Fersen aimait-il Marie-Antoinette ?

: Merci, chère amie, cela me change de mes kleenex.......... : QUEL FASTE !!!!! :

Le 16 octobre 1794:
"[i]Ce jour était un jour mémorable et terrible pour moi.
C'est celui où j'ai perdu la personne qui m'aimait le plus au monde et qui m'aimait véritablement.[/i]"

Parle-t-il de son amour à lui pour Elle? Non il n'est question que des sentiments qu'on lui porte...


Bien à vous.

Evelyn Farr parle du fait que les amours royales étaient presque de rigueur dans la famille de Fersen; lui-même descend des rois de Suède grâce à de telles amours.
Elle évoque cela pour expliquer combien pour Axel de Fersen, la personne royale est faite de chair et d'os, elle n'est pas une idole intouchable.
OK ... mais si l'on considère le jeune homme qui fait son tour d'Europe, cette idée doit lui apparaître comme un challenge... pour égaler ses ancêtres aux amours prestigieuses.


Bien à vous.

Comme chaque livre d'étude historique que je reçois, j'ai feuilleté Marie-Antoinette et le comte de Fersen, La correspondance secrète avant de l'avoir vraiment commencé et je suis tombée sur la dernière phrase :

Il retourne en Suède après la mort de son père et c'est là qu'il reçoit, au mois de mars 1795, un tout dernier mot de "Joséphine"...
p. 387

Je regrette seulement que cette lettre n'apparaisse pas car elle aurait été la conclusion idéale de cette correspondance de deux personnes amoureuses.

Fort heureusement, nous avons quelque part dans notre Forum trace de la note de Fersen à propos de cette lettre qui semble, hélas, définitivement disparue :

Le 19 mars 1795, Fersen note dans son journal qu'il a reçu une lettre de Mme de Korff (la plupart au sujet des finances de cette dame qui avait été totalement ruinée par l'échec de Varennes). Il ajoute le paragraphe suivant:

"Mme de Korff m'envoye une fin de billet de Elle à moi que voici et qui m'a fait bien plaisir. Il me semblait que c'était un dernier adieu et j'en fus vivement touché. Je ne sais comment cela etoit restée entre ses mains et je lui en écris pour le savoir."

Un mot où éclatent les sentiments d'amour  :c^ùù!!:  :c^ùù!!:  :c^ùù!!: d'un homme qu'on peut considérer en 1795 comme veuf...

... lettre à la fin de l'ouvrage, avec ce petit mot de la main de Marie-Antoinette :

Adieu, mon coeur est tout à vous .

Mme de Sabran a écrit:...   lettre à la fin de l'ouvrage, avec ce petit mot de la main de Marie-Antoinette :

Adieu, mon coeur est tout à vous .

Ah oui, super !!! :n,,;::::!!!:
Je n'avais pas tourné encore la page (je n'en suis encore qu'au feuilletage) ! Il y a donc bien la dernière lettre de Marie-Antoinette que Fersen reçoit par l'entremise de madame de Korff.

Il me paraissait néanmoins normal d'y rajouter la réception qu'en fait Fersen.

en attendant de recevoir et de lire l'ouvrage d'EVELYN, suite à ma lecture de l'enigme FERSEN - je me suis posée une question concernant l'amour de FERSEN pour la Reine.

je pense qu'après la mort de celle-ci FERSEN a découvert qu'il était plus profondément amoureux de la Reine que pendant son vivant - de ce fait en réaction à cette révélation, il a constitué une collection de souvenirs pour se confirmer son amour envers Elle !!!!!!
c'est lorsqu'on a perdu un être cher et/ou une chose que l'on se rend compte qu'il ou elle était indispensable à sa vie.

MARIE ANTOINETTE :

Je pense totalement comme vous ! :;\':;\':;

MARIE ANTOINETTE a écrit:je pense qu'après la mort de celle-ci FERSEN a découvert qu'il était plus profondément amoureux de la Reine que pendant son vivant -   de ce fait en réaction à cette révélation, il a constitué une collection de souvenirs pour se confirmer son amour envers Elle !!!!!!

C'est ce qui est confirmé dans ses propos adorateurs de vénération qui sont cités dans l'ouvrage de Mrs Farr.


Bien à vous.

Reinette

La présentation de ce dernier mot de Marie-Antoinette est dans mon livre. J'ai tenu ce fragment d'un billet dans mes propres mains, aux archives de Stockholm. Très émouvant. Il est collé dans le journal de Fersen. J'ai pris la photo présentée dans le livre.

Oui je sais, je l'a vu et Eléonore me l'avait dit. C'est la réception qu'en fait Fersen qui m'intéresse surtout.

MARIE ANTOINETTE a écrit:en attendant de recevoir et de lire l'ouvrage d'EVELYN,  suite à ma lecture de l'enigme FERSEN  -  je me suis posée une question concernant l'amour de FERSEN pour la Reine.

je pense qu'après la mort de celle-ci FERSEN a découvert qu'il était plus profondément amoureux de la Reine que pendant son vivant -   de ce fait en réaction à cette révélation, il a constitué une collection de souvenirs pour se confirmer son amour envers Elle !!!!!!
c'est lorsqu'on a perdu un être cher et/ou une chose que l'on se rend compte qu'il ou elle était indispensable à sa vie.

MARIE ANTOINETTE :

L'Amour est quelque chose de magnifique mais aussi d'assez mystérieux. Et comme vous dites, le Comte de Fersen, à la mort de la Reine, a connu un immense chagrin. Il réalise qu'Elle ne sera plus jamais là.
Je reste persuadée qu'il avait de forts sentiments pour Elle bien avant cela (nous le savons tous), mais il faut comprendre, comme je l'ai souvent dit, que ce ne fût guère facile pour eux deux de vivre cette histoire d'amour, autrement qu'en se cachant probablement. Fersen n'avait pas (en tant qu'homme et bel homme) la tâche facile à ce sujet. C'est pourquoi, je vais lire avec plaisir le livre d'Eve qui m'apprendra beaucoup, j'espère.