Ventes aux enchères - Année 2016

j'ai le plaisir de vous informer que le ravissant portrait de la dauphine en vente le 23 chez COUTAU BEGARIE restera en FRANCE dans une collection privée française et n'en sortira point !!!!!!!!!!!!!!!!!!

je remercie le collectionneur qui a fait la dépense pour la conservation de cette œuvre dans notre pays...........

MARIE ANTOINETTE

... le petit veinard !

MARIE ANTOINETTE a écrit:j'ai le plaisir de vous informer que le ravissant portrait de la dauphine en vente le 23 chez COUTAU BEGARIE restera en FRANCE dans une collection privée française et n'en sortira point  !!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est un joli portrait, oui.

Nous l'évoquions ici, parmi les pistes de recherche autour d'un portrait non attribué que j'aime beaucoup : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1141-recherches-autour-dun-portrait-de-marie-antoinette-non-attribue

Pour ce qui me concerne, qu'il reste en France ou pas m'importe peu à vrai dire... boudoi26

Une autre tableau qui sera présenté à l'occasion de cette vente aux enchères.
Je le poste, notamment pour la découverte de cet étonnant chapeau dont le ruban semble mesurer deux mètres, et achève sa course noué sur le corsage !  :  

- Rose-Adelaïde Ducreux (Paris 1761-1802 Santo Domingo)
Portrait of a lady, seated, three-quarter-length, in a green satin dress and a bonnet with red ribbons




Note de l'expert (extraits) :

Numerous women painters flourished in France during the late 18th century. The best known was certainly the prolific portraitist Elisabeth-Louise Vigée Le Brun (...)
Rose-Adelaïde Ducreux, the eldest daughter of portraitist Joseph Ducreux, was not so lucky ; she did not sign her paintings, and some may have been wrongly attributed to other artists.
We now know her work through just a handful of portraits, notably several self-portraits.

Sadly, the career of Rose Ducreux was cut short : in 1801 she became engaged to the Maritime Prefect of Santo Domingo and sailed with him to the island, where she died the following year of typhoid fever.

Source image et texte : http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=25986

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J'aime bien ton " achève sa course " !!!
C'est le ruban baladeur ... :

La nuit, la neige a écrit:le ruban semble mesurer deux mètres, et achève sa course noué sur le corsage !  :

Crois-moi! S'il s'agit d'un seul et même ruban il mesure au moins trois mètres !!!


Bien à vous. :

... :

Aïe, aïe, aïe, ouille !!! àè-è\':

Entre autres lots déjà présentés ailleurs dans nos rubriques, la maison Christie's Paris proposera, le 22 avril 2016, à l'occasion d'une vente aux enchères :

- Sigismond FREUDEBERG (1745-1801)]. Suite d’estampes pour servir à l’histoire des moeurs et du costume des françois dans le dix-huitième Siècle. Année 1774.
Paris : J. Barbou, 1774. In-folio (380 x 515 mm). 12 planches gravées par Romanet, Voyez, Lingée, Ingouf junior, Maleuvre, et alii d’après Freudeberg.
Une treizième, L’Heureuse union, est montée in fine. (Rousseurs et mouillures dans la marge extérieure de 3 planches. Treizième planche avec déchirures habilement restaurées.)

Reliure de l’époque, maroquin rouge, armes de Marie-Antoinette frappées au centre des plats, triple filet doré en encadrement et corbeille de fleurs aux angles, dos à nerfs orné d’un abondant décor genre grotesque, double filet doré sur les coupes et roulette intérieure, tranches dorées (quelques taches et griffures, restaurations aux coins).
Provenance : Marie-Antoinette (armoiries).


© CHRISTIE'S 2015

ÉDITION ORIGINALE DE LA PREMIÈRE SUITE D’UN DES PLUS PRÉCIEUX LIVRES ILLUSTRÉS DU XVIIIe SIÈCLE.
RARE EXEMPLAIRE À LA DATE DE 1774 avec les gravures en deuxième état terminé avec la tablette ombrée mais sans numéro d’ordre.

Protecteur des artistes de son temps, lui-même pratiquant la peinture et le dessin en amateur éclairé, Jean Henri Erberts, riche banquier suisse établi à Paris, eut l’idée de la publication et se chargea de sa vente.
Freudeberg, dont il était l’un des protecteurs, grava cette suite de douze gravures en s’inspirant de ses esquisses.

