Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
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Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
A la Conciergerie, le Lun 11 Nov 2013 - 17:38
J'ai écrit :
BRISSAC !!! :n,,;::::!!!:
Allons bon ! Voilà que, voulant poster un bon mot de Jean Paul Timoléon de Brissac, le père d'Hercule-Timoléon, je m'aperçois que ce dernier n'a pas de sujet à lui ... ce brave, pour lequel Lulu et moi avons beaucoup d'affection !!!
J'y remédie en postant l'article que WIKI lui consacre .
Personnage important à la Cour de Louis XV et de Louis XVI, il est le fils de Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac, grand panetier, gouverneur de Paris sous Louis XV et lieutenant-colonel des Cent-Suisses, puis commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi de Louis XVI (1791).
Le 29 mai 1792 l'Assemblée décrète la dissolution de ce corps soupçonné d'opinions excessivement royalistes, accuse son chef d'y faire régner un esprit contre-révolutionnaire et d'avoir fait prêter à ses hommes le serment d'accompagner le roi partout où il se rendrait.
Envoyé à la prison d'Orléans en attendant d'être jugé par la Haute-Cour Brissac est ensuite transféré à Versailles, mais les prisonniers séparés de leur escorte, sont livrés à une bande d'égorgeurs qui les réclamaient. Il est tué lors du transfert à Versailles des prisonniers d'Orléans, son cadavre mutilé et dépecé, et sa tête ensanglantée est lancée de l'extérieur dans le salon de la comtesse du Barry. Homme de grande force et de grand courage, il résista longtemps à ses assassins, reçu plusieurs blessures et fut finalement abattu par un coup de sabre.
Il est inhumé le 9 septembre 1792 au cimetière Saint-Louis à Versailles (Yvelines)
Il était aussi un homme d'esprit, à la fois bibliophile et amateur d'art, la collection de son hôtel parisien contenait nombre de maîtres hollandais, qui saisis à la Révolution, sont maintenant au musée du Louvre
Il s'était toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répondit à quelqu'un qui lui témoignait beaucoup d'admiration pour sa conduite :
« Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens. »
Ses vertus et sa mort ont inspiré à Delille de beaux vers dans le 5e chant du poème de la Pitié. On trouve également des anecdotes sur le duc de Brissac dans l'intéressant ouvrage intitulé Paris, Versailles et les provinces.
Voici un portrait que nous connaissons bien :
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Anonyme France XVIIIe siècle, anciennement attribué à Louis-Michel Van Loo
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
... et cet autre, de Mme Vigée-Le Brun :
Louis-Hercule de Cossé-Brissac avait épousé en 1760 Diane-Hortense Mazarini Mancini (1742-1808), arrière-petite-nièce du cardinal Mazarin, dont :
Adélaïde (1765-1820), mariée en 1782 avec Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart, duc de Mortemart
Jules Gabriel Timoléon (1771-1775)
Ce mariage de son père avec une Mazarini Mancini fait d'Hercule-Timoléon un cousin par alliance des Polignac .
Par ailleurs, il est également cousin issu de germains de Yolande de Polastron par sa mère, Marie Josèphe Durey de Sauroy .
A présent, laissez-moi vous conter la blagounette du papa ( ) .
Ce monsieur se rasait lui-même, tous les matins, en marmonnant :
Timoléon, Dieu t'a fait noble, le Roi t'a fait duc, fais-toi donc la barbe histoire de te faire quelque chose !
J'ai écrit :
BRISSAC !!! :n,,;::::!!!:
Allons bon ! Voilà que, voulant poster un bon mot de Jean Paul Timoléon de Brissac, le père d'Hercule-Timoléon, je m'aperçois que ce dernier n'a pas de sujet à lui ... ce brave, pour lequel Lulu et moi avons beaucoup d'affection !!!
J'y remédie en postant l'article que WIKI lui consacre .
Personnage important à la Cour de Louis XV et de Louis XVI, il est le fils de Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac, grand panetier, gouverneur de Paris sous Louis XV et lieutenant-colonel des Cent-Suisses, puis commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi de Louis XVI (1791).
Le 29 mai 1792 l'Assemblée décrète la dissolution de ce corps soupçonné d'opinions excessivement royalistes, accuse son chef d'y faire régner un esprit contre-révolutionnaire et d'avoir fait prêter à ses hommes le serment d'accompagner le roi partout où il se rendrait.
