, condamnée la veille chez son royal époux à la plus odieuse tyrannie domestique, redevenait souveraine par le cœur, et protégeait cette gloire naissante qui déjà remplissait l’Italie.
Retrouvons la comtesse, à Rome, enfin libérée de cet époux tyrannique .
Pendant ce temps, la comtesse s’arrangeait de manière, à ne plus dépendre de son beau-frère le cardinal. Ce n’était pas pour édifier la ville de Rome par un renoncement absolu aux choses du monde qu’elle avait cherché un refuge dans les états du saint-père ; si elle voulait reconquérir son indépendance, aliénée un instant par calcul autant que par nécessité, il fallait que sa position de fortune lui permit de ne rien devoir ni au comte, ni au cardinal, ni au pape.
Ce fut à la reine de France, oui oui, notre Marie-Antoinette ! qu’elle s’adressa. Autrichienne de naissance, elle songea naturellement à la fille de cette Marie-Thérèse qui avait été la bienfaitrice de sa jeunesse ; le grand-duc de Toscane, qui l’avait protégée si efficacement contre son mari, n’était-il pas le frère de Marie-Antoinette ? Mille raisons la décidaient à invoquer l’assistance de la jeune reine ; elle parla du fond du cloître, et sa voix fut entendue. Notre reine lui fit une pension .
Son existence assurée désormais, la comtesse fut plus libre pour demander son émancipation ; la tutelle de Pie VI et du cardinal d’York ne pouvait être qu’une ressource de circonstance pour l’amie d’Alfieri. Dès la fin de mars 1781, la comtesse sortait du couvent des Ursulines et s’installait provisoirement dans le palais du cardinal, lequel passait presque toute l’année dans son évêché de Frascati. Elle ne devait pas tarder à reprendre sa liberté tout entière.
Le 12 mai suivant, Alfieri était auprès d’elle, et à force de sollicitations, de servilités, de petites ruses courtisanesques (c’est lui-même qui parle ainsi), à force de saluer les éminences jusqu’à terre, comme un candidat qui veut se pousser dans la prélature, à force de flatter et de se plier à tout, lui qui jusque-là n’avait jamais su baisser la tête, toléré enfin par les cardinaux, soutenu même par ces prestolets qui se mêlaient à tort et à travers des affaires de la comtesse, il finit par obtenir la grâce d’habiter la même ville que la gentilissima signora, celle qu’il appelle sans cesse " la donna mia, lamata donna. "
La comtesse demeurait chez son beau-frère, dans ce splendide palais de la Cancellaria, construit au XVe siècle par Bramante pour un des neveux de Sixte IV .
Alfieri habitait la villa Strozzi, sur une des sept collines, non loin des thermes de Dioclétien.
C'est beaucoup plus modeste mais pas bien mal non plus ...
Le jour, inspiré par le spectacle grandiose qui se déroulait sous ses regards, embrassant dans une immense étendue les ruines de la ville éternelle et les solitudes de la campagne, Alfieri se livrait avec enthousiasme à ses travaux poétiques. Il y passa deux années ; deux années de bonheur paisible et de ravissement spirituel.. C’est alors qu’il écrivit sa Mérope, qu’il fit jouer son Antigone dans les salons du duc de Grimaldi, ambassadeur d’Espagne, qu’il dicta, recopia, corrigea ses quatorze premières tragédies ... Quand ce n’étaient pas des ducs et des duchesses qui représentaient ses personnages, il lisait lui-même ses drames en présence de la société la plus sensible aux émotions du beau, et il arrivait parfois que sa parole vibrante, ses vers métalliques, ses pensées républicaines et altières éveillaient au sein de l’auditoire ému un génie qui s’ignorait encore.
Ainsi se déployait l’activité du poète en ces fécondes années ; ainsi la comtesse d’Albany, enfermée hier dans un couvent, condamnée la veille chez son royal époux à la plus odieuse tyrannie domestique, redevenait souveraine par le cœur, et protégeait cette gloire naissante qui déjà remplissait l’Italie.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Mme de Sabran a écrit:J'ajoute ( c'est pour toi, Momo ) que j'ai passé ces deux derniers jours avec une amie écossaise qui m'a appris à porter " le toast jacobite ".
Il faut se lever, brandir son verre, puis avec une gracieuse demi-courbe le porter à son coeur, en prononçant avec conviction la formule suivante :DRINK TO THE KING OVER THE WATER !
( ... un peu rouge, ce whisky ... )
Merci Eléonore !!!!
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Une petite question révélatrice de ma curiosité...
Avons nous une trace documentaire de la pension de la comtesse d'Albany, accordée par Marie-Antoinette ?
Avons nous une trace documentaire de la pension de la comtesse d'Albany, accordée par Marie-Antoinette ?
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Bonnie Prince Charlie
Mais non, justement . Personne ne sait parmi vous ?
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Prenons, garde cependant que les extases du poète ne nous fassent illusion. Ce bonheur dont parle Alfieri en un langage presque mystique, c’était un bonheur illicite, et qui ne pouvait durer. Il eût été vraiment trop étrange, même dans l’Italie du XVIIIe siècle, que les amours d’Alfieri trouvassent un Éden si commode dans le palais de ce cardinal, qui, par convenance au moins, était tenu de veiller sur la femme de son frère.