L’exemplaire est enrichi, in fine, de L’Heureuse union (contrecollée sur le recto du dernier feuillet blanc) gravée par Bosse d’après Freudeberg et destinée à la seconde série.

Mais, pour une raison inconnue, il n’acheva pas son travail et Moreau le Jeune lui succéda   .
La deuxième et la troisième suite parurent en 1777 et 1783.
En 1789, Restif de La Bretonne réutilisera ces planches pour son célèbre Monument du costume.

  Voir notre sujet sur les illustrations de Moreau le Jeune, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1571-les-dessins-de-jean-michel-moreau-dit-le-jeune?highlight=moreau


- LOUIS XVI (1754-1793). Lettre autographe signée « Louis » adressée à Necker. Sans date [automne 1788 ?].
Demi-page in-8 (180 x 115 mm).
À l’encre brune sur un double feuillet de papier vergé à la couronne, suscription autographe au verso, trace de cachet de cire noire.

INTÉRESSANT BILLET À SON CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DES FINANCES, QUELQUES MOIS AVANT LA CONVOCATION DES ÉTATS-GÉNÉRAUX.


© CHRISTIE'S 2015

Note de l'expert :

« Je vous remercie bien monsieur de la nouvelle que vous m’avez envoié de la caisse d’escompte, cela fera aller jusqu’aux Etats Generaux et c’est d’un bon exemple, c’est à la confiance que vous avez inspiré que ce succès est là ».

Rappelé par le roi peu de temps avant l’ouverture des États-Généraux, Jacques Necker prit diverses mesures financières pour tenter de remédier à la crise de 1788, suspendant l’émission des bons du Trésor et recourant à de nombreux emprunts auprès des grands actionnaires de la Caisse d’escompte, organisme fondé par Turgot.
Une nouvelle fois renvoyé, le 11 juillet 1789, sous la pression de la Cour, il revint une semaine plus tard et fut nommé cette fois Premier ministre des Finances. Mais les miracles que l’on attendait de cet homme effectivement populaire ne se réalisant pas dans la tourmente révolutionnaire naissante, il démissionna en novembre 1790 et se retira en Suisse.


Sources (textes et images) et catalogue de la vente, sont accessibles ici : http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=26369

Si l'on aime le genre, je la trouve plutôt réussie...

Annoncée par l'étude Samuel Boscher, à Cherbourg, le 24 avril 2016 :

Grand sujet en marbre blanc représentant Marie Antoinette debout tenant un bouquet de fleurs.
Haut. : 78 cm.
Estimation : 1500 - 1800 €

J'ai vu une semblable statue chez notre MARIE-ANTOINETTE en février de l'année passée, lors de son aimable accueil dans sa demeure aux mille trésors boudoi30

Merci. Je me disais bien que nous l'avions déjà vue ici...

Nous en parlions notamment ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1962-statues-non-attribuees?highlight=statues

Effectivement je possède trois statues représentant la Reine,  l'une à la badine, l'autre avec un éventail, la troisième porte l'inscription de Trianon.

Mais je n'ai pas celle présentée ce jour tenant un bouquet !!!!!!!!  je ne serai pas candidate car l'estimation, pour Moi , est trop élevée !!!!

amicalement
MARIE ANTOINETTE

Le portrait de Marie-Antoinette, qu'Elisabeth Vigée Le Brun avait réalisé "de mémoire", s'est finalement vendu hier un peu plus de 750 000 $ (frais compris) :



Nous en parlons dans ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t174-portraits-posthumes-de-marie-antoinette-par-mme-vigee-lebrun

Un des autres Vigée, avec des caractéristiques plus "attractives" si l'on fait abstraction du sujet représenté, s'est envolé à environ 1 300 000 $ :




Même résultat que l'un des Fragonard, à 1 320 000 $

La nuit, la neige a écrit:Le portrait de Marie-Antoinette, qu'Elisabeth Vigée Le Brun avait réalisé "de mémoire", s'est finalement vendu hier un peu plus de 750 000 $ (frais compris)

Sait-on qui a remporté cette enchère ?


Bien à vous.

Non. Pas à ma connaissance en tous cas.

La nuit, la neige a écrit:Le portrait de Marie-Antoinette, qu'Elisabeth Vigée Le Brun avait réalisé "de mémoire", s'est finalement vendu hier un peu plus de 750 000 $ (frais compris) :

C'est ainsi que je me représente Marie-Antoinette à vingt-deux ans et demi .
Je donnerais le portrait en gaule + en meringue / chantilly pour celui-ci .

