Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
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Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Et je viens de trouver cet article de Plume également ! ... Je suppose qu'il a été diffusé mais je ne trouve pas où ... cela concerne la coiffure !!!
http://plume-dhistoire.fr/mode-poufs-cour-marie-antoinette/
http://plume-dhistoire.fr/mode-poufs-cour-marie-antoinette/
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Comtesse Diane a écrit:Et je viens de trouver cet article de Plume également ! ... Je suppose qu'il a été diffusé mais je ne trouve pas où ... cela concerne la coiffure !!!
http://plume-dhistoire.fr/mode-poufs-cour-marie-antoinette/
Merci comtesse.
Nous avons déjà cité cet article, à la septième page de ce sujet-ci :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t115-les-coiffures-au-xviiieme-siecle
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Notre amie Plume d'Histoire
s'est interrogée sur l'origine des surnoms dont se virent affublées Mesdames .
A partir du XVIIIème siècle, la mode est aux surnoms dans les Cours princières européennes. En veut-on un exemple ? Au sein de la petite société d’intimes que la Reine Marie Leszczynska aime à recevoir dans ses appartements, on use de pseudonymes : « le Fauteuil », « Petit Train », « Cadet », « Papète », « La Poule »…
La progéniture royale n’échappe pas à cet engouement pour les petits noms affectueux… et parfois ridicules !
Mesdames de France
Madame Elisabeth, première née des enfants de France, est surnommée « Babette » par Louis XV dès sa naissance en 1727. Babette et sa jumelle Henriette sont ses deux filles préférées.
Ce n’est que peu après la mort de son épouse Marie Leszczynska, en 1768, que le souverain affuble ses autres filles de surnoms affectueux. C’est une période où le monarque essaie de renouer avec les princesses, qui digèrent mal les infidélités de leur père.
Mesdames avaient d’ailleurs inventé un joli sobriquet pour désigner la favorite en titre, Mme de Pompadour : « maman putain » !
Adélaïde, née en 1732 : la plus autoritaire (tyrannique même) de la famille devient « Loque », à cause de son peu de féminité et du peu de soin qu’elle apporte à sa toilette. Elle est aussi appelée « Torche » en raison de son caractère un peu brouillon.
Victoire, née en 1733 : celle qui ressemble le plus à son père est nommée « Coche »… parce qu’elle montre un embonpoint précoce !
Sophie, née en 1734, est baptisée « Graille ». Très élégant. Il s’agit en fait du nom familier de la corneille en ancien français. Cet oiseau est réputé pour être un animal très craintif, difficile à approcher, tout comme la jeune princesse, particulièrement timide.
Louise, née en 1737 : la huitième et dernière fille de Louis XV, future Carmélite, reçoit le surnom de « Chiffe »… La raison demeure un mystère !
http://plume-dhistoire.fr/graille-nene-pimpin-et-autres-surnoms-princiers/
Plume étend son enquête chez la reine Victoria, le duc en Bavière, puis retour en France à la Cour de Louis-Philippe et Marie-Amélie .
Merci, chère Plume ! :n,,;::::!!!:
s'est interrogée sur l'origine des surnoms dont se virent affublées Mesdames .
A partir du XVIIIème siècle, la mode est aux surnoms dans les Cours princières européennes. En veut-on un exemple ? Au sein de la petite société d’intimes que la Reine Marie Leszczynska aime à recevoir dans ses appartements, on use de pseudonymes : « le Fauteuil », « Petit Train », « Cadet », « Papète », « La Poule »…
La progéniture royale n’échappe pas à cet engouement pour les petits noms affectueux… et parfois ridicules !
Mesdames de France
Madame Elisabeth, première née des enfants de France, est surnommée « Babette » par Louis XV dès sa naissance en 1727. Babette et sa jumelle Henriette sont ses deux filles préférées.
Ce n’est que peu après la mort de son épouse Marie Leszczynska, en 1768, que le souverain affuble ses autres filles de surnoms affectueux. C’est une période où le monarque essaie de renouer avec les princesses, qui digèrent mal les infidélités de leur père.
Mesdames avaient d’ailleurs inventé un joli sobriquet pour désigner la favorite en titre, Mme de Pompadour : « maman putain » !
Adélaïde, née en 1732 : la plus autoritaire (tyrannique même) de la famille devient « Loque », à cause de son peu de féminité et du peu de soin qu’elle apporte à sa toilette. Elle est aussi appelée « Torche » en raison de son caractère un peu brouillon.
