Fontainebleau, les appartements royaux
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fleurdelys
La nuit, la neige
CLIOXVIII
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Merci Clio...
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
3196910 3196910 3196910 La nuit la neige! Mais j'ai le même problème : les petits points qui clignotent ,chargement... et rien...
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Moi je l`ai vu merci ! La nuit la neige et Clio...
fleurdelys- Messages : 668
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
... moi non plus : rien de rien !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi ?
Pour ma part, je parviens à regarder cette vidéo facilement.
Pour ma part, je parviens à regarder cette vidéo facilement.
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
L'informatique est une grande coquette qui a ses petits caprices ! :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: Fontainebleau, les appartements royaux
J'adore cette vidéo !
Quant à l'autre, je la mets au congel en attendant le retour de Chine de mon neveu ingénieur .
Quant à l'autre, je la mets au congel en attendant le retour de Chine de mon neveu ingénieur .
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
J'ai vu (ou plutôt revu : avec l'âge, la mémoire ....) la vidéo de l'appartement !
Merci à Lucius qui manie aussi bien l'informatique que l'héraldique
Lien ouvert avec Google chrome.
Merci à Lucius qui manie aussi bien l'informatique que l'héraldique
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Lit Marie-Antoientte Fontainebleau
Publié le 06 août 2019 à 06h27 - Mis à jour le 06 août 2019 à 07h48
Le mobilier du pouvoir (2/6). Ce meuble d’apparat, réalisé en 1787, était détesté par la reine. Elle préférait des lits « à la polonaise » ou « à la turque ».
Majestueux. Le lit réalisé pour Marie-Antoinette et conservé au château de Fontainebleau l’est dans tous les sens du terme. Sa structure, invisible, est plutôt ordinaire, mais la partie supérieure en bois sculpté est recouverte de feuilles d’or. Ce sont les textiles qui lui donnent tout son éclat. Fournis par le soyeux lyonnais Prelle – la manufacture est toujours en activité aujourd’hui –, ils sont ornés de décors floraux qui célèbrent l’amour et le repos. Les victoires militaires et les allusions aux alliances diplomatiques sont réservées au souverain. A l’extrémité du ciel de lit, un enfant représentant le silence est entouré de fleurs de pavot, symbole du sommeil.
Ce lit, qui continue d’exciter le très riche imaginaire qu’inspire cette reine autrefois honnie mais devenue populaire de nos jours, n’a pourtant jamais été utilisé par la souveraine. Livré le 30 octobre 1787, après le dernier séjour de Marie-Antoinette à Fontainebleau, le meuble n’était, de toute façon, nullement destiné à abriter son sommeil. Ce lit d’apparat – il est le seul qui nous soit parvenu de l’épouse de Louis XVI, celui présenté à Versailles, où les appartements de la reine viennent d’être restaurés, est une reproduction – était destiné aux cérémonies publiques. (la suite est réservée aux abonnés !)
https://www.lemonde.fr/festival/article/2019/08/06/le-lit-de-marie-antoinette-dans-lequel-elle-n-a-jamais-dormi_5496960_4415198.html
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Présentée prochainement en vente aux enchères, je cite (extraits) :
BERGERE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XVI
PAR JEAN-BAPTISTE CLAUDE SENE
LIVREE POUR LE SALON DES JEUX DU ROI LOUIS XVI AU CHATEAU DE FONTAINEBLEAU EN 1787
En hêtre mouluré, scupté et redoré, à décor d'un entrelacs souligé d'un perlé, le dossier à la reine, les accotoirs munis de manchettes et garnis en plein, les consoles soulignées d'une large feuille d'acanthe, les pieds fuselés et cannelés, portant deux étiquettes en papier inscrites à l'encre "Pour le service du Roi à fontainebleau / Salon de Jeux / n.192" pour l'une et "FN couronnés 43/2" pour l'autre, couverture de velours vert
H.: 95,5 cm. (37 ½ in.) ; L.: 82 cm. (32 ¼ in.)
Jean-Baptiste Claude Sené, reçu maître en 1769
Provenance
Livrée pour le Salon des Jeux du roi Louis XVI, château de Fontainebleau, 1787
Présentation au catalogue (extraits) :
Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803)
Issu d’une prestigieuse dynastie de menuisiers, il établit son atelier rue de Cléry en 1770. Il jouit rapidement d’une clientèle prestigieuse à l’instar du duc d’Orléans pour être nommé en 1785 Fournisseur de la Couronne.