Envoyé à la prison d'Orléans en attendant d'être jugé par la Haute-Cour Brissac est ensuite transféré à Versailles, mais les prisonniers séparés de leur escorte, sont livrés à une bande d'égorgeurs qui les réclamaient. Il est tué lors du transfert à Versailles des prisonniers d'Orléans, son cadavre mutilé et dépecé, et sa tête ensanglantée est lancée de l'extérieur dans le salon de la comtesse du Barry. Homme de grande force et de grand courage, il résista longtemps à ses assassins, reçu plusieurs blessures et fut finalement abattu par un coup de sabre.
Il est inhumé le 9 septembre 1792 au cimetière Saint-Louis à Versailles (Yvelines)
Il était aussi un homme d'esprit, à la fois bibliophile et amateur d'art, la collection de son hôtel parisien contenait nombre de maîtres hollandais, qui saisis à la Révolution, sont maintenant au musée du Louvre
Il s'était toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répondit à quelqu'un qui lui témoignait beaucoup d'admiration pour sa conduite :
« Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens. »
Ses vertus et sa mort ont inspiré à Delille de beaux vers dans le 5e chant du poème de la Pitié. On trouve également des anecdotes sur le duc de Brissac dans l'intéressant ouvrage intitulé Paris, Versailles et les provinces.
Voici un portrait que nous connaissons bien :
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Anonyme France XVIIIe siècle, anciennement attribué à Louis-Michel Van Loo
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
... et cet autre, de Mme Vigée-Le Brun :
Louis-Hercule de Cossé-Brissac avait épousé en 1760 Diane-Hortense Mazarini Mancini (1742-1808), arrière-petite-nièce du cardinal Mazarin, dont :
Adélaïde (1765-1820), mariée en 1782 avec Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart, duc de Mortemart
Jules Gabriel Timoléon (1771-1775)
Ce mariage de son père avec une Mazarini Mancini fait d'Hercule-Timoléon un cousin par alliance des Polignac .
Par ailleurs, il est également cousin issu de germains de Yolande de Polastron par sa mère, Marie Josèphe Durey de Sauroy .
A présent, laissez-moi vous conter la blagounette du papa ( ) .
Ce monsieur se rasait lui-même, tous les matins, en marmonnant :
Timoléon, Dieu t'a fait noble, le Roi t'a fait duc, fais-toi donc la barbe histoire de te faire quelque chose !
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Majesté s'est émerveillé :
Quel beau château !!!!! boudoi30
Est-ce pour correspondre à la mode Renaissance que Brissac porte la moustache sur ce portrait?
Ca m'a toujours étonné...
Il semble aimer porter la fraise puisque ce portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun que je découvre nous le montre ainsi paré encore.
Moi :
Hein, crois-tu !!! ... magnifique !!!
Il y a de la place pour s'ébattre gaiement !
Nous avons déjà souvent parlé de sa moustache XVIIème . C'est tout à fait curieux, en effet .
Je me suis fait la même réflexion .
Peut-être lui disait-on : " Hercule, ramène ta fraise ! "
Quel beau château !!!!! boudoi30
Est-ce pour correspondre à la mode Renaissance que Brissac porte la moustache sur ce portrait?
Ca m'a toujours étonné...
Il semble aimer porter la fraise puisque ce portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun que je découvre nous le montre ainsi paré encore.
Moi :
Majesté a écrit:
Quel beau château !!!!!
Hein, crois-tu !!! ... magnifique !!!
Il y a de la place pour s'ébattre gaiement !
Majesté a écrit:
Est-ce pour correspondre à la mode Renaissance que Brissac porte la moustache sur ce portrait?
Ca m'a toujours étonné...
Nous avons déjà souvent parlé de sa moustache XVIIème . C'est tout à fait curieux, en effet .
Majesté a écrit:
Il semble aimer porter la fraise puisque ce portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun que je découvre nous le montre ainsi paré encore.
Je me suis fait la même réflexion .
Peut-être lui disait-on : " Hercule, ramène ta fraise ! "
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Tant d'âneries ... j'ai honte !
Recouvrons notre sérieux : il y a à Versailles une plaque qui rappelle le massacre des prisonniers ramenés d'Orléans, Brissac et quarante-trois autres hommes, au carrefour des Quatre Bornes .
Hyacinthe Richaud fut Maire de Versailles de 1791 à 1792. Il posa un acte d'héroïsme durant la période troublée de la Révolution française
Alors que des comploteurs s'acharnaient à massacrer les "Prisonniers d'Orléans", au sein desquels se trouvait le duc de Cossé-Brissac, Richaud eut le courage de s'interposer entre les victimes et leurs assassins pour tenter d'éviter le pire. Mais il ne put leur venir en aide et s'évanouit dans un bain de sang et d'horreur. Hyacinthe Richaud risqua sa propre vie pour sauver celle des autres. Ce geste de bravoure fut immortalisé par le peintre Jules de Rigo dans une oeuvre qui se trouve actuellement au Musée Lambinet, à Versailles.
