La famille du Barry

Et la noblesse de Lolo ? Parlons-en !  boudoi29  boudoi29  boudoi29  ... eue dans une pochette surprise !

...  la dot maigrelette, le peu de fortune d'Hélène ?  Oui . Et après ?!!  

Pour le changement de nom, la veuve Scarron devenue Mme de Maintenon est un exemple célèbre.

Quel infatigable batailleur et chicaneur que ce Roué !!

Lucius a écrit:

Quel infatigable batailleur et chicaneur que ce Roué !!

Yep, that's right !   
Allez zou ! et si nous lui en remettions encore une petite couche !  : 



Habillage pour l'hiver, du père ...






...   et du fils   :

Je vous le disais, Hélène ne va pas tarder à se remarier, en fait dans l'année suivante !
 Et comme décidément elle se refuse toujours à perdre son nom, elle résout la question avec brio en épousant un cousin de son père Jean-Baptiste ( encore !!!    ) de Tournon, marquis de Claveyson.

Ici, Armand Praviel fait une toute petite faute que j'ai vue relayée ailleurs . Ce n'est pas Claveyron mais bien Claveyson .
...   que voici !   

Jean du Barry n'est pas homme à se morfondre .     D'ailleurs nous nous souvenons qu'il a épousé la très jolie Marie-Anne Renaudy, dans le dessein peut-être d'en faire une nouvelle maîtresse royale, disaient les mauvaises langues .
Pas d'ouvertures possibles du côté de Louis XVI, malheureusement .

Marie-Anne cependant, avec beaucoup d'attraits, a également beaucoup de ressource .  
Est-ce elle qui saute dans le lit de Calonne, le contrôleur des Finances ( eh ! eh ! ce n'est pas bien mal !   :  ) ou bien le Roué qui l'y pousse ( ce qui ne nous étonnerait nullement )       

Toujours est-il que voilà ce ministre au bras long fou d'elle !    :;\':;\':; 

Elisabeth Vigée Le Brun nous laisse juges de la beauté de la comtesse de Serres ( pour du Barry-Cérès ), comme elle appelle Marie-Anne.

Elisabeth Vigée Le Brun ne porte pas Marie-Anne dans son coeur, loin s'en faut ! Elle lui garde même un chien de sa chienne depuis une aventure pendable qui écorne sa réputation à elle, Elisabeth !!!   boudoi32 
C'est un comble !!!  


Mme Le Brun raconte :

M. de Calonne allait très souvent rue du Gros-Chenet (où je ne logeais pas encore à cette époque), chez madame de S***, femme de D***, surnommé le Roué. Madame de S*** avait un charmant et doux visage, quoiqu'on pût remarquer quelque chose de faux dans son regard, et M. de Calonne en était très amoureux.
Dans le temps dont je vous parle, elle m'avait priée de faire son portrait, et, comme un jour elle prenait séance, elle me demanda avec son air de douceur habituel si je voulais lui prêter ma voiture le soir, pour aller au spectacle; j'y consentis, et mon cocher alla la prendre chez elle. Le lendemain matin je demandai mes chevaux pour onze heures; mais à onze heures, cocher, voiture, rien n'était rentré. Je dépêche aussitôt quelqu'un chez madame de S***; madame de S*** n'était point de retour; elle avait passé la nuit à l'hôtel des Finances!
Jugez de ma colère, quand je l'appris quelques jours après par mon cocher, auquel un bon pour-boire ne ferma pas la bouche, et qui conta le fait à plusieurs personnes de la maison. En pensant que si les gens de l'hôtel des finances, ou d'autres, avaient demandé à cet homme le nom de ses maîtres, cet homme avait dû répondre naturellement qu'il appartenait à madame Lebrun, j'étais tout-à-fait hors de moi.
Il est inutile d'ajouter que je n'ai jamais revu madame de S***, qui, m'a-t-on dit, vit à Toulouse, et s'est jetée dans la plus austère dévotion. Que Dieu lui pardonne! A-t-elle voulu sauver sa réputation aux dépens de la mienne? Me haïssait-elle? Je ne sais; mais elle m'a fait bien du mal; car les longs détails dans lesquels je viens d'entrer, chère amie, vous prouvent assez combien j'ai souffert d'une calomnie qui s'appliquait si mal et à mon caractère et à la conduite de toute une vie, que j'ose dire avoir été honorable.