Son corpus d’œuvres est alors presque exclusivement destiné aux membres de la famille royale et principalement le Roi et la Reine jusqu’en 1791 : Versailles, Montreuil, Saint-Cloud, Compiègne et Fontainebleau. Qu’il s’agisse de pièces au luxe et au raffinement incroyables ou encore de meubles plus ordinaires, chacun de ses sièges se distingue par une qualité d’exécution irréprochable comme en témoigne notre présente bergère.
Une commande royale pour le Château de Fontainebleau
Cette bergère s’inscrit dans la grande lignée des sièges mis au point dans les années 1780 pour Louis XVI et Marie Antoinette au château de Fontainebleau.
En effet, l’étiquette présente sur cette bergère fait mention et référence au Mémoire des Ouvrages de Menuiserie réalisés par Jean-Baptiste Claude Séné (1748-1803) au cours du deuxième semestre de l’année 1787, qui est aujourd’hui conservé aux archives nationales (O/1/3642).
Nous retrouvons en effet sous le numéro 192, une commande qui sera réalisée pour le château de Fontainebleau en août 1787 et plus précisément pour le Salon des Jeux du Roi.
Elles sont décrites, sa sœur et elle, comme « Deux Bergères en tête à tête et leur carreau, couvertes de damas bleu et blanc ombré de gris, ornées d'une petite bordure de 2 pouces et clouées. les carreaux bordés d'une crette de soie bleue et blanche ; les bois sculptés et dorés à 330 livres. »
Cependant il n’est pas certain qu’elle fut un jour entreposée dans ce salon des jeux puisque le mémoire précise qu’elle sera envoyée dès le mois de septembre de la même année à Paris.
En effet, le dernier séjour de la cour au château eut lieu à l’automne 1786, il est donc très probable que le Roi ne vit jamais cette bergère in situ, tout comme le fameux lit commandé pour Marie Antoinette à Sené la même année et dans lequel la reine ne dormira finalement jamais.
D’après ce mémoire un canapé prisé à 36 livres devait également compléter l’ensemble, et était mentionné comme « un canapé de 5 pieds 9 pouces de long du derrière 6 pouces du devant ».
Ce salon des jeux a aujourd’hui malheureusement disparu. Il se situait dans l’actuelle bibliothèque des appartements impériaux qui sera réaménagée en 1808. Une grande partie du décor de 1786 fut heureusement préservée et notamment les boiseries et les dessus de porte peints par Sauvage.
Une provenance emblématique
Nous savons aujourd’hui que cette bergère faisait partie jusqu’à très récemment de l’ameublement de la Villa néo-palladienne de la Croix des Gardes située sur les hauteurs du quartier cannois éponyme. Elle servit notamment de décor emblématique au célèbre film de Alfred Hitchcock La main au collet au côté de Grace Kelly.
Dans cet intérieur mis en scène et décoré par les célèbres designers John Fowler et Tom Parr, nous y retrouvions un savant mélange de styles où le mobilier Regency côtoyait de manière admirable les plus beaux chefs-d’œuvre de l’ébénisterie et de la menuiserie parisienne comme en témoigne notre présente bergère.
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - The Exceptional Sale (24 nov. 2020)
BERGERE ROYALE D'EPOQUE LOUIS XVI
PAR JEAN-BAPTISTE CLAUDE SENE
LIVREE POUR LE SALON DES JEUX DU ROI LOUIS XVI AU CHATEAU DE FONTAINEBLEAU EN 1787
En hêtre mouluré, scupté et redoré, à décor d'un entrelacs souligé d'un perlé, le dossier à la reine, les accotoirs munis de manchettes et garnis en plein, les consoles soulignées d'une large feuille d'acanthe, les pieds fuselés et cannelés, portant deux étiquettes en papier inscrites à l'encre "Pour le service du Roi à fontainebleau / Salon de Jeux / n.192" pour l'une et "FN couronnés 43/2" pour l'autre, couverture de velours vert
H.: 95,5 cm. (37 ½ in.) ; L.: 82 cm. (32 ¼ in.)