Recouvrons notre sérieux : il y a à Versailles une plaque qui rappelle le massacre des prisonniers ramenés d'Orléans, Brissac et quarante-trois autres hommes, au carrefour des Quatre Bornes .
Hyacinthe Richaud fut Maire de Versailles de 1791 à 1792. Il posa un acte d'héroïsme durant la période troublée de la Révolution française
Alors que des comploteurs s'acharnaient à massacrer les "Prisonniers d'Orléans", au sein desquels se trouvait le duc de Cossé-Brissac, Richaud eut le courage de s'interposer entre les victimes et leurs assassins pour tenter d'éviter le pire. Mais il ne put leur venir en aide et s'évanouit dans un bain de sang et d'horreur. Hyacinthe Richaud risqua sa propre vie pour sauver celle des autres. Ce geste de bravoure fut immortalisé par le peintre Jules de Rigo dans une oeuvre qui se trouve actuellement au Musée Lambinet, à Versailles.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Lucius :
Il s'était toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répondit à quelqu'un qui lui témoignait beaucoup d'admiration pour sa conduite :
« Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens. »
J'aime bien Brissac. C'était un homme d'honneur, comme il y en avait peu à l'époque. Les autres ont déguerpi à l'étranger et laissé la famille royale à son triste sort.
L'un d'entre nous :
Quelques photos chopées sur le site du château.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Osterreich a écrit :
Merci Eléonore pour ces informations !!!
Un destin tragique comme pour la Princesse de Lamballe... La Comtesse Du Barry rejoindra en
tout la Reine dans ses malheurs !!!
Moi :
Pas tout à fait . Elle connut moins longuement que Marie-Antoinette l'infamie du cachot et ne se vit pas arrachée à ses enfants .
Et bien sûr, la pauvre Jeanne n'était pas reine de France : l'infamie dont elle a pu souffrir est sans commune mesure avec celle qui s'est abattue sur Marie-Antoinette .
Kiki :
... une similitude horrible : comme la tête de la princesse de Lamballe avait été exhibée devant la fenêtre de Marie-Antoinette, celle de Brissac est jetée presque aux pieds de Mme du Barry à travers une des croisées de son salon de Lucienne.
Reinette :
Je pense que le fait qu'elle ait été maîtresse de Louis XV ne l'a pas épargnée des insultes toute sa vie durant... Même si elle est restée éloignée de Paris et que les gens de Louveciennes ne lui étaient pas hostiles.
Son plus grand crime aux yeux du peuple de Paris, c'était d'être la maîtresse du Roi.
Merci pour cette évocation de Richaud qui a donné le nom à l'hôpital où je suis née.
Et ce brave Brissac, vraiment un des derniers fidèles... Sad
Moi:
..
Reinette a écrit:
Merci pour cette évocation de Richaud qui a donné le nom à l'hôpital où je suis née.
Je faisais tout juste sa connaissance !
Dans le cimetière Saint-Louis, contre le mur, on peut remarquer une petite colonne surmontée d’une fleur de lys.
Une plaque attenante signale qu’il s’agit du monument élevé sur les tombes des victimes des massacres de septembre 1792.
Le 9 septembre 1792, les prisonniers d’Orléans furent massacrés au lieu-dit « les Quatre Bornes » , c'est à dire au croisement des rues de l’Orangerie et de Satory.
Les corps mutilés et dépecés furent inhumés en vrac à cet endroit.
Parmi les victimes reposent sous la petite borne :
Jean-Arnaud de CASTELLANE (1733-1792), évêque de Mende de 1767 à 1792.
Louis Hercule Timoléon de COSSÉ-BRISSAC (1734-1792) : ancien gouverneur de Paris, garde Constitutionnelle du Roi, il avait été l’amant de Mme du Barry. Il se défendit héroïquement mais tomba sous le nombre.
Charles de FRANCQUEVILLE d’ABANCOURT (1758-1792) : neveu de Calonne, il fut nommé ministre de la Guerre le 23 juillet 1792, mais ne remplit ses fonctions que pendant 19 jours, au bout desquels il fut décrété d’accusation le 10 août.
