Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?

J A Gabriel a écrit:

Lucius a écrit:...Les dissensions au sein de la famille je pense,, le rôle marginal dans lequel elle se sont vu reléguer...

et, peut être, elles sont reléguées pour son prope rôle d'intrigants? c'est à dir un cercle vicieux?

Cercle vicieux oui, elles cherchent à en sortir par l'intrigue, ce qui éloigne leur père et les relègue encore plus.

Non c'est de l'auto enfermemant. Elles se sont isolées elles mêmes. Dotée d'un fort caractère Adelaïde a menée ses deux soeurs par le bout du nez. D'ailleurs quand on pense à Mesdames Tantes, on pense tout naturellement à Adélaïde, Sophie et Victoire sont vraiment dans la transparance la plus absolue. Seule Louise aurait pu rivaliser avec Adélaïde mais rentrée au couvent elle n'avait plus son mot à dire. Ceci dit elle fût une grande Mére du couvent.

Mr de Talaru a écrit:

A vrai dire si elles sont mal aimées elles l'ont bien cherché. Fières, arrogantes, intrigantes (Adelaïde), fofolles, neurasthéniques, elles offrent le pire de ce que la vision féminine peut produire.
Compte-tenu de leur position elles auraient pu faire de grandes choses, dans l'architecture (quelques beaux projets cependant (Bellevue etc, mais très radines demandant toujours au Roi (Louis XVI des sous ou des matériaux réservés pour Lui), dans les arts, dans la bonté en général. Je ne leur connais pas de visites de charité dans un hospice ou dans un hôpital ni même une fondation.

Pour faire de grandes choses il faudrait encore qu'elles fussent indépendantes et aient un chez elles, or elle n'en eurent qu'à la mort de leur père, qui les a gardé auprès de lui jusqu'à la fin.
Elles jouèrent un rôle dans les arts décoratifs, étant des commanditaires de très beau mobilier dernier cri sous Louis XVI.

Pour les visites je ne sais pas.

Mr de Talaru a écrit:seule Louise aurait pu rivaliser avec Adélaïde mais rentrée au couvent elles n'avait plus son mot à dire. ceci dit elles fût une grande Mére du couvent.

Au contraire, je pense que c'était sa manière à elle de sortir de l'emprise de son père et de sa sœur, en plus de la vocation bien sûr.

Elles seront reléguées avec les "Siècles" avec l'avènement de Louis XVI. Et c'est à partir de ce moment que cela me fait de la peine pour elles...
La Cour de Versailles est bien cruelle.

Commandé à qui ? A Richard Mique qui je te le rappelle est non seulement l'architecte en chef de la Reine mais aussi son décoratzeur intérieur. Elles se contentérent d'étres simplement des clientes, pas des novatrices en arts décoratifs. Ells n'ont pas cherché à trouver quelqu'un d'autre ou faire appel à autrui qu'a Richard Mique.

Lucius a écrit:Au contraire, je pense que c'était sa manière à elle de sortir de l'emprise de son père et de sa sœur, en plus de la vocation bien sûr..

Quand je dis rivaliser je voulais dire tenir tête à Adélaïde.

Il ne faut pas oublier le rôle qu'on confère aux filles de Louis XV ! C'est à dire aucun !!! La plupart sont expédiées hors du château alors qu'elles ne savaient à peine marcher. Une fois adultes et de retour au bercail, elles occupent leur temps à faire "des noeuds", même si je reconnais moi aussi qu'elles finissent par devenir de vieilles emmerdeuses, admettez qu'il y a quand même des circonstances aténuantes !
Elles sont revêches, certe mais n'oublions pas qu'elles sont moquées, observées à la cour commes des êtres insignifiants, alors si elles finissent par être dans les intrigues, c'est peut-être pour elles la seule façon d'occuper l'espace ( même si ce n'est pas la meilleure façon de l'occuper) qui leur a été refusé depuis toujours.

Ben justement les dernières auraient pu faire autrement que dans l'intrigue ou de suivre aveuglément les dires et les idées d'Adélaîde (la seule qui ne soit pas allée à Fontevrault !).
Ah si simplement elles étaient tombées amoureuses

C'était la première fois qu'à Versailles on avait autant de filles de France...
Le mariage aurait été une bonne solution... Encore cet EGO qui leur a rendu la vie impossible !!!
Ce choix de ne pas se marier, était-il vraiment le leur ou celui du Roi ?

... l'EGO : plutôt le premier à Trifouillis-les-Alouettes que le second à Rome ! disait César ...   

Ou celui d'Adélaïde !!!!!!!!! elle commande pour les deux dernières ne l'oublie pas. sophie et Victoire un peu bebetes certainement n'avaient pas leur mot à dire devant le ton "protectoral" de l'ainée.