Jean-Baptiste Claude Sené, reçu maître en 1769
Provenance
Livrée pour le Salon des Jeux du roi Louis XVI, château de Fontainebleau, 1787
Présentation au catalogue (extraits) :
Jean-Baptiste Claude Sené (1748-1803)
Issu d’une prestigieuse dynastie de menuisiers, il établit son atelier rue de Cléry en 1770. Il jouit rapidement d’une clientèle prestigieuse à l’instar du duc d’Orléans pour être nommé en 1785 Fournisseur de la Couronne.
Son corpus d’œuvres est alors presque exclusivement destiné aux membres de la famille royale et principalement le Roi et la Reine jusqu’en 1791 : Versailles, Montreuil, Saint-Cloud, Compiègne et Fontainebleau. Qu’il s’agisse de pièces au luxe et au raffinement incroyables ou encore de meubles plus ordinaires, chacun de ses sièges se distingue par une qualité d’exécution irréprochable comme en témoigne notre présente bergère.
Une commande royale pour le Château de Fontainebleau
Cette bergère s’inscrit dans la grande lignée des sièges mis au point dans les années 1780 pour Louis XVI et Marie Antoinette au château de Fontainebleau.
En effet, l’étiquette présente sur cette bergère fait mention et référence au Mémoire des Ouvrages de Menuiserie réalisés par Jean-Baptiste Claude Séné (1748-1803) au cours du deuxième semestre de l’année 1787, qui est aujourd’hui conservé aux archives nationales (O/1/3642).
Nous retrouvons en effet sous le numéro 192, une commande qui sera réalisée pour le château de Fontainebleau en août 1787 et plus précisément pour le Salon des Jeux du Roi.
Elles sont décrites, sa sœur et elle, comme « Deux Bergères en tête à tête et leur carreau, couvertes de damas bleu et blanc ombré de gris, ornées d'une petite bordure de 2 pouces et clouées. les carreaux bordés d'une crette de soie bleue et blanche ; les bois sculptés et dorés à 330 livres. »
Cependant il n’est pas certain qu’elle fut un jour entreposée dans ce salon des jeux puisque le mémoire précise qu’elle sera envoyée dès le mois de septembre de la même année à Paris.
En effet, le dernier séjour de la cour au château eut lieu à l’automne 1786, il est donc très probable que le Roi ne vit jamais cette bergère in situ, tout comme le fameux lit commandé pour Marie Antoinette à Sené la même année et dans lequel la reine ne dormira finalement jamais.
D’après ce mémoire un canapé prisé à 36 livres devait également compléter l’ensemble, et était mentionné comme « un canapé de 5 pieds 9 pouces de long du derrière 6 pouces du devant ».
Ce salon des jeux a aujourd’hui malheureusement disparu. Il se situait dans l’actuelle bibliothèque des appartements impériaux qui sera réaménagée en 1808. Une grande partie du décor de 1786 fut heureusement préservée et notamment les boiseries et les dessus de porte peints par Sauvage.
Une provenance emblématique
Nous savons aujourd’hui que cette bergère faisait partie jusqu’à très récemment de l’ameublement de la Villa néo-palladienne de la Croix des Gardes située sur les hauteurs du quartier cannois éponyme. Elle servit notamment de décor emblématique au célèbre film de Alfred Hitchcock La main au collet au côté de Grace Kelly.
- Spoiler:
Dans cet intérieur mis en scène et décoré par les célèbres designers John Fowler et Tom Parr, nous y retrouvions un savant mélange de styles où le mobilier Regency côtoyait de manière admirable les plus beaux chefs-d’œuvre de l’ébénisterie et de la menuiserie parisienne comme en témoigne notre présente bergère.
- Spoiler:
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - The Exceptional Sale (24 nov. 2020)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Cher La nuit. la neige
Louis XVI avait encore l'occasion de profiter du mobilier de Fontainebleau. Son dernier séjour eut lieu en novembre 1787 et même 5 jours. Le comte Artois lui-même arriva cependant à l'automne 1788.
mais ce n'était qu'une courte expédition de chasse.
Au moins ils pouvaient voir leurs appartements avec de nouveaux meubles.