Claude-Antoine de VALDECK de LESSART (1741-1792) : contrôleur général des finances, puis à partir de 1791 ministre de l’Intérieur (tout en conservant le portefeuille des finances), il se révéla durant l’affaire de Varennes un exécutant docile des ordres de l’Assemblée législative. Il se vit ensuite confier l’intérim du ministère de la Marine en septembre 1791 et les Affaires étrangères en octobre 1791. Impopulaire, incapable en vain d’arrêter la marche de la guerre voulue par Brissot, il fut mis en accusation sous la pression des Girondins, le 10 mars 1792.
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Lucius a écrit :
Voici en couleur, le portrait par Mme Vigée-Lebrun, encore conservé par la famille (désolé pour le reflet de la vitre) ;
S'il portait tant la fraise, c'est qu'il s'agit de l'un des éléments réglementaires de son uniforme de capitaine colonnel des Cent-Suisses.
Voici l'uniforme complet : pourpoint d'argent, chausses et manteau doublé de même, fraise (ces derniers éléments ont une coupe qui rappelle que le costume fut dessiné à la fin du XVIème siècle) la canne de sa charge ...
Moi :
Merci, cher Lucius, c'est tellement plus joli !
Ah, c'est donc ça ! Comment n'avons-nous pas pensé à la fraise des Suisses ?!!!
Ils l'arborent toujours fièrement de nos jours .
Majesté :
Pourquoi? Parce que celle de Brissac est plus volante car plus large et qu'elle ressemble donc davantage à un costume original pour l'époque qu'à un uniforme de rigueur Wink
Bien à vous.
Lucius :
Tout son pedigree :
Hercule-Timoléon était né le 15 février 1734 . Il fut d'abord connu sous le nom de marquis de Cossé.
Il fut fait capitaine de dragons dans le régiment de Caraman , et passa ensuite guidon des gendarmes d'Aquitaine, le 28 janvier 1754. Il devint premier cornette des chevau-légers, le 6 juin 1758 ; mestre de camp du régiment de Bourgogne-cavalerie , le 9 février 1759 ; capitaine commandant des cent-suisses de la garde du roi, et gouverneur de Paris, sur la démission de son père, le 19 février 1775. On le créa chevalier des Ordres du roi, le 26 mai 1776 ; et maréchal de camp, le 1er mars 1780. Il obtint la charge de premier ou grand pannetier, et fut créé duc et pair de France, après la mort de son père, en 1781.
.
Voici en couleur, le portrait par Mme Vigée-Lebrun, encore conservé par la famille (désolé pour le reflet de la vitre) ;
S'il portait tant la fraise, c'est qu'il s'agit de l'un des éléments réglementaires de son uniforme de capitaine colonnel des Cent-Suisses.
Voici l'uniforme complet : pourpoint d'argent, chausses et manteau doublé de même, fraise (ces derniers éléments ont une coupe qui rappelle que le costume fut dessiné à la fin du XVIème siècle) la canne de sa charge ...
Moi :
Merci, cher Lucius, c'est tellement plus joli !
Ah, c'est donc ça ! Comment n'avons-nous pas pensé à la fraise des Suisses ?!!!
Ils l'arborent toujours fièrement de nos jours .
Majesté :
Pourquoi? Parce que celle de Brissac est plus volante car plus large et qu'elle ressemble donc davantage à un costume original pour l'époque qu'à un uniforme de rigueur Wink
Bien à vous.
Lucius :
Tout son pedigree :
Hercule-Timoléon était né le 15 février 1734 . Il fut d'abord connu sous le nom de marquis de Cossé.
Il fut fait capitaine de dragons dans le régiment de Caraman , et passa ensuite guidon des gendarmes d'Aquitaine, le 28 janvier 1754. Il devint premier cornette des chevau-légers, le 6 juin 1758 ; mestre de camp du régiment de Bourgogne-cavalerie , le 9 février 1759 ; capitaine commandant des cent-suisses de la garde du roi, et gouverneur de Paris, sur la démission de son père, le 19 février 1775. On le créa chevalier des Ordres du roi, le 26 mai 1776 ; et maréchal de camp, le 1er mars 1780. Il obtint la charge de premier ou grand pannetier, et fut créé duc et pair de France, après la mort de son père, en 1781.
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Lucius a écrit :
Son épouse, Adélaïde-Diane-Hortense Mazarini-Mancini, fut dame d'atours de la dauphine, puis dame d'atours de la reine .
Née le 27 décembre 1742, elle est la fille de Louis-Jules Mancini-Mazarini, duc de Nivernais (1716-1798) et de Françoise-Angélique Phélypeaux (1715-1781).
Elle épouse, le 28 février 1760, Louis-Hercule, duc de Cossé-Brissac (1734-1792).
Contrat de mariage signé par le roi et la famille royale à Versailles le 23 février.