Ce qui donnait aux aventures de la comtesse d’Albany un caractère particulièrement fâcheux, c’étaient les circonstances qui avaient accompagné sa fuite, cette intervention du grand-duc de Toscane, cette espèce de coup d’état, comme l’appelle si justement M. Villemain, et un coup d’état sollicité par qui ? Par le plus ardent ennemi du pouvoir absolu, par un homme que la seule pensée d’un acte arbitraire remplissait de fureur, et qui allait sans le moindre scrupule profiter de celui-là.
On n’avait songé d’abord qu’aux malheurs de la comtesse, aux violences de son mari ; quand on la vit si heureuse, si sereine, si triomphante, et peut-être un peu altière déjà dans cette félicité qui bravait l’opinion, quand on vit les premiers rayons de la gloire d’Alfieri resplendir sur le front de la jeune femme, on trouva que le roman, si intéressant au début par les infortunes de l’héroïne, finissait trop vite et trop bien.
On se demanda si la punition infligée au comte d’Albany n’était pas excessive, et, la sévérité morale des uns venant en aide à la jalousie mondaine des autres, les murmures éclatèrent.
Eh, eh ...
Ce qui donnait aux aventures de la comtesse d’Albany un caractère particulièrement fâcheux, c’étaient les circonstances qui avaient accompagné sa fuite, cette intervention du grand-duc de Toscane, cette espèce de coup d’état, comme l’appelle si justement M. Villemain, et un coup d’état sollicité par qui ? Par le plus ardent ennemi du pouvoir absolu, par un homme que la seule pensée d’un acte arbitraire remplissait de fureur, et qui allait sans le moindre scrupule profiter de celui-là.
On n’avait songé d’abord qu’aux malheurs de la comtesse, aux violences de son mari ; quand on la vit si heureuse, si sereine, si triomphante, et peut-être un peu altière déjà dans cette félicité qui bravait l’opinion, quand on vit les premiers rayons de la gloire d’Alfieri resplendir sur le front de la jeune femme, on trouva que le roman, si intéressant au début par les infortunes de l’héroïne, finissait trop vite et trop bien.
On se demanda si la punition infligée au comte d’Albany n’était pas excessive, et, la sévérité morale des uns venant en aide à la jalousie mondaine des autres, les murmures éclatèrent.
Eh, eh ...
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Mme de Sabran a écrit:Mais non, justement . Personne ne sait parmi vous ?
A priori, la pension figurerait dans le fameux Livre Rouge publié par Necker :
https://books.google.lu/books?id=r58PAAAAQAAJ&pg=PA296&lpg=PA296&dq=comtesse+d%27albany+pension+marie-antoinette&source=bl&ots=pPQT-5m1Bd&sig=NtL0Hh9qLQPZ2MRpPxfmu9pYNEI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwirvf7n8qzYAhVK1hQKHYL8B5EQ6AEIMjAC#v=onepage&q=comtesse%20d'albany%20pension%20marie-antoinette&f=false
On en retrouve également la mention dans la biographie consacrée par Anne de Lacretelle à la princesse :
https://books.google.lu/books?id=_V4-DwAAQBAJ&pg=PT49&lpg=PT49&dq=comtesse+d%27albany+pension+marie-antoinette&source=bl&ots=9alUB4zUTx&sig=aDUk1wysdMc2PDFWyKy6Dil_AI8&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwirvf7n8qzYAhVK1hQKHYL8B5EQ6AEIOzAF#v=onepage&q=comtesse%20d'albany%20pension%20marie-antoinette&f=false
Ainsi que dans celle de Vivienne Louthe :
https://books.google.lu/books?id=cpCUBgAAQBAJ&pg=PA116&lpg=PA116&dq=comtesse+d%27albany+pension+france&source=bl&ots=faMiSAx4jY&sig=DKl9hOmtCmrfdudFF8PzSEixcwU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiTvODx86zYAhXG6RQKHS6RDa0Q6AEINTAD#v=onepage&q=comtesse%20d'albany%20pension%20france&f=false
Mais pour ces deux derniers ouvrages, le renvoi aux notes en fin de volume ne permet pas d'accéder à celles-ci en ligne
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
Grand merci Gouv !
60 000 livres, soit la moitié de la pension de Charles-Edouard ! Une très belle somme tout de même !
Toutes ces références indiquent bien la véracité de cette pension.
Les 60 000 livres sont annuelles, je subodore fort.
60 000 livres, soit la moitié de la pension de Charles-Edouard ! Une très belle somme tout de même !
Toutes ces références indiquent bien la véracité de cette pension.
Les 60 000 livres sont annuelles, je subodore fort.
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Bonnie Prince Charlie
De rien cher Dominique !