Leos
Louis XVI avait encore l'occasion de profiter du mobilier de Fontainebleau. Son dernier séjour eut lieu en novembre 1787 et même 5 jours. Le comte Artois lui-même arriva cependant à l'automne 1788.
mais ce n'était qu'une courte expédition de chasse.
Au moins ils pouvaient voir leurs appartements avec de nouveaux meubles.
Leos
Leos- Messages : 794
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Merci, messieurs, pour ces informations complémentaires !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Et voici la chaise du même ensemble conservée au Louvre :
Les sièges étaient recouverts du lampas aux forgerons qui a été retissé par la maison Tassinari et Chatel et recouvre aujourd’hui le siège du Louvre ainsi que ceux de la Wallace. En réalité la couleur de cette garniture n’était pas aussi bleue - elle était plutôt vert-bleu (comme on peut le voir aujourd’hui sur le mobilier de Thierry de Ville d’Avray conservé à Boston).
La Wallace et le Louvre ne se sont pas vraiment coordonnées, vu que :
- le siège de la Wallace est à carreau avec les dieux du fleuve sur le dossier et les chevaux marins sur l'assise...
- alors que le siège du Louvre n'est pas à carreau et présente les forgerons sur l'assise (le dossier étant aux chevaux marins).
Les sièges étaient recouverts du lampas aux forgerons qui a été retissé par la maison Tassinari et Chatel et recouvre aujourd’hui le siège du Louvre ainsi que ceux de la Wallace. En réalité la couleur de cette garniture n’était pas aussi bleue - elle était plutôt vert-bleu (comme on peut le voir aujourd’hui sur le mobilier de Thierry de Ville d’Avray conservé à Boston).
La Wallace et le Louvre ne se sont pas vraiment coordonnées, vu que :
- le siège de la Wallace est à carreau avec les dieux du fleuve sur le dossier et les chevaux marins sur l'assise...
- alors que le siège du Louvre n'est pas à carreau et présente les forgerons sur l'assise (le dossier étant aux chevaux marins).
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi ce qu'est un " carreau " ?
Et je cite à nouveau un extrait du descriptif.
Et je cite à nouveau un extrait du descriptif.
La nuit, la neige a écrit:(...)
Nous retrouvons en effet sous le numéro 192, une commande qui sera réalisée pour le château de Fontainebleau en août 1787 et plus précisément pour le Salon des Jeux du Roi.
Elles sont décrites, sa sœur et elle, comme « Deux Bergères en tête à tête et leur carreau, couvertes de damas bleu et blanc ombré de gris, ornées d'une petite bordure de 2 pouces et clouées. les carreaux bordés d'une crette de soie bleue et blanche ; les bois sculptés et dorés à 330 livres. »
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Je pense que les carreaux sont des coussins.La nuit, la neige a écrit:
Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi ce qu'est un " carreau " ?
Par exemple, pour la prière il est d'usage de s'agenouiller sur un carreau .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
La nuit, la neige a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi ce qu'est un " carreau " ?
Je crois, cher ami, qu'il s'agit tout simplement du coussin qui sert de siège et garnit le fond de la bergère (on parle ainsi de "bergère à carreau", à la différence d'autres bergères pour lesquelles il n'y a pas de coussin). Bien moins confortables!
_________________
" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Chère Eléonore, toujours la première sur la ligne d'arrivée!
Ouf, nous sommes d'accord!
Ouf, nous sommes d'accord!
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" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Je confirme : le carreau est le coussin posé sur l’assise (et qui en épouse la forme).
Le lampas “aux forgerons” ou “aux cyclopes” a d’abord été commandé pour le mobilier du salon des Jeux du roi à Fontainebleau . La même étoffe a ensuite été utilisée pour recouvrir le mobilier de la chambre de Thierry de Ville d’Avray au Garde-Meuble, place Louis XV (1787), un lit de repos et des sièges de Mme Elisabeth à Versailles (1788), le mobilier du salon de compagnie de Mme Elisabeth à Montreuil (1789) puis enfin le nouveau meuble du salon de Marie-Antoinette aux Tuileries (1791).