Elle est présentée le 19 mars 1760 au roi et à la reine et prend le même jour le tabouret chez la reine (Archives nationales, O(1) 822, fol. 471).
Dame d'atours de la dauphine Marie-Antoinette à la mort de la duchesse de Villars en septembre 1771 :
Le roi a nommé Madame la duchesse de Cossé dame d'atours de Madame la Dauphine, vacante [sic] par la mort de Madame la duchesse de Villars, laquelle a eu l'honneur d'être présentée en cette qualité à S.M. et à la famille royale, le 21 de ce mois [septembre] . (Archives nationales, O(1) 823, fol. 216).
Elle reste en charge auprès de la nouvelle reine jusqu'en juin 1775, date à laquelle elle est remplacée dans ses fonctions par la princesse de Chimay.
Elle meurt le 2 mai 1808.
Le portrait de Carmontelle est disponible sur la base de l'Agence photographique de la RMN, mais la notice commet une erreur d'identification en confondant Adélaïde-Diane-Hortense-Délie avec Louise-Antoinette-Charlotte-Françoise-Constance de Wignacourt, épouse de Hyacinthe-Hugues-Timoélon, marquis de Cossé, qui ne devient duc de Cossé qu'en 1784, par brevet du 24 janvier.
Mancinette, comme elle était surnommée, était un parti très enviable. Héritière universelle de son oncle maternel de marquis de Maurepas, elle apporta en 1781 les châteaux de Ponchartrain, Maurepas, Neauphles-le-vieux, et était la seule héritière restante de son père, le duc de Nivernais.
Même si les deux époux ne s'aimaient pas, ils vécurent toujours en très bon termes. Cependant, Mancinette soufre de maladies chroniques.
Jusqu'à présent nous pensions qu'elle avait quitté le service de la reine à cause de la mort de son unique fils, en septembre 1775. mais si elle y renonce en juin, ça ne colle pas (à moins que l'enfant ne fut déjà malade).
Libre de sa charge, elle part prendre les eaux, et découvre la chaleur du sud, qu'elle ne quittera plus que pour de courtes périodes. Elle vivra longuement à Nice, étant donc déjà hors du territoire quand explose la révolution. De retour sous le consulat, elle se fait rayer des listes des émigrés (elles n'était pas parti illégalement, ni à cause de la politique), et fait aussi rayer son mari de ces listes, débloquant ainsi sa succession.
Sa fille, qui avait épousé en 1782 le duc de Mortemart, recevra les biens de sa mère et l'hôtel parisien de son père. Ces biens seront ensuite divisés dans sa très nombreuse descendance.
Je signale que la formule "Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac" est beaucoup plus juste (il n'est pas duc de Cossé Brissac, d'une part, et on ne met le titre devant le prénom que pour les cadets au XIXème, ou bien si on ne précise pas derrière le nom ex ; "le duc Louis-Hercule"
Moi :
Tu es exaucé, mon petit Lulu !
.
Son épouse, Adélaïde-Diane-Hortense Mazarini-Mancini, fut dame d'atours de la dauphine, puis dame d'atours de la reine .
Née le 27 décembre 1742, elle est la fille de Louis-Jules Mancini-Mazarini, duc de Nivernais (1716-1798) et de Françoise-Angélique Phélypeaux (1715-1781).
Elle épouse, le 28 février 1760, Louis-Hercule, duc de Cossé-Brissac (1734-1792).
Contrat de mariage signé par le roi et la famille royale à Versailles le 23 février.
Elle est présentée le 19 mars 1760 au roi et à la reine et prend le même jour le tabouret chez la reine (Archives nationales, O(1) 822, fol. 471).
Dame d'atours de la dauphine Marie-Antoinette à la mort de la duchesse de Villars en septembre 1771 :
Le roi a nommé Madame la duchesse de Cossé dame d'atours de Madame la Dauphine, vacante [sic] par la mort de Madame la duchesse de Villars, laquelle a eu l'honneur d'être présentée en cette qualité à S.M. et à la famille royale, le 21 de ce mois [septembre] . (Archives nationales, O(1) 823, fol. 216).
Elle reste en charge auprès de la nouvelle reine jusqu'en juin 1775, date à laquelle elle est remplacée dans ses fonctions par la princesse de Chimay.
Elle meurt le 2 mai 1808.
Le portrait de Carmontelle est disponible sur la base de l'Agence photographique de la RMN, mais la notice commet une erreur d'identification en confondant Adélaïde-Diane-Hortense-Délie avec Louise-Antoinette-Charlotte-Françoise-Constance de Wignacourt, épouse de Hyacinthe-Hugues-Timoélon, marquis de Cossé, qui ne devient duc de Cossé qu'en 1784, par brevet du 24 janvier.