Victoire, née en 1733 : celle qui ressemble le plus à son père est nommée « Coche »… parce qu’elle montre un embonpoint précoce !
Sophie, née en 1734, est baptisée « Graille ». Très élégant. Il s’agit en fait du nom familier de la corneille en ancien français. Cet oiseau est réputé pour être un animal très craintif, difficile à approcher, tout comme la jeune princesse, particulièrement timide.
Louise, née en 1737 : la huitième et dernière fille de Louis XV, future Carmélite, reçoit le surnom de « Chiffe »… La raison demeure un mystère !
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Plume étend son enquête chez la reine Victoria, le duc en Bavière, puis retour en France à la Cour de Louis-Philippe et Marie-Amélie .
Merci, chère Plume ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55505
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Sur le départ pour l'exil de Mesdames Tantes,
Madame Elisabeth à Angélique de Bombelles :
... Tu sais que mes tantes sont parties. Tu sais sans doute qu'elles ont été arrêtées à Arnay-le-Duc. Tu sais sans doute que Monsieur a eu la visite, mardi dernier, des filles de la rue Saint-Honoré et de leur société qui l'ont prié de ne pas sortir du royaume. Tu sais sans doute que jeudi, jour où l'on a appris que mes tantes étaient arrêtées, l'Assemblée a rendu un décret qui disait qu'Arnay-le-Duc avait eu tort, et que le pouvoir exécutif serait supplié de donner des ordres pour qu'elles pussent continuer leur route. Tu sais sans doute que les chefs des Jacobins n'étant pas de cet avis, et voulant que le président engageât le Roi à les faire revenir, une foule de badauds s'est portée sous les fenêtres du Roi, parmi laquelle il y avait peut-être une centaine de femmes qui se sont égosillées pendant quatre heures pour voir le Roi et lui faire la même demande que les Jacobins.
Ouf ! Les pauvres vieilles dames ont eu chaud ...
Madame Elisabeth à Angélique de Bombelles :
... Tu sais que mes tantes sont parties. Tu sais sans doute qu'elles ont été arrêtées à Arnay-le-Duc. Tu sais sans doute que Monsieur a eu la visite, mardi dernier, des filles de la rue Saint-Honoré et de leur société qui l'ont prié de ne pas sortir du royaume. Tu sais sans doute que jeudi, jour où l'on a appris que mes tantes étaient arrêtées, l'Assemblée a rendu un décret qui disait qu'Arnay-le-Duc avait eu tort, et que le pouvoir exécutif serait supplié de donner des ordres pour qu'elles pussent continuer leur route. Tu sais sans doute que les chefs des Jacobins n'étant pas de cet avis, et voulant que le président engageât le Roi à les faire revenir, une foule de badauds s'est portée sous les fenêtres du Roi, parmi laquelle il y avait peut-être une centaine de femmes qui se sont égosillées pendant quatre heures pour voir le Roi et lui faire la même demande que les Jacobins.
Ouf ! Les pauvres vieilles dames ont eu chaud ...
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Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Oui et leur voyage est resté extrêmement connu pour des raisons bien différentes plus tard. En effet leur route se nomme "le chemin des dames". Les poilus de 14-18 savaient ils la provenance du nom de cette route ? Ils avaient des préoccupations plus ardues à traiter. hélas.
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Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Mais oui !
Tiens d'ailleurs, cela aurait pu faire l'objet de l'une de nos énigmes du Jeu de l'été !
Pour ma part, je n'ai pas appris cela dans les bouquins, mais dans Là-bas si j'y suis , une excellente émission de France Inter animée par Daniel Mermet.
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ... etc ...
Tiens d'ailleurs, cela aurait pu faire l'objet de l'une de nos énigmes du Jeu de l'été !
Pour ma part, je n'ai pas appris cela dans les bouquins, mais dans Là-bas si j'y suis , une excellente émission de France Inter animée par Daniel Mermet.
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ... etc ...
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Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
J'avais lu dans la biographie de Cortequisse que ce chemin des dames, malheureusement connu pour d'autres circonstances provenait d'un séjour qu'elles avaient fait dans ce coin quelque temps avant la Révolution.
Elles avaient je crois un château dans la région.
Je cherche...
Elles avaient je crois un château dans la région.
Je cherche...
Invité- Invité
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Je n'arrive pas à trouver dans le Cortequisse, pourtant je suis sûre de l'y avoir lu.