Voilà vraiment une triste lettre, faite pour dégoûter de la célébrité, surtout lorsqu'on a le malheur d'être femme. Quelqu'un me disait un jour: «Quand je vous regarde et que je songe à votre renommée, il me semble voir des rayons autour de votre tête.»--Ah! répondis-je, en soupirant, il y a bien quelques petits serpens dans ces rayons-là. «En effet, a-t-on jamais vu une grande réputation, dans quelque genre que ce soit, ne pas attirer l'envie? Il est vrai qu'elle attire aussi près de vous vos contemporains les plus distingués, et cet entourage console de beaucoup de choses.
Quand je songe à tant de gens aimables et bons, dont j'ai dû l'amitié à mon talent, je me félicite d'avoir fait connaître mon nom; et pour tout dire en un mot, chère amie, quand je pense à vous, j'oublie les méchans. Adieu.

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Pendant que le Roué, on le voit, se refait une santé financière, la santé d'Hélène s'étiole et périclite .   

Étienne-Léon de Lamothe-Langon , dans le roman-fleuve des mémoires apocryphes de la comtesse d'Adhémar, nous touche un mot d'Hélène :

Le comte du Barri avait un fils, le vicomte Adolphe, jeune-homme de belle espérance, et ayant beaucoup d''élégance et de grâce; il le maria à mademoiselle de Tournon, fille de qualité fort jolie .
Elle essaya d'enlever à la comtesse le coeur du roi ( ) , et, après la mort de Louis XV, son orgueil souffrant de l'alliance qu'on lui avait fait contracter, on la vit un beau matin quitter le nom, les armes, la livrée de sa propre maison . Le vicomte Adolphe mourut en Angleterre des suites d'un duel .

Mme d'Adhémar ajoute ( via Lamothe-Langon ) qu'aux fêtes qui eurent lieu pour célébrer le mariage de madame la comtesse d'Artois, on remarqua surtout la vicomtesse du Barri et la duchesse de Lauzun ...

Epoque bien révolue, hélas !  boudoi29   La jeune femme partage à présent sa vie entre Claveyson et Versailles .  Quand elle est dans sa retraite campagnarde, elle ne rêve que des fastes de la Cour et du temps où elle y brillait .


En 1777, Hélène avait eu un fils, Achille-Alexandre-Benoît du Barry qui avait eu pour parrain son grand-père maternel, Hugues François de Tournon.
Achille-Alexandre-Benoît, naît le 14 juin 1777, était mort le 15 septembre 1777.

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Nous avons donc vu Hélène épouser son oncle, Jean-Baptiste de Tournon, en mars 1782 .
  A la fin de la même année, elle est à la dernière extrémité .

Saiffert s'était rencontré avec Marat (  ) au chevet d'"une des femmes les plus belles et les plus adorées de Paris ", Madame de Tournon . Touché de son état pitoyable, Marat dit à Seffer ( sic ) :
" Ne serait-il pas possible de la sauver ?  Vous êtes le mieux au courant des maladies poitrinaires ( sic ) , je suis spécialiste pour le foie; soignez la poitrine, moi je me chargerai du foie, peut-être que nous la guérirons . "

( Le docteur Cabanes : La princesse de Lamballe intime )

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Vers faits à Madame la Marquise de Tournon née Tournon, morte en 1783, à vingt-cinq ans,  
par Pierre Antoine de La Place  :





Suit toute la romance inspirée des Mémoires de Marguerite de Valois, femme de Henri IV  .
...  qui s'achève sur cette allusion au pauvre veuf :

Vous inspiriez Tournon,
Peut-il ne pas vous plaire
Un enfant d'Apollon
Plus que sexagénaire ?
Si d'un si juste hommage
Quelqu'un était jaloux
A combattre, il l'engage,
Envers et contre tous !

Encore !!!   Ah non alors ! Il suffit de Lolo !!!  àè-è\': 

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Mais la scoumoune poursuit impitoyablement Jean du Barry :  en avril 1787,  Calonne est renvoyé de son ministère !   

Comme il n'y a rien à espérer de son successeur, le cardinal Loménie de Brienne, le Roué se range vivement dans une opposition stérile.
Et puis, il tente aussi de regagner les bonnes grâces de l'ancienne favorite qui coule des jours heureux dans son  cher Louveciennes retrouvé : non seulement elle lui dit d'aller se faire pendre ailleurs mais même elle le fait condamner par le Châtelet à lui payer vingt mille livres qu'il lui avait encore extorquées profitant d'un moment de faiblesse !!!
C'en est trop !
" Me voici sur le pavé une seconde fois ! récrimine le Roué. Je vais m'en retourner en Gascogne, il est temps de se faire ermite. "

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Mme de Sabran a écrit:

Et, paf !!!  Tiens ! Prends encore ça dans les dents, Jean-Bapt !    

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... "ces comtes font autant de contes".  

Mme de Sabran a écrit:

Et la noblesse de Lolo ?  Parlons-en !  boudoi29  boudoi29  boudoi29  ... eue dans une pochette surprise !