Mancinette, comme elle était surnommée, était un parti très enviable. Héritière universelle de son oncle maternel de marquis de Maurepas, elle apporta en 1781 les châteaux de Ponchartrain, Maurepas, Neauphles-le-vieux, et était la seule héritière restante de son père, le duc de Nivernais.
Même si les deux époux ne s'aimaient pas, ils vécurent toujours en très bon termes. Cependant, Mancinette soufre de maladies chroniques.
Jusqu'à présent nous pensions qu'elle avait quitté le service de la reine à cause de la mort de son unique fils, en septembre 1775. mais si elle y renonce en juin, ça ne colle pas (à moins que l'enfant ne fut déjà malade).
Libre de sa charge, elle part prendre les eaux, et découvre la chaleur du sud, qu'elle ne quittera plus que pour de courtes périodes. Elle vivra longuement à Nice, étant donc déjà hors du territoire quand explose la révolution. De retour sous le consulat, elle se fait rayer des listes des émigrés (elles n'était pas parti illégalement, ni à cause de la politique), et fait aussi rayer son mari de ces listes, débloquant ainsi sa succession.
Sa fille, qui avait épousé en 1782 le duc de Mortemart, recevra les biens de sa mère et l'hôtel parisien de son père. Ces biens seront ensuite divisés dans sa très nombreuse descendance.
Je signale que la formule "Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac" est beaucoup plus juste (il n'est pas duc de Cossé Brissac, d'une part, et on ne met le titre devant le prénom que pour les cadets au XIXème, ou bien si on ne précise pas derrière le nom ex ; "le duc Louis-Hercule"
Moi :
Tu es exaucé, mon petit Lulu !
.
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Lucius a écrit:
tapez "Louvre saisie Brissac" sur google.
Kiki :
WOW !!! ... saisissant !!!
Osterreich :
Que j'aimerais avoir une mémoire aussi détaillée !!! Merci encore de partager ces connaissances !!!
Lucius :
Je ne vous cite pas les noms de peintre par cœurs : je sais quelles écoles il collectionnait, mais je fais référence à mes notes quand aux œuvres précises .
Voici l'une des œuvres de Vernet tirée de la collection du duc, gravée alors qu'il était encore un jeune marié. Il avait donc déjà un cabinet de peinture assez distingué. Elle est dédiée à Mancinette, lorsqu'elle était encore dame d'atour de la reine (avec de belles armes d'alliances).
(auparavant dans ma collection , elle est maintenant retournée à la famille Wink)
Je suis tombé en amour avec cette Peleuse de Pommes de Gabriel METSU !!! boudoi30 boudoi30 boudoi30
La nuit, la neige :
Elie et Lucius, merci pour ces infos complémentaires...
De la saisie du duc, j’emporterais bien volontiers le bronze de Jean de Bologne !
Je ne suis guère « Ecole du Nord » pour ce qui concerne la peinture, et reste fidèle au Sud comme l’était apparemment Mancinette (charmant surnom).
Sait-on où elle logeait à Nice ?
Lucius :
Vous auriez pu admirer La peleuse de pommes au XVIIIe dans le superbe hôtel de Brissac, ancien hôtel de Villars, maintenant la mairie du XIIème, acheté en 1774. Louis-Hercule y donnera de grandes réceptions, pour le comte et la comtesse du Nord, ou encore pour Benjamin Franklin (avec pour l'occasion une superbe illumination des jardins décrites dans le Mercure François ou la Gazette, je ne sais plus)
Moi :
C'est un plaisir .......
.
tapez "Louvre saisie Brissac" sur google.
Kiki :
WOW !!! ... saisissant !!!
Osterreich :
Que j'aimerais avoir une mémoire aussi détaillée !!! Merci encore de partager ces connaissances !!!
Lucius :
Je ne vous cite pas les noms de peintre par cœurs : je sais quelles écoles il collectionnait, mais je fais référence à mes notes quand aux œuvres précises .
Voici l'une des œuvres de Vernet tirée de la collection du duc, gravée alors qu'il était encore un jeune marié. Il avait donc déjà un cabinet de peinture assez distingué. Elle est dédiée à Mancinette, lorsqu'elle était encore dame d'atour de la reine (avec de belles armes d'alliances).
(auparavant dans ma collection , elle est maintenant retournée à la famille Wink)
Je suis tombé en amour avec cette Peleuse de Pommes de Gabriel METSU !!! boudoi30 boudoi30 boudoi30
La nuit, la neige :
Elie et Lucius, merci pour ces infos complémentaires...