En tout cas, voici ce que nous dit Wikipédia :
Il fut baptisé ainsi à la fin du xviiie siècle et il s'agissait alors d'un petit chemin, peu carrossable. Il fut emprunté entre 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, également appelées Dames de France qui, venant de Paris, se rendaient fréquemment au château de La Bove, situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy. Le château appartenait à Françoise de Châlus (1734-1821), duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maîtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'Adélaïde. La légende affirme que pour faciliter le voyage, le comte[Qui ?] fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de « Chemin des Dames ».
Sachant qu'elles ont rejoint Fontainebleau, passant par Arnay-le-Duc pour rejoindre Rome, ce n'était pas vraiment la route.
Pour le [Qui ?] en référence manquante de l'article Wikipédia, je suppose que ce doit être le comte de Narbonne, leur demi-frère, fils illégitime de Louis XV qu'elles ont beaucoup préotégé.
En tout cas, voici ce que nous dit Wikipédia :
Il fut baptisé ainsi à la fin du xviiie siècle et il s'agissait alors d'un petit chemin, peu carrossable. Il fut emprunté entre 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, également appelées Dames de France qui, venant de Paris, se rendaient fréquemment au château de La Bove, situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy. Le château appartenait à Françoise de Châlus (1734-1821), duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maîtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'Adélaïde. La légende affirme que pour faciliter le voyage, le comte[Qui ?] fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de « Chemin des Dames ».
Sachant qu'elles ont rejoint Fontainebleau, passant par Arnay-le-Duc pour rejoindre Rome, ce n'était pas vraiment la route.
Pour le [Qui ?] en référence manquante de l'article Wikipédia, je suppose que ce doit être le comte de Narbonne, leur demi-frère, fils illégitime de Louis XV qu'elles ont beaucoup préotégé.
Invité- Invité
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
C'est le chemin pour leur château de Louvois au sud de Reims.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Lucius a écrit:C'est le chemin pour leur château de Louvois au sud de Reims.
Oui, oui tout à fait, j'ai oublié de le préciser.
Invité- Invité
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
merci Reinette de m'avoir remis dans le droit chemin. Je me trompais de quelques années, mais à cette époque elles avaient leur importance.
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Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Oh...Je ne pensais pas si bien connaître les Dames du chemin !!!!
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Je ne suis pas d'accord LE CHEMIN DES DAMES ne concerne pas MESDAMES DE FRANCE !!!
cette route ne menait pas de RAMBOUILLET à LOUVOIS !!!
nous avions déjà évoqué ce sujet dans un dossier, peut-être ... !!!!! à récupérer éventuellement.
MARIE ANTOINETTE
cette route ne menait pas de RAMBOUILLET à LOUVOIS !!!
nous avions déjà évoqué ce sujet dans un dossier, peut-être ... !!!!! à récupérer éventuellement.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
C'est pourtant ce qu'écrivent Bruno Cortequisse et Wikipedia.
Évidemment, ils peuvent se tromper.
Évidemment, ils peuvent se tromper.
Invité- Invité
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Le portrait au pastel par Labille Guiard est très beau, vraiment noble. Il est vrai que le tableau à l'huile de Robespierre, d'après le pastel de Labille est magnifique !
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
De quel portrait parlez vous ? Qui est le sujet ?
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Je parlais du portrait de la "Princess Adélaïde, patron" mécène de Adélaïde Labille Guiard, sur Wikipedia en anglais. Ce pastel est à Versailles. Elle porte une masse de cheveux "crépés". Evidemment la dame se tient de façon un peu raide, le portrait est de 1786-1787. Elle a un assez beau visage, à peine sévère. Elle a commandé d'autres portraits, dont celui de Mme Elisabeth, très joli pour qui elle semble avoir eu de la tendresse. . Peintre du Comte de Provence, Labille Guiard, en 1793, dut détruire des oeuvres compromettantes, et avec le départ de Provence perdit un mécène et le palement de son travail pour le Comte.
Dernière édition par Correze le Jeu 27 Sep 2018, 20:57, édité 1 fois
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Mais c'est horriblement triste, tout ce que vous dîtes de ces pauvres filles. Vous vous rendez compte ! En tout cas Mma Adelaide a repéré Le peintre Labille-Guiard. Et fait portraiturer Elisabeth, ce qui montre une certaine tendresse envers elle comme elle en a montré envers Louis 16.