Dans tous les inventaires, le lampas est décrit comme “bleu , gris et blanc” , “bleu , blanc ombré gris” ou “fond bleu dessin blanc et gris” . On a donc longtemps cru que le “bleu” de ce lampas mentionné dans ces inventaires était un vrai bleu... alors qu’ en réalité c’ était plutôt un bleu-vert ainsi qu’on a pu s’en rendre compte lorsqu’on a examiné le tissu d’origine qui recouvrait le mobilier de Thierry de Ville d’Avray. Ce tissu abîmé par la lumière a néanmoins révélé ses secrets lorsqu’il a été retiré , les parties d’étoffe repliées sous le siège et qui n’avaient jamais vu la lumière ayant laissé apparaître la vraie couleur d’origine ...
Chaise de Thierry de Ville d’Avray avant / après retissage du lampas :
Il est difficile de se rendre bien compte des nuances de bleu , ou de bleu -vert sans comparer les sièges à d’autres étoffes réellement bleues.
Le lampas “aux forgerons” ou “aux cyclopes” a d’abord été commandé pour le mobilier du salon des Jeux du roi à Fontainebleau . La même étoffe a ensuite été utilisée pour recouvrir le mobilier de la chambre de Thierry de Ville d’Avray au Garde-Meuble, place Louis XV (1787), un lit de repos et des sièges de Mme Elisabeth à Versailles (1788), le mobilier du salon de compagnie de Mme Elisabeth à Montreuil (1789) puis enfin le nouveau meuble du salon de Marie-Antoinette aux Tuileries (1791).
Dans tous les inventaires, le lampas est décrit comme “bleu , gris et blanc” , “bleu , blanc ombré gris” ou “fond bleu dessin blanc et gris” . On a donc longtemps cru que le “bleu” de ce lampas mentionné dans ces inventaires était un vrai bleu... alors qu’ en réalité c’ était plutôt un bleu-vert ainsi qu’on a pu s’en rendre compte lorsqu’on a examiné le tissu d’origine qui recouvrait le mobilier de Thierry de Ville d’Avray. Ce tissu abîmé par la lumière a néanmoins révélé ses secrets lorsqu’il a été retiré , les parties d’étoffe repliées sous le siège et qui n’avaient jamais vu la lumière ayant laissé apparaître la vraie couleur d’origine ...
Chaise de Thierry de Ville d’Avray avant / après retissage du lampas :
Il est difficile de se rendre bien compte des nuances de bleu , ou de bleu -vert sans comparer les sièges à d’autres étoffes réellement bleues.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
La nuit, la neige a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi ce qu'est un " carreau " ?
Et je cite à nouveau un extrait du descriptif.
Un coussin indépendant, carré (d'où le nom) souvent très rembourré, avec une tendance à lui donner des angles un peu marqués (même si ce n'est pas systématique). Employés sur un siège ou au sol.
Ici deux beaux carreaux sur une prie-dieu (Fontevraud)
Dernière édition par Lucius le Sam 21 Nov 2020, 13:38, édité 1 fois
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Dans tous les inventaires, le lampas est décrit comme “bleu , gris et blanc” , “bleu , blanc ombré gris” ou “fond bleu dessin blanc et gris” . On a donc longtemps cru que le “bleu” de ce lampas mentionné dans ces inventaires était un vrai bleu... alors qu’ en réalité c’ était plutôt un bleu-vert ainsi qu’on a pu s’en rendre compte lorsqu’on a examiné le tissu d’origine qui recouvrait le mobilier de Thierry de Ville d’Avray. Ce tissu abîmé par la lumière a néanmoins révélé ses secrets lorsqu’il a été retiré , les parties d’étoffe repliées sous le siège et qui n’avaient jamais vu la lumière ayant laissé apparaître la vraie couleur d’origine ...
Dans les teintes du lampas du fauteuil du marquis d'Ossun ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Fontainebleau, les appartements royaux
Excellente nouvelle :
http://www.noblesseetroyautes.com/restauration-de-la-chambre-de-la-duchesse-detampes-a-fontainebleau/
Il s'agit bien sûr, pour nous autres du XVIIIe siècle, de l'escalier du roi, créé sous Louis XV.
http://www.noblesseetroyautes.com/restauration-de-la-chambre-de-la-duchesse-detampes-a-fontainebleau/
Il s'agit bien sûr, pour nous autres du XVIIIe siècle, de l'escalier du roi, créé sous Louis XV.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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