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vente MILITARIA
Samedi 28 mai à 15h00 à BRIVE LA GAILLARDE

Lieu de vente
HOTEL DES VENTES
143 AVENUE DU 8 MAI 1945
19100 Brive la gaillarde

Bien joli profil de Marie-Antoinette
estimation modique : 50 euros



http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/militaria/profil-de-marie-antoinette-cadre-17-x-15-ie_v76043/6426706/a.numOrdre%20ASC,%20a.numOrdreBis%20ASC,%20s.id%20ASC

Le 3 juillet à 14H30 sera vendu à l'Hôtel d'Albe, 9-11 rue Royale  à Fontainebleau un petit dessin représentant le Dauphin Louis 17 de 9 cm de diamètre portant au revers l'inscription: M le Dauphin au Temple à Madame de Tourzel 1792.
Estimation: 1000-1200 €. Voir le site Interencheres.com http://www.interencheres.com/ en rentrant Tourzel. Il est possible de grossir l'image.




Avis aux amateurs. Roi-cavalerie

Je ressens très curieusement l'extrême pâleur de ce minuscule dessin ... comme si elle reflétait le destin du petit .

Le 17 juillet prochain, l'Hôtel des ventes de Monte-Carlo organise une vente aux enchères dédiées aux arts russes et souvenirs historiques.

Parmi les lots proposés, nous retrouvons notamment :


- L’impératrice Maria Feodorovna (1759-1828), épouse de l’empereur Paul Ier de Russie.
Du cercle de Vladimir Loukitch Borovikovski (1757-1825).
Portrait miniature sur ivoire, de forme ovale, conservé sous verre dans un encadrement postérieur en bronze doré.
Nous la connaissons bien sous le pseudonyme de la comtesse du Nord...




- ECOLE FRANÇAISE DE LA SECONDE MOITIE DU XVIIIe SIECLE.
Portrait du Dauphin de France, futur roi Louis XVI.



Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d’origine ovale en bois doré (redoré sous la Restauration par l’encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné), le représentant en buste d’après le portrait peint par Van Loo en 1769, alors qu’il est encore duc de Berry, âgé de quinze ans, avec quelques variantes dans son habit (on aperçoit tout de même le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit).




- ECOLE FRANÇAISE DE LA SECONDE MOITIE DU XVIIIe SIECLE.
Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette.



Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d’origine ovale en bois doré (redoré sous la Restauration par l’encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné), la représentant en buste portant un manteau d’hermine, les cheveux tirés vers le haut portant une coiffe avec diadème, perles et plumes, probablement d’après le portrait peint par Gautier-Dagoty en 1775, un des premiers portraits peints de la nouvelle Reine de France ayant été repris en différentes versions (une variante se trouve au musée Antoine-Lécuyer à Saint-Quentin).




Nous avions présenté dans nos galeries ces deux autres portraits, qui semblent être de la même facture (et d'ailleurs, ce sont les mêmes cadres).
Peut-être le même atelier ?




Et toujours dans cette même vente, un buste que nous avions également déjà présenté :

- Lord Ronald GOWER (1845-1916).
La reine Marie-Antoinette de France, partant pour l’échafaud.
Buste en plâtre à patine terre-cuite, reposant sur un socle en bois noirci, signé au dos et daté 1875.







Voir notre sujet, consacré à cet artiste, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2309-sculptures-et-etudes-des-portraits-de-marie-antoinette-par-ronald-sutherland-lord-gower?highlight=gower


Et pour les amateurs de reliques...

-Marie-Thérèse, Madame Royale, duchesse d’Angoulême (1778-1851). Elisabeth, princesse de France (1764-1794).
Fragment d’étoffe en lin brodée par la fille et la sœur du roi Louis XVI durant leur captivité à la Prison du Temple



Représentant deux petites fleurs en fils de soie coloré, conservé sous verre bombé dans un encadrement en bois teinté.
Porte au dos l’inscription manuscrite suivante :
« cette broderie fut faite par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes princesses la donnèrent à la fille Tison comme la récompense de ses soins, cette fille vendit depuis ce don précieux et ce morceau m’est parvenu par la personne qui la lui acheta »
et autre pièce manuscrite précise :
« Cette broderie faite par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes prisonnières la donnèrent à la fille de Tison, comme la récompense de ses soins. Cette fille vendit depuis ce don précieux, et ce morceau est parvenu à ma grand-mère de la Rivière, née Bouvart par la personne qui le lui acheta, comme en témoigna ci-dessous ma grand-mère ; L. de Farcy de la … »


Cette vente propose également de nombreux autres bustes (copies d'après originaux bien connus), ainsi qu'une série de gravures anciennes, comme celle-ci représentant "L'Assomption de Marie-Antoinette", que je ne poste pas ici.