Correze- Messages : 94
Date d'inscription : 06/09/2018
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Correze a écrit:Je parlais du portrait de la "Princess Adélaïde, patron" mécène de Adélaïde Labille Guiard, sur Wikipedia en anglais. Ce pastel est à Versailles. Elle porte une masse de cheveux "crépés". Evidemment la dame se tient de façon un peu raide, le portrait est de 1786-1787. Elle a un assez beau visage, à peine sévère.
Voir notamment notre sujet consacré à : Adélaïde Labille-Guiard, peintre de Mesdames
Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde
Par Adélaïde Labille-Guiard, vers 1786-87
Pastel sur deux feuilles de papier bleu marouflées sur toile
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique :
Collection de l'artiste et conservé après sa mort par son mari François-André Vincent ; achat lors de la vente de François-André Vincent, mari de l'artiste, probablement sur l'ordre du comte de Forbin, directeur des Musées royaux pour 40 francs, n°55, 17-19 octobre 1816 ; déposé dans les magasins du Louvre pour la décoration des Maisons royales (AMN 1 DD56, 1818, p. 233, n°183) ; envoi au château de Meudon, 26 décembre 1823 ; cité dans les magasins du Louvre, 1832 ; inscrit sur l'inventaire des dessins du Louvre ; dépôt à Versailles, 6 août 1923 ; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, chambre de Marie-Antoinette, salle 30, 1965.
Description :
Vers 1786-1787, Adélaïde Labille-Guiard reçut la commande d'un portrait en pied de Madame Adélaïde. Elle réalisa d'abord une étude du visage de la princesse au pastel à partir de laquelle elle exécuta le portrait en pied.
Cette technique lui permettait de saisir rapidement la vérité du visage de son modèle, sans temps de pose trop long. Le traitement précis des chairs contraste avec la rapidité d'exécution du costume, simplement ébauché.
Cette étude témoigne de la capacité exceptionnelle de l'artiste à saisir la ressemblance.
[/url]
Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde représentée en 1787, peignant les portraits en médaillon de ses parents et de son frère décédés
Par Adélaïde Labille-Guiard, 1787
Huile sur toile
Photo : RMN (Château de Versailles) / Gérard Blot / Jean Schormans
Historique :
Salon de 1787, n°110 ; payé 5000 francs à l'artiste par Madame Adélaïde ; collection de Madame Adélaïde ; placé aux Tuileries, Restauration ; mis en magasin au Louvre, 1818 ; ; envoi du Louvre à Compiègne, 1821 ; envoyé à Versailles, 9 janvier 1835 ; "8 tableaux rentrés de Versailles", 19 décembre 1839 ; envoyé à Versailles pour "Nord", 24 décembre 1839 ; mentionné en réserve dans la salle du Maroc ( salle n°102 ), 1er étage, corps central, 7 septembre 1964 ; exposé dans la salle n°30, rez-de-chaussée, cour de marbre, corps central, juin 1965.
Description :
Portrait d'apparat exposé au Salon de 1787, ce véritable manifeste, de très grand format, fait la synthèse des goûts et des qualités de son modèle et commanditaire, Madame Adélaïde.
Par le biais des portraits de ses parents Louis XV, Marie Leszczynska et de leur fils le Dauphin réunis en un bas-relief devant lequel se tient Madame Adélaïde, celle-ci se place dans la lignée bourbonne et incarne la tradition face à la nouvelle génération représentée par Marie-Antoinette.
* Source textes : J.T. / Musée du château de Versailles.
Notre sujet biographique consacré à Mme Adélaïde, ici : Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde
Et dans la même veine, les très beaux portraits de sa soeur...
Marie-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire
Par Adélaïde Labille-Guiard, 1787
Pastel sur deux feuilles de papier bleu filigrané marouflées sur toile
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Historique :
Salon de 1787, n°111 ; collection de l'artiste et conservé après sa mort par son mari François-André Vincent ; vente de François-André Vincent, mari de l'artiste, n°54 ; acheté 168 francs probablement sur l'ordre du comte de Forbin, directeur des Musées royaux, 17-19 oct. 1816 ; déposé dans les magasins du Louvre pour la décoration des Maisons royales (AMN 1 DD56, 1818, p. 233, n°184) ; envoi au château de Meudon, 26 décembre 1823 ; cité dans les magasins du Louvre, 1832 ; inscrit sur l'inventaire des dessins du Louvre ; dépôt à Versailles, 6 août 1923 ; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, chambre de Marie-Antoinette, salle 30, 1965.