De la saisie du duc, j’emporterais bien volontiers le bronze de Jean de Bologne !
Je ne suis guère « Ecole du Nord » pour ce qui concerne la peinture, et reste fidèle au Sud comme l’était apparemment Mancinette (charmant surnom).
Sait-on où elle logeait à Nice ?
Lucius :
Vous auriez pu admirer La peleuse de pommes au XVIIIe dans le superbe hôtel de Brissac, ancien hôtel de Villars, maintenant la mairie du XIIème, acheté en 1774. Louis-Hercule y donnera de grandes réceptions, pour le comte et la comtesse du Nord, ou encore pour Benjamin Franklin (avec pour l'occasion une superbe illumination des jardins décrites dans le Mercure François ou la Gazette, je ne sais plus)
Moi :
La nuit, la neige :
Elie et Lucius, merci pour ces infos complémentaires...
C'est un plaisir .......
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Reinette :
Mancinette n'a-t-elle pas une sœur (aînée je crois) qui épouse un Fouquet puis le fils de madame de Marsan ?
Boń après, elle a pu mourir sans postérité.Very Happy Il faut que retrouve mes notes à son sujet.
Pour le fils malade, je crois que c'est ça : il y a bien eu une dame de la Maison de la Reine qui a quitté son service pour soigner son fils. Cela correspondrait.
Moi :
Si, si, justement ! C'est Hélène Julie Rosalie (1740-1780), qui épousera :
--- en 1753, Louis-Marie Foucquet de Belle-Isle, comte de Gisors (1732-1758), fils du duc de Belle-Isle
--- puis Louis-Camille de Lorraine, comte de Marsan,
et qui meurt effectivement sans postérité.
Lucius :
Vous ne me laissez même pas le temps de répondre à vos question, vous le faites vous même !
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Le duc Louis Hercule avait réunis dans son hôtel de la rue de grenelle (actuel maire du VIIe) une superbe collection d’œuvres d'art, surtout tournée vers les maîtres flamands. Saisie en 1793 et transportée au dépôt Nesle, ses œuvres seront surtout dévolues au Louvre, mais la politique de dispersion des collections aristocratiques fit partir quelques œuvres au travers de la France.
Voici un petit tour des œuvres les plus remarquables de sa collection ;
Gabriel Metsu au Louvre;
Ostade, au Louvre
David teniers le jeune, au Louvre
Van Laer, dit Bambiccio, au Louvre
Claude Le Lorraine, au Louvre
La Hyre, au Louvre
Pérugin, à Nancy
Rembrandt (pour le premier) et élève de Rembrandt pour le second (donné au maître au XVIIIe), au Louvre, je pense que les cadres sont ceux du duc, ils forment une paire, et sont tout à fait néo-classicisme fleuri !
Houdon, au Louvre
Jean de Bologne, dit aussi Giambologna, au Louvre, imaginez vous qu'une réplique de plusieurs mètres était juchée sur un lanternon en haut du pavillon central du château de Brissac ?!
une coupe d’albâtre orientale montée au XVIIIe dans le cabinet de Mme Adélaïde à Versailles
Un Van Dyck lui a aussi appartenu, avant de passer au main du comte de Vaudreuil, puis d'être racheté dans les dernières années du règne par la Couronne; au Louvre
Enfin, je ne peux manquer de signaler un cadeau du duc à Mme du Barry, les deux tableaux de Vien ; la marchande d'amour (Louvre) et l'amour fuyant l'esclavages (Toulouse)
Voici un petit tour des œuvres les plus remarquables de sa collection ;
Gabriel Metsu au Louvre;
Ostade, au Louvre
David teniers le jeune, au Louvre
Van Laer, dit Bambiccio, au Louvre
Claude Le Lorraine, au Louvre
La Hyre, au Louvre
Pérugin, à Nancy
Rembrandt (pour le premier) et élève de Rembrandt pour le second (donné au maître au XVIIIe), au Louvre, je pense que les cadres sont ceux du duc, ils forment une paire, et sont tout à fait néo-classicisme fleuri !