L'ensemble du catalogue de cette vente est donc consultable ici : http://www.hvmc.com/fr/ventes/art-russe-110

Eh bien... c'est assez spécial ! :

J'espère qu'on saura ce que devient chacun de ces lots


Bien à vous.

Après la pause estivale, les ventes aux enchères reprennent...

Le 15 septembre, à l'occasion d'une vente aux enchères à l'Hôtel Bristol, la maison Kohn, qui organise chaque année de prestigieuses ventes aux enchères, proposera entre autres objets :

EXCEPTIONNEL VASE OVOÏDE AUX ARMES DE MARIE-ANTOINETTE
Paris, époque Louis XVI, vers 1782
Bronzes dorés, argent, argent émaillé, strass et marcassite



Présentation de l'expert :

De forme ovoïde, ce vase couvert en bronze doré présente une panse ornée d’un large bandeau à profondes cannelures bordé de frises d’entrelacs centrés de rosaces et agrémenté d’un médaillon en argent émaillé à fond lapis-lazuli sur lequel se détachent les lettres MA entrelacées en argent incrusté de strass. Une riche ornementation de guirlandes feuillagées et de graines parcourt l’ensemble. Les anses carrées détachées «à la grecque » soulignées de frises de canaux émergent de rinceaux feuillagés. Le couvercle à décor de feuilles d’eau est sommé d’une prise en forme de graine en argent incrusté de strass. Le culot à feuilles d’acanthe repose sur une forte bague en tore feuillagé rubané et un piédouche facetté souligné dans les angles de frises de strass formant encadrements et de frises centrées d’une fleur de lys en strass sur les panneaux.
L’ensemble est posé sur une base triangulaire à angles coupés à panneaux en réserve à fond amati, supportée par trois pattes de lions à griffes saillantes s’épanouissant de feuilles d’acanthe terminées en enroulements. Une plinthe triangulaire à ressaut à angles coupés supporte le tout.





Cette pièce est admirable, tant par la rareté de l’association du bronze doré et de l’argent que par la présence de petits éclats taillés de strass ou de marcassite en incrustation.
La qualité exceptionnelle de ciselure et de dorure de notre vase peut être rapprochée de modèles luxueux d’orfèvrerie comme le vase en argent doré réalisé par Antoine-Sébastien Durand (1712-1787) conservé au Musée du Louvre et suggère une provenance prestigieuse.

Le monogramme MA associé à la reine Marie-Antoinette présent sur la panse du vase peut faire penser à une origine royale. La forme en œuf, symbole récurrent d’une naissance, peut quant à elle faire référence à la naissance du Dauphin, Louis-Joseph-François Xavier de France en 1781. Avec ces éléments, nous serions tentés de penser à un cadeau personnel de la Reine à l’un de ses proches à l’occasion de la naissance de son fils.

Cependant, il est impossible de vérifier la véracité d’une telle provenance. De nombreux objets ayant été commandés et payés sur la cassette personnelle de la reine n’entrèrent donc pas dans les inventaires officiels.
De même, à la Révolution, seules les pièces présentes dans les collections royales furent référencées. Les cadeaux, faits par la Reine à ses proches ont pu donc échapper à tout référencement.

Quant à l’auteur d’une telle pièce, à ce jour inconnu, il s’agit de toute évidence d’un maître prestigieux en la matière compte tenu de la qualité de la ciselure, de la préciosité du travail d’incrustation et de la richesse de l’ornementation, tels que Pierre-Philippe Thomire (1751- 1843) ou Pierre Gouthière (1732-1813), tous deux ayant oeuvré pour le compte de la Couronne.




De nombreux autres très beaux objets ou meubles du XVIIIe siècle seront présentés (avec les estimations qui vont avec ! :).



Le catalogue complet de la vente est consultable ici : http://www.kohn.paris

C'est dommage je n'ai plus de place sur ma commode !