Tatie Adélaïde !!!  boudoi32  boudoi32  boudoi32 

l'amour menaçant a écrit:Il ne faut pas oublier le rôle qu'on confère aux filles de Louis XV ! C'est à dire aucun !!! La plupart sont expédiées hors du château alors qu'elles ne savaient à peine marcher. Une fois adultes et de retour au bercail, elles occupent leur temps à faire "des noeuds", même si je reconnais moi aussi qu'elles finissent par devenir de vieilles emmerdeuses, admettez qu'il y a quand même des circonstances aténuantes !
Elles sont revêches, certe mais n'oublions pas qu'elles sont moquées, observées à la cour commes des êtres insignifiants, alors si elles finissent par être dans les intrigues, c'est peut-être pour elles la seule façon d'occuper l'espace ( même si ce n'est pas la meilleure façon de l'occuper) qui leur a été refusé depuis toujours.

Est ce que je veux dire: il doit avoir des motifs pour avoir un caractère si aigre. Je veux penser que ce tipus de caractère se fait, on ne naît pas avec lui... est ce que je veux penser quand même... boudoi29 

Österreich a écrit:Tatie Adélaïde !!!    boudoi32  boudoi32  boudoi32 

Nous avons connu pire ...   

D'autant qu'Adélaïde a peut être "un mauvais caractère, mais elle adooore les enfants et a toujours été douce avec eux !

oui oui l'amour, même avec un enfant de 15 ans arrivée de l'Autriche...  boudoi29 

Elle est capable de voir Louis XVI enfant dans toute sa détresse, et on est au XVIIIé siècle, où le statut de l'enfant n'existe pas, là où on se moque de lui, on l'enferme; elle va l'emmener dans ses appartements afin de le laisser vivre un peu ! Elle est peut-être difficile, mais rien que pour çà elle a toute mon estime.
Personne n'est ni tout blanc ni tout noir...

l'amour menaçant a écrit:D'autant qu'Adélaïde a peut être "un mauvais caractère, mais elle adooore les enfants et a toujours été douce avec eux !

Non, je voulais dire que nous avions connu pire, en matière de tatie ...   

L amour menaçant a écrit:Elle est capable de voir Louis XVI enfant dans toute sa détresse, et on est au XVIIIé siècle, où le statut de l'enfant n'existe pas, là où on se moque de lui, on l'enferme; elle va l'emmener dans ses appartements afin de le laisser vivre un peu ! Elle est peut-être difficile, mais rien que pour çà elle a toute mon estime.
Personne n'est ni tout blanc ni tout noir....

Instinct maternel refoulé ?

l'amour menaçant a écrit:Elle est capable de voir Louis XVI enfant dans toute sa détresse, et on est au XVIIIé siècle, où le statut de l'enfant n'existe pas, là où on se moque de lui, on l'enferme; elle va l'emmener dans ses appartements afin de le laisser vivre un peu ! Elle est peut-être difficile, mais rien que pour çà elle a toute mon estime.
Personne n'est ni tout blanc ni tout noir...

Cela est vrai !
J'étais touché aussi par cette histoire de Louis XVI enfant qui peut souffler un peu dans les appartements de sa tante...  

Je suis du même avis que l'amour menaçant. L'amertume et les intrigues venaient avec l'état de nullité dans laquelle Mesdames furent tenues par leur père. Elles auraient dû être mariées, devenues mères de famille, femmes de conséquence. On les élèvent en princesses, on les laisse comme des enfants.

Et ne parlons pas de la frustration d'être vieille fille dans une cour si libertine! Le sexe était un plaisir et un outil de politique qui leur était défendu.

On voit les mêmes misères et frustrations chez les filles de George III, qui refusa de les marier. Elles étaient belles et charmantes, et à la fin elles montèrent une révolte. Quelques unes se sont mariées très tard, les autres avaient des liaisons clandestines.

Être princesse au dix-huitième siècle n'était point un état de bonheur.

Österreich a écrit:C'était la première fois qu'à Versailles on avait autant de filles de France...
Le mariage aurait été une bonne solution... Encore cet EGO qui leur a rendu la vie impossible !!!
Ce choix de ne pas se marier, était-il vraiment le leur ou celui du Roi ?

Madame Adélaïde avait désiré se marier avec le duc de Chârtres, tous deux ayant un doux penchant pour l'autre, mais le Roi ne désirait pas rapprocher les Orléans du trône.

Il ne s'agit pas d'Adélaïde mais de sa soeur Henriette.
On avait d'abord songer à la marier au fils aîné Victor-Amédée, l'électeur de Bavière, puis à l'empereur Charles VI.  

Oui . Adélaïde, elle, s'était toquée d'un quidam, un garde du corps ou je ne sais plus ... Louis XV a pris le coup de sang et le garçon a été expédié en province .