On en parle ici aussi d'ailleurs, comme une des pensions les plus scandaleuses alors :
https://www.histoire-image.org/etudes/publication-livre-rouge-mise-cause-absolutisme
On en parle ici aussi d'ailleurs, comme une des pensions les plus scandaleuses alors :
https://www.histoire-image.org/etudes/publication-livre-rouge-mise-cause-absolutisme
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
Un scandale, pour soixante petits milliers de livres de rien du tout pour un pauvre mignon anglais qui a eu tant de malheurs dans sa vie ! Les gens sont sans cœur ....
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
Je ne te le fais pas dire !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Charles, toujours à Florence, ne dissimulait pas sa souffrance . Dans les intervalles lucides que lui laissait sa misérable passion, aggravée de jour en jour, il tournait ses yeux vers Rome, et, apprenant les longues visites d’Alfieri au palais du cardinal, il sentait sur son visage dégradé la rougeur de la honte. Il suppliait son frère de faire cesser un tel scandale, et bien des voix à Rome se mêlaient à la sienne. Alfieri, au milieu de ces récriminations irritées, est bien obligé de reconnaître que ces plaintes étaient justes. « J’avouerai, dit-il, pour l’amour de la justice, que le mari, le beau-frère et tous les prêtres de leur parti avaient bien les meilleures raisons pour ne pas approuver mes trop fréquentes visites dans cette maison, quoiqu’elles ne sortissent pas des bornes de l’honnêteté. » Le soulèvement de l’opinion devint si vif, les hostilités du cardinal furent si menaçantes, que l’amant de la comtesse d’Albany fut obligé de quitter Rome. A-t-il pris spontanément ce parti, comme il l’affirme, pour prévenir la sentence pontificale ? A-t-il été chassé par un ordre exprès de Pie VI, de ce même pape à qui il avait offert (si lâchement, dit-il) le premier recueil de ses tragédies, et qui l’avait accueilli avec tant de bonté ? Il y a des doutes sur ce point ; ce qui est certain, c’est que le 4 mal 1783 Alfieri fut obligé de dire un long adieu à celle qui était plus que la moitié de lui-même. « Des quatre ou cinq séparations qui me furent ainsi imposées, ajoute-t-il, celle-ci fut pour moi la plus terrible, car toute espérance de revoir mon amie était désormais incertaine et éloignée. »
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
.... 60 000 livres ? Combien cela peut-il représenter ? 300 000, 400 000 euros de nos jours ? Est-ce une misère ? Non.
Bon, ce n'est pas énorme pour un prétendant exilé, j'en conviens, il a un train de vie à soutenir, les apparences doivent être sauves, il a une domesticité, des besoins matériels pour le grand monde, une diplomatie à entretenir, certes, certes, mais ce n'est pas une aumône..
Qu'en pensez-vous ?
Bon, ce n'est pas énorme pour un prétendant exilé, j'en conviens, il a un train de vie à soutenir, les apparences doivent être sauves, il a une domesticité, des besoins matériels pour le grand monde, une diplomatie à entretenir, certes, certes, mais ce n'est pas une aumône..
Qu'en pensez-vous ?
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Bonnie Prince Charlie
Dominique Poulin a écrit:.. il a une domesticité, des besoins matériels pour le grand monde, une diplomatie à entretenir
Oui, tous les grands de passage en Italie se faisaient un devoir d'aller lui présenter leurs respects, Gustav III notamment ( accompagné par Fersen ).
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Dominique Poulin a écrit:.
Qu'en pensez-vous ?
Rien du tout . Je vous laisse compter et évaluer, Messieurs !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Mais, Eléonore, sa femme, si j'ai bien compris lui a rétrocédé 60 000 livres sur les 120 000 livres que lui donnait la France... Et votre chronique dit que Charles-Edouard s'en est aperçu des années plus tard.
Pourquoi ? Il avait bien un comptable, des secrétaires... Et son train de vie a dû en pâtir, d'où les alarmes de son intendance, je ne comprends pas très bien...
Pourquoi ? Il avait bien un comptable, des secrétaires... Et son train de vie a dû en pâtir, d'où les alarmes de son intendance, je ne comprends pas très bien...
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Son train de vie était disons relativement chiche par rapport à celui que le Pape concédait à son père. En tout cas insuffisant à ses yeux pour pouvoir tenir son rang . Il était ( ou se croyait ) tout de même un roi en exil, n'est-ce pas .
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Oui, bien sûr.
A moins que Charles-Edouard était incompétent en matière de finances, comme de nombreux princes, confondant recettes et dépenses à l'aveuglette, ou que son entourage avait intérêt à son incurie pour lui manger la laine sur le dos....
A moins que Charles-Edouard était incompétent en matière de finances, comme de nombreux princes, confondant recettes et dépenses à l'aveuglette, ou que son entourage avait intérêt à son incurie pour lui manger la laine sur le dos....
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Bonnie Prince Charlie
60 000 livres, ce sont les rentes promises à Mlle de Volanges.
De quoi vivre à la Cour, non ?
De quoi vivre à la Cour, non ?
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
Ben Gouv, il ne vivait à aucune Cour notre prétendant, du moins l'embryon de la sienne, celle des Stuart en exil, non ?
Dominique Poulin- Messages : 7013
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Bonnie Prince Charlie
Dominique Poulin a écrit:
non ?
Si .
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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