Description :
En 1788, Adélaïde Labille-Guiard réalisa un portrait de Madame Victoire, pendant du portrait de sa soeur, Madame Adélaïde.
Elle fit d'abord une étude du visage de la princesse au pastel à partir de laquelle elle exécuta le portrait en pied. Cette technique lui permettait de saisir rapidement la vérité du visage de son modèle, sans temps de pose trop long. Le pastel fut exposé au Salon de 1787, signe de l'importance que l'artiste accorda à cette oeuvre, dépassant le statut de simple étude.
Marie-Thérèse-Louise-Victoire de France, dite Madame Victoire, fille de Louis XV, représentée en 1788 devant une statue de l'Amitié au château de Bellevue
Par Adélaïde Labille-Guiard, 1788
Huile sur toile
Photo : RMN (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet
Historique :
Salon de 1789, n°85 ; collection Louis XVI ; envoi du Louvre à Compiègne, 1821 ; envoyé à Versailles, 9 janvier 1835 ; "8 tableaux rentrés de Versailles", 19 décembre 1839 ; envoyé à Versailles pour "Nord", 24 décembre 1839 ; mentionné en réserve dans la salle du Maroc ( salle n°102 ), 1er étage, aile du Nord, 7 septembre 1964 ; exposé dans la chambre de la Marie-Antoinette (salle n°30), [sic], rez-de-chaussée, corps central, juin 1965.
Photo: RMN (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet
Description :
Adélaïde Labille-Guiard, alors peintre officiel de Mesdames Adélaïde et Victoire depuis le 10 août 1787, réalisa ce portrait en pendant du grand portrait de Madame Adélaïde exposé au Salon de 1787.
Madame Victoire, désignant une statue de l'amitié, est représentée sur la terrasse de son château de Bellevue. L'ensemble, tout de simplicité et de sincérité, se fait le parfait reflet de la personnalité attachante de la princesse.
* Source textes : J.T. / Musée du château de Versailles.
Notre sujet biographique consacré à Madame Victoire, ici : Victoire-Louise de France, dite Madame Victoire
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Aujourd'hui, aux micros de son émission de radio, l'ami Franck Ferrand racontait l'histoire des filles de Louis XV.
Si vous la connaissez mal, ou peu, c'est ici (durée 25 mn) :
Franck Ferrand raconte (Radio Classique) : La fuite de Mesdames
PS : Le titre ne correspond pas vraiment au récit de cet épisode, la période révolutionnaire étant peu évoquée.
Si vous la connaissez mal, ou peu, c'est ici (durée 25 mn) :
Franck Ferrand raconte (Radio Classique) : La fuite de Mesdames
PS : Le titre ne correspond pas vraiment au récit de cet épisode, la période révolutionnaire étant peu évoquée.
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 04 Sep 2019, 22:47, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Merci pour ce lien que je ne manquerai pas d'écouter, ces pauvres chères vieilles biques !
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Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
...mises à l’index au château-vieux de Caserte par Marie-Caroline, et proprement oubliées sur place par elle lors du départ de sa famille
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Emission très intéressante, merci encore LNLN ! J'ignorai qu'au soir de sa vie, Adélaïde se reprochait le choix de Maurepas
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Je viens d'écouter Frank Ferrand, toujours aussi agréable et intéressant .
Ah ! Jean-Baptiste de Machault voulait instaurer l'égalité devant l'impôt ?!
C'est fou, ça ! C'était vraiment dans l'air du temps, déjà avant Turgot et Calonne .
Il est certain que, de tous ses ministres, Machault a été celui que Louis XV a le plus aimé et estimé. Il a vu en lui le grand homme d'État dont il rêvait, en quoi il était, une fois de plus, parfaitement lucide. ( Michel Antoine )
Eh bien, que ne l'a-t-il gardé !
En effet, je regrette que l'époque révolutionnaire ait été à peine évoquée, et l'exil de Mesdames tout juste effleuré.
Ah ! Jean-Baptiste de Machault voulait instaurer l'égalité devant l'impôt ?!
C'est fou, ça ! C'était vraiment dans l'air du temps, déjà avant Turgot et Calonne .
Il est certain que, de tous ses ministres, Machault a été celui que Louis XV a le plus aimé et estimé. Il a vu en lui le grand homme d'État dont il rêvait, en quoi il était, une fois de plus, parfaitement lucide. ( Michel Antoine )
Eh bien, que ne l'a-t-il gardé !