Houdon, au Louvre
Jean de Bologne, dit aussi Giambologna, au Louvre, imaginez vous qu'une réplique de plusieurs mètres était juchée sur un lanternon en haut du pavillon central du château de Brissac ?!
une coupe d’albâtre orientale montée au XVIIIe dans le cabinet de Mme Adélaïde à Versailles
Un Van Dyck lui a aussi appartenu, avant de passer au main du comte de Vaudreuil, puis d'être racheté dans les dernières années du règne par la Couronne; au Louvre
Enfin, je ne peux manquer de signaler un cadeau du duc à Mme du Barry, les deux tableaux de Vien ; la marchande d'amour (Louvre) et l'amour fuyant l'esclavages (Toulouse)
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Merci beaucoup Lucius ! La famille n'entreprit donc aucune démarche sous la Restauration pour récupérer ces œuvres ou bien fut-elle indemnisée ?
Gouverneur Morris- Messages : 11797
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Elle a récupéré l'hotel particulier, les demeures venant de Mancienette, qui sont passés à sa fille unique. Le château de Brissac et les propriétés angevines sont revenus à l'héritier du titre selon son testament (pour être précis au fils de celui-ci, mais qui était déjà mort) à charge de dédommager ses frères).
J'ignore s'ils ont touché au "million des émigrés". En tout il est certain que personne n'a récupéré d’œuvres qui était passé aux mains des collections nationales. Même si l'acte d'émigration du duc qui a permis la saisie est contraire à la loi !
Cependant, les œuvres restées aux mains des saisisseurs (meubles, portraits ....) qui n'avaient étées ni vendues ni intégrées au Museum, furent rendues (peu de choses au final).
J'ignore s'ils ont touché au "million des émigrés". En tout il est certain que personne n'a récupéré d’œuvres qui était passé aux mains des collections nationales. Même si l'acte d'émigration du duc qui a permis la saisie est contraire à la loi !
Cependant, les œuvres restées aux mains des saisisseurs (meubles, portraits ....) qui n'avaient étées ni vendues ni intégrées au Museum, furent rendues (peu de choses au final).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Merci pour toutes ces précisions précieux Lucius !!!
Gouverneur Morris- Messages : 11797
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
Merci beaucoup, Lucius.
Bel aperçu de ce que devait être cette collection.
J’ai un faible pour le Pérugin...
Bel aperçu de ce que devait être cette collection.
J’ai un faible pour le Pérugin...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
J'adore !!!! Pérugin ! cela dit, le Rembrandt est superbe ! Le vieillard aussi d'ailleurs, même s'il n'est pas du maître, il est beau.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
J’avoue que je ne suis pas fan de Rembrandt, ni de la plupart des peintres de l’école hollandaise en fait.
Trop austère pour moi : ça sent la pluie tout ça... boudoi26
Trop austère pour moi : ça sent la pluie tout ça... boudoi26
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
La nuit, la neige a écrit:Merci beaucoup, Lucius.
Bel aperçu de ce que devait être cette collection.
J’ai un faible pour le Pérugin...
Comme toi LNLN, j'adore ce tableau. En tout cas merci Lucius car la collection était vraiment impressionnante.
Invité- Invité
Re: Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac
J'ai toujours eu une tendresse particulière pour les deux Vien. boudoi30
Invité- Invité
Portrait du duc de Brissac par Elisabeth Vigée Le Brun
Présenté parmi les oeuvres de l'exposition Cent portraits pour un siècle (Palais Lascaris, Nice) :
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, duc de Brissac (1734 - 1792)
Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile
Nous avions posté ci-dessus une illustration du même portrait, mais au pastel, et de forme ovale, présenté par l'artiste en 1783 au Salon de la Correspondance.
Le duc est représenté en habit de cérémonie de capitaine-colonel des Cent-Suisses de la garde du roi. Ce pastel est toujours conservé au Château de Brissac.
Quel habit étonnant !
Nous nous rappelons de la version, en pied, par Trinquesse, exposée dans le grand salon du château :
Image : Château de Brissac
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac (1734-1792), en uniforme de capitaine des Cent-Suisses, accompagné de son page
Louis-Roland Trinquesse (1746-1799)
Huile sur toile, 1777
Image : Christophe Fouin
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, duc de Brissac (1734 - 1792)
Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile
Nous avions posté ci-dessus une illustration du même portrait, mais au pastel, et de forme ovale, présenté par l'artiste en 1783 au Salon de la Correspondance.
Le duc est représenté en habit de cérémonie de capitaine-colonel des Cent-Suisses de la garde du roi. Ce pastel est toujours conservé au Château de Brissac.
Quel habit étonnant !
Nous nous rappelons de la version, en pied, par Trinquesse, exposée dans le grand salon du château :
Image : Château de Brissac
Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac (1734-1792), en uniforme de capitaine des Cent-Suisses, accompagné de son page
Louis-Roland Trinquesse (1746-1799)
Huile sur toile, 1777
Image : Christophe Fouin
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
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