Il était en forme, l'avocat. boudoi32 
 : : 

Mme de Sabran a écrit:


Nous avons donc vu Hélène épouser son oncle, Jean-Baptiste de Tournon, en mars 1782 .
  A la fin de la même année, elle est à la dernière extrémité .

Saiffert s'était rencontré avec Marat (  ) au chevet d'"une des femmes les plus belles et les plus adorées de Paris ", Madame de Tournon . Touché de son état pitoyable, Marat dit à Seffer ( sic ) :
" Ne serait-il pas possible de la sauver ?  Vous êtes le mieux au courant des maladies poitrinaires ( sic ) , je suis spécialiste pour le foie; soignez la poitrine, moi je me chargerai du foie, peut-être que nous la guérirons . "

( Le docteur Cabanes : La princesse de Lamballe intime )

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Marat a fricoté avec Mme de Tournon?   

Mme de Sabran a écrit:

Et puis, il tente aussi de regagner les bonnes grâces de l'ancienne favorite qui coule des jours heureux dans son  cher Louveciennes retrouvé : non seulement elle lui dit d'aller se faire pendre ailleurs mais même elle le fait condamner par le Châtelet à lui payer vingt mille livres qu'il lui avait encore extorquées profitant d'un moment de faiblesse !!!

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Joyeux noël, le Roué !  : 



... la suite, la suite !!   

Cosmo a écrit:

Marat a fricoté avec Mme de Tournon?   

Non !   Marat se prétendait médecin .   En fait, il avait acheté son diplôme en Angleterre et exerçait cette fonction auprès des gardes du corps du comte d'Artois .
Il se disait même plus : spécialiste en ophtalmologie !  Mon oeil !!!

Bref, il avait pour patiente Mme de Tournon, ainsi que le docteur Saiffert ( médecin particulier ( et même peut-être très particulier ) de Mme de Lamballe ) . C'est pourquoi ils confèrent ainsi à son chevet .
Leurs talents combinés n'ont pas empêché Hélène de rendre l'âme .

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Cosmo a écrit:

... la suite, la suite !!   

La suite nous ramènera à Toulouse où Jean du Barry retrouvera Guillaume, Chon et Bistchi définitivement installés .

Guillaume a revendu Roquelaure et Rieutort pour ne plus habiter à l'année que sa belle maison blanche de la rue du Sénéchal .
Bitschi est venue rejoindre Chon  au 27 rue de la Pomme, dans le centre-ville .  Les deux soeurs n'y vivent pas en recluses mais reçoivent au contraire, énormément, le tout-Toulouse (  :  ) .
Dans leurs salons, on joue au lansquenet, au pharaon, à la macédoine, au cavagnol, jusqu'à des heures indues ...   :n,,;::::!!!: 
Avec les jeux de cartes alternent les jeux d'esprit où Chon brille, récite des impromptus .  
Les charades, les rébus, les calembours fusent.
L'on y danse aussi, bien sûr !
...  réunions bruyantes mais assez bourgeoises et provinciales, ne nous y trompons pas .  Il faudra pourtant bien que le Roué et Anne-Marie s'en contentent !
Ils s'installent juste en face de Saint-Sernin dans un grand hôtel particulier où rutile bientôt le mauvais goût le plus ostentatoire devant lequel béent d'admiration les Toulousains.  

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Offrons-nous une petite visite !   
L'hôtel du Barry est donc situé juste en face de Saint-Sernin . :n,,;::::!!!: 





... entre-temps devenu Lycée Saint-Sernin :

Les abbés et les bergères sont sur les mêmes plans décoratifs et bucoliques que les singes, les vaches et des perroquets !

... un grand bazar !  : 

Eh bien, puisque nous y sommes, mon petit Lulu, entrons, faisons comme chez nous !  :n,,;::::!!!: 
Grimpons cet escalier !   








































Un grand merci à Google images !!!   :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

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Superbes décors, mais si mal entretenus et mis en valeur !

Quelle descripion !

Dans une galerie de tableaux s'alignaient des Rubens, des Rembrandt, des Téniers, des Jordaens et toute une collection française de Mignard, Rigaud, Boucher, Largillière, Greuze, Fragonard, Vigée Le Brun, richesses dispersées et disparues depuis qu'une seule toile rappelle, aujourd'hui encore, au musée de Toulouse, une copie de L'enlèvement des Sabines de Pietro de Cortone par Carle Dambrun.
Jean du Barry l'avait donné à l'Académie royale de peinture, scultpure et architecture de Toulouse à l'époque où il y fut reçu ...
Car le Roué fut même académicien !   

Lucius a écrit:Superbes décors, mais si mal entretenus et mis en valeur !

Yep ! Le Roué ne se mouche pas du pied !  
Mais tu verras demain comme Guillaume est bien loti lui aussi .