Je l'ignorais aussi . Cette responsabilité a dû lui être terriblement douloureuse .Gouverneur Morris a écrit: J'ignorais qu'au soir de sa vie, Adélaïde se reprochait le choix de Maurepas
En effet, je regrette que l'époque révolutionnaire ait été à peine évoquée, et l'exil de Mesdames tout juste effleuré.
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Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mesdames, filles de Louis XV, les mal-aimées ?
Je poste ici ce double-portraits de Mesdames, puisqu'il en est ainsi, mais vous les retrouverez chacune dans leurs sujets dédiés :
Marie-Thérèse-Victoire de France (1733-1799), dite Madame Victoire
Marie-Adélaïde de France (1732-1800), dite Madame Adélaïde
Prochainement présenté en vente aux enchères :
Portrait de Madame Adélaïde et Portrait de Madame Victoire
J. GILLIS (actif en 1791), d'après Elisabeth Vigée-Le Brun
Deux miniatures sur ivoire, de forme ovale
L'une signée 'J Gillis p.' à gauche
6,9 x 6,2 cm et 6,5 x 5,8 cm
On y joint, dans le même cadre en bois noirci avec des applications de métal doré, formant chevalet :
Profils de Louis XVI, de Marie-Antoinette et du Dauphin
Piat SAUVAGE (1744 - 1818)
Miniature sur ivoire, de forme ronde
Signé 'Sauvage' à deux reprises en bas
Diamètre : 6,9 cm
Portrait de Louis XVI, roi de France
Joseph BOZE (1745 - 1826)
Miniature sur ivoire de forme ronde
Diamètre : 5,4 cm
Commentaire au catalogue
Le portrait en buste de Madame Victoire de France par Elisabeth Vigée-Le Brun se trouve dans les collections du Phoenix Art Museum et celui de Madame Adélaïde au musée Jeanne-d'Aboville à La Fère (Aisne).
Une version signée de ce portrait par Boze est illustrée dans le cat. d'exposition Joseph Boze 1745-1826, Martigues, musée Ziem, 2004/2005, p. 83, fig. 21.
* Source et infos complémentaires :Artcurial - Paris, vente du 14 juin 2023
Les portraits originaux de Vigée Le Brun, que nous connaissons bien...
Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde
Élisabeth-Louise Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1791
Image : Musée Jeanne-d’Aboville, La Fère
Victoire de France, dite Madame Victoire
Élisabeth-Louise Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1791
Image : Facebook Phoenix Art Museum
Marie-Thérèse-Victoire de France (1733-1799), dite Madame Victoire
Marie-Adélaïde de France (1732-1800), dite Madame Adélaïde
Prochainement présenté en vente aux enchères :
Portrait de Madame Adélaïde et Portrait de Madame Victoire
J. GILLIS (actif en 1791), d'après Elisabeth Vigée-Le Brun
Deux miniatures sur ivoire, de forme ovale
L'une signée 'J Gillis p.' à gauche
6,9 x 6,2 cm et 6,5 x 5,8 cm
On y joint, dans le même cadre en bois noirci avec des applications de métal doré, formant chevalet :
Profils de Louis XVI, de Marie-Antoinette et du Dauphin
Piat SAUVAGE (1744 - 1818)
Miniature sur ivoire, de forme ronde
Signé 'Sauvage' à deux reprises en bas
Diamètre : 6,9 cm
Portrait de Louis XVI, roi de France
Joseph BOZE (1745 - 1826)
Miniature sur ivoire de forme ronde
Diamètre : 5,4 cm
Commentaire au catalogue
Le portrait en buste de Madame Victoire de France par Elisabeth Vigée-Le Brun se trouve dans les collections du Phoenix Art Museum et celui de Madame Adélaïde au musée Jeanne-d'Aboville à La Fère (Aisne).
Une version signée de ce portrait par Boze est illustrée dans le cat. d'exposition Joseph Boze 1745-1826, Martigues, musée Ziem, 2004/2005, p. 83, fig. 21.
* Source et infos complémentaires :Artcurial - Paris, vente du 14 juin 2023
__________________
Les portraits originaux de Vigée Le Brun, que nous connaissons bien...
Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde
Élisabeth-Louise Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1791
Image : Musée Jeanne-d’Aboville, La Fère
Victoire de France, dite Madame Victoire
Élisabeth-Louise Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1791
Image : Facebook Phoenix Art Museum
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